Migrants syriens à Budapest, Hongrie.
Dans une interview accordée au journal allemand Bild, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a qualifié d'invasion la crise migratoire.
Il a dit : "Nous ne considérons pas ces gens comme des réfugiés musulmans, mais comme des envahisseurs musulmans."
"Il faut traverser quatre pays pour arriver de Syrie en Hongrie", dit Orban. "Ces gens ne fuient pas pour sauver leur vie, mais cherchent une vie meilleure. Les réfugiés auraient dû faire une demande d'admission en premier lieu, mais ils ont franchi la frontière illégalement."
Selon Orban, ce que l'Europe a vu n'était pas une vague de réfugiés, mais une invasion. Il a mentionné qu'il n'a jamais compris comment, dans un pays comme l'Allemagne, le chaos et le franchissement illégal des frontières pouvaient être célébrés comme quelque chose de bien.
Le Premier ministre hongrois a rejeté l'idée que son pays devrait accepter des ressortissants de pays à majorité musulmane. "Nous pensons qu'un grand nombre de musulmans mènent inévitablement à des sociétés parallèles, parce que les sociétés chrétienne et musulmane ne s'uniront jamais", a-t-il dit.
M. Orban a ajouté que le chef du SPD allemand Martin Schulz devrait avoir plus de respect pour son pays. Schulz avait déjà critiqué la visite d'Orban à une conférence du CSU en Allemagne. Schulz a déclaré que la politique d'Orban en matière de réfugiés peut être considérée comme "dangereuse".
Voice of Europe, le 8 janvier 2018.
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