jeudi 28 décembre 2017

Islamisme et politique 24.12.2017

Laisser les enfants croire au Père Noël, un cadeau empoisonné ? (05.12.2016)
Les militaires fêtent les 40 ans de Macron lors du réveillon de Noël au Niger (23.12.2017)
L'injustice faite à la Pologne, un déni de démocratie (21.12.2017)
Libye : 10.000 réfugiés pourront bénéficier de «corridors humanitaires» (24.12.2017)
Autriche: Kurz veut aider les réfugiés dans leur pays d'origine (24.12.2017)
Macron rend hommage au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (23.12.2017)
Sahel : la France prête à «renforcer son engagement» (Macron) (23.12.2017) 
Pays-Bas: l'ambassadeur américain s'excuse pour des propos anti-musulmans (23.12.2017)
Égypte : une église violemment attaquée par une foule (23.12.2017)
Un couple mis en examen pour avoir contraint une handicapée à se prostituer (23.12.2017)
Trafic de drogue au Hezbollah: enquête sur la gestion par Obama (23.12.2017)


Laisser les enfants croire au Père Noël, un cadeau empoisonné ? (05.12.2016)

  • Mis à jour le 05/12/2016 à 17:43 

  • Publié le 05/12/2016 à 17:43
Exercice moralement ambigu ou joli conte qui aide à grandir ? Au delà de l’aspect mercantile, la balance bénéfices/risques du gros bonhomme rouge sur la psychologie des bambins n’est pas clairement établie. La question fait rage.
«Le mensonge est un exercice moralement ambigu», lançaient fin novembre deux psychologues de l’Université d’Exeter (Grande-Bretagne) et de l’Université de Nouvelle-Angleterre (Australie) dans un essai publié par le Lancet Psychiatry . «L’adulte réconfortant un enfant en lui disant que son animal de compagnie mort est parti dans un endroit spécial (un paradis pour animaux) est sans doute meilleur que celui qui lui dit la vérité à propos de son retour imminent dans le cycle du carbone.» Mais qu’en est-il du Père Noël? Faut-il les laisser croire à ce bon gros bonhomme volant de cheminée en cheminée pour offrir aux enfants du monde des cadeaux enrubannés? Le procès est ouvert...
● Le point de vue de l’accusation
- Mentir aux enfants sur l’existence du Père Noël, c’est tromper leur confiance, argumentent Christopher Boyle et Kathy McKay dans le Lancet. Un jour, ils découvriront que vous avez passé les 7 ou 8 premières années de leur vie à leur raconter n’importe quoi. Ils risquent alors de s’interroger sur tous vos autres mensonges...
- C’est aussi les exposer à une trop cruelle désillusion. En apprenant la vérité, nos bambins risquent d’être terrassés, écrivent les auteurs, par une sorte d’«effet Kennedy» (comme le fut le monde lors de l’assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy) lorsque «l’abominable nouvelle» parviendra à leur conscience. Apprendre en pleine cour de récré qu’on s’est trompé toutes ces années... Traumatisant.
- C’est leur faire croire que la magie existe et qu’elle est nécessaire. «Le monde est-il si mauvais que nous ayons décidé qu’il était mieux de passer dix ans à mentir aux enfants» sur le Père Noël, la petite souris et autres créatures mythiques, s’interrogent les deux psychologues? Et pour les croyants, comment demander aux enfants de concilier vérité (le Père Noël n’existe pas) et foi religieuse (quel que soit le dieu)?
Instant terrifiant entre tous, mettent en garde les deux psychologues: celui où les parents invoquent un Père Noël omnipotent qui priverait de présents les enfants pas sages. D’abord, être sage tout le temps est impossible, arguent les auteurs: «Qui parmi nous peut revendiquer une bonté constante?» Nous ajouterons que c’est le meilleur moyen de ne pas être crédible ou de se forcer à une excessive cruauté: vous vous voyez vraiment laisser le pied du sapin vide, au motif que votre enfant n’a pas été un ange tout au long du mois de décembre?
● La plaidoirie de la défense
- Les contes peuplent l’imaginaire humain depuis des siècles, et beaucoup de parents en racontent tous les soirs à leurs enfants avant de dormir. L’ouvrage Psychanalyse des contes de fées, dans lequel Bruno Bettelheim décrypte les messages à l’inconscientvéhiculés par ces histoires très particulières, a beau avoir 40 ans, il n’a pas pris une ride. Pourquoi le Père Noël vaudrait-il moins que le Petit Poucet ou Blanche Neige?
L’imagination fait partie du développement normal des enfants. Ils se déguisent, inventent des histoires, bâtissent des châteaux à partir de morceaux de carton… Le tout en sachant pertinemment que c’est «pour de faux». L’imagination est utilisée par les enfants non pour fuir le monde, mais au contraire pour mieux le comprendre, en particulier celui dont on n’a pas l’expérience directe. L’imagination est aussi une arme pour se projeter dans le futur, et pour stimuler ses capacités de raisonnement.
La vérité ne leur fait pas peur. Dans une étude publiée en 1994 dans la revue Child Psychiatry and Human development, 52 enfants ayant cessé d’y croire rapportaient, pour la plupart, «des réactions positives en ayant découvert la vérité». Les plus tristes dans l’affaire étaient finalement... les parents! En fait, pour beaucoup d’enfants, la désillusion de «ne plus croire» est remplacée avantageusement par le plaisir de faire partie des initiés, des grands, de ceux qui savent. Et c’est souvent encore mieux si on leur demande de protéger la crédulité d’un plus petit.
- Il n’a pas toujours porté l’habit rouge et parcouru le monde tiré par des rennes, mais le Père Noël reste un joli conte bâti sur une belle histoire: celle de Saint Nicolas, évêque de Myre aux environs de l’an 300, connu pour sa générosité envers les pauvres. De jolies valeursqui, finalement, correspondent assez bien à celles qu’entend véhiculer l’«esprit de Noël».
● Le verdict
Conclusion? Croire au Père Noël n’est pas indispensable, mais ce n’est pas dangereux non plus. Une précaution toutefois: pas la peine d'en faire trop. Laissez tomber le tonton déguisé qui surgit le 24 au soir, le verre de lait au pied du sapin, et les farouches dénégations ou détails alambiqués quand l’enfant vous demande des éclaircissements: la croyance au Père Noël, ça se raconte (et se vit) comme une légende, ni plus ni moins. Mieux vaut laisser le champ libre aux enfants pour y croire un peu, beaucoup, absolument, quand ils veulent, comme ils veulent. De toute façon, ils n’ont pas besoin de vous pour croire à des choses farfelues...
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Les militaires fêtent les 40 ans de Macron lors du réveillon de Noël au Niger (23.12.2017)

  • Mis à jour le 23/12/2017 à 14:04 

  • Publié le 23/12/2017 à 10:37
Niger : les militaires de l'opération Barkhane ont fêté les 40 ans d'Emmanuel Macron
Comme le veut la tradition présidentielle française, Emmanuel Macron a réveillonné avant l'heure aux côtés des troupes françaises à l'étranger. Depuis vendredi, il est en visite à Niamey.
EN IMAGES - «Nous sommes fiers de vous», a déclaré le président de la République à Niamey au Niger, réveillonnant avec des centaines de soldats français de l'opération Barkhane qui luttent contre les djihadistes. En retour, les militaires n'ont pas manqué de lui fêter ses 40 ans.
Emmanuel Macron a réveillonné avant l'heure vendredi avec des centaines de soldats français déployés au Niger, leur assurant que «l'effort» sera «maintenu» en 2018 pour lutter contre les groupes djihadistes au Sahel. «C'est une immense fierté d'être là avec vous ce soir», a déclaré Emmanuel Macron, qui avait tenu à respecter la tradition présidentielle de rendre visite aux troupes à l'étranger à l'occasion des fêtes de fin d'année.

«Pour vous, la trêve (de Noël) n'est pas permise et cela nous ne l'oublions pas», leur a-t-il dit devant le foyer de cette vaste base installée au bout de l'aéroport de la capitale nigérienne. «Nous avons une pensée pour vos familles, elles portent le poids de votre absence. Elles méritent notre reconnaissance et notre soutien», a-t-il ajouté, le ton grave.

Après la Marseillaise, le président a pris place, au milieu des soldats, pour le dîner de gala spécialement préparé par le chef de l'Elysée, Guillaume Gomez, arrivé de Paris la veille. Avec des produits entièrement offerts par les grossistes du marché de gros de Rungis, près de Paris, le chef a préparé un menu de haut vol: pâté en croûte Elysée veau-foie gras, volaille des Hautes-Pyrénées rôtie aux morilles et plateau de fromages de toutes les régions françaises. Le repas s'est terminé par un «Joyeux anniversaire» chanté par l'assistance au lendemain des 40 ans d'Emmanuel Macron. «Je suis très ému», a déclaré ce dernier, avant de découper un grand gâteau bleu-blanc-rouge.



Le chef de l'État a ainsi soigné l'armée, cinq mois après le trouble provoqué par la démission choc du chef d'État-major, le général Pierre de Villiers, en désaccord sur des coupes budgétaires. Son successeur, le général François Lecointre, est présent à Niamey. «J'ai confiance en vous», en particulier pour mener à bien la lutte au Sahel, qui «est une priorité» car «c'est là que se joue notre sécurité, l'avenir d'une partie du continent africain». «Nous ne devons pas laisser le Sahel aux organisations terroristes (...) (il ne faut pas) que nous leur cédions la moindre once de territoire», a-t-il ajouté, accompagné de la ministre des Armées, Florence Parly.
«Effort maintenu» au Sahel
Pour lui, l'action engagée depuis 2014, avec l'intervention Serval au Mali puis par Barkhane, a «porté des coups d'arrêt significatifs aux groupes» djihadistes, qui ne sont «plus capables d'ébranler un État». Désormais, «dispersés en bandes mobiles», ils «cherchent à frapper de manière asymétrique» dans cette immensité désertique où «le moindre acacia est une cache potentielle», a-t-il dit. C'est pour cela, a-t-il ajouté, que «l'effort sera maintenu, fortement» en 2018, avec «la volonté: obtenir des victoires claires, importantes, face à l'ennemi», a ajouté le président français.

Le chef de l'État devrait de nouveau discuter ce samedi de ce dossier, dont il a fait l'une des priorités de son début de quinquennat, avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, qui l'a accueilli à l'aéroport. Il devrait le féliciter pour sa décision d'engager des moyens militaires supplémentaires dans la force G5 Sahel, qui monte actuellement en puissance avec l'objectif d'atteindre 5000 hommes d'ici mi-2018 venant des cinq pays partenaires.

Le président français va parallèlement annoncer, selon l'Elysée, des «projets concrets» de développement, notamment pour scolariser davantage de jeunes filles, l'une des priorités qu'il avait fixées dans son discours à la «jeunesse africaine» prononcé à Ouagadougou en novembre. «Le fond du problème n'est pas le terrorisme. C'est le sous-développement, les trafics et l'impact de la croissance de la population. C'est cela qu'il faut résoudre», résume le colonel Colcombel, adjoint au commandant de Barkhane, le général Guibert.
Dans la matinée, Emmanuel Macron rencontre les unités présentes sur la base aérienne avancée de Niamey qui, avec 500 hommes, des avions de chasse Mirage 2000, des appareils de transport et des drones, est le «hub aérien» de Barkhane, la plus importante opération militaire extérieure menée actuellement par la France.
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L'injustice faite à la Pologne, un déni de démocratie (21.12.2017)
  • Par  Patrick Edery 

  • Publié le 21/12/2017 à 18:51
FIGAROVOX/OPINION - L'Union européenne a déclenché l'article 7 du traité de Lisbonne contre la Pologne dont le gouvernement est soupçonné de vouloir violer l'état de droit. Pour Patrick Edery, il s'agit d'une décision arbitraire et qui plus est inutile.

Patrick Edery est Président directeur général de Partenaire Europe, un cabinet de conseil originaire d'Europe centrale.

Depuis près de deux ans, la Pologne est devenue, au sein de l'Union Européenne, le symbole du mal absolu. On utilise à son égard des éléments de langage particulièrement outranciers et guerriers: l'exemple en date le plus frappant fut la menace d'engager, contre elle, l'article 7 du Traité sur l'UE qualifié d'«arme nucléaire». Ce mercredi 20 décembre 2017, la Commission européenne a finalement décidé de mettre à exécution cette menace du fait «d'un risque clair de violation grave de l'État de droit en Pologne». Mais alors pourquoi cette
Des élus polonais auraient-ils été arrêtés ou des manifestations réappréhendées avec une force disproportionnée ? Non, cela s'est déroulé en Espagne.
décision à quelques jours de Noël, et alors qu'un nouveau premier ministre polonais venait d'être nommé?
Des élus polonais auraient-ils été arrêtés ou des manifestations réappréhendées avec une force disproportionnée? Non, cela s'est déroulé en Espagne. Peut-être alors parce qu'une journaliste, qui accusait nommément l'épouse d'un premier ministre d'avoir un compte au Panama pour y abriter des pots-de-vin, a été assassinée dans l'explosion de son véhicule? Non, cela s'est passé à Malte, transformée en «île mafia», selon les dires des fils de la victime. Des ministres d'extrême droite auraient-ils été nommés à des portefeuilles régaliens? Cela s'est déroulé en Autriche. Peut-être la Pologne a-t-elle décidé de mettre en place une politique énergétique qui risque de mettre en péril la sécurité de toute l'Europe centrale, et qui est en infraction avec la législation définie par Bruxelles? Non plus, c'est l'Allemagne. Peut-être qu'elle ne respecte pas les critères de Maastricht depuis des années et, en 2018, battra son record d'emprunts, le plus important de l'UE? Non, cette fois, c'est nous.
Pour la première fois de son histoire, la Commission européenne a déclenché l'article 7. Aussi, au regard des actes avérés des autres membres, le «risque» polonais d'infraction doit être particulièrement grave.
Les 5 commandements de Bruxelles à Varsovie
Selon la Commission: «À la suite des réformes judiciaires menées en Pologne, l'appareil judiciaire du pays est à présent sous le contrôle politique de la majorité au pouvoir.» Dans la recommandation qu'elle a adoptée, mercredi, la Commission définit une série de 5 mesures que les autorités polonaises doivent prendre pour apaiser ses inquiétudes. Remarquez bien que la Commission parle de risques et d'inquiétudes. Il n'y aurait donc pas de constatation factuelle de la part de la Commission de violation de l'État de droit? Poursuivons, les autorités polonaises sont invitées par Bruxelles à:
Première mesure: «Modifier la loi sur la Cour suprême, afin de ne pas réduire l'âge de départ à la retraite des juges actuellement en fonction, de supprimer le pouvoir discrétionnaire dont dispose le président quant à la prolongation du mandat des juges de la Cour suprême et de supprimer la procédure de recours extraordinaire, qui prévoit la possibilité de remettre en cause des jugements définitifs rendus plusieurs années auparavant».
La Cour suprême y est l'équivalent de la Cour de cassation en France. La nouvelle loi polonaise prévoit que les juges de plus de 65 ans seront mis d'office à la retraite. Ce qui implique que les juges nés dans les années 50 et qui étaient magistrats sous le régime communiste et notamment pendant l'état de siège vont être ciblés. Cette loi permet également à des citoyens s'estimant victime d'un procès injuste, exceptionnellement pour ces 20 dernières années, d'en demander la révision. L'objectif affiché ici est double: décommuniser le dernier pouvoir polonais qui ne l'avait pas été lors la chute du mur, et renouveler un pouvoir judiciaire considéré comme népotique.
Seconde mesure : «Modifier la loi sur le Conseil national de la magistrature, de manière à ne pas mettre fin au mandat des juges membres et à veiller à ce que le nouveau système de nomination continue de garantir l'élection des juges membres par leurs pairs.»
Jusqu'à présent, sur les 25 juges membres que compte le Conseil National de la Magistrature, 15 étaient désignés par d'autres magistrats, sans contrôle aucun des citoyens. Désormais, ces 15 magistrats seront désignés par les députés. Chaque groupe parlementaire ne pourra proposer plus de 9 juges, et chaque groupe devra pouvoir en désigner au moins un. Et la liste de ces 15 juges devra recevoir les 3/5 des suffrages de l'Assemblée nationale.
N'est-il pas plus démocratique que les «juges des juges», au lieu de se coopter (désignés entre eux), soient nommés par les représentants élus du peuple? Certes, les juges sont des experts, mais leur laisser cette prise de décision n'est-ce pas basculer vers la technocratie?
Troisième mesure : «Modifier ou abroger la loi sur l'organisation des juridictions de droit commun, notamment pour supprimer le nouveau régime de retraite applicable aux juges, y compris le pouvoir discrétionnaire dont dispose le ministre de la justice pour ce qui est de prolonger le mandat des juges et de nommer et de révoquer les présidents des tribunaux.»
Il s'agit ici de mesures purement administratives. La réforme de la loi prévoit que les affaires soient attribuées aux juges par tirage au sort, aussi les présidents de tribunaux deviennent essentiellement des «directeurs administratifs».
Quatrième mesure: «Restaurer l'indépendance et la légitimité du Tribunal constitutionnel, en veillant à ce que ses juges, son président et son vice-président soient élus légalement et à ce que tous ses jugements soient publiés et pleinement mis en œuvre ; Les plus hautes instances juridiques polonaises.»
La Commission européenne et l'opposition polonaise ont contesté, ensemble, la validité de l'élection de certains juges du Tribunal constitutionnel (équivalent français du Conseil constitutionnel) et, par ricochet, la validité de l'élection de son Président et Vice-Président. Toutefois la Commission et l'opposition sont constituées de hauts-fonctionnaires et de politiques et non de magistrats. Outre le Tribunal Constitutionnel, les équivalents de nos Cours de cassation (Cour suprême) et du Conseil d'État en Pologne ont, de par leurs jugements, validé la légalité de ces élections. Or la «Cour de Cassation polonaise», la Cour suprême, ne peut être accusée de penchants pour le parti au pouvoir en Pologne. Outre qu'une bonne partie des réformes concernent ses magistrats, elle s'oppose régulièrement, par communiqués, au parti au pouvoir en Pologne. Sa présidente a même participé et pris la parole à au moins une manifestation organisée par l'opposition.
Cinquième mesure: «S'abstenir d'actes et de déclarations publiques susceptibles de saper davantage encore la légitimité du pouvoir judiciaire.»
Ici la Commission impose comme condition, pour suspendre les poursuites, que des personnes légalement et légitimement élues dans un pays membre n'abordent pas tous les sujets de leur choix de la manière qu'ils l'entendent. Autrement dit, un élu polonais, s'il estime que le pouvoir judiciaire est corrompu, n'a pas le droit de le dire, s'il veut que son pays ne soit pas sanctionné par l'UE.
Chacun jugera en son âme et conscience ces 5 mesures. Et pour ce faire, il serait bon d'avoir à l'esprit certains
M. Timmermans, 1er vice-président de la Commission, en charge du « dossier polonais » au sein de la Commission est nommé et non élu
faits.
M. Timmermans un commissaire politique?
Le premier est que M. Timmermans, 1er vice-président de la Commission, en charge du «dossier polonais» au sein de la Commission est nommé et non élu. Certes, c'est un ancien député social-libéral, mais son parti ne représente plus que 5,7% des électeurs aux Pays-Bas.
Depuis l'arrivée au pouvoir du PiS en Pologne, M. Timmermans répète quasiment mot pour mot l'argumentaire des partis politiques libéraux qui s'opposent au gouvernement en place à Varsovie. Rappelons aussi que la «caution polonaise» de M. Timmermans est le président du Conseil européen, libéral, M. Tusk. Ce dernier est le fondateur du principal parti politique d'opposition au gouvernement en Pologne. Il est de surcroît encore en âge de revenir aux affaires dans son pays. Si M. Timmermans arrivait à ses fins et disqualifiait le parti au pouvoir à Varsovie, M. Tusk serait le premier bénéficiaire de ce changement. Il faut bien comprendre que M. Timmermans qui condamne, sans procès, depuis deux ans, le gouvernement polonais n'a qu'un pouvoir d'investigation.
Ces 3 derniers siècles la Pologne a survécu aux empires et dictatures qui voulaient la soumettre. Il en sera sûrement de même de cette nouvelle technocratie libérale. Pourrons-nous en dire autant ?
Pourquoi martyriser la Pologne?
Au-delà même de la question du bien-fondé de cette action, pourquoi Bruxelles menace la Pologne d'une procédure que tout le monde sait vouée à l'échec? En effet pour aller au bout de cette procédure il faut l'unanimité des États et la Hongrie a déjà annoncé qu'elle s'y opposerait. Pourquoi ne pas traduire Varsovie devant la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE)? Elle ne nécessite pas l'assentiment des États membres mais rend par contre des décisions juridiques et non politiques. Est-ce à dire que l'infraction n'est pas constatée? Qu'il existe uniquement un «risque»? Certes la Commission a saisi la CJUE, mais pour sic: «la discrimination fondée sur le sexe en raison de l'introduction d'un âge de départ à la retraite différent pour les femmes juges (60 ans) et les hommes juges (65 ans)».
Pour le bien de l'Europe la Pologne ne doit pas se soumettre.
Nombre de dirigeants des partis libéraux accusent la Pologne de tous les maux de l'Europe, mais est-ce le PiS qui est au pouvoir depuis 20 ans? Cette affaire «polonaise» ne serait-elle pas l'illustration de l'évolution de plus en plus inquiétante de l'Europe? Certains, comme le Président de la République française, proposent de refonder l'U.E. Mais pour la remplacer par quoi? Nul ne le sait réellement. Symboliquement ses fondations avaient déjà été ébranlées par le traitement dégradant imposé au peuple grec contre sa volonté. Nous ne parlerons pas de l'acronyme désignant les pays latins contestataires: PIGS (cochons en anglais). S'agit-il désormais de faire de même avec la Pologne, incarnation vivante de ce ciment chrétien? Il ne restera alors plus qu'à transformer l'UE en une chappe de plomb remplaçant fondations, murs et toit. In fine quel est l'objectif? Créer un nouvel Européen hors sol, sans attache, sans limite dans ses droits? D'affaiblir les états et nous priver de nos identités?
Ces 3 derniers siècles la Pologne a survécu aux empires et dictatures qui voulaient la soumettre. Il en sera sûrement de même de cette nouvelle technocratie libérale. Pourrons-nous en dire autant?


Libye : 10.000 réfugiés pourront bénéficier de «corridors humanitaires» (24.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec AFP 

  • Mis à jour le 24/12/2017 à 11:44 

  • Publié le 24/12/2017 à 11:18
Jusqu'à 10.000 personnes bloquées dans des camps de réfugiés en Libye pourront profiter en 2018 de corridors humanitaires les amenant en toute sécurité en Europe avec un statut de réfugié, a estimé dimanche le gouvernement italien.
«En 2018, jusqu'à 10.000 réfugiés pourront rejoindre sans risque l'Europe via des corridors humanitaires», a annoncé le ministre italien de l'Intérieur Marco Minniti, dans un entretien publié dimanche dans le quotidien La Repubblica.
Vendredi, un groupe de 162 réfugiés «vulnérables» était ainsi arrivé par avion militaire à Rome, une première pour le pays.
Ils ont été sélectionnés par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), qui les a considérés d'emblée comme des «réfugiés» et non comme des demandeurs d'asile. À ce titre, ils bénéficient dès leur arrivée d'une aide économique et ont droit à un parcours d'intégration (cours de langue, formations, scolarisation des enfants).
«Conformément aux objectifs de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 30.000 migrants sans droit à l'asile pourront être rapatriés dans leurs pays sur une base volontaire» en 2018, a précisé parallèlement le ministre italien, en notant que 18.000 l'avaient fait en 2017.
«Avec le concours des autorités libyennes, nous avons construit un nouveau modèle de gestion de l'autre côté de la Méditerranée», a commenté M. Minniti.
Le ministre se réjouit qu'un accord entre Rome et Tripoli permette à l'UNHCR de sélectionner sur place ceux ayant droit à une aide internationale. «Les organisations internationales sont en outre déjà en mesure de visiter les centres d'accueil et d'y améliorer les conditions de vie, encore aujourd'hui inacceptables», a ajouté le ministre.
Avant d'arriver à ces «parcours légaux», l'Italie devait prendre des mesures «crédibles» de fermeté en collaboration avec les garde-côtes libyens pour mieux contrôler les flux «illégaux» de migrants arrivant par la mer, a estimé M. Minniti.
L'Italie enregistre «une baisse significative» des arrivées de migrants actuellement, a-t-il constaté.
Du 1er janvier au 22 décembre 2017, le nombre d'arrivées de migrants sur les côtes italiennes (118.914 personnes au total) a chuté de 33,8% par rapport à la même période de 2016 (179.769 personnes).
Cette année, l'Italie a par ailleurs pu transférer 11.000 migrants vers d'autres pays de l'UE, contre seulement 2500 l'année précédente.
L'Italie acceptait déjà des corridors humanitaires légaux, mais non gouvernementaux, organisés par la communauté catholique Sant'Egidio. Ils ont permis à 1000 réfugiés syriens fuyant la guerre de venir en Italie.


Autriche: Kurz veut aider les réfugiés dans leur pays d'origine (24.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec Reuters 

  • Mis à jour le 24/12/2017 à 11:03 

  • Publié le 24/12/2017 à 09:27
Le nouveau chancelier autrichien, Sebastian Kurz, qui gouverne avec l'extrême droite, appelle dans un interview à la presse à mettre fin au système de quotas de répartition des demandeurs d'asile dans les différents pays de l'Union européenne et demande que les réfugiés soient aidés dans leur pays d'origine "peut-être militairement".
Depuis son arrivée à la tête du gouvernement autrichien cette semaine, Sebastian Kurz s'est aligné sur ses voisins européens, comme la Hongrie, pour s'opposer à la répartition des migrants au sein de l'UE. "Forcer des Etats à prendre des réfugiés ne fera pas avancer l'Europe. Cette discussion n'a pas de sens", déclare Sebastian Kurz au journal dominical allemand Bild am Sonntag. "Les migrants qui partent pour l'Europe ne veulent pas aller en Bulgarie ou en Hongrie. Ils veulent aller en Allemagne, en Autriche ou en Suède", ajoute-t-il.
Au lieu de vouloir mettre en place à tout prix une politique qu'il qualifie d'"échec", Sebastian Kurz appelle l'UE à soutenir, "peut-être militairement" les initiatives visant à aide les migrants dans leurs pays d'origine ou dans les Etats voisins. "Si ce n'est pas possible, alors il faut les aider dans des zones sécurisées sur leur propre continent", dit-il. "L'UE devrait soutenir cela, peut-être même l'organiser et le soutenir militairement".
D'après les extraits fournis de l'interview fournis par Bild, il n'est pas possible d'établir quel type de soutien militaire envisage le chef du gouvernement autrichien. Quand il était ministre des Affaires étrangères, Sebastian Kurz avait vivement critiqué la décision de la chancelière allemande Angela Merkel d'ouvrir les frontières de l'Allemagne à plus d'un million de migrants en 2015. Les dirigeants européens ont pu suggérer à certaines occasions que l'UE contribue à des opérations de maintien de la paix en Afrique.
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Macron rend hommage au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (23.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec AFP 

  • Mis à jour le 23/12/2017 à 23:09 

  • Publié le 23/12/2017 à 23:00
Emmanuel Macron a rendu hommage samedi «au travail immense réalisé par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et au courage de tous ceux qui, victimes, témoins, enquêteurs, greffiers, procureurs et juges, ont permis à la justice internationale d'être appliquée», dans un communiqué de l'Elysée.
Rappelant que le TPIY à La Haye, qui a fermé ses portes jeudi après 24 ans de travail, a jugé de nombreux criminels, dont les chefs de guerre Radovan Karadzic et Ratko Mladic, le président de la République souligne «combien il importe, dans tous les pays européens, de poursuivre (...) un véritable travail de mémoire, essentiel à la construction d'une Europe plus juste et plus démocratique, respectueuse des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.»
«Le travail du TPIY montre aussi que la justice internationale poursuit inexorablement son cours», ajoute-t-il. «Ceux qui, partout dans le monde, commettent aujourd'hui des crimes de guerre, et pensent remporter des batailles définitives, devront répondre de leurs actes devant les juges et devant l'histoire», a-t-il rappelé.
Sahel : la France prête à «renforcer son engagement» (Macron) (23.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec Reuters 

  • Mis à jour le 23/12/2017 à 17:57 

  • Publié le 23/12/2017 à 17:42
La France est prête à «renforcer son engagement» au Sahel dans la lutte contre les groupes terroristes, a déclaré samedi Emmanuel Macron, qui a appelé en parallèle à favoriser la «rapidité opérationnelle» de la force conjointe du G5.
En visite au Niger, «allié et ami», le président français a annoncé une aide supplémentaire de 10 millions d'euros en faveur de la scolarisation des jeunes filles, l'une des priorités du programme de développement impulsé par Mahamadou Issoufou.
Cette enveloppe s'ajoute aux 15 millions d'euros d'investissements déjà consentis par la France en faveur de la politique éducative au Niger. Paris s'est engagé à la mi-décembre à débloquer 400 millions d'euros sur la période 2017-2021 en faveur de Niamey.
Au lendemain d'une adresse aux troupes françaises sur la base de Niamey, où il a partagé avant l'heure un dîner de fête avec des militaires de l'opération Barkhane, Emmanuel Macron, qui était accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, a souligné que la priorité restait la lutte contre le terrorisme.
«La France est prête, non seulement à maintenir, mais si besoin était à renforcer son engagement dans la région parce que le combat contre le terrorisme au Sahel est à mes yeux essentiel», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au côté de son homologue nigérien.
«Le combat n'est pas gagné aujourd'hui (...), il est indispensable non seulement de maintenir mais d'améliorer encore notre agilité sur le terrain, d'innover davantage et de concentrer nos priorités sur les régions identifiées comme étant les plus vulnérables», a-t-il ajouté.

Pays-Bas: l'ambassadeur américain s'excuse pour des propos anti-musulmans (23.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec AFP 

  • Mis à jour le 23/12/2017 à 22:05 

  • Publié le 23/12/2017 à 20:47
Le nouvel ambassadeur des États-Unis aux Pays-Bas a présenté ses excuses samedi après une interview dans laquelle il a nié, contre toute évidence, avoir tenu des propos anti-musulmans il y a deux ans.
En 2015, Peter Hoekstr avait affirmé dans une interview sur la chaîne publique néerlandaise NOS que les musulmans avaient fait sombrer l'Europe dans le "chaos": 
«Le mouvement islamique est arrivé à un point où il fait sombrer l'Europe dans le chaos. C'est le chaos aux Pays-Bas, il y a des voitures brûlés, des personnalités politiques brûlées», avait-il déclaré avant d'ajouter: Et oui, il y a des zones de non-droit aux Pays-Bas.» 
Samedi, il a nié ses propos affirmant qu'il s'agissait de «fake news» avant de se rétracter. Dans un communiqué, il a présenté de vagues excuses. «J'ai tenu certains propos en 2015 et regrette l'échange durant l'interview. Merci d'accepter mes excuses.»
Peter Hoekstr, Américain d'origine néerlandaise, est un ancien élu de la Chambre des représentants. Il prendra ses fonctions d'ambassadeur le mois prochain.

Égypte : une église violemment attaquée par une foule (23.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec AFP 

  • Mis à jour le 23/12/2017 à 17:10 

  • Publié le 23/12/2017 à 15:37
Une église au sud du Caire, en Égypte, a été violemment attaquée vendredi par une foule scandant des «slogans hostiles» et appelant à la «démolition» du bâtiment, a annoncé samedi l'archevêché d'Atfih, dont dépend cet édifice religieux.
Des centaines d'assaillants ont fait irruption dans l'église al-Amir Tadros, située dans la localité d'Atfih, à une centaine de kilomètres au sud du Caire, et ont «détruit ce qu'elle contenait puis ont agressé les chrétiens présents», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Les forces de sécurité sont intervenues pour disperser les assaillants et sécuriser la zone. Des blessés ont été transportés à l'hôpital, selon l'archevêque qui n'a pas précisé leur nombre.
La minorité chrétienne d'Égypte représente 10% des 100 millions d'habitants de ce pays majoritairement musulman. Les coptes, majoritairement orthodoxes, fêteront Noël le 6 janvier.
L'archevêque a par ailleurs précisé qu'après la promulgation l'année dernière de la loi sur la construction et la restauration des églises, des démarches officielles ont été lancées pour légaliser le statut du lieu de culte qui a été attaqué.
De nombreuses églises sont construites illégalement en Égypte en raison d'obstacles administratifs. La nouvelle loi a été présentée par les autorités comme une avancée.
Selon un rapport de l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR) publié au début du mois, il n'existe toujours pas de règles spécifiques et claires pour l'application de cette loi.
Les chrétiens sont régulièrement victimes d'agressions d'extrémistes, souvent en lien avec la présence d'une église dans un village, notamment en Haute-Égypte.
Ils ont par ailleurs été visés par de nombreux attentats sanglants ces derniers mois, la plupart revendiqués par le groupe État islamique.

Un couple mis en examen pour avoir contraint une handicapée à se prostituer (23.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec AFP 

  • Mis à jour le 23/12/2017 à 14:03 

  • Publié le 23/12/2017 à 13:41
Un couple suspecté d'avoir contraint une jeune voisine handicapée mentale à se prostituer à Vienne, en Isère, a été mis en examen vendredi et écroué, a-t-on appris samedi auprès du parquet de Vienne, confirmant une information de France Bleu Isère.
«Les deux suspects ont été mis en examen vendredi après-midi pour faits de proxénétisme et placés en détention», a confirmé Jérôme Bourrier, le procureur de la République de Vienne. Le magistrat précise que l'homme et sa compagne, respectivement âgés de 23 ans et de 19 ans, contestent les faits qui leur sont reprochés.
La jeune femme de 26 ans, souffrant d'une déficience mentale et qui vivait seule sous curatelle renforcée dans un appartement voisin, avait été inscrite par le couple sur un site de rencontre mettant en relation des hommes et des femmes pour des relations sexuelles tarifées.
Les deux amants avaient ensuite contraint la jeune femme à se prostituer et empoché l'argent après l'avoir menacée, a précisé le parquet de Vienne, qui ajoute que l'homme était déjà connus des services de police pour des faits d'outrage et de violences.
La victime a finalement révélé à ses parents les agissements des deux amants après plusieurs jours et contacté la police. La dizaine de clients entendus ont affirmé n'avoir jamais eu conscience que la jeune femme agissait sous la contrainte.

Trafic de drogue au Hezbollah: enquête sur la gestion par Obama (23.12.2017)
  • Par  Le Figaro.fr avec AFP 

  • Mis à jour le 23/12/2017 à 11:40 

  • Publié le 23/12/2017 à 08:53
Le ministre américain de la Justice a demandé vendredi une enquête sur la gestion de la lutte contre le trafic de drogue mené par le Hezbollah, sur fonds d'informations sur une intervention de l'ancienne administration Obama dans ce dossier.
L'annonce intervient après la publication par Politico d'un article affirmant que l'administration de l'ancien président Barack Obama avait "fait capoter" les efforts pour cibler le trafic de drogue du groupe chiite libanais, afin d'éviter que cela ne fasse dérailler l'accord historique obtenu sur le programme nucléaire iranien, grande puissance chiite régionale.
L'enquête doit "évaluer les allégations selon lesquelles certaines choses n'ont pas été correctement poursuivies (par la justice) et pour s'assurer que tous les sujets ont été correctement gérés", peut-on lire dans un communiqué.
"Ceci est une question importante pour la protection des Américains", a expliqué Jeff Sessions, tout en affirmant avoir "espoir" que la précédente administration n'a pas mis de bâtons dans les roues de l'agence américaine antidrogue, la DEA.
Edward Price, ancien porte-parole du Conseil de sécurité nationale sous Barack Obama, a affirmé à l'AFP que "le récit présenté" dans l'article de Politico "ne ressemble en rien à la réalité".
"L'administration Obama a répété encore et encore que les négociations sur le dossier nucléaire avec l'Iran étaient confinées exclusivement à cette question. Nous n'avons pas fait de concessions sur d'autres sujets, et nous n'avons certainement pas entravé ou tenté d'influencer une quelconque enquête en cours, y compris par la DEA", a-t-il affirmé.
"Toutes allégations contraires sont fausses", a insisté Edward Price, précisant que la personne ayant fait fuiter cette information travaille désormais pour des organisations "idéologiquement opposées à l'accord nucléaire iranien", régulièrement dénoncé par Donald Trump.


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