L’image de la presse plus que jamais entachée et plus que jamais concentrée et subventionnée
Quelques médias internet de réinformation pour se désintoxiquer du matraquage journalier
Réinfo, le Journal du Parti de la France https://www.parti-de-la-france.fr
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MÉDIAS DE MASSE : DÉSINFORMATION ET MANIPULATION DU PEUPLE
Dans notre société actuelle, nous sommes inondés et submergés par un flot d’informations provenant d’une vaste panoplie de sources médiatiques, lesquelles servent toutefois généralement de puissants intérêts, ainsi que les individus qui les possèdent. Dans notre pays, la plus grande partie des médias est donc détenue par cinq empires financiers : Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann, et Vivendi-Universal.
Les principales sources d’information, télévision, radio, presse papier, et leurs sites internet, destinées à la consommation publique ou officielle, comprennent les médias dominants, les médias alternatifs, les Universités, et les sociétés de réflexion nommées les think-tanks.
Dans les médias dominants, la manipulation et la partialité qui leur sont inhérentes sont davantage évidentes. Ces médias appartiennent à de grandes multinationales et sont liés à une pléthore d’autres grandes entreprises mondiales et aux intérêts des élites par le biais de leurs conseils d’administration. Herbert Marcuse affirmait dans " L’homme unidimensionnel" en 1964, que les massmédias sont l’instrument d’une manipulation qui viserait à rendre les sociétés irrationnelles, totalement intégrées et passives comme elles ne l’ont jamais été.
Les techniques de communication standardisées sont, selon lui, un boulevard pour la démagogie et la médiocrité, privilégiant ce qui divise au dépens de ce qui unis...
Le 25 septembre 1880 à New York, déjà, lors d’un banquet, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse : "Il n’existe pas à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des puissances de l’argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi !" C'est toujours vrai aujourdh'hui, en France, comme ailleurs...
>> Voici les 10 manipulations de l’opinion publique et de la société, du linguiste nord-américain Noam Chomsky qui a élaboré cette liste, ainsi que les stratégies et les techniques couramment employées, venant de la source Les moutons enragés, en lien à la fin et aussi afin de lire leur suite :
1 – La stratégie de la diversion
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.
"Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux", extrait de Armes silencieuses pour guerres tranquilles.
2 – Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée problème-réaction-solution. On crée d’abord un problème, une situation prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple, laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore, créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3 – La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en dégradé, sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4 – La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme douloureuse mais nécessaire, en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite, ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que tout ira mieux demain et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent, le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique, ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple, les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005, ou encore en ce moment pour le TAFTA en Europe.
5 – S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Exemple typique, la campagne TV française pour le passage à l’Euro, "les jours euro".
Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans. Voir Armes silencieuses pour guerres tranquilles.
6 – Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7 – Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle manière que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.
8 – Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9 – Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !…
10 – Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.
Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
(Lire la suite sur lesmoutonsenrages.fr/nous-sommes-manipules/)
Lire aussi, parmi d'autres sources sur ce sujet :
Jetsd'encre (PDF)
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