Israël, je te dois des excuses. J'aurais dû enquêter en 2009 sur les mensonges du phosphore blanc. Pour ma défense, je n'ai pas apprécié la portée de la très réelle conspiration mondiale pour faire d’Israël un état paria. Ces conspirateurs comprennent les Nations unies, l'Union Européenne, la presse et tous les « organisation pour les droits humains » de la terre. Human Rights Watch et B'Tselem sont les pires. Quand vous aurez lu ce qui suit, vous mépriserez ces organisations en faillite morale autant que moi.
Avant que je présente mes preuves irréfutables du mensonge susmentionné, je vais vous expliquer pourquoi les "organisations des droits de l'homme" conspirent contre toi, Israël. Tu es la seule personne qu'elles peuvent attaquer sans crainte d'être accusées de racisme.
Une brillante intellectuelle nommée Tammy Bruce est un fervent soutien d'Israël. Au début de l'opération plomb durci, elle se mit à pleurer en direct alors qu'elle décrivait des photos de soldats Israéliens priant avant d'entrer dans la bataille. Comme moi, c'est une amie d'Israël, ni juive ni religieuse. Dans le temps, Madame Bruce était un fonctionnaire de haut rang dans la National Organization for Women (NOW). Elle raconte qu'ils lui ont dit que si l'égalité entre les sexes devait advenir, NOW n'aurait plus d'utilité.
C'est la raison pour laquelle les organisations « pour les droits de l'homme » attaquent Israël. Sans Israël, aucun de ces groupes ne pourrait exister. Mais à partir d'aujourd'hui, vous pouvez ignorer tout ce qu'ils racontent. Ils vous ont menti, et il continuent de vous mentir. Quand les gens se comportent de cette manière, vous n'avez plus à tenir compte de leurs sentiments. S'ils franchissent certaines lignes, ils vous donnent la permission de les radier de vos listes.
J'ai appris à connaître beaucoup d'Israéliens et je n'imagine pas de gens moins susceptibles de mériter haine et critique. Voilà pourquoi je fais ceci. Je veux vous aider à lutter contre les mensonges et l'injustice.
La vérité sur le phosphore blanc
Nous avons tous vu les photos.
Ce nuage de fumée est appelée « la méduse ». Il est créé par l'obus fumigène M825A1 de 155 mm. Ce projectile américain est vendu à Israël et tiré par l'obusier Howitzer M109, une pièce d'artillerie automotrice.
Voici l'obus M825A1 :
A l'intérieur du boîtier il y a 116 cales en feutre. Ces cales sont imprégnées de phosphore blanc. Un fusible est réglé pour éjecter la cartouche de métal contenant les cales de feutre. Une charge d'éclatement court le long de la cartouche ; elle enflamme et disperse les cales. L'écran de fumée dure entre 5 et 10 minutes.
Les organisations "des droits de l'homme" ont déclaré que l'utilisation d'armes au phosphore blanc contre les civils est un crime de guerre. Vrai.
Voici où commence le mensonge.
Ils disent cela en sachant très bien que le M825A1 n'est pas une arme. Dans la vidéo ci-dessous, la première explosion ne provient pas d'un obus M825A1. Il est impossible de dire ce qui l'a causé ; mon hypothèse est qu'il s'agit d'une munition aérienne. Maintenant, regardez à quelle vitesse brûlent les cales du M825A1 :
Cela ne dure que quelques secondes. Mon japonais est assez rouillé, mais ce qu'ils disent dans la vidéo suivante est qu'Israël utilise des bombes incendiaires sur Gaza. C'est un mensonge. NOTEZ A NOUVEAU A QUELLE VITESSE BRULENT LES CALES DE FEUTRE.
La plupart d'entre elles sont éteintes au moment de toucher le sol. Alors pourquoi l'idiot de Human Rights Watch dit-il que vous n'avez pas le droit d'utiliser des armes sur les civils de l'arrière ? Je suppose que nous savons à présent ce qu'il a toujours à l'esprit.
Les victimes palestiniennes brûlées sont soit des faux, ou elles ont été brûlées dans des accidents, ou elles ont été aspergées d'essence puis allumées par le Hamas. TOUTES les organisations des droits humains ont mené des enquêtes reposant uniquement sur les sources palestinienne ou des sympathisants du Hamas. Par conséquent vous pouvez ignorer tout ce qui vous a été dit à propos du phosphore blanc. Utilisez vos propres yeux. Les cales de feutres de l'enveloppe de l'obus fumigène M825A1 sortent presque immédiatement. Quand elles tombent du ciel, elle ne peuvent pas créer d'incendie ni provoquer de graves brûlures.
Les organisations "des droits de l'homme", la presse et les Palestiniens amalgament et confondent la fumée d'un fumigène avec une munition.
L'obus d'artillerie américain M110A1de 155 mm est une MUNITION de phosphore blanc. Il est plein à ras bord de phosphore blanc solide. C'est CELA qui va vous brûler.
Ne voyez-vous pas la différence entre « la méduse» de l'obus M825A1 et l'énorme fumée blanche de la M110A1 ? La fumée de l'obus ne vous brûlera pas. Voilà pourquoi les Israéliens l'utilisaient. Mais la presse et les organisations « des droits de l'homme » ont crié ce mensonge à tue-tête, ce qui a forcé les Israéliens a cessé d'utiliser cet obus, même s'ils n'avaient aucune raison de le faire.
« Il ne fait aucun doute que l'utilisation de l'obus a causé d'énormes dommages d'image à Israël depuis qu'un certain nombre d'ONG ont affirmé que son utilisation était un crime de guerre » a déclaré cette semaine un fonctionnaire de la défense.
Israël a fait valoir que l'utilisation de l'obus était en conformité avec le droit international et que, puisqu'il ne s'agissait pas d'une arme incendiaire au phosphore blanc, il pouvait être utilisé dans des zones peuplées.
Vous avez vu par vous-même : les cales de feutre blanc de l'obus fumigène sont souvent de cendres inoffensives avant même de toucher le sol.
Mais, mais, mais que penser de ceci ?
Ces images sont partout.
Ne voyez-vous pas la différence entre « la méduse» de l'obus M825A1 et l'énorme fumée blanche de la M110A1 ? La fumée de l'obus ne vous brûlera pas. Voilà pourquoi les Israéliens l'utilisaient. Mais la presse et les organisations « des droits de l'homme » ont crié ce mensonge à tue-tête, ce qui a forcé les Israéliens a cessé d'utiliser cet obus, même s'ils n'avaient aucune raison de le faire.
« Il ne fait aucun doute que l'utilisation de l'obus a causé d'énormes dommages d'image à Israël depuis qu'un certain nombre d'ONG ont affirmé que son utilisation était un crime de guerre » a déclaré cette semaine un fonctionnaire de la défense.
Israël a fait valoir que l'utilisation de l'obus était en conformité avec le droit international et que, puisqu'il ne s'agissait pas d'une arme incendiaire au phosphore blanc, il pouvait être utilisé dans des zones peuplées.
Vous avez vu par vous-même : les cales de feutre blanc de l'obus fumigène sont souvent de cendres inoffensives avant même de toucher le sol.
Mais, mais, mais que penser de ceci ?
Ces images sont partout.
Cela semble assez accablant, n'est-ce pas ?
Pas pour moi. Vous souvenez-vous de "la méduse" ? Regardez sa taille par rapport aux immeubles en-dessous.
Pas pour moi. Vous souvenez-vous de "la méduse" ? Regardez sa taille par rapport aux immeubles en-dessous.
Sa taille est environ 1/10 de la taille de la méduse. Avez-vous déjà vu du feutre rebondir ? Ces morceaux ont continué à brûler pendant très longtemps. Je me demande bien pourquoi.
Eh bien, devinez quoi ? Voici une tête de fusée très pointue prouvant que cette méduse rabougrie n'a pas été causée par un M825A1 israélien.
Eh bien, devinez quoi ? Voici une tête de fusée très pointue prouvant que cette méduse rabougrie n'a pas été causée par un M825A1 israélien.
Question : ne vous paraît-il pas étrange que quelqu'un ait été debout sur le toit de tôle ondulét prêt à prendre une photo ?
Réponse : ce n'est pas étrange du tout car ce que vous voyez est une opération sous faux-pavillon. Ceci est la fumée d'un obus de mortier du Hamas délibérément tiré sur l'école pour que la presse mondiale haïssant le Juif puisse dire « VOUS VOYEZ ? LES
ISRAELIENS SONT DES MONSTRES ! ILS BRULENT LES ENFANTS VIVANTS ! » Et cela redonne aux organisation "des droits humains" leur raison d'être.
Les terroristes du Moyen-Orient ont des tonnes d'obus de mortier au phosphore blanc chinois, russe est iranien. Ils l'utilisent constamment. Avez-vous déjà entendu parler d'une organisation "des droits de l'homme" s'en plaindre ? Leurs condamnations sont très… sélectives, n'est-ce pas ?
Une des plus grande accumulation de mensonges de l'histoire moderne est le rapport Goldstone des Nations Unies, que Richard Goldstone a partiellement renié en pleurnichant après avoir finalement accepté ce que tous les gens capables de penser savent : les Palestiniens sont des menteurs invétérés. Le rapport Goldstone ment sur le phosphore blanc.
" Aux environs de 16h30 un obus de phosphore blanc a percé le plafond de la salle où ils avait trouvé refuge. Selon les membres de la famille qui ont survécu, de feu était intense avec de la fumée blanche dans la chambre, les murs étaient rougeoyant. "
Les murs rougeoyaient ? Vivaient-ils dans une maison en acier ? Ce sont des mensonges enfantins que personne ne croit vraiment. Je vous recommande d'éviter cette page Web car elle montre une photo de "paramédicaux" palestiniens tenant triomphalement la tête et le torse noirs d'un bébé brûlé.
L'enfant n'a évidemment pas été tué par le phosphore blanc israélien, car l'obus fumigène M825A1 ne peut ni pénétrer les toits ni brûler les gens à mort. Connaissant le Hamas, ont peut penser qu'ils ont assassiné le bébé eux-mêmes.
Les Israéliens ne devraient pas prendre mal le fait que leur dirigeants aient cessé d'utiliser un matériel à cause d'un mensonge. En 2004 le secrétaire américain à la défense Donald Rumsfeld a été critiqué pour avoir utilisé un dispositif mécanique de signature Autopen sur les lettres de condoléances aux familles des soldats américains tombés au combat. Moyennant quoi il commença à signer toutes les lettres personnellement.
Croyez-vous que Robert McNamara et Clarck Clifford aient personnellement signé les 58'156 lettre de condoléances envoyées au cours de la guerre du Vietnam ? Bien sûr que non. Mais l'argument était que Rumsfeld devait signer les lettres personnellement parce qu'il y avait beaucoup moins de morts.
OK, et pour 17 lettres ? Après que 17 Navy Seals américains ont été tués en Afghanistan le 6 août 2011, le président Obama a signé les 17 lettres de condoléances avec un Autopen. Et les 17 lettres étaient identiques.
Certaines personnes bénéficient des doubles standards, et d'autres en souffrent. Les Israéliens en souffrent toujours.
Mais maintenant que vous savez la vérité sur le phosphore blanc, c'est au moins un mensonge que vous n'avez plus à écouter à nouveau. De personne.
Traduit et adapté par דוב קרבי
Au début des années 2000, de jeunes palestiniennes ont
accusé à tort Tsahal de les empoisonner
Entretien avec l'historien Yves-Marie Bercé
Par Daoud
Boughezala
- 7 avril 2018
Palestiniennes sur le chemin de l'école, Jénine, avril 2002.
Sipa. Numéro de reportage : AP20042598_000016.
Yves-Marie Bercé est historien médiéviste, ancien
directeur de l’Ecole nationale des chartes et membre de l’Académie
des inscriptions et belles-lettres. A 80 ans passés, il publie Esprits
et démons : Histoire des phénomènes d’hystérie collective.Dans cet essai
aussi instructif que plaisant à lire, il analyse le contexte d’apparition de
phénomènes d’hystérie nés dans des communautés fermées, de l’Italie
traditionnelle à la Palestine en passant par la Colombie. Entretien.
Daoud Boughezala. Qu’est-ce qu’une « hystérie
collective » ? Ce phénomène est-il plus courant chez les femmes,
comme le prétendait Charcot que vous citez dans votre livre ?
Yves-Marie Bercé. Le terme
« hystérie » a dans cette étude historique été envisagé d’un point de
vue médical. L’hystérie n’est pas forcément une maladie caractérisée mais une
collection de symptômes qui ne peuvent pas être simulés mais se rattachent
parfois à des désordres différents. Ces symptômes intriguent les médecins
depuis la plus haute Antiquité. Confrontés à des délires physiques féminins qui
s’expriment notamment par des postures impossibles, des convulsions, des
mouvements incontrôlés, une sorte de scission de la personnalité, ces médecins
ont cru y reconnaître des divagations de l’utérus. Ils supposaient que
l’utérus, organe féminin par excellence, avide de semence masculine, se déplace
à l’intérieur du corps selon les frustrations et les désirs. C’est seulement à
la fin du XVIIe siècle que des médecins français, italiens, anglais dont le
plus célèbre fut Sydenham, surnommé « l’Hippocrate de l’Angleterre »
changent l’interprétation. Dans les années 1680, il a exprimé une idée qui
relevait du bon sens mais n’avait pas été théorisée : les troubles de
l’esprit peuvent se répercuter dans le corps. Par exemple, la peur engendre le
tremblement, la chair de poule, ou le claquement de dents. A cette époque, les
médecins ont constaté qu’entre 10% et 20% d’hystériques étaient des hommes.
Dans le tableau nosologique, c’est-à-dire l’ensemble des manifestations
maladives d’une époque, l’hystérie a donc été transférée de la gynécologie aux
maladies nerveuses.
Comme exemples d’hystérie collective, vous citez et
analysez longuement la tarentule, un phénomène apparu dans le Sud de l’Italie.
En quoi consiste cette pathologie provoquée par une piqûre d’araignée ?
Dans cette histoire, la piqûre de tarentule est un prétexte.
Il est possible qu’un type d’araignée, par exemple la veuve noire en Corse,
provoque des vomissements chez ceux qu’elle pique. La piqûre supposée de la
tarentule a créé un modèle physique ensuite transformé en rite populaire dans
les Pouilles, c’est à dire dans le talon de la botte italienne. Comme le diable
dans les cas de possession, la tarentule légitime un traitement psychologique.
Le malaise serait guéri par la musique de la tarentelle. Cette construction
culturelle de très longue durée, apparue dans l’Antiquité, s’est évanouie de
nos jours. Dans les années 1960, des ethnographes italiens ont recueilli des
témoignages sur ces symptômes observé jusqu’aux années 1980 et évoqués
aujourd’hui comme une manifestation folklorique.
En Allemagne et en Alsace, au croisement des XVIe et XVIIe
siècles, des processions de flagellants, de danseurs compulsifs se sont
également répandus à la façon d’épidémies psychologiques.
Vous énumérez d’autres exemples plus politiques et
contemporains d’hystérie collective. Dans les Territoires palestiniens où le
bouc émissaire n’est pas un animal mais les Etats-Unis ou Israël…
A Jénine, au début des années 2000, plutôt que d’avouer que
leurs filles étaient prises d’accidents hystériques – autrement dit qu’elles
perdaient la raison, ce qui est déshonorant -, des parents palestiniens ont
cherché une raison satisfaisante d’expliquer leur malheur. Ce genre de scènes
contagieuses naît dans des communautés fermées, comme un couvent, un atelier
féminin, une salle de classe ou un groupe social refermé sur lui même. Les
écolières palestiniennes avaient été indisposées par des odeurs nauséabondes.
Dans d’autres cas, une personne sujette à un chagrin, à un moment de faiblesse,
de vertige vient à s’agiter ou à s’évanouir, une compagne à son tour est prise
de convulsions et au bout de quelques minutes, toute une classe subit la même
contagion. Evidemment, dans l’exemple de Jénine, une cause politique était
toute trouvée, l’armée israélienne a été accusée d’être à l’origine de ces
dérèglements.
Une question un brin provocatrice : les excès
paranoïaques de la campagne #Balance ton porc peuvent-ils être assimilés à une
forme d’hystérie collective ?
Métaphoriquement. Car les épisodes que j’évoque dans mon
livre sont, eux, vraiment médicaux. Les féministes n’ont pas de convulsions, ne
s’arquent pas avec les talons et la tête, ne sont pas prises de gonflements du
visage ou des seins qui sont des symptômes d’hystérie non-simulables. Je m’en
suis tenu aux désordres médicaux. L’hystérie collective est tombée dans le
langage courant car la métaphore a sa valeur. Elle décrit une collectivité,
partageant les mêmes croyances , victime d’un malaise dont elle cherche
l’origine. Par exemple, en Colombie, l’industrie pharmaceutique américaine a
servi de bouc émissaire supposé faire des profits en expérimentant des vaccins
sur des malheureuses populations cobayes. Il est beaucoup plus crédible d’incriminer
la puissance américaine que d’avouer le malaise de ses filles à l’infirmerie de
l’école.
Pareils phénomènes pourraient-ils se reproduire de nos
jours dans nos sociétés libérales occidentales ?
Il est facile d’imaginer, dans toute société, en tout temps,
des circonstances favorables, comme des intoxications inexplicables, des
craintes paniques survenant dans un milieu clos, où va se trouver un premier
sujet vulnérable qui communiquera l’expression corporelle de son malaise. Le
diable n’est plus accusé de posséder les corps, d’autres coupables peuvent
prendre sa place dans les opinions.
Esprits et démons : Histoire des phénomènes d’hystérie
collective, Yves-Marie Bercé, Librairie Vuibert, 2018.
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