Le déclin de l’école et comment y remédier
Notre système d'éducation autrefois nous était envié dans le
monde entier. On peut dire que des années 1880 aux années 1960 il n’a pas trop
changé. C’était le meilleur du monde. C’était un modèle dans le monde entier.
Mais il a été complètement détruit et c’est peut-être même
pour cela qu’il a été détruit.
Bien sûr, ce déclin s’est fait très progressivement depuis
les années 1940, tellement progressivement que le système était encore dans un
relativement bon état dans les années 80, il restait encore suffisamment
performant pour que la majorité du public ne tique pas trop, c’était toujours
un des meilleurs du monde.
Cependant, il faut savoir que ce déclin avait bel et bien
commencé et depuis longtemps, je vous l’ai dit, dès les années 40, on a des
premiers signes. La fermeture des écoles primaires supérieures par le régime de
Vichy.
Certains lanceurs d’alerte sonnaient l’alarme dès les années
70 et encore plus dans les années 80 : Jacqueline de Romilly, Jean-Claude
Milner…
La Fabrique du Crétin de Brighelli date de 2005, mais il ne faut absolument pas
considérer que c’était le premier à critiquer la baisse de niveau, il n’était à
l’époque que le dernier en date d’une très très longue série d’ouvrages
chroniquant le désastre de l’éducation nationale.
Et aujourd’hui, la situation de l’éducation nationale a
encore empiré.
Les compétences en français, en mathématiques et en sciences des
Français telles que mesurées par les tests internationaux - pourtant pas très
exigeants - ne cessent de baisser par rapport aux autres pays.
À l’intérieur de la France, sans comparer aux autres pays,
les mesures effectuées tous les dix ans avec les mêmes exercices montrent qu’en
français et en maths, c’est la chute libre.
Le nombre d’illettrés augmente, le nombre de personnes ayant
des problèmes de compréhension de lecture augmente. Le nombre de personnes ne
sachant pas formuler un raisonnement un peu complexe, ni même construire de
simples phrases syntaxiquement correctes augmente.
Il
devient de plus en plus difficile aux gens de manier leur langue avec aisance
et précision, de se rappeler -s’ils es ont jamais appris - les faits
fondamentaux de l'histoire de leur pays, de faire des déductions logiques, de
comprendre des textes écrits autres que rudimentaires.
La guerre a été déclarée sur nos esprits, sur nos cerveaux.
C’est un génocide intellectuel du peuple français.
Et ce génocide est généralisé à tout le monde occidental, il
ne faut pas croire que c’est propre à la France.
Que faire pour nos enfants, nos petits-enfants, nos
neveux, nos nièces ?
1)
Je vous invite déjà à approfondir ce sujet en allant lire
quelques articles sur les blogs Manuels anciens ou école : références.
Vous trouverez toute une liste d’articles, de sites, d’auteurs
qui traitent de ce sujet de la crise de l’école, de l’éducation avec des
analyses approfondies des causes, soit du système en général, soit matière par matière.
2)
Que faire concrètement ?
Se renseigner sur les dangers de la télévision, des écrans.
Lire les bouquins de Michel Desmurget : soit TV Lobotomie soit La Fabrique
du crétin digital, soit les deux.
Agir sur la fréquentation des enfants de votre enfant. Le
moins de dessins animés, télé, jeux vidéos possibles. Quand il a un certain
âge, il faut qu’il se modère lui-même.
Hyperactivité, violence, obésité, baisse du QI, baisse de la
mémoire, baisse de l’attention, c’est une cata.
3) L’alimentation, le sommeil
Sommeil : évidemment, il faut que les enfants se couchent
tôt pour être en forme physique et mentale.
Alimentation : Dans une émission récente sur Cnews avec Zemmour,
il est question des colorants, exhausteurs de goûts, additifs alimentaires qui
détraque la santé physique et émotionnelle des enfants en les rendant hyperactifs.
Renseignez-vous sur ce sujet.
4) Utilisez les bonnes méthodes :
La bonne méthode est la méthode directe ou méthode explicite.
Rendez-vous sur le site Formapex pour des compléments d’information.
Pour la mémoire, la mémorisation, l’apprentissage, deux
livres à lire (vous avez des résumés sur internet) :
Pourquoi les enfants n’aiment pas l’école
Mets-toi ça dans la tête
Ce n’est pas seulement pour les enfants, ça peut aider n’importe
qui à améliorer son apprentissage et son intelligence, mais aussi à enseigner
aux autres.
Pour la maternelle, l’ouvrage La maternelle du XXIe siècle de
Catherine Huby.
5) utilisez les bons manuels :
Pour la lecture au CP, choisissez un manuel alphabétique plus
connu sous le nom de méthode syllabique.
Pour tout le reste du primaire, utilisez soit les manuels de
la Librairie des écoles, soit les manuels du GRIP.
Ils sont inspirés des manuels anciens, sont les plus
efficaces.
Vous avez aussi des manuels à imprimer sur le blog Bienvenue
chez les p’tits de Catherine Huby.
Ou alors procurez-vous de bons manuels anciens ou enfin
imprimez les manuels anciens
J’ai apporté quelques exemplaires de bouquins. Mais sinon à
part les ouvrages récents qui sont en vente, j’ai déjà scanné des centaines de
manuels anciens que vous pouvez retrouver sur le blog Manuels anciens.
Ce blog permet de reconstruire la meilleure école du monde en
quelques années, il sera utile après la Libération.
« Oui, mais il y a eu démocratisation, oui, mais avant,
beaucoup quittaient l’école à 13 ans, oui mais avant tous les enfants n’allaient
pas jusqu’au bac. »
A cela, il faut répondre :
Des milliers et des milliers de bacheliers obtiennent le bac
qui font 5 fautes par ligne, qui font des phrases qui ne veulent rien dire, qui
ne savent pas construire un raisonnement et n’auraient même pas été présentés
au certificat d’études, alors obtenir le certif n’en parlons pas.
Ce diplôme du bac n’avait plus aucune valeur en soi, il ne
garde de valeur que relative. Ce qui compte c’est l’établissement où l’on a
fait sa scolarité et les notes que l’on obtient dans cet établissement. Les directeurs
de classes préparatoires le savent très bien.
Un élève qui a 12 au lycée Henri IV a un meilleur niveau qu’un
élève qui a 16 à tel lycée d’Aubervilliers, d’Evry de Bobigny.
Il est bien évident que l'école d'antan était très sélective,
ce qui ne veut absolument pas dire que le niveau scolaire des enfants des
classes sociales défavorisées était mauvais, mais seulement que la sélection
était très élitiste (très peu accédaient au Lycée).
Mais notre "démocratisation" ne change absolument
rien à la reproduction des classes privilégiées, la sélection se faisant
simplement beaucoup plus tard, après le Baccalauréat.
Cette reproduction des classes privilégiées est même 25 fois
plus importante qu’avant l’école démocratique des années 60, qui a pris son
réel essor dans les années 68-72 avec des réformes du français, des maths.
Il n'y a plus que 1% de fils d'ouvriers qui intègrent l'École
Polytechnique alors qu'en 1950 il y en avait 25%.
La seule vraie différence importante entre hier et
aujourd'hui est donc que les enfants des classes défavorisées ne reçoivent
JAMAIS un enseignement digne de ce nom).
Le niveau a baissé, c’est une évidence : comparez les
programmes des années 60 (juste avant les réformes mortifères) et ceux d’aujourd’hui,
comparez les manuels des années 60 et ceux d’aujourd’hui, comparez les cahiers
des élèves des années 60 ou avant et ceux d’aujourd’hui.
A partir de là, il faut bien conclure que notre école
moderne, plus "démocratique", refuse de mener les enfants d'aujourd'hui
à un niveau scolaire simplement décent, sans que la sélection cesse pour
autant, quoiqu'elle soit plus difficile à déceler car moins officielle, moins
institutionnelle.
Or, dans un pays dont la devise est "Liberté, Egalité,
Fraternité", on serait en droit d'exiger que l'école fasse en sorte que
tous les enfants sachent lire et écrire, calculer et réfléchir à partir de
connaissances solides, ce qui n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
Michea
Le mouvement qui, depuis trente ans, transforme l'Ecole dans
un sens toujours identique, peut maintenant être saisi dans sa triste vérité
historique. Sous la double invocation d'une « démocratisation de l'enseignement
» - ici un mensonge absolu (27)- et de la « nécessaire adaptation au monde
moderne » (ici une demi-vérité), ce qui se met effectivement en place, à
travers toutes ces réformes également mauvaises, c'est l'Ecole du Capitalisme
total, c'est-à-dire l'une des bases logistiques décisives à partir desquelles
les plus grandes firmes transnationales, - une fois achevé, dans ses grandes
lignes, le processus de leur restructuration pourront conduire avec toute
l'efficacité voulue la guerre économique mondiale du XXIe siècle.
Si l'on conserve le
moindre doute à ce sujet, ou si l'on trouve ces propos exagérés, il suffit -
conformément aux recommandations de Machiavel - de se placer un instant au
point de vue de l'ennemi et de se demander ce qu'il est condamné à vouloir
étant donné ce qu'il est. Ce travail de vérification est heureusement
simplifié, du fait que les seigneurs de guerre des Royaumes combattants de
l'économie mondiale, avec toutes leurs armées de légistes et de lettrés, sont
en permanence contraints de se réunir afin de coordonner leurs stratégies
rivales et de veiller à ce que jamais elles ne mettent en péril ce qu'ils
appellent si bien la gouvernabilité de ce monde. De là, un certain nombre de
rapports, documents, comptes rendus, notes d'information, memoranda ou tout
simplement témoignages qui, s'ils ne parviennent généralement jamais à la
connaissance du grand public, demeurent encore, du moins pour l'instant, en
partie accessibles aux esprits curieux et aux enquêteurs obstinés (28)
C'est ainsi, par
exemple, qu'en septembre 1995, - sous l'égide de la fondation Gorbatchev - «
cinq cents hommes politiques, leaders économiques et scientifiques de premier
plan (29) », constituant à leurs propres yeux l'élite du monde, durent se
réunir à l'Hôtel Fairmont de San Francisco pour confronter leurs vues sur le
destin de la nouvelle civilisation. Étant donné son objet, ce forum était
naturellement placé sous le signe de l'efficacité la plus stricte : « Des
règles rigoureuses forcent tous les participants à oublier la rhétorique. Les
conférenciers disposent tout juste de cinq minutes pour introduire un sujet :
aucune intervention lors des débats ne doit durer plus de deux minutes (30) ».
Ces principes de travail une fois définis, l'assemblée commença par reconnaître
- comme une évidence qui ne mérite pas d'être discutée - que « dans le siècle à
venir, deux-dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l'activité
de l'économie mondiale ». Sur des bases aussi franches, le principal problème
politique que le système capitaliste allait devoir affronter au cours des
prochaines décennies put donc être formulé dans toute sa rigueur : comment
serait-il possible, pour l'élite mondiale, de maintenir la gouvernabilité des
quatre-vingts pour cent d'humanité surnuméraire, dont l'inutilité a été
programmée par la logique libérale !
La solution qui, au
terme du débat, s'imposa, comme la plus raisonnable, fut celle proposée par
Zbigniew Brzezinski (31) sous le nom de tittytainment. Par ce mot-valise (32),
il s'agissait tout simplement de définir un « cocktail de divertissement
abrutissant et d'alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne
humeur la population frustrée de la planète ». Cette analyse, cynique et
méprisante (33), a évidemment l'avantage de définir, avec toute la clarté
souhaitable, le cahier des charges que les élites mondiales assignent à l'école
du XXIème siècle. C'est pourquoi il est possible, en se fondant sur elle, de
déduire, avec un risque limité d'erreur, les formes a priori de toute réforme qui
serait destinée à reconfigurer l'appareil éducatif selon les seuls intérêts
politiques et financiers du Capital. Prêtons-nous un instant à ce jeu.
Tout d'abord, il est
évident qu'un tel système devra conserver un secteur d'excellence, destiné à
former, au plus haut niveau, les différentes élites scientifiques,
techniciennes et managériales qui seront de plus en plus nécessaires à mesure
que la guerre économique mondiale deviendra plus dure et plus impitoyable. Ces pôles d'excellence - aux conditions
d'accès forcément très sélectives devront continuer à transmettre de façon
sérieuse (c'est-à-dire probablement, quant à l'essentiel, sur le modèle de
l'école classique (34) non seulement des savoirs sophistiqués et créatifs, mais
également (quelles que soient, ici ou là, les réticences positivistes de tel ou
tel défenseur du système) ce minimum de culture et d'esprit critique sans
lequel l'acquisition et la maîtrise effective de ces savoirs n'ont aucun sens
ni, surtout, aucune utilité véritable.
Pour les compétences
techniques moyennes - celles dont la Commission européenne estime qu'elles ont
« une demi-vie de dix ans, le capital intellectuel se dépréciant de 7 % par an,
tout en s'accompagnant d'une réduction correspondante de l'efficacité de la
main d'œuvre (35) » - le problème est assez différent. Il s'agit, en somme, de
savoirs jetables - aussi jetables que les humains qui en sont le support
provisoire - dans la mesure où, s'appuyant sur des compétences plus
routinières, et adaptés à un contexte technologique précis, ils cessent d'être
opérationnels sitôt que ce contexte est lui-même dépassé. Or, depuis la
révolution informatique, ce sont là des propriétés qui, d'un point de vue
capitaliste, ne présentent plus que des avantages. Un savoir utilitaire et de
nature essentiellement algorithmique - c'est-à-dire qui ne fait pas appel de
façon décisive à l'autonomie et à la créativité de ceux qui l'utilisent - est
en effet un savoir qui, à la limite (36), peut désormais être appris seul,
c'est-à-dire chez soi, sur un ordinateur et avec le didacticiel correspondant.
En généralisant, pour les compétences intermédiaires, la pratique de
l'enseignement multimédia à distance, la classe dominante pourra donc faire
d'une pierre deux coups. D'un côté, les grandes firmes (Olivetti, Philips,
Siemens, Ericsson etc.) seront appelées à « vendre leurs produits sur le marché
de l'enseignement continu que régissent les lois de l'offre et de la demande
(37) ». De l'autre, des dizaines de milliers d'enseignants (et on sait que leur
financement représente la part principale des dépenses de l'éducation
nationale) deviendront parfaitement inutiles et pourront donc être licenciés,
ce qui permettra aux Etats d'investir la masse salariale économisée dans des
opérations plus profitables pour les grandes firmes internationales.
Restent enfin, bien
sûr, les plus nombreux, ceux qui sont destinés par le système à demeurer
inemployés (ou à être employés de façon précaire et flexible, par exemple dans
les différents emplois MacDo) en partie parce que, selon les termes choisis de
l'OCDE (38), « ils ne constitueront jamais un marché rentable » et que leur «
exclusion de la société s'accentuera à mesure que d'autres vont continuer à
progresser ». C'est là que le tittytainment devra trouver son terrain
d'élection. Il est clair, en effet, que la transmission coûteuse de savoirs
réels - et, a fortiori, critiques -, tout comme l'apprentissage des
comportements civiques élémentaires ou même, tout simplement, l'encouragement à
la droiture et à l'honnêteté, n'offrent ici aucun intérêt pour le système, et
peuvent même représenter, dans certaines circonstances politiques, une menace
pour sa sécurité. C'est évidemment pour cette école du grand nombre que
l'ignorance devra être enseignée de toutes les façons concevables. Or c'est là
une activité qui ne va pas de soi (39), et pour laquelle les enseignants
traditionnels ont jusqu'ici, malgré certains progrès, été assez mal formés.
L'enseignement de l'ignorance impliquera donc nécessairement qu'on rééduque ces
derniers, c'est-à-dire qu'on les oblige à « travailler autrement », sous le
despotisme éclairé d'une armée puissante et bien organisée d'experts en «
sciences de l'éducation ». La tâche fondamentale de ces experts sera, bien
entendu, de définir et d'imposer (par tous les moyens dont dispose une
institution hiérarchisée pour s'assurer la soumission de ceux qui en dépendent)
les conditions pédagogiques et matérielles de ce que Debord appelait la «
dissolution de la logique (40) » : autrement dit « la perte de la possibilité
de reconnaître instantanément ce qui est important et ce qui est mineur ou hors
de la question ; ce qui est incompatible ou, inversement, pourrait bien être
complémentaire; tout ce qu'implique telle conséquence et ce que, du même coup,
elle interdit ». Un élève ainsi dressé, ajoute Debord, se trouvera placé «
d'entrée de jeu, au service de l'ordre établi, alors que son intention a pu
être complètement contraire à ce résultat. Il saura pour l'essentiel le langage
du spectacle, car c'est le seul qui lui est familier : celui dans lequel on lui
a appris à parler. Il voudra sans doute se montrer ennemi de sa rhétorique :
mais il emploiera sa syntaxe (41) ».
Quant à l'élimination
de toute "common decency", c'est-à-dire à la nécessité de transformer
l'élève en consommateur incivil et, au besoin, violent, c'est une tâche qui
pose infiniment moins de problèmes. Il suffit ici d'interdire toute instruction
civique effective et de la remplacer par une forme quelconque d'éducation
citoyenne (42), bouillie conceptuelle d'autant plus facile à répandre qu'elle
ne fera, en somme, que redoubler le discours dominant des médias et du showbiz;
on pourra de la sorte fabriquer en série des consommateurs de droit,
intolérants, procéduriers et politiquement corrects, qui seront, par là même,
aisément manipulables tout en présentant l'avantage non négligeable de pouvoir
enrichir à l'occasion, selon l'exemple américain, les grands cabinets
d'avocats.
Naturellement, les
objectifs ainsi assignés à ce qui restera de l'Ecole publique supposent, à plus
ou moins long terme, une double transformation décisive. D'une part celle des
enseignants, qui devront abandonner leur statut actuel de sujets supposés
savoir afin d'endosser celui d'animateurs de différentes activités d'éveil ou
transversales, de sorties pédagogiques ou de forums de discussion (conçus, cela
va de soi, sur le modèle des talk-shows télévisés); animateurs qui seront
préposés, par ailleurs, afin d'en rentabiliser l'usage, à diverses tâches
matérielles ou d'accompagnement psychologique. D'autre part, celle de l'Ecole
en lieu de vie, démocratique et joyeux, à la fois garderie citoyenne - dont
l'animation des fêtes (anniversaire de l'abolition de l'esclavage, naissance de
Victor Hugo, Halloween...) pourra avec profit être confiée aux associations de
parents les plus désireuses de s'impliquer - et espace libéralement ouvert à
tous les représentants de la cité (militants associatifs, militaires en
retraite, chefs d'entreprise, jongleurs ou cracheurs de feu, etc.) comme à
toutes les marchandises technologiques ou culturelles que les grandes firmes,
devenues désormais partenaires explicites de « l'acte éducatif», jugeront
excellent de vendre aux différents participants. Je pense qu'on aura également
l'idée de placer, à l'entrée de ce grand parc d'attractions scolaires, quelques
dispositifs électroniques très simples, chargés de détecter l'éventuelle
présence d'objets métalliques.
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