mercredi 20 mars 2019

Renaud Camus et le grand remplacement



Ygerna Dumnonii@Ygernadumnonii
En réponse à @RenaudCamus

Pas besoin de chiffres, le bon sens est suffisant. 
Y a 3 ans Je suis revenue en France, visiter ma ville natale.
J'ai été choquée.
Ce n'était plus la ville, ni le pays où j'étais née.
Donc oui, le Grand Remplacement n'est pas une théorie mais une réalité.
Y a-t-il volonté de Grand Remplacement ou pas est la question ?

Collapsus  18 mars 2019
Le mensonge démographique et la dissimulation des statistiques sont la plus grosse tromperie des pouvoirs publics avec la complicité de l’UE mise en place depuis un siècle. Quand les peuples se réveilleront et découvriront la vérité, ce sera trop tard et nous connaîtrons alors un scénario à la libanaise avec une guerre civile.
Cette perspective est très réjouissante.

Irishman  18 mars 2019
“Les fascistes de demain se feront appeler anti-fascistes” …
Sir Winston Churchill

argonne  18 mars 2019

L'exemple type du déni et du mensonge est le démographe Hervé lebras fonctionnaire du politburo qui dira que le taux d étrangers en France est toujours le même qu au 19 ème siècle sans tenir compte des clandestins et des naturalisations, bel exercice d enfumage, une simple facon de le vérifier est de regarder les photos de classe des années 70 80 et celles de vos enfants actuellement en zone urbaine, le changement est édifiant ou de regarder les photos du Paris de Doisneau ou les films des années 60 70 De verneuil ou melville et les reportages à Paris et banlieues actuellement,là aussi la vérité saute aux yeux pour qui accepte les faits

professeur Tournesol  18 mars 2019
Il faut arrêter de confondre “grand remplacement” et forte immigration. Le remplacement n’existe pas en effet, la population immigrée s’ajoute à la population préexistente, mais ne la remplace pas pour autant, je constate certes la forte présence d’immigrés, mais pas une émigration de masse des autochtones pour je ne sais quelle destination. Si je remplace ma voiture, ça veut dire que j’en achète une nouvelle, mais aussi que je me débarrasse de l’ancienne, le mot “remplacement” a un sens, ne l’employons pas à tort et à travers, comme le dit cette journaliste “les mots ont un sens”.

“JE ne crois PAS qu’un pouvoir «remplaciste» œuvre pour m’imposer un ordre «mondialiste». ” Ben justement, l’idée du “grand remplacement” ne désigne pas seulement un phénomène démographique, mais une supposé volonté de je ne sais qui de remplacer la population. Avant d’employer cette expression il faudrait déjà en connaître la signification.

Michel Janva  18 mars 2019
Il y a 220 000 avortements par an et un taux de natalité inférieur au renouvellement des générations… C’est pourquoi nous parlons bien de remplacement.
https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nest-ni-une-theorie-ni-un-complot-cest-un-fait-objectif/

C.B.  18 mars 2019

Grosso modo, le “flux” annuel d’immigrés est du même ordre que le nombre d’avortements. Or les avortements sont bien moins fréquents parmi les populations immigrées assez récemment (disons depuis le milieu du XXème siècle). Il y a donc bien substitution (si le terme “remplacement” vous déplaît) d’une populations installée de longue date par une population récemment arrivée.
https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nest-ni-une-theorie-ni-un-complot-cest-un-fait-objectif/

Collapsus  18 mars 2019
L’expression ne s’emploie pas dans un sens statique mais dans un sens dynamique. En effet la démographie et la natalité comparées des Français de souche et des populations allogènes apporteront d’une manière inéluctable et automatique un grand remplacement de population. C’est statistique, mathématique et non dogmatique comme vous le sous-entendez.
https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nest-ni-une-theorie-ni-un-complot-cest-un-fait-objectif/

DUPORT  19 mars 2019
Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !
https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nest-ni-une-theorie-ni-un-complot-cest-un-fait-objectif/

Chouan85  19 mars 2019

Je vous propose d’aller vous promener dans le 9-3 pour constater les faits. Il y a 50 ans c’était la banlieue rouge. Maintenant elle est plutôt verte de l’islam et pas beaucoup de “souchiens”. Au niveau de l’immobilier, c’est le seul département où vous vendez moins cher un bien maintenant qu’il y a 30 ou 40 ans.
https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nest-ni-une-theorie-ni-un-complot-cest-un-fait-objectif/

lavergne21  18 mars 2019
tout à fait d’accord : c’est un fait vérifiable et non une théorie . Ex. : je connais la gare St Lazare depuis plus de 50 ans ; à l’époque les gens de couleur se comptaient sur les doigts d’une main ; aujourd’hui, à la louche, ils représentent au moins le tiers des personnes rencontrées. L’explication est simple : “la nature a horreur du vide” ; faute de naissances autochtones, les migrations viennent boucher les vides et encore parmi les personnes qui naissent en France, quelle est la proportion d’enfants dont les parents sont d’origine étrangère ? La démographie, comme l’économie, a ses lois implacables. Et l’on voudrait nous faire croire que c’est de l’idéologie.
https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nest-ni-une-theorie-ni-un-complot-cest-un-fait-objectif/


F. JACQUEL  20 mars 2019
Le meilleur moyen de supprimer la température de bébé est de casser le thermomètre.
Le meilleur moyen de supprimer le grand remplacement est d’interdire les statistiques ethniques.

🤬🤬🤬🤬
https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nest-ni-une-theorie-ni-un-complot-cest-un-fait-objectif/

Le Grand Remplacement n’est ni une théorie ni un complot : c’est un fait objectif.
Géraldine Woessner est une journaliste travaillant sur Europe 1 et le JDD. Elle explique que le grand remplacement existe bien et réclame l’autorisation des statistiques ethniques :

C’est insupportable. Si les mots ont un sens, celui de « théorie » du grand remplacement est particulièrement mal choisi. Petit thread à l’attention des apprentis-combattants de la droite-extrême et des populismes.

La « théorie du Grand Remplacement » n’est PAS une « théorie » : c’est une PEUR, qui s’appuie sur des éléments concrets, que nous fournissent les pays qui, contrairement à la France, tiennent des statistiques ethniques.

Le « remplacement » de populations n’a rien de fantasmatique : il est advenu dans maintes villes des USA ou du Canada, où les Latinos sont maintenant majoritaires, et nos grands médias s’en sont fait l’écho (source)

Ce n’est pas un mal : c’est un FAIT. Dicté par la science démographique, avec lequel il faut composer. Il explique en partie l’élection de Donald Trump. Parfois, on sait l’affronter avec sang-froid et pragmatisme. On en débat ouvertement. On discute des politiques à conduire…

Le fait que des extrêmes aient repris ce concept n’y change rien : JE ne crois PAS qu’un pouvoir «remplaciste» œuvre pour m’imposer un ordre «mondialiste». Je ne crois PAS à la supériorité d’une race sur une autre. Mais la pression démographique m’inquiète

En France, on ne débat PAS. RIEN. On préfère NIER les taux de natalité plus élevés de populations allogènes, au motif que la République, très forte, serait capable d’intégrer chacun dans son grand creuset laïc et républicain…Tant pis si ça ne marche pas. On fera semblant que si. Et ceux qui ont “peur”, parce qu’ils voient les populations changer autour d’eux, qu’ils doutent de la volonté de l’État d’imposer ses standards, seront vilipendés. Votre peur ? « Un fantasme. Une théorie ».

Cet argumentaire, en plus d’être absurde, est d’une violence inouïe. UN sentiment, par définition, ne peut être une « théorie. » Si autant de gens, en France, en GB, en Allemagne, en Hongrie… Sentent leur « identité culturelle » menacée et le disent, QUI sommes-nous…pour décréter que leur ressenti ne vaut rien ? Ne devrions-nous pas, plutôt, entendre leurs craintes et tâcher d’y répondre ? Si nous sommes sûrs que ce risque de « grand Remplacement » est un fantasme, ne devons-nous pas apaiser avec des études basées sur des données fiables ?

Nous sommes tellement habitués à contempler l’UE marcher sur la tête et s’autodétruire, que nous ne songeons même plus à exiger d’elle qu’elle se dote des instruments de sa survie. Des outils, une recherche, une prospective intelligentes. Des instruments statistiques signifiants.

A défaut, et vu le niveau du débat, marqué de haines, de rancunes, d’amalgames, je redoute que tout cela finisse dans un bain de sang… Je pèse mes mots. Il n’est jamais trop tard pour s’ausculter, pour faire Nation. Je veux savoir QUI sont mes frères… Ce qu’ils pensent, ce qu’ils croient, ce qu’ils espèrent. Des statistiques ethniques me donneraient l’occasion de partager leurs vues. De comprendre. De connaître. Leur absence est un voile, une insulte à l’avenir, terreau de l’outrance. Un blanc-seing pour tous les extrêmes.

Je savais le sujet de la démographie sensible…mais à ce point ? – Reconnaître la réalité d’un sentiment. – Demander des bases statistiques (comme il en existe au Canada, aux USA…) pour tenter d’apaiser le débat et répondre aux fantasmes. Se faire traiter de fasciste.



Grégory ROOSE@gregoryroose
 19 mars

Non, le #GrandRemplacement n'existe pas...



nancy Marchal
Il y aura Jamais De Grand remplacement Une Utopie

Raphaël  🇱🇧 ن@raphael_zwein
En réponse à @marchal_nancy @gregoryroose et 2 autres
Les Libanais le pensaient aussi en 1910, lorsque nous étions encore 77.5% de chrétiens. Ce laxisme a eu raison de nous...Et maintenant nous représentons 40% de la population et sommes marginalisés par la société pan-arabe et gauchiste...

Khguey3a
En réponse à @raphael_zwein @RenaudCamus et 3 autres
Non c'était a cause de l'immigration maronite principalement vers les Amériques, pour faire fortune.

Raphaël  🇱🇧 ن
Comment justifier l'islamisation du Liban? En accusant les chrétiens évidemment...Vous devriez savoir que l'immigration maronite est issue de massacres et d'explosions démographiques islamiques. Leurs départ n'a fait qu'accélérer le processus d'islamisation,il ne l'ont pas causé

-DMY- 🇫🇷
En réponse à @raphael_zwein @marchal_nancy et 3 autres
Il suffit en effet de se retourner sur l'Histoire du monde pour comprendre que mettre la tête dans le sable est mortifère. Ne faisons pas semblant de découvrir les visées funestes écrites noir sur blanc de l'islam, ça fait quand même 1400 ans que ça dure...

Lux Aeterna
En réponse à @raphael_zwein @LightWo51983485 et 4 autres
Et le Kosovo




Renaud Camus, c’est Panoramix : il va tous les bouffer !

Renaud Camus est ce fleuron de la pensée française et il suffit de s’abonner à son compte Twitter (ce que je recommande à tout le monde) pour constater et apprécier ses fulgurances. Et je ne parle même pas de ses livres…

Il restructure, reformule, démonte, remonte et prend tout le prétendu antiracisme à contre-pied, en moins de 145 signes…

Ils voulaient tous éviter de parler « du Grand Remplacement »… voilà qu’on ne parle plus que de ça !

Renaud Camus, c’est Panoramix ! Sa potion magique les rend fous.

Le « Grand Remplacement », ressort de partout, et ils ont beau ouvrir les bras, écarquiller les yeux, poussez des couinements de pucelle, leurs pieds sont tellement petits, leur virilité si ridicule qu’ils n’arrivent même pas à endiguer la vague… de la vérité.

Ils veulent tous le ringardiser, en le moquant sur son âge, son château, et je ne sais quoi… mais les pauvres, ils ne jouent pas dans la même cour…

La confrontation des islamo-collabos avec lui, c’est comme opposer une Dacia (époque Ceaucescu) et une Ferrari, la bataille au bridge, un analphabète débarqué du bled à un normalien, Michel-Ange à Mouloud le tagueur de la porte de la Chapelle…

Le pathétique Yann Moix, caricature du pseudo-rebelle permanenté, icône ridicule de la provocation stérile avait voulu le salir à peu de frais, (comme ces gens-là, fort peu courageux, en ont toujours l’habitude…), en le traitant d’antisémite, ce que seul un débile qui se force peut réellement penser, en lisant et en écoutant ses discours (même s’il n’est pas clairement établi que Yann Moix ait eu beaucoup à se forcer…).

Mal lui en a pris. Une fois n’est pas coutume, après avoir été débouté en appel, « le vieux », qui est resté beaucoup plus jeune que lui, l’a fait condamner en appel… (il reste apparemment quelques juges honnêtes…)

Yann Moix, tu disposes tous les mercredis à onze heure d’une émission sur Paris Première appelée « chez Moix » (je le sais, car c’est le moment où j’éteins la télé après avoir regardé Zemmour et Naulleau…), où tu te pavanes au milieu des bien-pensants de ta caste subventionnée, qui déversent chaque semaine, en toute impunité, leur diarrhée verbale… et tu n’a jamais pensé à inviter Renaud Camus pour te le faire, entouré de tes copains… ?

Tu te planques derrière un pseudo-argument de « dignité », mais tu n’es qu’un trouillard…

À combien faut-il que vous soyez pour paraître moins lâches ? Quelle taille doit avoir la meute pour se sentir en mesure de fondre sur une proie comme lui ? À partir de combien de larbins devenez-vous courageux ?

Vous pouvez être à dix contre lui, et vous avez encore peur… !

Et s’il vient avec un pote, genre un Zemmour, ou un Goldnadel, il vous faudra doubler, tripler le nombre… Pauvres types !

Les mecs comme ça, en général, on les appelle des « castrés », (et certains osent même « petites bites »… qui leur paraît plus exacte…).

Renaud Camus, continue, envers et contre tout : tu vas les bouffer !

Renaud Camus est clairement aujourd’hui, avec Éric Zemmour et Patrick Buisson ; celui qui a la culture, les idées, la lucidité des concepts, l’intelligence et surtout le courage pour combattre cette peste rouge verte (j’aimerais y ajouter Marion Maréchal, mais pour l’instant…). Il a besoin de notre aide. Faisons tout pour le soutenir, notamment aux élections européennes.

Enfin, pour que la diffusion soit plus large et apprécier la finesse de sa pensée, je vous propose l’interview qu’il a donnée au magazine Adoxa.

Albert Nollet




 « Renaud Camus : « il faut sortir l’ère coloniale de l’histoire de l’humanité. »


Cet entretien a été donné le jeudi 14 mars par Renaud Camus à « Boulevard Voltaire », qui ne l’a pas publié le vendredi 15, ni le lendemain.

— Renaud Camus, Yann Moix vient d’être condamné en appel pour vous avoir qualifié d’antisémite au cours de l’émission « On n’est pas couché ». Pouvez-vous nous en expliquer le contexte et pourquoi ne pas laisser passer. Cela vous tenait à cœur ?

— Cette légende urbaine de mon prétendu « antisémitisme » traîne partout dans les rédactions et parmi les gens qui ne m’ont pas lu depuis vingt ans. Bien entendu, elle n’a jamais eu la moindre prise sur les personnes qui m’ont lu, qui connaissent l’ensemble ou une partie notable de mes livres, et qui estiment que c’est précisément parce que je suis radicalement insoupçonnable d’antisémitisme — des centaines de pages en attestent — que j’ai cru pouvoir me permettre, à tort, l’expérience l’a montré, de critiquer doucement, en 1994, dans un volume de journal publié seulement en 2000, une émission de France Culture officiellement généraliste, comme l’indiquait son nom, « le Panorama », et qui devenait insensiblement quasi communautaire : ce qui n’était pas bien méchant, certes, ce qui était souvent très intéressant, même, mais qui devait pouvoir être relevé. Le problème est que le rapport numérique entre les gens qui m’ont lu et les gens qui ne m’ont pas lu, ou qui n’ont lu de moi que les deux ou trois paragraphes incriminés, souvent tronqués, est à peu près de un à cent, ou de un à mille, voire de un à cent mille. Forcément, le combat est un peu déséquilibré. Mais néanmoins, par la seule force tranquille de l’évidence, la légende urbaine reculait un peu, avec le temps, s’apaisait, perdait de son emprise. Et voilà que ce M. Moix, avec une légèreté incroyable, lui redonnait vie devant deux millions de téléspectateurs, la relançait, la faisait repartir pour vingt ans. Je ne pouvais pas laisser passer cela.

— Au cours de la même émission, Yann Moix a également dit que vous étiez raciste, mais vous ne l’avez pas poursuivi pour ce motif. Pourquoi ce choix ?

— Pour deux ordres de raisons, inégalement importants.

Le premier, purement contingent, c’est que j’ai effectivement été condamné pour « islamophobie » et « incitation à la haine raciale ». Personnellement, bien sûr je trouve cette condamnation très injuste. Sous la précédente Occupation, les résistants pouvaient fort bien n’être nullement germanophobes, adorer Schumann et Hölderlin, et souhaiter seulement que les nazis soient vaincus et que les Allemands rentrent chez eux. Moi je ne me vois pas du tout comme islamophobe : j’admire infiniment Hafiz, Sinian, le ney et la musique soufi ; j’ai même organisé des festivals de musique arabo-andalouse. Je n’en souhaite pas pour autant que ma propre culture s’efface devant l’islam, et que mon propre pays, mon propre continent, deviennent musulmans. Cela n’a rien à voir avec de la haine. Mais les haineux parlent toujours de la haine des autres, c’est à cela qu’on les reconnaît. Et les actuels collaborateurs et promoteurs de la Seconde Occupation ont décidé d’appeler haine, pour les interdire, toute résistance à l’invasion, toute objection au génocide par substitution. Il est vrai que l’amour de son pays et l’attachement à sa civilisation leur sont tellement étrangers que pour eux ce n’est que de la haine. Il reste que j’ai bel et bien été condamné, et que ce M. Moix et ses avocats auraient eu beau jeu de prétendre que, quant à « raciste », il n’y avait aucune diffamation.

L’autre ordre de raisons, beaucoup plus important à mes yeux, est un peu « théorique », si vous permettez. Ce sont des choses dont je m’explique dans mon petit livre récent, Le Mot « race ». Je crois avoir observé que depuis trente ou quarante ans le terme antiracisme a totalement changé de sens. Il désignait à l’origine la très légitime volonté de protéger certaines races, plus menacées que les autres : les Juifs, les Tziganes, les Noirs, etc. Il désigne aujourd’hui la triple conviction, un peu contradictoire, premièrement, que les races n’existent pas, deuxièmement, qu’elles sont parfaitement égales et, troisièmement, que toutes ont vocation à se fondre en une seule, par le truchement du métissage, du multiculturalisme et du remplacisme global (les Blancs devenant alors, implicitement et de plus en plus souvent explicitement, les plus menacés).

Face à ce renversement du mot antiracisme je soutiens, sans grand succès jusqu’à présent, je dois le reconnaître, que racisme devrait totalement changer de sens, lui aussi ; et désigner, comme le suggère d’ailleurs, ou en tout cas comme le permet parfaitement son origine, sa formation (race-isme), la croyance en l’existence des races (au sens traditionnel de ce mot-là, littéraire, pré-raciste, culturel, civilisationnel, et où les considérations biologiques entrent pour peu de choses…) et le désir que toutes sans exception persévèrent et perdurent dans l’être, dans la bonne entente et la prospérité. En ce sens-là, ce sens renversé, que je recommande mais qui malheureusement n’a pas pris jusqu’à présent, je suis absolument raciste (je vois déjà les tweets et les titres : « Renaud Camus : « Je suis absolument raciste » » !!!!!!! — j’espère que vous n’allez pas me faire ce coup-là !). Et voilà pourquoi je ne pouvais pas me défendre de l’être.

— Ce verdict est-il une grande satisfaction pour vous ?

— Oui, bien sûr, et d’autant plus qu’il tombe à merveille, au moment où Karim Ouchikh et moi publions, à l’occasion des élections européennes, notre Lettre aux Européens ; et où nous essayons, contre vents et marées, au milieu de mille difficultés d’abord financières, bien sûr (elle est belle, leur « démocratie » à un million d’euros !), de présenter notre propre liste, antiremplaciste et remigrationniste, « La Ligne claire » : la seule qui soit ouvertement et clairement pour un retour de l’Europe dans l’histoire, pour une Europe-puissance, pour une Europe anti-bruxelloise (nous suggérons le déplacement de la capitale à Vienne — Bruxelles, c’est le Vichy de l’Europe).

L’Europe, selon nous, il ne faut pas la quitter, il faut s’en emparer pour en chasser les traîtres qui l’ont livrée : et pour la première fois à l’occasion de ces élections, ce ne semble plus un objectif impossible.

L’Europe, selon nous, il ne faut pas en sortir, il faut en sortir l’Afrique, qui la colonise cent fois plus qu’elle ne l’a elle-même colonisée : car les colonisations militaires, administratives, économiques, impériales et même impérialistes ne sont rien auprès des colonisations démographiques, qui changent l’âme, le corps, la mémoire, l’identité des peuples et la nature des civilisations.

Le premier remplacement, c’est le remplacement des mots : les indigènes c’est nous : et les décoloniaux, par la force des choses, aujourd’hui, ce sont nous aussi. C’est nous qui sommes colonisés, et c’est nous qui nous insurgeons, ou qui devrions le faire. Il faut sortir une bonne fois de l’ère coloniale de l’histoire de l’humanité. Et la seule forme moderne de la décolonisation — les Algériens nous l’ont bien montré en 1962, avec une brutalité que nous ne souhaitons pas imiter —, c’est le retour chez lui du colonisateur : la remigration. »

Renaud Camus


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