mardi 24 avril 2018

Comment les peuples du Moyen-Orient ont été convertis à l'Islam

Aujourd'hui les pays du Moyen Orient voient disparaître la population chrétienne qui constituait la majorité dans toute cette région. Les coptes d'Egypte sont les descendants des pharaons, d'ailleurs c'est grâce à la langue copte que Champollion a pu déchiffrer l'écriture hiéroglyphe. 

Siècle après siècle, terreur après terreur, leur nombre diminue d'une manière inexorable. Il faut que les orientaux en général et les musulmans en particulier aient le courage de regarder la vérité en face et de ne pas rejeter toujours la faute sur les autres. Les Américains, les Européens et même les Chinois agissent dans l'intérêt de leurs citoyens. Il suffit de regarder l'actualité pour voir à quel point les régimes en Iran, en Irak, en Arabie Saoudite, en Egypte, en Afrique du Nord et dans tous les pays du Moyen-Orient ont la haine de l'homme en générale, aucune notion d'humanisme et d'humanité. Les criminels, c'est toujours les autres, même quand le sang de leurs victimes dégoulinent de leurs mains.


La haine qui ne s'éteindra jamais

Ce n'est pas par amour de la guerre, ce n'est pas par orgueil que les musulmans regardent le Djihad (guerre sainte) comme une obligation sacrée. Ils voient dans le Coran le livre par excellence, et dans la religion de l'Islam le salut du monde. En faisant la guerre aux infidèles, c'est pour Dieu qu'ils combattent, c'est son règne et non le leur qu'ils veulent établir sur toute la surface de la terre. Le Djihad, c'est le prosélytisme armé.

« A Combattez dans la voie de Dieu, s'écrie le prophète ; combattez les infidèles jusqu'à ce que tout culte soit celui du Dieu unique.» (Sourate 8 AL-ANFAL (LE BUTIN) verset: 39)

« Faites la guerre aux infidèles jusqu'à ce qu'ils paient le tribut ; ne les appelez point à la paix tant que vous leur serez supérieurs. Combattez pour Dieu comme il a droit qu'on combatte pour lui. »

« A ceux qui prendront part au Djihad, le prophète annonce des récompenses magnifiques.» Dieu, leur dit-il, vous introduira dans les jardins arrosés par des fleuves, vous habiterez éternellement de somptueuses demeures; un bonheur immense vous est réservé. Il leur promet l'assistance divine dans les batailles, le concours de dix mille anges se succédant sans intervalle pour les soutenir contre leurs ennemis. Si, au contraire, ils refusent de marcher au combat, Dieu les frappera d'un châtiment terrible. L'abstention en temps de guerre sainte est un crime.

Ces textes, dictés souvent au prophète par la nécessité du moment, ont produit la politique musulmane, politique d'intolérance qu'on ne retrouve pas ailleurs au même degré. Leur jurisprudence même est basée sur la nécessité du Djihad. Il n'y a pour tout musulman que deux dogmes, la guerre et la paix : l'homme libre est fait pour porter les armes à la guerre, et se reposer durant la paix dans toutes les voluptés sensuelles, au milieu des jardins en fleurs, au bruit des fontaines jaillissantes, au doux murmure des eaux parfumées. Le mépris pour tous les peuples qui ne sont pas musulmans est un principe religieux. Mahomet ordonne à ses disciples de tuer tout homme qui n'a pas un livre de la loi (c'est-à-dire les idolâtres), et d'abaisser sous leurs pieds tous ceux qui ayant un livre de la loi ne veulent pas se faire musulmans.

Depuis la mort de Mahomet jusqu'à nos jours, ce fanatisme, loin de tomber devant la civilisation, n'a fait que s'enraciner plus profondément dans les cœurs, et la haine du nom chrétien passant de père en fils s'est comme infiltrée dans le sang. Le premier calife qui succéda à Mahomet, réunissant les musulmans pour la première guerre sainte, leur dit ces mots : « Marchez, le ciel est devant vous, l'enfer derrière, l'ennemi devant; mourez, s'il le faut, mais ne reculez et ne vous rendez jamais; ne tuez ni les vieillards, ni les enfants, ni les femmes, épargnez les monastères et les anachorètes; quant aux membres de la synagogue de Satan, qui portent la tonsure sur la tête, fendez-leur le crâne. Point de quartier pour eux, à moins qu'ils ne se fassent musulmans, ou qu'ils ne consentent à payer le tribut. »

Quelques mots maintenant sur la situation des chrétiens en face des musulmans. Quand Mahomet se mit à prêcher sa doctrine, il tenait d'une main le Coran, de l'autre le sabre ; il fallait prendre sa loi ou mourir. Mais les Turcs, qui au commencement du XIIIe siècle vinrent des bords occidentaux de la mer Caspienne, ne procédèrent pas de la sorte pour établir leur domination parmi les peuples chrétiens. Ils ne les exterminèrent pas, mais ils s'appliquèrent à les abaisser, à les dégrader. Le gouvernement des Califes avait épouvanté par ses invasions l'Europe du moyen âge; les Turcs, moins forts et aussi fanatiques, se mêlèrent aux anciens musulmans, et visèrent surtout avec une incroyable persévérance au meurtre moral des chrétiens. Désormais toute participation dans le gouvernement, dans l'armée, dans les tribunaux, leur est refusée. Ils sont déclarés incapables de posséder des propriétés foncières, et pour leur bien montrer qu'ils ne sont que de misérables esclaves, on fait une loi par laquelle les enfants du Christ ne peuvent espérer de vivre qu'en rachetant annuellement leur tête : c'est l'impôt de la capitation, (ou le Karoche).

Les chrétiens ne sont pas pour l'Osmanli des hommes, mais des bêtes, des chiens, le rebut du genre humain, qu'on ne peut souffrir qu'à la condition qu'ils ne seront rien, rien qu'une machine qui travaille, qui produit pour les autres. Et il faut que cet avilissement se montre partout et en tout. Il sera défendu aux giaours de porter des habits ayant telle ou telle couleur : seule la couleur noire leur sera permise, comme étant la livrée de l'humiliation et de l'esclavage. Ils ne pourront bâtir des églises qu'avec la permission des musulmans. Le sultan nommera lui-même à Constantinople leur patriarche. Il est une autre remarque à faire sur les relations entre chrétiens et Turcs. Ces derniers se croient parfaitement dégagés de toute obligation envers les chrétiens : tout traité conclu avec eux, toute parole donnée, tout engagement, de quelque nature qu'il soit, ne les oblige en aucune manière. Leur loi défend toute alliance avec les infidèles.

L'Imam Mohamed, un docteur musulman et disciple d'Abou-Hanifa, précise : 

« Si les infidèles demandent que les deux parties contractantes concluent une paix perpétuelle, nous ne pouvons consentir à une pareille clause. La guerre sainte est pour nous un devoir religieux comme le sont la prière et le jeûne. Consentir à la paix ne pourrait trouver d'excuse que dans la nécessité; mais alors ce serait pour la rompre et recommencer les hostilités dès que nous aurions recouvré nos forces. »

Ce texte du XIXe siècle est toujours d'actualité.

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