mercredi 26 février 2020

Les résidents grecs s'affrontent avec la police pour bloquer la construction de nouveaux camps d'envahisseurs


LESBOS, Grèce (AP) - Des affrontements ont éclaté dans la nuit sur les îles grecques de Lesbos et de Chios, où les habitants ont tenté d'empêcher l'arrivée de la police anti-émeute et de machines à creuser qui devaient servir à construire des camps de détention pour les migrants.
La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule qui s'est rassemblée tôt mardi pour tenter d'empêcher les navires d'accoster.

Le gouvernement a déclaré qu'il irait de l'avant avec les plans de construction de nouvelles installations sur un terrain approprié et a promis de remplacer les camps existants où les conditions de surpopulation ont empiré ces derniers mois.

De nombreux habitants de l'île et les autorités locales s'opposent avec véhémence à ce projet, arguant que les migrants et les demandeurs d'asile devraient être déplacés vers la Grèce continentale.

Voice of Europe, le 25 février 2020.

Grèce : Émeutes et grève générale, les insulaires se rebellent contre les camps de migrants, 62 blessés

FDESOUCHE

Cinquante-deux agents de la police anti-émeute et dix manifestants ont été blessés mercredi lors de grands affrontements jamais survenus sur les îles de Lesvos et de Chios contre la création de nouveaux camps de migrants.
Les principales protestations ont eu lieu dans la région de Diavolorema, Kavakli et Karava à Lesvos, où le gouvernement exproprie des terres pour construire les centres. Pendant les affrontements, les habitants ont lancé des pierres à la police qui a répondu avec des gaz lacrymogènes, blessant 43 officiers et 10 insulaires, selon la police hellénique (ELAS).
(…) À Athènes, le ministre de l’immigration Notis Mitarakis a appelé au calme, notant que la méfiance des insulaires à l’égard de toute annonce du gouvernement est « largement justifiée ».
« Malheureusement, il y a des incidents qui ternissent l’image des îles et créent une tension croissante, qui devra être rapidement réduite dans les prochaines heures », a-t-il déclaré. (…)

Grèce – Les habitants de l’île Chios, furieux de la détermination du gouvernement à poursuivre la création de centres pour les migrants sur les îles, ont fait irruption mercredi dans un hôtel près du chantier et ont attaqué huit policiers qui y sont hébergés.
Selon la police grecque, les policiers ont été blessés, alors que l’on craint que les manifestants aient également volé du matériel.
Les officiers font partie de plusieurs unités envoyées dans les îles de l’est de la mer Égée pour empêcher les habitants d’arrêter la construction des camps sur les sites sélectionnés.
À Lesvos, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de personnes qui tentaient de s’approcher d’un site destiné à la construction un nouveau centre pour migrants. Deux officiers et deux habitants ont été blessés.

Les îles grecques de Lesbos, Chios et Samos, proches de la côte turque, menaient mercredi 26 février, une grève générale pour protester contre la construction de nouveaux camps pour les migrants.

Pour le deuxième jour de suite à Lesbos, les manifestants ont fait face à la police antiémeute près de la ville de Mantamados, proche du site prévu pour la construction d’un camp de 7 000 personnes.
De petits groupes ont jeté des pierres vers la police, qui a répondu avec du gaz lacrymogène et des grenades aveuglantes. « Nous sommes en temps de guerre. [La police] a les armes, nous avons nos cœurs et nos âmes », a déclaré le père Stratis, un prêtre local.
(…) Les habitants des îles se plaignent depuis longtemps des problèmes d’insécurité et de santé publique que causent, selon eux, les migrants et s’opposent aux projets de construction de nouveaux camps du gouvernement.
(…) « Il y a une limite à notre patience. Ils réquisitionnent des terres et amènent la police anti-émeutes, utilisent les lacrymogènes contre les gens. Sommes-nous en guerre ? », s’est indigné Stratos Paspalas, un boucher à la retraite.
Commentaires d'internautes : 

F1000
« Ainsi, à Lesbos, des manifestants sont entrés dans l'hôtel où sont cantonnés des MAT (CRS), ils ont envahi une chambre, jeté les affaires des policiers (absents) par la fenêtre, et mis le feu auxdites affaires. Par ailleurs, deux MAT ont été blessés par des tirs de chevrotine ». Blog d’Olivier Delorme

Cétacé
A force de tondre les brebis au plus près de la peau, on finit par enrager les animaux les plus pacifiques.

F1000
Lu sur le blog (passionnant) d’Olivier Delorme, écrivain et historien :
« Du coup, la presse annonce que Mitsotakis, jugeant la situation hors contrôle, aurait décidé le retrait des (ou d'une partie des) MAT des deux îles... mais ce soir des photos circulent de l'embarquement au Pirée de véhicules blindés et de renforts ».


À suivre...

Moogly : Pendant que les grecs se massacrent entre eux, ces "migrants" attendent l'épuisement général pour massacrer à leur tour les derniers survivants autochtones ... 

Cétacé  Moogly

Pendant que la police est occupée à mettre au pas les habitants, les clandestins peuvent se livrer à leurs activités favorites. Braves gens enfermez vos filles à double tour à la maison.

Art W : C'est très bien toutes ces images. Les crasseux étant équipés des smartphones dernier cris transmettront rapidement les images à leurs frères crasseux en attente de l'autre côté de la mer.


Images bien en deçà de ce qui pourrait advenir dans un futur proche.

Ravi de la crèche
La Grèce, le berceau de notre civilisation. 0.Si ça ce n'est pas une victoire des mondialistes ...

Le premier ministre, 26 février (2020).

"Prime Minister Kyriakos Mitsotakis on Wednesday underlined the government's determination to proceed with the construction of new closed facilities for migrants and asylum seekers on the northeastern Aegean islands and appealed to those opposing the plan to dial down their reactions, noting that these were "fruitless and lead nowhere".

He also sent a message to those who chose to come to Greece despite knowing that they were not entitled to asylum, urging them to stay away.

In joint statements after his meeting with Bulgarian Prime Minister Boyko Borissov after the end of the 4th Greece-Bulgaria High Level Council in Alexandroupolis, Mitsotakis said that the construction of modern, guarded facilities for migrants was in the islands' best interests.

He noted that "the construction of the new modern facilities began on Tuesday, so that the old problematic camps can close".


Mitsotakis stressed that Greece's policy on managing migration and refugees has changed:

"The borders in Evros are now much better guarded and the sea borders are also better guarded. The legal framework that is at our disposal has become stricter and more flexible. And following an exhaustive dialogue with the local communities on the islands, the decisions are finally being implemented."

"Don't come to Greece" was the prime minister's message to those not entitled to international protection as refugees.

"I want to send a clear message to those not entitled to asylum, who nevertheless choose to come to our country. Don't come because the route on which the traffickers are leading you, for which you pay them handsomely, does not lead to the Greek mainland and ultimately to Europe. It stops on the islands and from there starts the road of your return ," underlined Mitsotakis. "


src : https://www.amna.gr/en/article/434254/Dont-come-to-Greece--PM-Mitsotakis-warns-migrants-not-qualifying-for-asylum

Le porte parole du gouvernement, 25 février (2020).

"There is no alternative to the government's plan to build closed structures for accommodating refugees and migrants, said government spokesperson Stelios Petsas on Tuesday at a press briefing.

"The works for the closed facilities for migrants and refugees on the five islands will start immediately," he said, adding that dialogue on this cannot continue indefinitely. "The existing facilities must close in order for the new ones to be built," he pointed out, noting that the new facilities will be far from urban areas and will offer primary healthcare, while new staff will be hired. He also noted that the new facilities will help discourage new arrivals from the Turkish coast, among those that do not qualify for asylum.

"The plan is in the interests of the country and of the local communities," he said, adding that "there are also health reasons that make the building of closed facilities imperative." "

D'après cette déclaration, les nouveaux centres seront éloignés des centres urbains. Les habitants n'ont pas l'air de partager son avis.

src: https://www.amna.gr/en/article/433817/Stelios-Petsas-No-alternative-to-governments-plan-for-closed-refugee-migrant-camps

Alex Almasy  Jean-Pierre 75
En effet, je suis certain que les camps sont loin d'Athènes et des centres urbains au sens "grandes villes". Ils doivent considérer les habitants de Lesbos et autres petites villes comme des péquenauds sacrifiables.

Marcel Kebir : C'est toujours Tsipras, le meluche grec, qui est au pouvoir, il me semble. Intéressant de voir ce que fait la gôche à son peuple !!!! A faire méditer aux couillons qui croient que LFI est l'opposition à l'oligarchie!

liberate_me_ex  Marcel Kebir
Non, il a été éjecté en 2019 suite aux élections. C'est désormais la droite qui est au pouvoir. Logiquement plutôt ouvert sur la droite populiste mais dans les faits, je n'en sais pas plus (un spécialiste ici?)

Jean-Pierre 75
La construction d'un centre de migrants sur une île déserte proche de Lesbos avait été proposée par les autorités locales. C'est la solution de bon sens qui aurait du être adoptée dès le départ.

"Building closed hotspots on islets "is not a government plan," Alternate Migration and Asylum Minister Giorgos Koumoutsakos said on Saturday in a TV interview.

As he explained, there were some suggestions from local authorities on Lesvos island, where the largest hotspot in Greece (Moria), "to use an island near by. But this requires large infrastructure from the very start, a foundation-level construction of the center, and will take a great amount of time. This can't happen while we are under pressure.""

src: https://www.amna.gr/en/article/433031/Alternate-Migration-Minister-Building-migration-centers-on-islets-not-a-government-plan

LOUIS CYFER  Jean-Pierre 75
Je suis souvent d'accord avec tes commentaires, Jean-Pierre. Mais pour ce qui est des clandos, la seule solution de bons sens est de renvoyer chez eux TOUS CEUX DÉJÀ PRÉSENTS et de refouler, à la méthode anti pirates somaliens si nécessaire, tous ceux qui prétendent débarquer...

Terrible Ability: Gatling gun against somali-pirates
https://www.youtube.com/watch?v=I7uQPUOc8dM

Russian Navy vs Somalia pirates

Art W  LOUIS CYFER
Et filmé. C'est très important, la communication image. De sorte que finalement les départs s'arrêteraient net du jour au lendemain ou presque.

Jean-Pierre 75  LOUIS CYFER
Oui, c'est ce que nous souhaitons tous. Mais dans le cadre légal actuel, le refoulement est interdit, l'expulsion difficile voire impossible quand le pays d'origine freine les retours ou que le migrant ne veut pas donner son identité. Reste l'accueil dans des conditions suffisamment dures pour briser tout espoir chez les migrants, et dissuader ceux qui seraient tentés de les suivre.

Rosy St Cyr
J'espère que tous les médias alternatifs vont relayer ça sinon cette révolte va être écrasée dans le sang....
Ils ont déjà écrasé les révoltes conséquentes aux mesures imposées par la grosse truie de Merkel et la saucisse immonde de Lagarde pour les affamer, un peu plus un peu moins....
Il faut que les Allemands soient au courant, les Anglais et les Italiens aussi, sinon ça ne servira à rien...
Tous avec les Grecs !

Vassili Blokhine
Lynchage des renforts de police dans leur hôtel


et le soir, siège de la garnison (camp de Kiriazi, Mitylène)


Cistel  Vassili Blokhine
C'est à Chios.

Cistel  Vassili Blokhine
Très bien mais maintenant il faut leur laisser une chance de se racheter et d'aller déloger les clandos pour remplir des bateaux vers la Turquie ! A prendre ou à laisser.

nenesse nenesse  Vassili Blokhine
C'est clair que c'est à des encablures de nos gilets jaunes gauchistes style Rodrigues le vendeur de pins, ou de Drouet le Jacky tunning.

Jean-Pierre 75
"(…) les manifestants ont fait face à la police antiémeute près de la ville de Mantamados, proche du site prévu pour la construction d’un camp de 7 000 personnes."

Imbéciles de dirigeants, les centres de migrants doivent être construits à l'opposée des lieux d'habitation.

clint
Les politiques ont rompu l équilibre qui fait que les gens ont trop à perdre pour se rebeller.... Bientôt en France ?

Rosy St Cyr
Ahhhh, ahhhhh, enfin !

Je désespérais que cela n'arrive enfin quand la population se met en travers du chemin physiquement....
C'est malheureux à dire mais si les Grecs ne font pas un exemple sur un ou deux Collabos officiels cela ne servira à rien....
Il faut que les nôtres fassent dans leur froc...
Amis Grec, le sort de 'Europe est entre vos mains...

De Souchenaute
Les politiques devraient se pointer à Lesbos.
Pas sûr qu'ils en repartent.

Rosy St Cyr  De Souchenaute
Merkel finirait en saucisse....

Caughnawaga de Mtl
À force de faire des camps, y aura plus de terres pour cultiver. Et on va les nourrir avec quoi.

Il En Rit Le Mesquin
Dans un nouveau registre, les Grecs sont une fois encore un exemple à suivre.

parigot75
Qui croit que le délire de nos "élites" de nous submerger sous un flot d'allogènes pourra être infléchi juste en mettant un bulletin gentiment dans la boîte attrape-couillons ?

Art W
où le gouvernement exproprie des terres pour construire les centres

C'est tellement surréaliste à lire. Les politiciens mondialistes et leurs sbires jouent avec le feu. Ce n'est pas une formule imagée.

François Blanc
Je croyais que ces immigrants musulmans étaient une chance pour la Grèce ?
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Grèce : affrontements entre la police et des habitants révoltés par la construction de nouveaux camps de migrants (MàJ)
FDESOUCHE, 25.02.2020
LESBOS, Grèce — Des affrontements ont éclaté dans la nuit sur les îles de Lesbos et de Chios, où les habitants ont tenté d’empêcher l’arrivée de la police anti-émeute et de machines à creuser qui seront utilisées pour construire de nouveaux camps pour les migrants.
La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule qui s’était rassemblée tôt mardi pour tenter d’empêcher le débarquement de ferries affrétés par le gouvernement.
À Lesbos, les manifestants ont mis le feu à des poubelles et utilisé les camions poubelles municipaux pour tenter de bloquer la zone portuaire.
La police de Chios a également utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades éclair. Au moins trois personnes ont été soignées à l’hôpital pour des difficultés respiratoires causées par l’utilisation massive de gaz lacrymogènes, ont déclaré les responsables locaux.
@InfoMigrants_fr : La police anti-émeutes a été envoyée lundi soir sur les îles grecques de Lesbos et de Chios où habitants et élus locaux continuent de s'opposer à la construction de centres de rétention pour les migrants.
@InfoMigrants_fr :  Le nouveau centre de Samos doit permettre de désengorger les camps des cinq îles de la mer Égée, dont Samos, où vivent dans des conditions sordides plus de 38 000 demandeurs d'asile pour théoriquement 6 200 places.

Le gouvernement dit qu’il va aller de l’avant avec les plans de construction des nouvelles installations (…) De nombreux habitants de l’île ainsi que les autorités locales soutiennent avec véhémence que les migrants et les demandeurs d’asile doivent partir.
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Grèce : sur l’île de Samos, habitants et autorités locales réclament « le départ de tous les migrants »
FDESOUCHE, 23.02.2020

Le nouveau camp fermé pour migrants en construction sur Samos est presque achevé mais il est mal accueilli par la population, qui ne veut pas que l’île de la mer Égée se change en « entrepôt d’âmes ».
(…) Pour lutter contre la surpopulation des camps sur les cinq îles de la mer Egée, dont Samos, où vivent dans des conditions sordides plus de 38.000 demandeurs d’asile pour théoriquement 6.200 places, le gouvernement a annoncé en novembre la fermeture des camps actuels et la construction d’ici l’été de nouveaux « camps fermés ».








Contrairement aux autres îles, où les travaux ont pris du retard, à Samos le nouveau camp fermé d’une capacité d’environ 1.200 personnes est presque prêt, selon une source proche du dossier.
Mais habitants et autorités locales protestent contre son ouverture prochaine, réclamant « le départ de tous les migrants ».
« Il n’y a plus de place à Samos, il faut que les migrants partent de l’île », dit Nikos Ftinogiannis, 62 ans, employé et élu local.
(…) « Ces gens sont venus pour y rester (…), nous voulons qu’ils partent de Samos, qu’ils aillent dans d’autres pays », s’indigne le sexagénaire Giannis Hatzikalis, habitant aussi de Mitilinii, dont la population s’élève à 1.900 personnes.








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Le gouvernement grec suspend la construction de nouveaux camps de migrants, suite à la colère des habitants
FDESOUCHE, 18.02.2020
Le ministre grec des migrations a donné ce lundi « une semaine de délai » aux populations et aux élus des îles de la mer Égée pour que ces derniers » désignent de nouveaux sites » pour la construction des nouvelles infrastructures pour les migrants.
Le gouvernement grec fait face à la colère des insulaires qui protestent notamment contre l’annonce de réquisition de terres pour la construction de nouveaux camps fermés sur cinq îles égéennes. Le ministre avait indiqué que les camps sordides de Moria, Vial et Vathy, respectivement sur les îles de Lesbos, Chios et Samos, seraient fermés d’ici l’été et remplacés par des centres fermés dont la construction doit commencer en mars.
« Monsieur le Ministre, les camps existants ne fermeront pas avant cet été. Nous parlons de milliers de personnes et les nouveaux camps ne seront pas prêts dans six mois. Ce n’est pas faisable » a rétorqué Konstantinos Moutzouris, gouverneur de la région de Égée du nord dans un débat télévisé, face au ministre Notis Mitarachi.
« Il est clair que les camps de réfugiés à Lesbos, Chios et Samos fermeront et que de nouveaux seront créés » assure le ministre, qui a tout de même souhaité temporiser. « Je demande à tout le monde d’être patient et calme. Nous ne sommes pas des opposants, mais des alliés. Nous avons des objectifs communs. »
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Grèce : des habitants de Lesbos dressent un barrage routier pour empêcher la construction d’un camp de migrants
FDESOUCHE, 15.02.2020

Grèce – Une journaliste : « Des habitants de l’île de Lesbos ont utilisé des camions pour bloquer la route menant au site où les autorités grecques prévoient de construire un camp pour les demandeurs d’asile. « Nous ne le permettrons pas et nous passerons à l’action si cela va de l’avant », ont-ils déclaré. « Aujourd’hui, ce n’est qu’un petit avant-goût. »
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Grèce : Excédés, les habitants ne veulent pas de nouveaux camps de migrants. « On veut vivre entre Grecs ! Laissez-nous tranquilles ! » (MàJ)
FDESOUCHE, 14.02.2020
À Athènes, environ 200 personnes se sont réunies devant le ministère de l’Intérieur pour protester contre le projet d’ouverture de nouveaux camps de réfugiés sur plusieurs îles de la mer Égée, dont Lesbos et Samos. Un projet parallèle à la fermeture des camps actuels, où les conditions de vie sont unanimement condamnées.
Panos Telais vient de l’île de Lesbos, où se situe Moria, le plus grand camp d’Europe. Un camp qui « accueille » plus de 20 000 demandeurs d’asile, soit sept fois plus que le nombre de places théoriquement disponibles. Sous son béret, le manifestant à la retraite souligne la pression qui pèse sur la population locale.
« Mytilène, la capitale de Lesbos, compte 30 000 personnes en tout et pour tout. À quoi peut-on s’attendre ? Ce sont des gens face à d’autres gens. Il faut aussi envoyer les réfugiés ailleurs en Grèce, puis la majorité d’entre eux doit être répartie dans d’autres pays », explique-t-il à notre correspondant à Athènes, Joël Bronner.
« Où est l’Europe ? » renchérit Yannis Laroutaris, son voisin dans la manifestation. L’homme aux cheveux blancs tient un panneau où est inscrit «Moria ne peut pas vivre sous la menace»« Nous sommes de l’île de Lesbos. Nous ne voulons plus d’étrangers sur notre île. Nous voulons vivre entre Grecs. Entre purs Grecs ! Nous n’avons besoin de personnes d’autres. Laissez-nous tranquilles ! Laissez-nous tranquilles ! », s’emporte-t-il.
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La Grèce accuse les ONG d’aider les passeurs et d’inciter les migrants à se révolter. « Ils font commerce de la misère humaine »
FDESOUCHE, 11.02.2020

Le gouvernement grec accuse maintenant les ONG d’aider les passeurs d’êtres humains et d’inciter les migrants à se révolter.
« Il y a une galaxie d’ONG douteuses qui opèrent aux côtés d’un réseau de médecins, d’avocats et d’autres personnes qui font de la misère humaine de ces gens un véritable commerce », a déclaré George Koumoutsakos, un vice-ministre. « Ce sont des sangsues et ces pratiques doivent cesser. Tout cela contribue à l’immigration clandestine ».
En vertu d’une loi promulguée la semaine dernière, des centaines d’ONG en Grèce seront désormais soumises à un contrôle strict de l’État, qui exigera une autorisation pour leurs missions, leur personnel et leurs sources de financement.
(…)
Les habitants de Lesbos accusent également les ONG de les forcer à leur louer des oliveraies et des complexes de logements qu’ils donnent ensuite aux migrants.
« L’autre jour, raconte Mastroyiannis, une dame de Moria m’a dit que des membres d’une ONG menaçaient de détruire son oliveraie si elle ne la leur louait pas. Elle leur a dit qu’elle était déjà détruite et a déposé une plainte auprès des autorités »
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Grèce : 2.000 migrants protestent contre le durcissement de la politique d’immigration, affrontements avec la police
FDESOUCHE, 04.02.2020
La police grecque a lancé lundi des gaz lacrymogènes sur des migrants qui ont quitté leur camp de réfugiés, sur Lesbos, pour manifester à Mytilène, la capitale de cette île de la mer Égée, rapportait le groupe audiovisuel grec ERT.
Quelque 2.000 manifestants craignant d’être déportés vers la Turquie ou leur pays d’origine avaient quitté le camp surpeuplé de Moria pour faire entendre leur voix. Ils ont refusé de se plier aux injonctions des forces de l’ordre, d’après ERT.
À Moria et dans ses environs, 19.000 personnes séjournent dans un camp prévu pour en accueillir 2.840. Les conditions de vie s’y sont rapidement dégradées, tout comme dans d’autres camps de réfugiés, également débordés.
Les autorités grecques ont récemment durci les règles en matière d’immigration, accélérant le traitement des demandes d’asile et réduisant le temps nécessaire à l’expulsion des migrants économiques, dont les demandes sont rejetées.
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Grèce : Des milliers de Grecs manifestent contre la présence de migrants. « Nous voulons récupérer nos vies et nos îles » (MàJ)
FDESOUCHE, 24.01.2020

(…) Le slogan principal de cette journée d’action était : «Nous voulons récupérer nos îles, nous voulons récupérer nos vies».

«On ne peut pas sortir le soir, les gens se font poignarder», a témoigné à l’AFP l’un des manifestants sur le port de Mytilène, à Lesbos.

22/01/2020

Des milliers de Grecs ont protesté mercredi sur les îles égéennes qui accueillent les plus importants camps de migrants, réclamant le départ immédiat de demandeurs d’asile.
Les îles de Lesbos, Samos et Chios observaient une grève générale de 24 heures, avec fermeture des magasins et des services publics. Des milliers d’habitants ont manifesté sur les ports de ces trois îles proches de la Turquie, brandissant de nombreux drapeaux grecs.
Au bord de l’asphyxie, le camp de Moria sur l’île de Lesbos, dont les conditions sordides sont dénoncées par le Haut commissariat aux réfugiés de l’Onu (HCR), accueille plus de 19.000 demandeurs d’asile pour une capacité de 2.840 personnes. […]
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La Grèce va prochainement installer des « barrières flottantes » pour stopper les migrants en mer
FDESOUCHE, 31.12.2019





Une mesure censée dissuader les arrivées de migrants. Le ministère grec de la Défense a rendu public ce mercredi un appel d’offres pour l’installation de « systèmes de protection flottants » en mer Égée. Ces derniers seront utilisés en cas d’ « urgence » pour limiter les flux migratoires en provenance de la Turquie voisine.
Ces «systèmes flottants», qui pourraient être «des barrières ou des filets»«longs de 2,7 kilomètres», seront mis en place par les forces armées grecques, selon le texte de l’appel d’offres.
D’une hauteur de 1,10 m, dont cinquante centimètres seraient au-dessus du niveau de la mer, ils devraient être équipés de feux clignotants. Leur coût total s’élève à 500 000 euros, selon l’appel d’offres.

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La Grèce s’attend à l’arrivée de 100.000 migrants supplémentaires pour 2020
FDESOUCHE, 31.12.2019

La Grèce prévoit qu’en 2020, jusqu’à 100 000 réfugiés arriveront sur les îles en provenance de Turquie, ce qui aggravera encore la situation avec des camps de migrants déjà surpeuplés.
« La crise est grave maintenant », a déclaré Funk Manos Logotetis aux journalistes lors d’une commission gouvernementale.
Au cours des six derniers mois, 45 000 réfugiés sont arrivés en Grèce, ce qui a incité le commissariat du gouvernement à déclarer que la situation était «nettement plus critique» pour la Grèce que la crise des migrants de 2015, au milieu d’un afflux de personnes fuyant la guerre civile syrienne.
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Grèce : les maires des îles de la mer Égée organiseront des manifestations contre l’arrivée de nouveaux migrants
FDESOUCHE, 14.12.2019

Grèce – Au milieu d’un afflux constant de migrants clandestins en provenance de Turquie, les autorités locales des îles de la mer Égée intensifient leurs protestations. Dans le même temps, la police a mis fin à un trafic de faux certificats médicaux donnés à des demandeurs d’asile en quête d’un transfert rapide sur le continent.
Selon les chiffres officiels, plus d’un millier de migrants ont débarqué sur les îles au cours des derniers jours, ce qui accroît la pression sur les camps déjà surpeuplés.
Pendant ce temps, les maires de Lesvos, Samos et Chios organisent des manifestations la semaine prochaine – coordonnées par le gouverneur régional Konstantinos Moutzouris – contre les plans du gouvernement visant à créer de nouvelles installations de réception sur ces îles.
Un groupe d’habitants de Leros mené par le maire Michalis Kollias a empêché l’amarrage d’un ferry transportant des migrants d’autres îles, l’obligeant à changer de cap vers le Pirée. Le centre d’accueil de Leros accueille 2 280 personnes, ce qui est au-dessus de sa capacité mais loin d’être aussi bondé que le centre Moria de Lesvos, où 17 000 personnes sont entassées dans un espace conçu pour en accueillir 2 840.
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