(seuls les blancs peuvent être représentés en singes ?)
Le 21 mai 2001, Christiane Taubira s’est rendue coupable de la Loi nº 2001-434 dite loi Taubira tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l’humanité.
Pourquoi j’utilise le terme « coupable »?
à cause de ce premier article:
Article 1er
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité
Entendons nous bien: déclarer que l’esclavage est un crime contre l’Humanité est moralement juste, vrai, imparable. L’esclavage EST un crime contre l’Humanité.
Mais il ne s’agit pas de cela dans la loi Taubira, ce n’est pas « l’idée de l’esclavage » qui est considéré comme crime contre l’Humanité, non, c’est une certaine forme particulière de l’esclavage, localisée dans le temps et dans l’espace qui est condamnée. Et ce premier article est aggravé par le second qui stipule : « Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent. »
Le résultat concret, pratique, mesurable de cette loi Taubira dans nos écoles est qu’elle stigmatise une partie de la population française, la population blanche « de souche », qui a été désignée par cette loi mémorielle comme étant les descendants des seuls coupables de crimes contre l’Humanité cités par la loi.
Le petit gamin blanc à l’école, pendant le cours obligatoire où il va s’entendre dire que ses ancêtres étaient des criminels contre l’Humanité est complètement discriminé par rapport au petit gamin arabe ou noir dont les ancêtres étaient peut-être esclavagistes, mais qui seront présentés à l’école, dans le cadre d’une loi mémorielle, comme étant officiellement les descendants de victimes de crimes contre l’Humanité. Cette stigmatisation d’une partie de la population par la loi de Christiane Taubira est tout simplement philosophiquement immonde.
Et pourtant cette loi immonde, raciste, stigmatisante a été votée sans broncher, et depuis 2001 il ne s’est trouvé aucun grand intellectuel, philosophe pour en dénoncer les ravages sur notre vivre-ensemble. Pareillement aujourd’hui, alors que Taubira est victime d’insultes infantiles et racistes, aucun grand penseur n’est capable de distinguer le désrisoire de l’essentiel: Taubira est coupable d’un racisme bien plus puissant, bien plus pernicieux que victime de caricatures débiles qui ne montrent que l’idiotie de ceux qui les utilisent.