Publié le 6 mars
2013 par Ex-musulmans
«L’islam est une idéologie
arabe colonialiste et impériale engagée dans un combat cosmique pour conquérir
la planète. Les djihadistes divisent le monde en deux – le monde islamique et
le monde non islamique. C’est l'ultime bataille entre ceux qui valorisent la
liberté, la paix et l'humanité et ceux qui les combattent, et nous devons
triompher à tout prix dans l'intérêt de notre propre survie.» –
Hossain Salahuddin, 24 ans, poète, essayiste et ex-musulman.
Dans une entrevue accordée à
Front Page Magazine, le jeune Hossain Salahuddin, d’origine Bengladeshi,
raconte les raisons qui l’ont poussé à quitter l’islam. Comme pour plusieurs
autres ex-musulmans, par exemple un Indonésien et
un Iranien, l’étude approfondie de l’islam et son observation du
monde musulman dans lequel il vivait l’a convaincu que cette religion irréformable mène
à la violence et à la haine et constitue une véritable camisole de force de
l’esprit qui étouffe tout progrès et créativité.
L’islam a également éteint les
peuples qu’il a colonisés et produit un effet
catastrophique sur des civilisations avancées et anciennes.
Salahuddin dénonce les apologistes qui tentent de nous
endormir avec leur propagande fabulatrice d'une religion de
paix, d’amour et de tolérance. Pour lui et d’autres qui ont vécu en pays
musulman, l’islam est une religion totalitaire et impériale
qui contrôle les moindres aspects de la vie de ses adeptes et pousse les
musulmans non arabes à renier leur propre culture. Le musulman n’est pas un
être libre.
Il encourage les pays occidentaux
à respecter leur principe de laïcité et à défendre à tout prix la démocratie et
la liberté. Il dénonce la rectitude politique et invite les politiciens à faire
preuve de fermeté dans l'affirmation des valeurs fondamentales
de notre civilisation.
L’invité de Frontpage Interview
aujourd'hui est Hossain Salahuddin, poète, essayiste et ex-musulman. Il est
l'auteur de plusieurs livres et le rédacteur en chef du magazine Maverick,
qui promeut la littérature, la pensée libre et le rationalisme.
FP: Hossain Salahuddin,
bienvenue à FrontPage Interview.
HS: Merci beaucoup de
l’invitation. C'est un réel plaisir d'être ici.
FP: Parlez-nous de
votre enfance et de votre éducation au sein de l'islam.
HS: Je suis né en 1984,
dans une famille musulmane au Bangladesh. Ma famille était plutôt orthodoxe et
a fait en sorte que j’apprenne le Coran avant même que je sois inscrit dans une
école. J'ai eu un tuteur à domicile, un mollah qui m'a appris la récitation du
Coran en arabe, et j'étais vraiment excellent. Je me souviens d'avoir achevé
l'ensemble du Coran en arabe trois fois avant l’âge de 12 ans, sans même en
comprendre un mot. Si j'essaie de me souvenir, je sens que c'était assez
étouffant avec toutes sortes de prescriptions et d’interdits. Vous ne pouvez
pas faire ceci, vous ne pouvez pas faire cela, et puis il y a ce rappel
constant- «Tu es musulman, tu dois te comporter comme tel».
Donc, oui, mon enfance n'est pas
quelque chose dont je suis vraiment fier. Il y avait toutes sortes de
restrictions religieuses qui m’étranglaient et cela affectait effectivement ma
relation avec les membres de ma famille. Mais je dois dire que j'étais encore
croyant à l'époque, il y avait seulement une légère gêne en moi avec la forme
pratiquante de l'islam. Je dois avouer que j'ai eu une enfance plutôt agitée
mais je ne me suis pas transformé en rebelle.
FP: Qu'est-ce qui a vous a
amené à reconsidérer et, finalement, abandonner l’islam?
SH: Eh bien, quand j'avais
environ 13 ou 14 ans, j'ai développé un grand intérêt pour l'écriture créative,
notamment la poésie, et j'ai commencé à passer beaucoup de temps à lire des
livres et à écrire de la poésie. Je me souviens d'emprunter jusqu'à dix livres
à la fois et de les lire à la suite. Histoire, science, philosophie, religion,
littérature, nommez-en, toutes sortes de livres. Je peux vous dire que c'était
une époque passionnante. J'imagine que j'étais un peu plus mûr mentalement que
mon âge réel, et je chéris cette partie de ma vie comme une période
d'illumination.
Je pense que les livres m'ont
appris à penser et à juger les choses logiquement, à échapper au monde des
préjugés et des croyances irrationnelles. Les livres ont été mon vrai
libérateur, c'est le meilleur compagnon que j'ai jamais eu. Mais ce n'était pas
toujours amusant. Ma famille ne l’a pas pris à la légère car ils ont remarqué
un changement en moi et aussi mes professeurs à l'école. En fait c'était les
professeurs qui m'ont donné toutes sortes d'ennuis. Malheureusement, la plupart
de mes professeurs étaient des musulmans très orthodoxes et ils n'aimaient pas
mes écrits. Ils ont même interdit mes écrits du magazine de l’école, ce qui m'a
vraiment bouleversé étant donné que j'étais probablement le seul étudiant qui
pouvait écrire des choses créatives. Et ils me rappelaient sans cesse que
l'Islam n'approuve pas la poésie, la musique, la peinture, le mélange avec des
non-musulmans ou la lecture des textes d’autres religions et ça m’a rendu
réellement confus.
Il n'y avait qu'une seule façon
de savoir: par la lecture du Coran et des Hadith dans ma langue maternelle.
J'ai lu le Coran encore et encore et je ne pouvais pas croire ce que je lisais.
J'ai commencé à marquer les versets douteux et à écrire des commentaires à côté
d'eux. Je me suis demandé, ces versets pleins de haine sont-ils propagés
et prêchés tous les jours dans tous les coins de ma ville?
J'étais complètement sidéré. Au départ, je pensais que c'était la traduction
qui était à blâmer. Mais j'ai recueilli de nombreuses traductions du Coran et
des érudits musulmans très réputés ont traduit certains d'entre eux. Vous
pouvez dire que j'ai été vraiment choqué et j'ai passé près de deux années en
9e et 10e à la recherche de réponses.
En 10e année, mon premier recueil
de poèmes a été publié et en 11e année, j'étais convaincu que l'islam lui-même
était une croyance très violente. En lisant le Coran ou tout autre
texte islamique dans votre langue maternelle, il peut y avoir deux effets sur
vous: vous pouvez soit vous transformer en être violent prêt à
éliminer tout ce qui s'oppose à vous, ou vous pourriez abandonner purement
et simplement l'islam et devenir un être libre. J’ai choisi ce
dernier chemin et à un tès jeune âge.
FP: Avez-vous fait face à
la menace de violence pour avoir quitté l'islam? Êtes-vous encore en danger
aujourd'hui?
SH: Eh bien, laisser
l'islam n'a pas été une décision instantanée, c'était plutôt un processus
graduel. Je pense qu’au moment où je suis arrivé en 12e année, j'ai tout à fait
consciemment abandonné l'islam. Et certains de mes amis les plus proches
connaissaient mes opinions sur l'islam. Je pense que certains d'entre eux
étaient vraiment choqués. Donc, laisser l'islam était une affaire privée au
début, je ne l'ai pas partagée avec beaucoup de gens au départ.
De toute évidence, il y a eu la
peur de bouleverser une majorité de musulmans. Ce que j'ai fait a été de
commencer à remettre en question beaucoup de choses pour propager mon message.
J'ai appris cela de la vie de Socrate, c'est ce qu’il avait l'habitude de
faire, et ça peut parfois être très efficace. J'ai commencé à remettre en
question les croyances et les traditions islamiques dans mes écrits et cela m’a
mis dans le pétrin. Bien que j'ai eu quelques amis animés du même esprit et que
nous avions l'habitude de nous appeler nous-mêmes des libres penseurs, je me
suis aussi fait quelques ennemis et je savais qu'ils me surveillaient de près.
Mais, vous savez, j'étais jeune et insouciant alors j’ai continué.
Finalement, le jeu de l'attente a
pris fin et ils m'ont attaqué physiquement une nuit - j'ai eu
beaucoup de chance de m’en échapper avec seulement des coupures et des
ecchymoses. Après cet incident j'ai ralenti un peu, j’ai cessé de sortir et
j’ai essayé de me concentrer sur l'écriture à la maison. Je crois que c'était en
2002, quand une organisation islamiste a publié un livre et m'a déclaré Nastik-Murtad ou
«Apostat-infidèle». Je n’ai donc pas vraiment eu à déclarer
publiquement que je quittais l'islam, ils m’en ont fait l’honneur.
Après cela, j'ai décidé de
quitter le pays et, en 2003, je suis arrivé en Australie en tant qu'étudiant.
Et si vous me demandez si je suis encore en danger aujourd'hui, et bien tout ce
que je peux dire, c'est que je n'ai jamais sous-estimé leur capacité. Ce n'est
pas seulement moi, celui qui est non-musulman, ou né musulman et qui ne se
soucie pas beaucoup de l'islam - celui qui est différent d'eux est en
dangeraujourd'hui, et c'est la triste réalité.
FP: Que pensez-vous
de l'impérialisme arabe et du colonialisme islamique? Et comment fonctionne
l’esprit d’un non-arabe converti dans ce contexte?
HS: Ce qui m'a
toujours frappé, c'est que l'islam est une autre forme déguisée de colonialisme
arabe. En Asie du Sud-Est, vous verrez des gens pleurer constamment sur le
colonialisme britannique et la façon dont ils en sont encore victimes.
Cependant, personne n'a jamais parlé du colonialisme arabe qui est très actif
dans tous les pays musulmans non arabes. L'islam est à l'origine une religion
arabe, et ce n'est pas une religion de conscience, de croyance ou de
spiritualité privée; c’est une religiont très politique et impériale.
Ses lieux saints sont dans des terres arabes, l'arabe est la langue sacrée, et
ses personnages historiques sont tous des arabes. Donc, ce qui arrive à
l’esprit d’un converti non-arabe est très intéressant.
Un converti commence à ressentir
une aversion pour sa propre culture non islamique, il devient fasciné par
l'influence arabe et il veut faire partie de l'histoire arabe; ironiquement, il
commence à louer le Guerrier Arabe qui a conquis son pays. Et pour y parvenir,
la première chose qu'il fait est de se détourner de tout ce qui est propre à
son origine ethnique et il vit dans un monde de fantaisie fondamentaliste
visant à purifier sa culture non islamique.
Vous pouvez voir cette névrose et
ce nihilisme dans la mentalité des convertis et vous pouvez dire que c'est
une maladie mentale incurable qui les a affectés et qui a
troublé les sociétés depuis des milliers d'années. Le colonialisme arabe est à
la fois politique et culturel, et je pense qu'il est la forme decolonialisme qui
a survécu le plus longtemps. Vous voyez que c’est une mode aujourd'hui de
blâmer l'impérialisme et le colonialisme européens, l’Occident et
Israël en général pour tous les problèmes sur cette planète; les musulmans
n’ont jamais honte de se joindre à ce jeu du blâme. Mais quand il s'agit de
l’impérialisme arabe ou du colonialisme islamique, les musulmans se sentent
fiers et ils admirent les guerriers qui sont jadis venus du monde arabe et ont
conquis les terres de leurs ancêtres.
Ainsi, le colonialisme islamique
et l'impérialisme arabe ont ensemble conquis et détruit de nombreuses
civilisations avancées et anciennes et apporté des
changements catastrophiques dans les cultures des nations
conquises. Vous pouvez dire que les Arabes ont été les impérialistes les plus
réussis de tous les temps, parce que les fidèles convertis aiment à être
conquis par les légendaires «Guerriers Saints» de la «Terre sainte», c’est est
une sorte de salut pour les convertis.
FP: Quelle est votre
interprétation de la guerre sainte selon l’islam?
HS: L'islam a toujours été
associé à des politiques d'expansion et c'est là que le djihad, ou guerre
sainte, prend effet. Le Coran et les hadiths disent à maintes reprises que rien
n'est plus grand ni d’un plus grand bienfait que le djihad au nom d'Allah. Certains apologistes vont
essayer de vous dire que l'islam est unereligion de paix, que le djihad
est allégorique et ne signifie pas la violence… Mais la sanglante
histoire de l'islam nous raconte une toute autre histoire. Et le Coran
est censé être pris à la lettre. Mahomet a dit à maintes reprises que le Coran
n'est pas de la poésie ni une allégorie, c'est la voix d'Allah lui-même, afin
que chacun puisse la comprendre et la prendre au sérieux, en fait c'est mêmeblasphématoire de
penser le Coran comme une allégorie.
Dans le Hadith, la collecte des
traditions, Mahomet a demandé de nombreuses fois à ses disciples de faire
cesser toute pratique non islamique par la force. En tant que religion,
l'islam a une longue tradition bien ancrée de haine à l'égard
des incroyants. Dans le Coran, Allah a commandé à plusieurs reprises aux
musulmans de livrer la guerre sainte et a promis des récompenses illimitées
dans l'au-delà à celui qui devient un martyr dans la guerre
pour la gloire d'Allah.
Si vous demandez à un soufi
derviche turc qui exécute cette belle danse virevoltante, vous ne recevrez pas
une image littérale de l'islam. Vous obtiendrez plutôt une vue humanitaire
agréable de la philosophie mystique soufi. Mais malheureusement, l’islam
dominant considère les soufis comme des hérétiques et ils ont été régulièrement
persécutés par les musulmans à travers l'histoire.
Pour découvrir le vrai sens du
djihad, vous devez vous pencher sur la vie de Mahomet, de ses compagnons et des
dirigeants et penseurs ultérieurs de l'islam. Vous obtiendrez une image d’une
très grande violence. Même les successeurs immédiats de Mahomet ont
utilisé le terme djihad pour se référer à la conquête de nouveaux territoires,
de sorte que je ne vois pas beaucoup de possibilité de malentendu ici.
Peu importe ce que les apologistes essaient
de vous dire au sujet de la signification du djihad, pour la plupart des
musulmans, il signifie simplement l’expansion du Royaume d’Allah sous le
commandement d'Allah lui-même. S’ils meurent en poursuivant ce but ils sont des
martyrs ou Sahid, celui à qui Allah garantit qu’il ira directement au paradis
sans faire face au jugement dernier.
Des érudits musulmans comme Taqi
al din ibn Taymiyyah, Mohammad ibn abdul Wahhab, Sayyid Qutb, Abdullah Mawdudi
et Hassan al Tourabi ont beaucoup de comptes à rendre en cette matière. Lesdjihadistes
modernes citent fréquemment ces érudits comme leur source
d'inspiration. Ils ont fait valoir que les musulmans sont dans une bataille
cosmique contre les forces des ténèbres. Ces forces des ténèbres ne doivent pas
être tolérées, et même si Allah est ultimement responsable de la destruction de
l'obscurité, les musulmans sont tenus de la combattre. C'est pourquoi jusqu’à
aujourd'hui aucun religieux musulman réputé et aucun pays musulman n'a condamné
le terrorisme. Vous voyez, presque tout dans le mode de vie occidental
contredit la croyance islamique – l’Occident devient
automatiquement la cible, donc les érudits musulmans ont divisé le monde en
deux sphères différentes: le monde islamique ou Terre de Paix, et le monde non
islamique ou Terre de Guerre.
FP: Alors les terroristes
islamistes ne font pas une interprétation erronée de l'islam?
HS: Non, les
terroristes ne font pas une interprétation erronée de l'islam, en fait, ils
interprètent l’islam très correctement. Théologiquement, c'est le devoir sacré
d’un musulman de combattre jusqu'à ce que tout le monde se tourne vers Allah
car il ne peut y avoir aucun autre Dieu. Allah est assez autocratique parmi les
dieux et il n'aime pas coexister avec une autre divinité. Ça semble amusant,
mais c’est vrai. Combien de pays musulmans pratiquent la démocratie? le
libéralisme, le respect de la vie privée et de la liberté individuelle, la
liberté d'expression et la liberté de conscience - tout ceci, et tout autre
élément de la modernité auquel vous pouvez penser est en contradiction
directe avec la croyance islamique.
Peu importe ce que disent les
apologistes, «islam» et «liberté» sont deux mots opposés avec des sens opposés.
Vous voyez, à la différence du bouddhisme et du christianisme, l'islam n'est
pas une religion personnelle; l'islam est très pratique, social, éminemment
politique, et non spirituel et son but est d’étendre son empire sur le monde.
L’islam pénètre tous les aspects personnels de la vie humaine
et impose ses diktats. La charia ou loi islamique est considérée comme la
législation divine, et elle dicte tous les aspects de la vie humaine, de
l'utilisation des cure-dents à la vie sexuelle, de l'abattage des animaux à
quel verset vous devriez réciter lorsque vous êtes dans une toilette etc Tout
ce que vous pouvez imaginer.
FP: Que pensez-vous de
Mahomet et de ses fidèles?
HS: Pour moi, Mahomet est
sans doute l'un des personnages les plus influents de l'histoire humaine dans
le sens où des millions de musulmans sont toujours prêts à mourir pour lui, et
il est unique étant donné l'étendue de son influence. Toutefois, l'un des rares
traits positifs de Mahomet est qu'il n’a jamais prétendu être parfait, même si
des millions de musulmans le pensent encore aujourd'hui.
Je pense que Mahomet était
toujours conscient de ses insuffisances humaines, il a tout fait pour s'assurer
qu'il n'était pas adoré à la place de Dieu. Mais pour les musulmans, Mahomet
est sans péché, l’homme le plus parfait et le plus grand ayant jamais vécu sur
notre planète, et il est même le plus grand de tous les prophètes. Tout
musulman adore Mahomet, sciemment ou inconsciemment et réagit avec une violence
sans précédent s'il est diffamé par un dessinateur ou un romancier ou quiconque
en cette matière.
Cependant, si vous suivez la
biographie de Mahomet rapportée par de célèbres érudits musulmans tels que
Bukhari, Ibn Ishaq et Al tabari vous trouverez de nombreux incidents où Mahomet
étai loin d'être un homme parfait et sans péché. Sa cruauté envers les juifs,
les païens mecquois et ses rivaux est bien documentée par les historiens
musulmans. Il a massacré trois tribus juives entières - Banu Nadir, Banu
Qurayaza et Banu Qaynuqa, tué le prince de Khaibar et fait son épouse
prisonnière dans sa tente. Il y a de nombreux exemples, il vous suffit de lire
les biographes musulmans dans toute traduction que vous souhaitez.
Les apologistes de l'islam vont
essayer de justifier ces actions avec leur logique creuse, mais si
tu es un prophète, tu devrais avoir une meilleure morale que l’homme moyen.
Mahomet s’est marié 12 ou 13 fois - ce qui contredit sa propre prédication d'un
maximum de quatre mariages, mais ce que je trouve le plus troublant, c'est que
Mahomet a épousé Aicha, la petite fille de 6 ans de son ami le plus proche,
Abubakkar. Maintenant si vous faites cela dans un monde moderne civilisé, vous
serez déshonoré comme un pédophile et passerez le reste de
votre vie en prison.
Dans un autre incident troublant,
Mahomet a été attiré par Zayanab, la femme de son fils adoptif et plus tard il
l’épousa. En tant que dirigeant, il a omis d'annoncer son successeur ce qui a
conduit à la sanglante division chiite-sunnite de l'Islam et vous voyez, les
deuxième, troisième et quatrième califes de l'islam ont tous été assassinés à
la suite de cette lutte pour le pouvoir. Ce ne sont là que quelques exemples
des incidents de la vie très mouvementée d'un homme très influent. Mais en ce
qui me concerne, Mahomet n'était pas un saint. Il n’y a pas de doute qu’il
était extrêmement influent, mais je ne vois pas en lui un homme parfait sans
péché comme les musulmans qui essayent de l’idéaliser.
PF: Parlons un peu plus
sur l'islam comme un système de croyance totalitaire comme
vous avez discuté plus tôt.
HS: Comme je l'ai déjà
dit, l'islam est dans un combat cosmique contre le monde non
islamique. Je crois qu’en dehors des sectes mystiques soufies, qui sont pour la
plupart identifiées comme hérétiques par l’islam dominant - le reste du monde
islamique et son système de croyances est sans doute aucun de nature
totalitaire.
Voyez-vous, les adeptes d'aucune
autre religion n’essaient de créer des associations internationales
d’États-nations qui sont fondés sur la religion. Seuls les musulmans le font,
et ils l'appellent Oumma ou adeptes de Mahomet, à l'exemple de ce que faisaient
les socialistes et les communistes révolutionnaires.
En matière personnelle, l'islam
tente de régir toutes les phases de la vie; le seul but de la charia est de
contrôler la vie religieuse, sociale et politique de l'humanité dans toutes ses
composantes. Le djihad et la charia sont deux outils ultimes des mécanismes de
contrôle de l'islam. La vie de Mahomet reflète la nature même d'un système
totalitaire. Il n'y avait pas de séparation entre l'Église et l'État; Mahomet
n’était pas seulement un prophète, il a joué le rôle d’homme d'État, de
législateur, de juge, de dirigeant de la communauté et de nombreux autres
rôles.
Vous pouvez donc voir clairement
que le début de l’islam a été de nature totalitaire. Les musulmans sont tenus
de suivre le Coran, le hadith (actes et paroles de Mahomet) et le verdict des
docteurs de l'islam dans le cas où la réponse n'est pas trouvée dans les
écritures. Fait intéressant, alors que toutes les autres lois sont humaines et
en constante évolution, la charia est divine et immuable - l'intelligence
humaine ne peut la critiquer, elle doit être acceptée sans doutes ni questions.
Vous voyez donc ici une société
très étroitement contrôlée sans aucun espoir de liberté individuelle. La charia
contient toutes sortes de principes fous, tels que l’intolérance à l'égard des
Juifs et des païens, l'inégalité entre l'homme et la femme, des restrictions religieuses,
sociales et financières pour les citoyens non-musulmans, l'acceptation de l'esclavage et
de la polygamie, les châtiments barbares comme l’amputation des
mains et des pieds des côtés opposés, l’arrachage des yeux et la décapitation -
toutes sortes de choses.
Ces lois ont été données il y a
plus d'un millier d’années et elles n'ont pas évolué depuis lors. La charia est
clairement en décalage et n’est pas compatible avec notre XXIe
siècle. Dans les derniers mille ans, nous avons beaucoup progressé, mais la loi
islamique et sa vision du monde est coincée dans le désert médiéval, depuis des
générations les musulmans sont pris avec la charia et ils ont besoin de
secours. Pas de surprise, il n'y a guère de progrès intellectuel dans les
sociétés musulmanes. Comment peut-il y avoir des progrès s’ils considèrent le
Coran comme la vérité éternelle et la solution finale à tous les problèmes? Le
progrès exige le changement, l'islam est immuable. C'est pourquoi l'islam n'est
pas seulement une religion, c'est un système de conviction totalitaire et les
musulmans en sont les premières victimes - mais très peu d'entre eux s’en
rendent compte.
FP: Que pensez-vous des
réformistes musulmans qui tentent d'amener l'islam dans le monde moderne et
démocratique? Y a-t-il un espoir pour leurs efforts? S’ils vous demandaient de
l'aide, quels conseils leur donneriez-vous?
HS: Écoutez, je ne pense
pas que vous pouvez être un Musulman et un réformateur en même
temps, c'est un paradoxe et une contradiction dans les termes. L’islam
interdit la réforme, et les musulmans se sentent fiers en se vantant que
contrairement à la Bible, le Coran n’a pas connu différentes éditions et
versions, il est pur, saint et vierge.
Mahomet a insisté tout au long de
sa vie que le Coran est la parole littérale de Dieu - la vérité une
fois pour toutes, c'est tout. Alors, comment pouvez-vous apporter une réforme
et rester un vrai musulman? C'est une contradiction troublante, et je pense
qu'elle est aussi trompeuse. Ces réformateurs continueront de vous dire que
l'islam est la religion de paix et que le véritable islam n'approuve pas les
actions des talibans, l'islam n'a rien à voir avec les djihadistes etc Vous
finirez par en avoir marre. Cedéni est pathétique, vous n'avez
pas à aller si loin pour voir si l'islam n'a réellement rien à voir avec ces
actes barbares ou non. Il suffit de lire le Coran, les
hadiths, la charia – les textes islamiques, et ils sont partout. Voilà pourquoi
il est si important de permettre le débat et la critique de l'islam à travers
le monde. Le débat intellectuel honnête et musclé est crucial pour créer
une nation moderne et démocratique.
FP: Quel conseil donneriez-vous
à ceux qui veulent sauver la civilisation occidentale? Comment pouvons-nous
mieux combattre notre ennemi dans la guerre totale?
HS: Londres, New York,
Sydney - toutes ces grandes villes ont une chose en commun: la plupart des
musulmans y vont pour améliorer leur condition économique - les grandes villes
sont comme des reines de beauté utilisées par tous et aimées par personne.
La plupart des musulmans ont
d'ores et déjà dit clairement qu'ils n'ont pas l'intention d'être assimilésdans
la société d'accueil; au lieu de cela ils font des demandes à
répétition pour mettre en œuvre la charia, au Canada, au Royaume-Uni
et en Australie - comme s’il appartenait plutôt à la société d'accueil de
changer.
Dans l'esprit d'un musulman,
l'islam est une religion universelle, et il espère qu'un jour toute
l'humanité embrassera l'islam. Il y a donc un élément de mentalité
d’expansion chez eux, parce que l'islam ne se limite pas à la maison
et aux relations personnelles. Pour les musulmans, l'islam est un code complet
de la vie et la société doit adhérer à ce code. Vous voyez donc que la vision
du monde de l'islam est très totalitaire, et vous devrez la combattre
intellectuellement, et pas seulement militairement. C’est aussi une guerre
idéologique, nous ne devons pas l'oublier.
Malheureusement, certaines
sociétés occidentales continuent de fermer les yeux quand il y a de la violence
d’un musulman contre un musulman: comme par exemple les adolescents forcés par
les parents immigrants à suivre les codes islamiques. Certaines sociétés
occidentales sont troppolitiquement correctes pour prendre des
mesures quand un libre penseur est attaqué pour son impiété, de peur de perdre
le vote musulman ou leur soutien politique. Je crois que l'Occident doit
toujours adhérer à ses principes de laïcité et prendre rapidement des mesures
quand il y a de laviolence contre les femmes ou lorsque quelqu'un
est forcé de suivre le code islamique. Cela enverra un message très
clair aux islamistes et aux djihadistes potentiels. Il existe un
nombre croissant d'écoles islamiques dans les pays occidentaux, c'est une autre
façon de laver le cerveau des enfants à un très jeune âge et
de les isoler de la société en laissant entendre que « nous sommes musulmans,
ils sont chrétiens, nous sommes différents ». Ils mangent du porc, nous pas,
nous sommes différents, forcer les filles à porter le hijab envoie
un message clair : nous sommes sacrées, elles ne le sont pas, elles sont des
prostituées.
Il est donc très dangereux de
fermer les yeux sur de tels incidents au nom de la promotion dumulticulturalisme.
Le respect des autres cultures, d'autres valeurs, c'est important et un élément
essentiel de la laïcité et de la démocratie, mais si ces autres valeurs sont
ici pour détruire notre civilisation et la modernité - alors
nous devons les combattre vigoureusement avec la raison, des
arguments, l'esprit critique, et des moyens juridiques et
militaires si ça se transforme en violence, afin que nos valeurs de
civilisation soient protégées.
La croyance religieuse est très
bien, mais la soumission à la lettre des textes sacrés et aux institutions
religieuses ne devrait pas être tolérée. En disant cela, un
musulman doit avoir la liberté absolue à sa religion personnelle, mais s’il se
lève debout et exige la peine de mort pour un écrivain ou prêche la
haine au sein d'une communauté, il doit être sanctionné en conséquence
par la loi.
Comme je l'ai dit, l'Occident
doit respecter son principe de laïcité et défendre son droit démocratique et sa
liberté à tout prix et les politiciens doivent cesser d'être trop politiquement
correct et ils doivent être fermes quand il s'agit de défendre les valeurs
fondamentales de la civilisation.
Cependant, nous devrions nous
rappeler que ce n'est pas nécessairement un combat entre l’occident et l’islam
- comme certains aiment à le dépeindre pour les fins de leur propre agenda.
Comme je l'ai dit auparavant, les djihadistes divisent l'ensemble du monde en
deux sphères – le monde islamique et le monde non islamique. Je ne vais pas
faire ça. Pour moi, c’est l'ultime combat entre ceux qui valorisent la
liberté, la paix et l'humanité et ceux qui ne les valorisent pas, et
nous devons triompher à tout prix dans l'intérêt de notre propre existence.
FP: Hossain Salahuddin, je
vous remercie pour cette entrevue. Je vous remercie pour votre courage et votre
combat pour la liberté et la vérité.
HS: C'est un honneur.
Merci.