vendredi 29 mars 2019

Invasion migratoire, relance de la consommation et accaparement des richesses des classes moyennes occidentales

Exclusif, un ex-musulman témoigne : « l’islam m’a fait vivre dans un univers de haine »

Puisque ces gens ne produiront rien, leur consommation sera préfinancée par de la dette auprès de banques privées. Dette irrécouvrable ? Peu importe puisque la garantie in fine de la dette des états, c’est le patrimoine financier et foncier de la classe moyenne blanche.

Le but du système c’est de s’accaparer notre patrimoine tangible pour se relever d’une dette totalement fictive. Double effet : consommation relancée au profit des marchés, main mise des banques sur les valeurs tangibles de la classe moyenne.


Amélie Poulain
29 mars 2019 at 14 h 00 min
« Le coût des allocations familiales perçues par les immigrés représente ainsi plus de 8 milliards d’euros par an, tandis que le coût du RSA versé aux étrangers dépasse les 2 milliards (Jean-Paul Gourévitch, « Les véritables enjeux des migrations », 2017). »

Tout est dit dans cet article du Point qui donne raison aux Identitaires, pas besoin de commenter

« Dépendance : le trou béant du financement »

« Un rapport remis à la ministre des Solidarités et de la Santé liste 175 propositions pour améliorer la prise en charge. Il faut trouver 9 milliards par an.

Par Marc Vignaud »

https://www.lepoint.fr/economie/dependance-le-trou-beant-du-financement-28-03-2019-2304488_28.php

C’est tellement vrai mais qui a laissé faire cela (Jospin et les Français qui n’ont rien dit une fois de plus) ?

Auparavant, Allocations Familiales et Sécurité Sociale était réservés aux seuls cotisants, logique quand ce sont (c’était…) des « assurances ».

Je précise qu’il y avait d’autres aides pour les « Français » en difficulté et cela avait le mérite d’être juste et clair. Sinon, il fallait payer sa cotisation Sécurité Sociale.

Commentaire à http://resistancerepublicaine.eu/2019/03/29/coup-de-chapeau-a-generation-identitaire-qui-occupe-le-toit-de-la-caf-de-bobigny/#comment-751854

Grand Remplacement, Grand dépouillement des classes moyennes de souche
Publié le 29 mars 2019 - par Martin Moisan

On n’a pas cessé de le clamer ici, l’invasion migratoire est raisonnée, elle a pour but de créer de la croissance solvabilisée par de la dette. En effet, ce seront les patrimoines financier et foncier de la classe moyenne de souche qui seront la garantie finale de la dette auprès des banques privées. Tout est fait pour préparer leur mainmise sur ce trésor afin de rééquilibrer leurs bilans par des valeurs tangibles en compensation des non-valeurs que sont les dettes d’états insolvables.
Actuellement, la dette de la France est de 2 366 milliards €. En augmentation incontrôlée.
Le patrimoine de la classe moyenne de souche, garantie de la dette.
En regard de la dette, le patrimoine net des ménages s’élève à 10 000 milliards.
Actifs fonciers : 6 700 milliards
Actifs financiers : 4 800 milliards
Passifs à déduire : 1 400 milliards (emprunts)
Une telle masse disponible laisse de la marge et en théorie le patrimoine des ménages permet de garantir un quadruplement de la dette. On voit tout de suite le nombre de nouvelles entrées que cela va permettre de financer. C’est tout simplement colossal.
Pacte de Marrakech et dispositions prises tout récemment par le parlement européen, tout va dans ce sens. Répétons-le, il faut faire rentrer des consommateurs pour soutenir la croissance au profit des marchés, leur consommation sera préfinancée par de la dette, garantie in fine par le patrimoine des ménages.
C’est donc bien la matière captive, essentiellement le foncier et les comptes des particuliers, qui sera ponctionnée. Macron l’a bien confirmé haut est fort, tout ce qui est immobile et qui ne prend pas de risque sera taxé. Vous allez payer deux fois : par la taxe d’abord et par la spoliation foncière ensuite.
Des dispositions visant à paupériser la classe moyenne de souche
Tout est fait pour paupériser la classe moyenne : baisses de revenus, baisses de prestations sociales, baisse de retraites, périodes de chômage en fin de carrière, coût prohibitif des études des grands enfants, soins médicaux de plus en plus mal remboursés, coût exorbitant des maisons de retraite et enfin coût prohibitif de détention du foncier.
Tout ce laminage doit la contraindre à aliéner son patrimoine pour financer sa fin de vie après 50 ans.
Assèchement du marché des transactions par les banques
Conjointement, on peut annoncer une raréfaction du crédit immobilier aux particuliers. En effet, les banques sont d’ores et déjà en train de durcir les conditions d’accès au crédit : apport personnel augmenté, sélection drastique sur les revenus et la solvabilité. Le but : assécher la demande sur le marché des transactions. Plus d’acquéreurs finançables, les prix vont automatiquement s’effondrer. C’est ce qui est programmé. D’ailleurs, on peut déjà observer un effondrement du marché de la transaction dans certains secteur et une baisse très importantes des prix. Le phénomène n’en est qu’à ses débuts, le pire reste à venir. Le but : permettre aux banques de vous spolier à vil prix puisqu’elles seront les seuls acquéreurs sur un marché désolvabilisé.
La mise sous séquestre des comptes
Les textes européens prévoient déjà la mise sous séquestre des comptes en cas de faillite systémique des banques. En principe au delà de 100 000 € par compte mais réductible par simple décret pris dans la nuit. Autrement dit, s’il le faut, tout peut y passer.
La taxation du revenu fictif correspondant à la valeur locative des logements occupés par leurs propriétaires.
Pour le moment, cette solution qui avait été largement évoquée a été reportée. Mais l’idée a été émise, le ballon d’essai a été lancé et tout reste à craindre.
Le BIMBY
Les PLU sont en cours d’aménagement pour permettre le détachement de terrains constructibles dans les zones pavillonnaires. (Bimby : Build In My Backyard par opposition cynique au Nimby : Not In My Backyard qui concerne les décharges et autres infections… avec le Bimby vous allez être heureux d’accueillir vos nouveaux voisins… ).
Il s’agit là d’une manœuvre particulièrement sournoise qui joue sur deux effets.
D’une part, permettre à la classe moyenne résidant en lotissement d’aliéner une partie du foncier d’assise de sa résidence pour compenser ses pertes de revenus et de couverture sociale.
D’autre part, libérer du foncier pour loger qui vous savez en insertion.
Nous pouvons d’ores et déjà en prévoir les conséquences : préemption à vil prix par les mairies et les HLM pour construire des logements sociaux en insertion dans les zones pavillonnaires habitées par la classe moyenne de souche.
Vous aurez les nouveaux arrivants sous vos fenêtres de l’autre côté de votre clôture. Car si ce n’est pas vous qui vendez, ce sera votre voisin ou ses héritiers. Moins-value et joie de vivre ensemble assurées.
Report de la taxe d’habitation sur les propriétaires
Nous avions vu que la taxe d’habitation serait supprimée pour la plupart des locataires. Le plus probable est qu’elle sera transférée sur les propriétaires résidents ou bailleurs par un quasi doublement de leur taxe foncière. Même si on ne vous le dit pas, c’est exactement ce qu’il va se passer.
Les passoires thermiques
On a également vu apparaître le projet de surtaxer les passoires thermiques. On ne sait pas encore très bien par quel moyen, mais le principe est acquis. Soit vous faites des travaux de mise à la norme thermique de votre logement, soit vous êtes surtaxé (droits de mutation en cas de vente ? droits de succession ? taxe foncière ? autre solutions ? la méthode reste à définir).
Si on veut bien considérer que plus de 90 % des logements existants ne sont pas à la norme, on voit immédiatement la masse taxable colossale et les immenses douleurs pour les propriétaires et leurs héritiers.
La remise à la norme d’un pavillon ira facilement chercher entre 35 000 et 50 000 euros. Avec les droits de succession majorés en pareil cas, il ne restera plus aux héritiers qu’à vendre à vil prix. Pareil en cas de vente, si vous n’avez pas les moyens de remettre votre logement à la norme, non seulement les droits de mutation seront majorés, mais votre prix de vente s’effondrera. Bien sûr les mairies ou les HLM pourront toujours vous préempter à très vil prix sur évaluation des domaines pour y loger qui vous savez. Si non, vous pourrez toujours renoncer à aliéner. Mais comment faire en cas de force majeure, divorce, décès, succession, mutation… Vous n’aurez pas le choix, seules les banques se présenteront pour acheter à leur prix.
L’État copropriétaire du foncier bâti
Prenez votre temps car là c’est vraiment du lourd, du très, très lourd.
Le bureau d’études « France stratégie » qui conseille le Premier ministre a fait paraître en 2017 sur son site à en-tête de Matignon un article repris par le Monde intitulé :
« comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro. »
On y lit ceci : (accrochez-vous bien) :
« Concomitamment à l’augmentation des dettes publiques, les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression du patrimoine des ménages en Europe, en particulier immobilier, avec une distribution très inégale de cet enrichissement. Ceci ouvre une deuxième voie qui permettrait à un État excessivement endetté de décréter qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels à hauteur d’une fraction limitée de leur valeur. Il deviendrait ainsi créditeur d’une somme annuelle, correspondant à la rémunération du droit d’occupation du sol. Tout propriétaire pourrait différer son paiement, dont le montant cumulé interviendrait alors au moment de la vente ou de la transmission du bien. »
Voilà, l’État deviendrait copropriétaire de tous les terrains construits. Comme c’est dit, vous devriez payer à l’État un loyer pour l’utilisation de votre propre foncier bâti.
Or, chacun sait que l’État français vend tout au privé, en particulier tout ce qui assure de la rente récurrente sans risque : barrages, gaz, électricité, aéroports, autoroutes etc.
On peut donc très facilement comprendre qu’à la fin l’État vendra ses parts de copropriété de notre foncier aux banques et que c’est par ce biais qu’il les relèvera de sa dette.
Vous vous retrouverez donc copropriétaire avec une filiale de banque située dans un paradis fiscal. En cas de litige vous pourrez toujours recourir à une procédure d’arbitrage devant un arbitre situé dans les îles vierges néerlandaises. Tout sera traité en anglais et il n’y aura pas d’appel possible.
Quant à vos héritiers spoliés, ils pourront toujours acheter à la banque un produit d’épargne retraite basé sur les valeurs foncières dont on vous aura dépouillés. C’est ainsi que la boucle sera bouclée.
Chers amis, voici venu le temps des fous furieux. Plus rien n’est à nous, tout est à eux. Il leur faut nous remplacer, c’est une combustion, tout va y passer.
Nos dirigeants sont des mercenaires au service des marchés. La consigne est très simple : dévitaliser le pays, brader son industrie, faire entrer le plus possible de migrants au profit des marchés. Pour cela tout le patrimoine de la classe moyenne blanche de souche va passer dans la fournaise.
Le système maîtrise la mise en sidération des peuples.
Ce n’est pas notre cas, quels que soient les moyens, intimidations, procès politiques, arrestations arbitraires, brutalités policières, fichage, rien ne nous empêchera de lutter.
Ce système en perdition vit ses derniers spasmes. Il va s’effondrer dans la folie et le chaos.
Préparons-nous à la vacance et à la reprise du pouvoir.
Martin Moisan
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BRAVO, en effet TRÈS TRÈS BIEN c'est par la qu'il faut commencer et ne pas oublier le droit du sol. ci-joint un autre rapport de 84 milliards(Posokhow).https://www.polemia.com/84-milliard...

















































Pourquoi les guerres restaurent-elles la profitabilité ?

https://brunobertez.com/

J'ai abordé sur mon blog la question de la stagnation séculaire, son lien avec la profitabilité insuffisante et la réponse de Keynes, lequel avouait que ses recettes n'avaient pas marché et que seules les guerres pouvaient être efficaces.

On est sorti de crise des années 1930 non par le New Deal mais par la guerre de 39-45.

"Il est semble-t-il politiquement impossible pour une démocratie capitaliste d'organiser des dépenses publiques à l'échelle nécessaire pour créer les conditions qui prouveraient ma théorie- sauf en état de guerre."

The New Republic de P. Renshaw, Journal of Contemporary History 1999 vol. 34 (3) p. 377 -364 citant John Maynard Keynes.

Les guerres sont la solution, désolé de le dire aussi crûment.

Economiquement, elles consistent à détourner toutes les ressources au profit de l'économie de guerre ; le gouvernement prend le contrôle de toutes les décisions, en particulier les décisions d'investissement.

Hitler l'a fait dès 1933 si mon souvenir des dates est bon. Voir Adam Tooze.

Les entreprises sont obligées de produire dans le cadre imposé de l'effort de guerre.

Les salaires sont contrôlés et souvent bloqués.

La consommation est rationnée.

Les épargnes sont canalisées au profit de l'Etat et subissent la répression, c'est-à-dire l'amputation forcée.

Le capital financier ancien, le fictif, est détruit plus ou moins partiellement par la répression, l'inflation, la dépréciation de la monnaie et les prélèvements du gouvernement.

Le capital physique inutile en économie de guerre disparaît plus ou moins totalement, puisque la demande civile disparaît – c'est l'euthanasie dont je parle souvent.

La plus-value, la profitabilité explosent, en particulier pour les fournisseurs du gouvernement, les profiteurs de guerre.

Après guerre, on fait en sorte de détruire les dettes anciennes et souvent les monnaies.

Toutefois, l'essentiel n'est pas économique mais politique !

Politiquement, l'état de guerre donne au gouvernement les pleins pouvoirs. Il permet au gouvernement et donc aux élites de tout imposer, tous les sacrifices au nom de la guerre et c'est cela l'essentiel :

Le peuple est neutralisé.




PRODUCTIVITÉ , PROFITABILITÉ DU CAPITAL, UN PAPIER POUR ENFIN COMPRENDRE!


La science économique a pour fonction de masquer le fonctionnement réel de l’économie
Notre concept de base pour analyser le système capitaliste est  celui de  profitabilité.
La profitabilité est le rapport qui existe entre la masse de profit dans un système et la masse de capital qui prétend à sa rentabilité dans ce système. Dans un système, le capital c’est ce qui permet de s’octroyer des revenus, de la plus value, bref de la richesse en dehors du travail. Le travail permet d’obtenir une part de la valeur ajoutée, le capital permet, au titre de capital, d’obtenir une autre part de la valeur ajoutée.
On  ne vous parle jamais de la profitabilité; on vous parle soit de marges bénéficiaires soit de partage de la valeur ajoutée. Ce sont des concepts utiles mais trompeurs.
Les marges bénéficiaires sont constituées par le rapport du profit au prix de vente d’un bien ou service.
La part des salaires dans la valeur ajoutée ou dans le produit national mesure la répartition entre ce qui va au capital et ce qui va au travail.
Dans nos sociétés qui ont évolué vers l’ultra libéralisme, la part du travail se restreint et celle du capital s’accroît.
Mais vous noterez que cela ne signifie pas que la part du profit qui va au capital soit suffisante en regard de la masse de capital qui est engagée et qui prétend être rentable.
Si on produit avec beaucoup de machines, et peu de personnel il est logique que la part qui revient au propriétaire de la machine dans la valeur ajoutée soit très supérieure à celle qui revient aux salariés. Quand le poids relatif du capital progresse, alors il lui faut une part accrue de la valeur ajoutée. Sinon il dépérit.
La part déclinante des salaires dans les valeurs ajoutées et dans les produits nationaux traduit en fait le besoin de profit ou si on veut son insuffisance.  Comme le capital ne gagne pas assez en regard de sa masse alors il faut qu’il pressure le travail. Il y est obligé à cause de la concurrence. Ce qui au passage vous fait comprendre en quoi ceux qui veulent monter les salaires sans s’isoler et se protéger de la concurrence ou sans détruire du capital sont des idiots. Comme l’a été Mitterrand en 81.
La baisse de la part  du travail dans la valeur ajoutée ne traduit pas contrairement à ce qu’on croit le fait que le capital est très rentable , au contraire cela traduit le fait qu’il ne l’est pas assez et qu’il en veut plus. Les mouvements de capitaux étant libres, si le capital ne gagne pas assez ici, il va ailleurs . Grace à la concurrence et à la liberté de circulation le capital peut tenter d’imposer sa loi.
Dans nos systèmes dominés par la propagande, il ne faut qu’il soit dit que le moteur de toute activité économique c’est le profit.
Le profit est une contrainte du système, celui qui n’en fait pas est éliminé  par le jeu de la concurrence. Quand le profit est bon, alors les capitalistes investissent, la logique du capital est de ne jamais se priver d’une occasion rentable d ‘investir, c’est à dire gagner de l’argent, c’est sa raison d’être. Quand le capital n’investit pas alors les créations d’emplois diminuent le chômage augmente, les salaires baissent .
Quand le chômage augmente c’est parce qu’il n’est pas rentable d’embaucher quelqu’un de plus, si c’était rentable on le ferait. Mais il y a des moments ou il est plus payant, plus facile de spéculer que d’investir et alors malgré une apparente prospérité le chômage augmente et les  salaires ne progressent pas. On peut avoir une hausse de la Bourse et un enrichissement des capitalistes sans que la prospérité soit au rendez vous, c’est ce qui se passe depuis 2008. La Bourse est tout simplement une hernie, gonflée par le crédit, la création monétaire et l’argent du crédit gratuit. La Bourse prospère de la grềve de l’investissement productif, de son attrait insuffisant,  et de la séduction  de la spéculation.
Prtivatiser cela signifie remettre au secteur privé une activité et ainsi faire en sorte qu’elle soit soumise à la contrainte de réaliser du profit. Quand on privatise,  on augmente la contrainte de profit dans le système. On a beaucoup privatisé depuis les années 80 et le Thatcherisme.  Quand les PME et les entreprises artisanales grossissent, se vendent à crédit, s’endettent, peu à peu elles rentrent dans le système capitaliste et il leur faut réaliser du profit ne serait que pour honorer les crédits et les rembourser.
Notre évolution économique se caractérise par une progression constante de la masse de capital qui prétend réaliser du profit ou s’en attribuer. Bien entendu on ne nous fournit pas les statistiques qui seraient utiles pour étudier tout cela.
Cela peut être du capital productif efficace, du capital productif inefficace,  mais aussi et surtout du capital fictif, comme le capital que l’on transacte sur le marché financier. Le capital peut aussi venir de la monétisation de quelque chose qui auparavant n’avait pas le statut de capital comme ce fut le cas pour l’Islande qui a transformé les droits pour la pêche en un capital, lequel a été le point de départ de la vague spéculative qui a emporté ce pays.
Le capital financier a connu une expansion colossale depuis le  milieu des  années soixante car on a financialisé, ce qui veut dire que l’on a dopé la croissance par le crédit, les dettes et la création monétaire.
Le rendement, l’efficacité de cette financialisation ont été de plus en plus faibles, ce qui veut dire que pour un dollar de dette on a produit de   moins en moins de richesse ou en sens inverse il faut de plus en plus de finance  pour produire la même quantité de richesse réelle. D’ou un effet de rareté ou de dilution du profit
La masse totale d’actifs financiers dans un système mesure en quelque sorte la contrainte de profit qu’on lui impose. Le profit ou le besoin de profit s’accroissent en fonction du stock de capital c’est un effet de stock Et si les flux de revenus, de valeurs ajoutées progressent moins vite que les stocks,  alors peu à peu c’est l’asphyxie, c’est comme si les systèmes économiques couraient avec, au pied un boulet de plus en plus gros. Le  stock, c’est ce qui est accumulé, ce qui est mort, les flux, les valeurs ajoutées sont ce qui est vivant, c’est pour cela que je dis que le mort tue le vif.
A la fois en raison de la progression  relative des investissements productifs, de l’accumulation des investissements équipements périmés, zombies, et de l’inflation continue de la masse de capital fictif, le profit devient insuffisant pour satisfaire tout le monde. Comme on disait avant , du temps de Joseph Caillaux: la masse, le fardeau du capital de poids mort devient de plus en plus lourd à porter et il asphyxie l’activité vivante.
On n’investit plus car cela ne rapporte pas assez en regard des risques et des ennuis que l’on a quand on est entrepreneur, on préfère soit les rentes, soit la spéculation. C’est moins fatigant et surtout depuis la financialisation, le profit spéculatif est gonflé par la planche à billets, les taux zéro et les assurances fournies par les banques centrales. La spéculation, à risque égal et ennuis égaux  rapporte beaucoup plus que l’investissement productif.
La profitabilité est un ratio dont on ne parle jamais car c’est le  » dirty little secret » du système. Le système comme je le dis souvent ne survit que caché, dans l’ombre, il doit être non-su. Nous sommes dans un système capitaliste honteux , hypocrite et il ne faut pas qu’il soit dit que tout est dirigé, orienté, déterminé par la profitabilité.
Mais si vous regardez les mesures prises depuis la crise vous voyez que toutes ces mesures s’analysent comme des tentatives de faire remonter le taux de profit, que ce  soit :
-la baisse des taux d’intérêt,
-le CICE,
-l’assouplissement des licenciements,
-le blocage des salaires,
-la baisse des charges patronales,
-la regression  sociale,
-l’uberisation
-l’autoexploitation par l’auto entreprenariat
-la baisse des retraites,
-la baisse des impots des entreprises et
-la hausse des impôts des particuliers etc .
Regardez ci dessous c’est un travail officiel, celui de la Fed.
Vous voyez que le problème c’est bien le taux de profit; il  a chuté depuis le milieu des années 60.
Vous remarquerez que l’ultra libéralisme, le Thatcheriseme et le Reaganisme  du début des années 80  ont permis une remontée mais qu’elle a été insuffisante.
A partir de la fin des années 90, la profitabilité rechute, ce qui prépare les crises  qui ont suivi, en 2000 et 2007  avec leurs soubresauts.
La défaite historique des salariés après la crise de 2008 a permis une remontée du taux de profitabilité, mais très insuffisante donc il faut continuer à créer des dettes et du crédit pour compenser. Il faut continuer de créer des dettes donc du capital fictif, donc il faut encore fragiliser plus le système.
Contrairement à ce que croit le marché financier et les médias le taux de profitabilité de ces dernières années est lamentable , il ne justifie pas les hausses bullaires. Mais les gadgets et l’ingénierie financière et comptable permettent de faire croire que la profitabilité est remontée. Nous sommes dans un système à la Enron, les données de la comptabilité nationale le prouvent.
La tendance très longue à l’érosion de la productivité. 
La tendance longue des profits aux USA
La




EDIORIAL LE SECRET QUI NE DOIT PAS TRANSPIRER, SINON VOUS COMPRENDRIEZ!


Regardez bien le tableau ci dessus. il  s ‘arrête à 2014, mais depuis la  situation s’est aggravée, la progression de la masse de capital a encore  accéléré. Les estimations provisoires donnent une masse de 355 trillions à fin 2016 contre 294 à fin 2014 et 178 en 2005, peu avant la crise. La production elle, a stagné et la masse de profits a du être répartie entre des ayants-droit de plus en plus nombreux et exigeants. La masse de capital est en concurrence pour obtenir sa part de gâteau. Et attention tout n’est pas comptabilisé, il faut tenir compte de la masse de capital que représentent les systèmes de retraite, les promesses de santé, …
Toutes les mesures de réformes dont on parle internationalement ont le même but: réduire la part qui revient au travail vivant dans la valeur ajoutée, dans les GDP. C’est le credo international, aussi bien celui du FMI que celui de l’OCDE ou celui des banquiers centraux: ils ne jurent que par les réformes. Les baisses de charge, les allongements de la durée du travail, la réduction des retraites, l’érosion des salaires indirects, la flexibilité, les réformes des codes du travail pour assouplir les échines,  se résument à ceci: il faut baisser les charges salariales. La productivité c’est  l’intensification du travail, la compétitivité c’est l’intensification du travail.  Encore récemment si vous lisez la critique du MEDEF adressée au projet de budget de Macron vous verrez que l’argument essentiel résume a ceci: ce budget ne remonte pas assez les profits.
Une part plus grande doit revenir au capital et une part plus petite doit être laissé aux salaires. Pourquoi? Tout simplement parce que les profits sont insuffisants: le  système n’arrive plus à fonctionner parce que les profits du capital sont trop faibles. Mais direz vous jamais les marges bénéficiaires n’ont été aussi élevées, la part du travail dans la valeur ajoutée est déjà historiquement basse voire historiquement à des niveaux records de faiblesse dans certains pays.
Comment concilier tout cela? Les profits sont trop faibles et cela empêche le système capitaliste de tourner et en même temps les profits sont à des niveaux records par rapport à la production, comment est-ce possible? ?
La réponse est simple c’est parce que la production, pour continuer, réclame toujours plus de capital; la masse de capital qu’il faut mettre en oeuvre dans le système croît beaucoup plus vite que la production. La production marche au pas, à un tout petit rythme, tandis que l’accumulation de capital galope. La production monte les escaliers, l’accumulation du capital prend l’ascenseur.
Les deux sont vrais et sont compatibles.
Mais pour cela il faut bien entendu penser juste, ne pas se laisser influencer par l’idéologie.
La part qui revient aux salaires est historiquement très basse, le capital confisque tous les gains de productivité,  mais cela ne suffit pas parce que la masse de capital qu’il faut rentabiliser est elle aussi a des niveaux records, elle est  à des sommets, à  des records! La production marche , l’accumulation du capital court, que dis-je elle vole!
On peut avoir à la fois une part de  profit élevée  dans les chiffres d’affaires et en même temps une part des profits très faible, trop faible en regard  de la masse de capital qui est  accumulée. Le dénominateur n’est pas le même. Le dénominateur de la part des salaires dans le chiffre d’affaires est faible, le dénominateur de la part des salaires dans le ratio de profitabilité est colossale. Parce que le capital, la masse de capital a considérablement progressé ces dernières années.
Nous sommes dans une phase d’intensification du capital d’une part et dans une phase d’accumulation de capital fictif d’autre  part. Sans compter qu’il y a accaparement du profit global par une poignée de leaders technologiques.
Il n’y a pas eu d’inflation du prix des biens et des services, mais il y a eu une inflation considérable de la masse et du prix du capital. On a beau exploiter la main d’oeuvre des émergents, intensifier le travail dans les pays développés, moderniser pour peser sur le coût du travail , rien n’y fait il n’y a pas assez de profit pour honorer tout le capital qui réclame son dû. . Et celui ci ne cesse de progresser puisque les marchés financiers battent de nouveaux records chaque jour et que chaque jour on fait de nouvelles introductions Bourse et de nouvelles émissions de dettes.
Les élites n’ont toujours pas compris que leur remède à la crise s’analysait comme une inflation de la masse de capital qui existe dans le système et que cette inflation , puisque la production stagne, cette inflation dilue les profits existants et fait baisser inexorablement le taux de profitabilité moyen … ce qui renforce les tendances à la crise. Et plus les élites chercheront à surexploiter  le travail, à réduire la part du travail vivant, plus celui ci aura des problèmes de pouvoir d’achat et moins il pourra acheter.
La politique qui consiste à augmenter la masse de capital et à faire pression sur les salaires produit …de la surproduction, on ne sait plus à qui vendre! Il faudra sans cesse augmenter le recours au crédit pour compenser l’insuffisance de pouvoir d’achat, donner du crédit gratuit à zéro pourcent, nous serons toujours en déflation et il ne pourra jamais y avoir de remontée de l’inflation sauf si on détruit la monnaie.
Nous sommes dans un système absurde, mais cohérent: 
-excés de capital
-insuffisance de profitabilité
-on pèse sur les revenus salariaux
-la demande adressée à l’économie n’est pas assez élevée
-pour éviter les faillites et la destruction on brade le crédit
-le crédit bradé inflate la valeur du capital et gonfle la masse de dettes donc le stock de capital
-la masse de capital qui cherche sa rentabilité augmente encore
-le capital est de plus en plus excessif
-le profit de plus en plus insuffisant
Pour que les détenteurs de capital le gardent, il faut leur offrir un complément de performance:   la rentabilité interne des placements et investissements est beaucoup trop faible pour être intéressante donc il faut la compléter par une rentabilité externe, c’est la hausse des cours sur les marchés. Il faut fabriquer de la Plus Value boursière. Le papier représentatif du capital n’est conservé que parce que la rentabilité interne des placements est complétée par une plus value qui est produite par la hausse des Bourses, c’est à dire par le Ponzi . On ne peut  arrêter le manège infernal du Ponzi car si on arrête, la rentabilité interne des  placements, leur attrait fondamental apparaîtront  insuffisants et donc les détenteurs vendront. Seule la hausse permet de stabiliser, il faut que la bicyclette roule pour ne pas tomber.
La hausse des Bourses exprime et reflète l’impasse dans  laquelle se trouve le système.
Caressez un cercle et il devient vicieux, ici c’est le cas.
Pour éviter l’effondrement, il faut continuer, c’est marche ou crève.

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