dimanche 10 septembre 2017

Saint-Martin, ouragans Irma et San José (septembre 2017)

En proie à des rumeurs alarmistes, Saint-Martin tente de sortir du chaos (10.09.2017)
Évacuations à Saint-Martin: «Je pars avec ma famille, définitivement» (10.09.2017)
Saint-Martin, une plaque tournante du trafic de drogue (10.09.2017)
Air France se prépare à rapatrier davantage de passagers après Irma et Jose (10.09.2017)
Saint-Martin : les pillages se poursuivent malgré le couvre-feu (09.09.2017)
Une «électricité d'urgence» rétablie à Saint-Martin et Saint-Barthélemy (08.09.2017)

En proie à des rumeurs alarmistes, Saint-Martin tente de sortir du chaos (10.09.2017)



Mis à jour le 10/09/2017 à 19h38 | Publié le 10/09/2017 à 19h15

REPORTAGE - La désolation règne dans les rues de Marigot, la capitale de la partie française de l'île, mais des élans de solidarité se manifestent partout.

Saint-Martin

«Les cadavres flottent dans la ville, il y en a des centaines, on nous cache tout.» La phrase est virale, s'échange sur les réseaux sociaux et la rumeur enfle: l'État français abandonne sa petite île du nord des Petites Antilles, dévastée mercredi matin par l'un des cyclones les plus puissants jamais vu sous ces latitudes. Depuis que les vents d'Irma ont cessé, c'est la stupeur, la sensation d'être un survivant, doublée de l'angoisse du «et maintenant», qui anime les Saint-Martinois.


«Tout le monde s'est pris un coup de poing en pleine face»
Karen

«En sortant de leur maison, les gens avaient le regard vide. Tout le monde s'est pris un coup de poing en pleine face», se souvient Karen, les larmes aux yeux, une jeune femme rencontrée sur le port de Marigot, la capitale de la partie française de Saint-Martin. Au plus fort de la tempête, elle se souvient avoir pensé à un tremblement de terre, venu s'ajouter aux éléments déchaînés, tant sa maison tremblait. Comme beaucoup, elle a fini par se réfugier dans les toilettes, dernière zone sécurisée quand les vitres et les toits s'arrachent.

Dans les rues de Marigot, c'est la désolation qui règne. Vers le port, des bateaux s'entassent, d'autres sont coupés en deux. Des maisons sont éventrées, les murs crevés et des trous béants à la place des toits. Les arbres, pour ceux qui restent debout, sont nus, totalement effeuillés par la violence des vents. Partout dans l'île, les routes bordées de déchets, de branchages et de tôles commencent à sentir la pourriture. L'électricité est revenue dans de rares endroits, le réseau téléphonique est toujours presque inexistant, ralentissant les capacités de communication. L'eau est toujours coupée, partout.

Un couvre-feu décrété

À ce chaos, s'ajoutent les pillages des magasins, fermés évidemment. Parfois ce sont des boutiques d'alimentation, d'autres fois de téléphonie ou d'électroménager. Pour autant, depuis le déploiement de gendarmes et militaires, ces pillages se sont un peu calmés. Mais les rumeurs de coups de feu, de gangs armés, d'agressions dans les maisons persistent, alimentées par les rares «informations» postées sur Facebook, augmentant le sentiment de panique, d'abandon et de solitude parmi la population.

Partout, on entend des appels à l'aide de l'État, soi-disant inexistante. Pourtant, la préfecture annonce sans cesse un renforcement des moyens: contingents supplémentaires, bateau-citerne, forces de l'ordre. Au total, «sont désormais déployés sur le territoire de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy en renfort des moyens locaux, 1.105 agents, gendarmes, policiers, personnels de la sécurité civile, militaires, personnels de santé et agents des grands opérateurs», indique un communiqué, entre autres informations sur l'acheminement de matériel, de vivres et d'eau. Par ailleurs, un couvre-feu a été décrété, jusqu'à mercredi 7 heures du matin, confinant les gens chez eux toute la nuit.

«On a survécu à Hugo (1989) et à Luis (1995), on survivra à Irma»

Malgré ces craintes, ces angoisses et les traumatismes, des élans de solidarité se manifestent partout. Comme cette femme, près d'une épicerie, qui propose de l'eau ou une boîte de conserve à ceux qui le lui demandent. Comme cette autre dame, assise devant sa boutique, qui offre ses produits frais encore consommables. Il y a aussi ces chaînes humaines, formées devant l'hôpital, pour acheminer des packs d'eau.

Les habitants s'interpellent dans les rues, s'aident à clouer des planches ou bâcher des toits, certains ouvrent leur porte à ceux dont les maisons sont détruites. On se prête l'eau de la citerne, qu'on active un quart d'heure par jour pour de rapides douches. Là où elle est rétablie, on propose de l'électricité pour recharger les portables. Les «bons plans» s'échangent. On conserve le sourire, en se saluant cordialement dans la rue. «On est vivants vous savez. On a eu de la chance nous», indique Marie-Claude, qui, avec son époux, clouait une planche pour empêcher l'eau de rentrer dans sa maison, en prévision de Jose, le second ouragan de catégorie 4, qui aurait dû s'approcher de l'île déjà éprouvée. Mais à l'heure où le vent et la pluie auraient dû souffler, rien. Soulagement.

Il restera tout à reconstruire à Saint-Martin, des blessures à panser, des traumatismes à soigner. Mais l'optimisme reste de mise: «On a survécu à Hugo (1989) et à Luis (1995), on survivra à Irma», entend-on souvent sur l'île.

Evacuations à Saint-Martin: «Je pars avec ma famille, définitivement» (10.09.2017)



Publié le 10/09/2017 à 21h36

Suspendues lors du passage de Jose, les navettes en avions et bâteaux entre l'île frappée par l'ouragan Irma et la Guadeloupe, puis la Métropole, ont repris.

Sur l'île dévastée de Saint-Martin, les évacuations orchestrées par l'armée ont repris «puissance dix», indique le commandant Arnaud, de l'unité en charge sur l'aéroport de Grand-Case. «Nous procédons, par le vecteur aérien et grâce à un pont aérien entre Pointe-à-Pitre et Saint-Martin, à des évacuations sanitaires, sans séparer les familles», ajoute-t-il. Comprendre: les femmes enceintes, les bébés, les personnes âgées où dont la pathologie oblige à une évacuation. L'opération avait été gelée à cause du passage de l'ouragan Jose, pour éviter des dégâts supplémentaires.

Ce dimanche, le ballet aérien est incessant, dans un bruit assourdissant: les moteurs ne s'arrêtent jamais. Les Puma, des Alouettes 3 et des Dauphins décollent et atterrissent dans le cadre du pont aérien entre Saint-Martin et Pointe-à-Pitre et acheminent des vivres, denrées et autres matériels. Des avions Casa et des appareils commerciaux ont également été réquisitionnés. Air France propose notamment des billets à tarifs réduits. Dans le quartier de Grand-Case, quasi rasé, ainsi que dans le reste de l'île, les habitants commencent, dans le calme, à préparer leur départ vers la Guadeloupe, puis, vers la métropole.

Coupés du monde

«Ça fait deux ans que je vis à Saint-Martin et là, je pars avec ma famille définitivement», lâche Alexandre Morel, la mine défaite. Il est gérant et propriétaire, avec ses trois frères, de l'hôtel Bleu Emeraude, détruit par l'ouragan Irma. «Eux restent, moi je pars. C'est trop dangereux pour mes enfants», poursuit-il. Il attend son tour, avec sa femme, et ses enfants de 16 et 10 ans, devant la grille de l'aéroport où une petite foule patiente. Il partira sans doute avec les 500 à 600 personnes qui seront évacuées ce dimanche, comme cette jeune maman, qui a accouché il y a huit jours. Sereine malgré l'épreuve, elle se dit soulagée de pouvoir quitter cet enfer avec son bébé. Un médecin décide des départs en fontion de l'état sanitaire des habitants. S'il reste de la place dans l'avion, des valides seront aussi évacués.

Les liaisons navales ont également repris entre la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin, malgré «des infrastructures éprouvées», nécessitant d'accoster uniquement dans la journée, non sans avoir sondé les fonds. Les ravitaillement s'organisent peu à peu. Dans certains quartiers, des camions distribuent des bouteilles aux écoles transformées en hébergements d'urgence et à quelques habitants, directement dans la rue. Les rations de nourritures vont suivre. Reste encore à réparer les réseaux de télécommunication défaillants pour informer la population qui reste coupée du monde.
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Thématique : Guadeloupe  


Saint-Martin, une plaque tournante du trafic de drogue (10.09.2017)


Mis à jour le 10/09/2017 à 19h34 | Publié le 10/09/2017 à 19h14

L'île, dernier «hub» avant l'Europe et l'Afrique, dispose d'infrastructures propices au trafic de drogue à grande échelle.

Cinq à six cents malfaiteurs seraient à l'origine des pillages qui se déroulent actuellement sur l'île de Saint-Martin. Selon le général de gendarmerie Descoux qui s'exprimait vendredi sur France Info, ces individus seraient des délinquants d'habitude qui profitent du désarroi pour commettre des exactions. «Compte tenu de la situation, ces pillages dépassent largement la délinquance connue de l'île, mais concernent aussi des populations aux abois, en panique et qui n'ont plus rien tant la misère au quotidien est grande ici», souligne ce bon connaisseur du dossier. «C'est une île difficile marquée par une forte immigration clandestine, une délinquance du quotidien extrêmement violente et une très forte criminalité organisée», rappelle Catherine Champrenault, actuel procureur général de Paris et ex-procureur général de Basse-Terre.


Près de 50% de la population (37000 habitants pour la partie française) vivrait en dessous du seuil de pauvreté

Comme le rappelle un des magistrats longtemps en poste sur l'île, Saint-Martin «fait cohabiter 100 nationalités venant de toute l'Amérique du Sud et d'îles des Caraïbes encore plus pauvres, comme Haïti, Saint-Domingue ou Cuba». Plus de 30% de la population est d'origine étrangère, ne parlant que l'anglais, même du côté français. De quoi compliquer l'emprise des institutions de la République sur cette dernière. L'exiguïté de l'île - 90 km2 - et l'imbrication des quartiers font vivre dans une promiscuité explosive les populations les plus précaires - près de 50 % de la population (37000 habitants pour la partie française) vivrait en dessous du seuil de pauvreté - et les grands de ce monde disposant de superbes résidences. Les ghettos de Sandy Ground et du quartier d'Orléans ne sont séparés que de 3 kilomètres des quartiers les plus aisés. De quoi tendre la donne sociale.

En 2015, 3400 crimes et délits ont été enregistrés à Saint-Martin. Policiers et magistrats font face à une délinquance au triple visage. À commencer par «la délinquance de survie», corollaire de la misère. À Saint-Martin, les vols à main armée - principalement de commerces - dépassent de loin la centaine. Les statistiques font état d'une dizaine de meurtres et de plus d'une vingtaine de tentatives par an.

À cela s'ajoutent les gangs à la mode américaine, particulièrement violents comme les Forty-Two Seconds ou les No Limit Soldiers venant du Venezuela via Curaçao. Ces gangs sont à l'origine de réseaux de prostitution et du trafic de drogue de cannabis (Jamaïque) et de cocaïne (Colombie). «Un trafic qui se compte en centaine de kilos», déplore le même magistrat. Saint-Martin, dernier «hub» avant l'Europe et l'Afrique, dispose d'infrastructures propices au trafic de drogue à grande échelle, tenu par les grands réseaux vénézuéliens ainsi que les mafias new-yorkaise et sicilienne actives dans ce domaine et dans celui des jeux.

Enfin, dernier relais avant les îles Vierges américaines, Saint-Martin affronte au jour le jour le fléau de l'immigration illégale. «Zone de transit pour les illégaux, l'île est aussi devenue une zone d'accroche. Ce qui explique sa paupérisation et sa délinquance», conclut ce bon connaisseur.

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Air France se prépare à rapatrier davantage de passagers après Irma et Jose (10.09.2017)

Mis à jour le 10/09/2017 à 18h00 | Publié le 10/09/2017 à 14h28

La compagnie tricolore est accusée d'augmenter ses tarifs pour rapatrier les victimes des ouragans Irma et Jose. Elle a pourtant mis en place des tarifs très bas dès vendredi.

Samedi, Air France a été la cible d'un «bad buzz» sur l'exploitation commerciale de la détresse des victimes de l'ouragan Irma. Une pétition en ligne a été signée par 50.000 personnes qui accusent la compagnie tricolore de pratiquer des tarifs exorbitants sur ses vols en direction de la métropole non seulement au départ de Saint-Martin - qu'elle ne dessert plus depuis l'alerte ouragan - mais aussi au départ de la Guadeloupe.

Pourtant la compagnie a affirmé avoir mis en place dès vendredi des tarifs allant de 269 à 301 euros pour un aller entre Pointe-à-Pitre et Orly pour les classes économiques et même premium.

Air France a en effet vendu à bas prix les quelques places encore disponibles en classe éco et premium, 10 à 15 places dans chacun des deux vols qu'elle assure quotidiennement en Boeing 777-300 (468 places), entre la Guadeloupe et Orly. Les tarifs des places disponibles en classe business en revanche sont restés au prix habituel.

Un troisième vol par jour au départ de Pointe-à-Pitre

Cette offre de sièges est évidemment insuffisante par rapport à la demande de nombreux passagers qui souhaitent retrouver sécurité et réconfort en métropole après avoir traversé la catastrophe. La compagnie pourrait à partir de mardi ajouter un vol supplémentaire entre la Guadeloupe et Orly. «Nous avons d'ores et déjà lancé un appel au volontariat auprès des pilotes et des hôtesses et stewards et nous sommes prêts», assure une porte-parole de la compagnie.

Par ailleurs Air France envisage, dès qu'elle aura obtenu les autorisations de la DGAC et des autorités, de mettre en place un pont aérien en A320 entre l'aéroport de Saint-Martin, actuellement en service pour les avions militaires, et Fort-de-France.

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Saint-Martin : les pillages se poursuivent malgré le couvre-feu (09.09.2017)

Par Amandine Ascensio
Mis à jour le 09/09/2017 à 12h33 | Publié le 09/09/2017 à 09h01

REPORTAGE - Alors que l'île est dans une situation apocalyptique après le passage d'Irma, les forces de l'ordre peinent à empêcher les pillages, et doivent prévenir l'arrivée de l'ouragan José.

De notre envoyée spéciale à Saint-Martin

Les Saint-Martinois n'en peuvent plus. Depuis qu'Irma n'a laissé sur son passage que des ruines, des habitations éventrées et des gens sans eau ni électricité, le chaos règne sur l'île. Aux difficultés imposées par cette situation post-cyclonique, s'ajoutent des pillages massifsqui contraignent les forces de sécurités à être partout à la fois. Le couvre-feu déclenché au soir du jeudi 8 septembre, valable jusqu'au mercredi suivant vient régler un problème de sécurité, que les forces de sécurité, démunies, n'arrivent plus à endiguer.


Comme cette équipe de sécurité civile, fraîchement débarquée du matin, qui vient d'intervenir sur le pillage d'une épicerie asiatique, prise d'assaut à la voiture bélier et devant laquelle les gens s'amassent et repartent les bras chargés de denrées. Faire des provisions? Non, organiser un marché noir, selon les autorités présentes. Parfois ce sont des frigos, des machines à laver ou autres d'appareils d'électroménager qui sont embarqués dans des pick-ups de pillards.

«On va finir par former une milice»

Déjà le jeudi 7 septembre, date à laquelle les forces de sécurité venues de l'Hexagone embarquaient pour l'île dévastée depuis Pointe-à-Pitre, les gendarmes ont été priorisés sur l'ordre d'arrivée. Leur mission: investir au mieux les quartiers des villes, notamment de Marigot, où courent les rumeurs les plus folles depuis que l'on a appris le pillage de l'armurerie de la police aux frontières et des douanes: attaque dans les domiciles des gens à main armée, coups de feu à répétition, descente de gangs dans divers quartiers, etc...


Sans aller jusqu'à ces extrémités, la tension qu'instaurent les pillages est palpable. Des civils se sont rendus au centre opérationnel départemental pour demander d'être inscrits sur une liste d'évacuation, suite à l'aiguillage d'une mauvaise information. Sauf que les ordres d'évacuations ne concernent que les urgences sanitaires. Lorsqu'on le colonel les en informe, des femmes se mettent à pleurer, craquent voire paniquent. «On craint pour la sécurité de nos enfants, et on va finir par former une sorte de milice pour garder la sécurité», indique Nicolas, un des civils venus tenter de faire partir son jeune fils de 13 ans.

Avec le couvre-feu déclaré, et surtout l'approche de l'ouragan José dont la catégorie 4 place les Îles du Nord en vigilance rouge cyclonique, les évacuations et débarquements d'hommes et de vivres sont totalement stoppés. Saint-Martin se retrouve encore seule.

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Doctrovée
Les européens doivent se désengager le plus rapidement possible de ces iles et laisser les autochtones se débrouiller entre eux ! Comment sera-t-il possible à ces populations de "vivre ensemble" après les exactions commises ?
09/09/2017 à 22h43

Doctrovée
Première catastrophe sous le règne de Macron Premier, triste résultat qui en laisse certainement augurer beaucoup d'autres ...
09/09/2017 à 22h39

jenevoulaispasycoire
rien d'étonnant !
09/09/2017 à 22h37

Doctrovée
Quand on voit qu'une ministre, en l'occurrence plus importante responsable de l'Etat sur les lieux, n'a pas été capable de donner des instructions aux forces de l'ordre pour mettre fin immédiatement aux pillages par tous les moyens, on a tout compris ...
09/09/2017 à 22h36

Sophie34500
Incroyable alors qu on voit miami évacuée que l état français n ait pas su prévenir ces événements. Pas d évacuation de ces îles pas de renforts de force de l ordre pour encadrer la population. Bref un pays sous développé. Et on critique les états unis .nos concitoyens sont livrés à eux même abandonnés par l nation
09/09/2017 à 22h36

Gerard Mensoif 2
Il va falloir faire preuve de courage , personne ne critiquera le gouvernement si il mate les pillards quelle que soit la manière .
Ça suffit il faut que nos hommes politiques montrent qu'il en ont !!!
Le pays part à vau-l'eau, nous filons droit vers la guerre civile
09/09/2017 à 22h31

zupcrepi
combien d'habitants a st martin? entre les gens qui ont quitté l'ile ceux qui sont dans des refuges ca devrait pas etre compliqué de les repérer il suffirait de faire un pointage par habitant (via carte didentité par exemple) entre ceux qui quittent l'ile et ceux qui vont ds les refuges sur 10k 20 k habitants il ne doit plus rester bcp de monde... pk ne pas proratiser les peines par rapport aux difficultés/moyens mis en oeuvre pour établir les preuves? en gros plus la personne ment et exploite le systeme en tte mauvaise foi plus sa peine est décuplée(en termes financiers cad elle devra payer le prix de sa mauvaise foi ou de ca capacité a mentir) ...toute cette histoire me fait penser aux naufrageurs du 19ieme..
09/09/2017 à 22h27

Entransit
Anticiper n'est pas français . D'abord on en prend plein la g..... ensuite on s'essuie le nez et on retourne dans son coin pour consulter son staff . Bonjour les dégâts .
09/09/2017 à 22h23

brian smith
la seule chose à faire sachant qu'un cyclone arrive c'est de mobilise l'armée pour qu'elle débarque dès le lendemain sur les lieux...les gens devraient aussi se former immediatement en milice de proximité pour protéger leurs rues et se regrouper par quartiers, groupes de maisons à reconstruire.
09/09/2017 à 22h19

P VET
C'est un gouvernement de fainéants, qui n'a même pas su anticiper les conséquences d'un ouragan prévu depuis une semaine !!
09/09/2017 à 22h16

Hérétique
Les pillages sont la conséquence inévitable des désastres naturels et ils sont le fléau qui les suit. Autant que les forces de l'ordre sont incapables de maintenir la sécurité publique, seuls les citoyens eux-mêmes pourraient prévenir les pillages.
09/09/2017 à 21h42

jfbo77
Chassez le naturel...
09/09/2017 à 21h41

demieuxenmieux
Les commentaires sont accusateurs envers les populations les plus pauvres.
Il fallait les intégrer dans le développement des iles. Il fallait aussi éviter de les isoler notamment pour que les bambins des plus riches ne côtoient les plus désœuvrés.
Il faut réfléchir avant dans la vie.
C'est également valable en métropole si vous avez bien compris.
09/09/2017 à 21h32

amélie SECRET
Une chose est sûre : MACRON, MERKEL et JUNKER on peut y rajouter dame HIDALGO, auront été plus prompts et plus efficaces s'agissant, aussi bien d'aider, pendant deux ans et tous les jours, les immigrés en Méditerranée à leur trouver, d'autorité, des logements jusque dans les toutes petites villes, plutôt qu'à venir en aide aux français dans le malheur comme à Saint-Martin ! Mais, de cela personne n'en est étonné ! Alors, que les météorologues avaient prévu et prévenu, depuis au moins dix jours, du passage de cet ouragan et, des dégâts monstrueux qu'il laisserait, des familles entières de français, des enfants, par la grâce de ce gouvernement inerte et incapable n'ayant rien su anticiper, sont dans la misère et la peur les plus horribles ! Il y a des lustres que nous ironisons et nous plaignons, ici même ou ailleurs, de ce que HOLLANDE et aujourd'hui MACRON , par des lois coercitives, taxent, déshabillent, mettent à la rue les français vertueux, y rajoutant aujourd'hui, retraités et étudiants, pour se donner les moyens d'aider et de s'apitoyer sur des gens venus d'ailleurs leur offrant nationalité, logements dans des châteaux, travail et allocations de toutes sortes pour lesquels nous n'avons eu de cesse de prêcher mais dans le désert, que nous n'avons plus aucun moyen !
09/09/2017 à 21h30

JP 42
Le pillage est le pire des vols! C'est de la lâcheté et il faut être impitoyable avec les pilleurs et les "neutraliser" sur le fait!
09/09/2017 à 21h29

ÂME FRANÇAISE
Il y a toujours une alternative aux dèsordres du Monde ..l'anticipation , telle qu'elle est pratiquée à Miami en ce moment et depuis le début de l'alerte cyclone ..
Puisque la météo américaine , la plus reformante de toutes, avait dèterminé le trajet .. comme il s'est avéré au mètre près ...il suffisait d'envoyer à l'avance des contingents de militaires , gendarmes etc ... ainsi que des structures de centrales électriques , purificateurs d'eau vIvre et matériel médical et équipes de secours ..
Aux USA tout est prêt et le pays à tout mis en place .... on est en 2017 ..en France aussi ...c'est juste une constatation .. qui démontre que la maîtrise n'est pas au Top ...
j'ai entendu les St Martinois dire que les policiers leur avaient dit de se défendre comme ils pourraient car eux étaient impuissants et n'avaient pas de moyens de communication à cause des réseaux détruits ...l'ennui c'est que les voleurs sont encore plus armés que les civils .
Moralité ..et inutile de le démontrer davantage ....la sécurité passe bien avant les éventuels dérèglements climatiques .. la violence des Hommes est bien plus à craindre que les foudres du Ciel ..
09/09/2017 à 21h26

bénitoma
Mais quand allons nous mettre fin à cette violence, ces vols, cette tolérance et complicité insupportable qui croit dans notre république !! Qui sont les coupables !! Il nous faut les dénoncer, car on ne peut plus accepter de voir se dérouler sous nos yeux devant les caméras en présence de journalistes ce crime organisé.
09/09/2017 à 21h25

anic
les fainéants ne sont pas là où vous croyez qu ils sont : qu a fait notre exécutif, MACRON en tête , pour préparer une semaine à l avance des envoies de troupe pour sécuriser ces iles : la prévision est le maitre mot dans de telle situation! mais il est plus facile pour JUPITER de jouer à SUPERMAN en GRECE et d insulter les français !
09/09/2017 à 21h23

francis levavasseur
l'Etat Français n'est déjà pas capable d'arrêter les dealers et malfrats des Cités en Metropole ...Alors s'attaquer aux voyous encagoulés armes de machettes , n'en parlons pas !
Même la Ministre à été témoin Et pas capable de dire aux forces de l'ordre de prendre des vidéos !
Quand on est pas capable de faire face aux voyous , comment voulez vous avoir la prétention de diriger un pays .
Pourtant , Si vous faites les sommations et tirez , ils vont vite rentrer dans le rang ...
C'est plus facile de matraquer d'autres populations ...françaises .!
09/09/2017 à 21h22

Au Royaume des charlots
La capacité du gouvernement à anticiper n'est pas démontrée à ce jour. Diverses dispositions auraient pu être prises avant l'événement.
09/09/2017 à 21h22

francis levavasseur
l'Etat Français n'est déjà pas capable d'arrêter les dealers et malfrats des Cités en Metropole ...Alors s'attaquer aux voyous encagoulés armes de machettes , n'en parlons pas !
Même la Ministre à été témoin Et pas capable de dire aux forces de l'ordre de prendre des vidéos !
Quand on est pas capable de faire face aux voyous , comment voulez vous avoir la prétention de diriger un pays .
Pourtant , Si vous faites les sommations et tirez , ils vont vite rentrer dans le rang ...
C'est plus facile de matraquer d'autres populations ...françaises .!
09/09/2017 à 21h22

Au Royaume des charlots
La capacité du gouvernement à anticiper n'est pas démontrée à ce jour. Diverses dispositions auraient pu être prises avant l'événement.
09/09/2017 à 21h22

Torecci
Tiens, les mêmes qui ont déjà résolu les affaires de droit commun en cours, sont déjà de retour pour prévenir et guérir des cyclones !
Trop forts les commentateurs du Fig !
09/09/2017 à 21h18

VERVEINE3 Abonné(e)
Créer des milices ? malheureusement bientôt il n'y aura plus d'autre solution et ce sera partout.
09/09/2017 à 21h17

Kazimod0
Les survivalistes, tant moqués, devraient mieux s'en sortir dans ce genre de situation.
Les pilleurs moins bien.
09/09/2017 à 21h16

dom002001
l'homme n'a pas vraiment évolué depuis la préhistoire, il est restait un animal dans les moments les plus dures.
09/09/2017 à 21h15

MOIEUHHH
Un gouvernement vraiment pas à la hauteur. Par contre l'idée d'envoyer des agents verbalisateurs pour mettre des PV à toutes les voitures que l'ont a vu garées n'importes comment, idem pour les bateaux !!!! trop fort (je blague).
09/09/2017 à 21h12

charly bravo
tout ces journalistes sur place :ils logent ou??? vue que les logements décent manquent pour loger les autochtones qui ont tout perdus: j 'espère qu'ils ne sont pas logés au détriment des sinistrés
09/09/2017 à 21h12

Kazimod0
Comment un idéaliste gauchiste ( ça rime, et colle bien ensemble ) arrive-t-il à encore soutenir ce genre de guérilla urbaine ?
...oups
... j'en étais resté aux commentaires d'hier sur le même sujet.
... en fait, ils ont disparu !
... silence radio depuis un moment.
Silence assourdissant de nos amis engagés.
09/09/2017 à 21h11

Petit Menhir
En métropole, les forces de l'ordre sont déjà surchargées vu l'état d'urgence et les surveillances sont multipliées de droite et de gauche. D'où pouvons-nous déplacer des hommes pour les envoyer aux Antilles sans qu'il y ait péril en la demeure ? Peut-être déplacer les CRS qui campent depuis des mois sur le parking de l'ibis de Calais/Coquelles ? En attendant, ce soir, les Antilles sont à nouveau placées en alerte violette.
09/09/2017 à 21h11

vincentel
Avec l'humanité on est jamais déçu!
09/09/2017 à 21h03

cherry blossom Abonné(e)
Incroyable d'entendre aux infos ce type qui tient un enfant dans les bras et qui dit le plus naturellement du monde "c'est open bar, quand les maisons sont désertées, on entre, on se sert, c'est une question de survie"...... quelle curieuse façon de justifier le vol !
09/09/2017 à 21h02

Signifer Ortog
Il ne suffit pas dire, il faut faire.
Les diseux qui gouvernent n'ont pas compris que dire, sans mettre en face une police et une justice réelle, ce n'est rien faire.
Les fainéants ne sont pas forcément ou les diseux prétendent
09/09/2017 à 21h00

MaxineWater
Je croyais que l'état français avait déclaré l'état d'urgence en france et dans les pays d'outremer depuis plus d'un an! Il faut retirer l'arme nucléaire a la france elle n'est pas assez compétente
09/09/2017 à 21h00

Kazimod0
Pas aux usa, mais en France, les "pouvoirs publics" sont tellement effrayés à l'idée d'un risque de stigmatisation, que les déploiements de force publique ont toujours lieu après, et pas avant. ( même quand le truc est prévisible et prévu )
09/09/2017 à 21h00

9111
J'attends avec impatience le film qui devrait sortir l'été prochain.
09/09/2017 à 20h56

MrReggaeFan
A Houston, pas de pillage, de comportements barbare, les gens se sont mobilises et organises pour s'aider les uns les autres sans attendre l'aide de l'Etat, dans les DOM TOM on pille et on exige que l'Etat paie tout et fasse tout, le tout en manifestant contre la colonisation parisienne.
Honteux
09/09/2017 à 20h54

polain
Chassez le naturel et il revient au galop ! Comment les médias et gouvernement, qui semblent excuser le comportement des "pauvres pilleurs", que les mêmes pillages ne se reproduisent pas sur le continent asiatique lors des tsunamis ? Nos humanitaires contribuent à l' importation massive d' africains en Europe et je n' ose imaginer ce qu' il nous adviendra en cas de désastre écologique ou politique... Continuez de courir à votre perte !
09/09/2017 à 20h51

Allobroge
De toute façon c'est la faute aux blancs métropolitains qui refusent de se laisser assassiner et qui sont donc évacués en priorité.
09/09/2017 à 20h51

avion62
Incurie gouvernementale !!ça pour nous traiter de"fainéants , pas de probléme avec ce président mondialiste anti -france !!
09/09/2017 à 20h50

marc.citi
On peut juger de la mentalité de la population locale.
09/09/2017 à 20h49

Edouard Boulogne
Il y a plus de trente ans que je n'ai mis les pieds à St-Martin. Depuis lors, comme partout il y a eu des changements. Je me suis laissé dire que des gens d'îles voisines ont immigré et se sont installés dans une semi illégalité. Beaucoup s'interrogent, et ici même en Guadeloupe sur le point de savoir qui sont ces jeunes "voyous", s'ils sont des St-Martinois de souche, ou des "immigrés". Cette question n'est guère posée, parce qu'elle aurait en métropole un retentissement particulier. Il faudrait pourtant qu'on y réponde. Quant aux forces de l'ordre, elles sont pour l'instant plutôt surmenées par bien des tâches dans bien des domaines. Il ne faudrait pas qu'elles soient, en plus, exposées à commettre quelque "bavure" comme on dit dans une certaine presse.
09/09/2017 à 20h46

liseur
C'est la panique. Une panique inadmissible attendu que l'ouragan était prévu et sa force clairement évaluée. Aussi on ne comprend pas que des moyens pour les secours et pour la sécurité n'aient pas été déployés plus tôt.
On ne comprend pas que le couvre feu n'ait pas été décrété immédiatement. Bref, l'amateurisme est manifeste.
09/09/2017 à 20h44

lansarter
le 1er Ministre qui nous la joue a la Cavalerie arrive , sauf que un peut tard tout est vider dans les commerces

Une «électricité d'urgence» rétablie à Saint-Martin et Saint-Barthélemy (08.09.2017)


Par Clémentine Maligorne et AFP agenceMis à jour le 08/09/2017 à 19h23 | Publié le 08/09/2017 à 11h09

VIDÉO - Depuis le passage de l'ouragan Irma, les trois usines de production d'eau potable sont à l'arrêt. En revanche, une «électricité d'urgence» a été rétablie sur les deux îles, alimentant notamment les hôpitaux.

Une «électricité d'urgence» a été rétablie à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, alimentant notamment les hôpitaux des deux îles dévastées par l'ouragan Irma, a annoncé le groupe français EDF ce vendredi. Le groupe précise dans un communiqué avoir réussi à remettre en service un moteur de la centrale thermique (fioul) de Saint-Martin et deux moteurs dans celle de Saint-Barthélemy.

Outre les hôpitaux, cette alimentation d'urgence permet de fournir en électricité l'aéroport de Saint-Barthélemy. Les deux îles avaient été totalement privées d'électricité à la suite du passage dévastateur de l'ouragan Irma. Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, a estimé jeudi qu'il faudrait «des semaines et des mois» avant un retour à la normale. En revanche, les habitants ne disposent toujours pas d'eau potable.

La bataille pour l'eau potable

En temps normal, sur ces deux îles des Antilles, la production d'eau potable est assurée par trois usines de dessalement d'eau de mer: une à Saint-Martin et deux à Saint-Barthélemy. Ces usines, seules sources d'eau potable sur les îles, permettaient de produire 5.000 m3 par jour (5 millions de litres) à Saint-Martin et 2.000 m3 à Saint-Barthélemy. Or, elles ont été «particulièrement touchées» par l'ouragan Irma. «Tous les automates et commandes électriques seraient noyés. Les dégâts sont considérables et en cours d'évaluation», d'après Veolia. Sur Saint-Barthélemy, l'usine de production d'eau potable de l'île est «hors service», a confirmé la Saur dans un communiqué, sans pouvoir, dans l'immédiat, évaluer son état de dégradation. «Les 1 000 m3 (d'eau potable) encore disponibles dans le réservoir de Vitet seront en priorité destinés à l'hôpital de Gustavia», à Saint-Barthélemy, ajoute l'entreprise.

Concernant les réseaux d'eau de distribution et d'assainissement sur cette île, les canalisations, étant enterrées, ont «a priori été préservées en dehors de possibles glissements de terrain ou déracinements d'arbres qui auraient pu les endommager», précise la Saur. Par ailleurs, sur Saint-Barthélemy, la station de traitement des eaux usées, gérée également par Saur, est «détruite à 80%», selon les informations qu'a pu rassembler l'entreprise auprès de ses équipes sur place. Les travaux nécessaires pour remettre en service ces équipements devrait durer «plusieurs mois» estime Veolia. Il faudra d'abord rétablir l'électricité, totalement coupée sur les deux îles.

Les défis de l'électricité

C'est l'une des autres urgences à régler au plus vite: rétablir l'électricité. Or, là encore, il faudra «des semaines et des mois» avant un retour à la normale sur St-Martin et St-Barthélemy, a estimé jeudi le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy. «Nos moyens de production sur chacune des deux îles sont toujours arrêtés» a-t-il indiqué. Il s'agit de deux centrales thermiques (fioul): l'une de 56 MW à Saint-Martin, l'autre de 34 MW à Saint-Barthélemy qui ont été endommagées. Les réseaux de distribution y ont aussi subi des dégâts «considérables», a précisé le patron d'EDF. «Le diagnostic de la situation est rendu particulièrement difficile en raison des mauvaises conditions d'accès sur place», note EDF, qui gère aussi bien la production que la distribution sur ces deux territoires français.

EDF compte une centaine de salariés basés sur place, auxquels se sont ajoutées des équipes envoyées avant le passage de l'ouragan. Soixante-cinq spécialistes doivent aussi se rendre sur place dès que possible. L'électricien prévoit d'expédier du matériel léger par vol régulier puis d'affréter un gros-porteur afin de faire parvenir sur place des électrogènes et des pompes de forte puissance.

Le réseau mobile en cours de rétablissement

Par ailleurs, l'opérateur téléphonique Orange a annoncé jeudi que la liaison de téléphonie mobile vers Saint-Martin et Saint-Barthélemy avait été rétablie, mais la couverture des deux îles reste partielle et le trafic largement saturé. «Deux tiers de nos équipements mobiles ont fonctionné de manière autonome, nos équipes sur place sont mobilisées pour rétablir le réseau mobile», détaille Orange, précisant que le réseau avait été totalement interrompu au plus fort de la tempête.

En revanche, le retour du réseau téléphonique fixe et d'internet pourrait prendre plus de temps, l'opérateur ne disposant pas, pour l'heure, d'un bilan détaillé des dégâts occasionnés par le passage de l'ouragan. «Cela va être plus long sur le réseau fixe, notamment parce que l'électricité n'est pas encore de retour», explique-t-on. Orange devait envoyer rapidement des renforts, depuis la Guadeloupe et la Martinique, afin d'accélérer la remise en service du réseau fixe. De son côté, l'opérateur SFR, présent en Martinique et Guadeloupe, a annoncé que le câble sous-marin alimentant les deux îles, qui passe au large de Saint-Martin, avait subi une rupture, désormais réparée.

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