Tariq Ramadan
a acheté le silence d'une femme (04.04.2018)
Intelligence artificielle : Apple
débauche la star de Google (04.04.2018)
Comment l'extrême droite radicale a
ressurgi en France (05.04.2018)
New York : la mort d'un Noir abattu par
la police provoque des tensions (05.04.2018)
Facebook affirme que l'affaire Cambridge
Analytica a touché 87 millions de comptes (04.04.2018)
Brésil : Petrobras, un scandale
tentaculaire (24.01.2018)
Pourquoi Facebook supprime la recherche
d'un utilisateur via son mail ou son téléphone (05.04.2018)
Rohani, Erdogan, Poutine : les nouveaux
parrains de la Syrie (04.04.2018)
Éric Zemmour : «Droit d'asile pour tous
!» (04.04.2018)
Des milliers de salariés de Google
dénoncent un projet d'IA à des fins militaires (05.04.2018)
À Lunel, une poche de radicalisation
persistante (05.04.2018)
Nord: 5 jeunes
mis en examen pour viol collectif (05.04.2018)
Tchad:
libération d'un blogueur détenu depuis 16 mois (05.04.2018)
Tariq
Ramadan a acheté le silence d'une femme (04.04.2018)
- Mis
à jour le 05/04/2018 à 07:09
- Publié le
04/04/2018 à 21:16
L'islamologue suisse, accusé de viols par trois femmes et
incarcéré en France, a passé, en 2015, un accord financier avec une femme qui
dénonçait, sur les réseaux sociaux, l'emprise psychologique du théologien.
L'affaire Ramadan se poursuit. La justice belge a indiqué,
ce mercredi, que l'islamologue suisse a passé en 2015 un accord avec une Belge
d'origine marocaine pour qu'elle cesse, en échange de 27.000 euros, ses
révélations publiques sur leur «relation». Luc Hennart, président du tribunal
de première instance de Bruxelles, a confirmé des informations parues sur le
site français Mediapart et l'hebdomadaire belge Le Vif .
» LIRE AUSSI - Tariq
Ramadan visé par une troisième plainte pour «viols»
En mai 2015 a été prononcé à Bruxelles un jugement public
entérinant un accord entre Majda Bernoussi et Tariq Ramadan. Cette dernière,
qui ne l'accusait pas de viol, dénonçait en revanche sur les réseaux sociaux
son emprise psychologique et une relation destructrice. L'accord «prévoit que
Majda Bernoussi retire ses publications sur le web et cesse d'en publier de
nouvelles, moyennant une somme d'argent donnée par Tariq Ramadan», a dit Luc
Hennart. «Cette transaction intervenue entre les parties a clos l'affaire en ce
qui concerne la justice», a-t-il ajouté. «Il n'y a pas eu d'autres actions
introduites à Bruxelles, ce qui laisse supposer que l'accord a été respecté de
part et d'autre», a-t-il poursuivi.
Majda Bernoussi s'est engagée «à ne plus mentionner publiquement,
directement ou indirectement» Tariq Ramadan, «sa famille proche» et «ses
collaborateurs», «par écrit, oralement, et y compris par photos, commentaires,
mentions, allusions, commentaires publics», sur quelque support que ce soit.
Les deux parties ont promis de ne plus avoir de contacts et Majda Bernoussi de
«ne plus envoyer des messages injurieux et/ou menaçants» à l'islamologue suisse
et «ses proches», faute de quoi elle devrait s'acquitter de «dommages et
intérêts de 500 euros par violation», écrit Mediapart.
Pas «une reconnaissance de quoi que ce soit»
La convention comporte une contrepartie financière, selon
Mediapart. Tariq Ramadan s'est engagé, «à titre transactionnel», à lui verser
une somme totale de 27.000 euros: 15.000 euros sous la forme d'un premier
paiement de 3.000 euros puis de mensualités de 1.500 euros, qui viennent
s'ajouter à 12.000 euros déjà payés à l'occasion «d'une précédente convention».
«Les montants avancés par Mediapart correspondent à la réalité», a confirmé Luc
Hennart.
Pour l'avocate de Tariq Ramadan, cela ne prouve rien. «Un
accord transactionnel peut avoir beaucoup de raisons et notamment d'éviter un
litige qui est très coûteux. Il n'est pas nécessairement une reconnaissance de
quoi que ce soit», a-t-elle indiqué.
Tariq
Ramadan, 55 ans, qui a longtemps été une figure médiatique et influente de
l'islam en Europe, est incarcéré en France depuis sa mise en examen pour viols
en février, dans l'enquête ouverte après les plaintes de deux femmes fin
octobre. Début mars, une troisième femme a porté plainte, affirmant avoir subi
de multiples viols entre 2013 et 2014. Tariq Ramadan conteste ces accusations.
Tariq Ramadan visé par une troisième plainte
L'intellectuel musulman Tariq Ramadan, actuellement en
détention après avoir été accusé de viols par deux femmes, doit désormais
affronter une troisième plaignante qui affirme avoir été victime d'une dizaine
de viols avec sévices entre 2013
La rédaction vous conseille
- Tariq
Ramadan visé par une troisième plainte pour «viols»
- Tariq
Ramadan: double discours et double personnalité?
- Politiques,
journalistes, intellos: enquête sur les agents d'influence de l'islam
Intelligence artificielle : Apple débauche la star de Google
(04.04.2018)
Comment l'extrême droite radicale a ressurgi en France
(05.04.2018)
New York : la mort d'un Noir abattu par la police provoque
des tensions (05.04.2018)
Facebook affirme que l'affaire Cambridge Analytica a touché
87 millions de comptes (04.04.2018)
Brésil : Petrobras, un scandale tentaculaire (24.01.2018)
Pourquoi Facebook supprime la recherche d'un utilisateur via
son mail ou son téléphone (05.04.2018)
Rohani, Erdogan, Poutine : les nouveaux parrains de la Syrie
(04.04.2018)
Éric Zemmour : «Droit d'asile pour tous !» (04.04.2018)
Des milliers de salariés de Google dénoncent un projet d'IA
à des fins militaires (05.04.2018)
À Lunel, une poche de radicalisation persistante
(05.04.2018)
Nord: 5
jeunes mis en examen pour viol collectif (05.04.2018)
- Par Le
Figaro.fr avec AFP
- Mis
à jour le 05/04/2018 à 15:44
- Publié le
05/04/2018 à 15:40
Quatre jeunes hommes d'une vingtaine d'années et un mineur
ont été déferrés jeudi en vue de leur mise en examen pour viol en réunion d'une
adolescente de 16 ans, a- déclaré à l'AFP le parquet de Douai, qui a
requis leur placement en détention provisoire.
» LIRE AUSSI - En
France, une femme sur dix déclare avoir déjà subi un viol
Le 7 mars au soir, "une connaissance a amené la jeune
fille dans cette chambre d'hôtel de Cuincy (Nord), où il y a de l'alcool et des
stupéfiants, et des amis des uns et des autres arrivent," a expliqué le
ministère public. "La victime n'était pas en état de consentir ou de ne
pas consentir, cela fait partie des circonstances du viol."
Alertés, les pompiers et la police sont arrivés sur place
peu de temps après les faits, et l'adolescente avait été hospitalisée. Elle a
porté plainte. Une autre jeune fille était présente. Elle n'a rien subi.
Téléphonie, vidéo et ADN ont été analysés par les enquêteurs
pour identifier les personnes présentes et leur degré d'implication. Douze
personnes avaient été interpellées mardi et placées en garde à vue. Sept
d'entre eux ont été laissées libres.
Tchad:
libération d'un blogueur détenu depuis 16 mois (05.04.2018)
- Par Le
Figaro.fr avec AFP
- Mis
à jour le 05/04/2018 à 16:00
- Publié le
05/04/2018 à 15:55
Le militant politique Tadjeddine Mahamat Babouri, emprisonné
depuis 16 mois pour avoir critiqué le régime sur les réseaux sociaux au Tchad,
a été libéré aujourd'hui à la demande d'un juge, a appris l'AFP de source
judiciaire. "Le juge a ordonné la libération d'office de Babouri en vertu
du code de procédure en vigueur", a indiqué cette source. La durée
maximale de détention provisoire selon mee code de procédure est de six mois
pour un délit et d'un an pour un crime.
"Le fond du dossier sera discuté dans deux
semaines", a indiqué à l'AFP l'avocat de M. Babouri, Me Olivier Gouara, se
disant "très satisfait" de cette libération. Selon lui, son client a
"beaucoup souffert". "Ce matin à la barre, il ne pouvait pas se
tenir debout et ils ont dû le faire asseoir. Avant cette audience, il a été
hospitalisé pendant 10 jours".
» LIRE AUSSI - La
France va chercher des réfugiés au Niger et au Tchad
Tadjeddine Mahamat Babouri est détenu depuis mi-septembre
2016 à la suite de propos critiques envers le régime d'Idriss Déby sur
Facebook. Selon Amnesty international, Tadjeddine Mahamat Babouri - de l'ethnie
zaghawa comme le président Déby - avait été "enlevé dans la rue, en pleine
journée, par une poignée d'hommes appartenant, semble-t-il, aux services du
renseignement".
Selon l'ONG, Babouri a "raconté avoir été frappé, soumis
à des décharges électriques, privé d'eau, de nourriture et transféré d'une
prison à l'autre". Mahamat Babouri est poursuivi pour
"diffamation", selon son avocat, qui explique qu'il avait
initialement été arrêté pour "atteinte à l'ordre constitutionnel, à
l'intégrité territoriale et pour intelligence avec un mouvement
insurrectionnel", mais que les infractions ont ensuite été requalifiées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire