Massacre de chrétiens
L'autopsie a révélé que Susan avait été violée et torturée à plusieurs reprises pendant neuf heures avant d'être finalement assassinée par lapidation. Les responsables seraient des membres du groupe djihadiste al-Nosra-fait-du-bon-boulot, lié à Al-Qaïda. Décrite comme une chrétienne pieuse, Susan ne s'était jamais mariée et avait vécu toute sa vie dans la virginité. Bien qu'elle n'ait jamais eu d'enfants, Susan les a aimés et, après avoir pris sa retraite, a consacré une grande partie de son temps à l'éducation des jeunes de son église locale.
Avant cela, Susan a été enseignante de langue arabe pendant plus de 30 ans. Selon un journal arabe, certains de ses assassins "sont originaires de la région". En d'autres termes, ceux qui l'ont violée et lapidée pourraient avoir été parmi ses anciens élèves, qu'elle a enseignés l'arabe à l'école pendant 30 ans...... Certes, elle n'a jamais rêvé de voir une telle sauvagerie dépravée dans les yeux de ses anciens élèves...... Néanmoins, ils l'ont attaquée comme des bêtes sauvages - même si les bêtes sauvages ne violent pas leurs mères."
Village de Bani (Burkina Faso) - "La recherche meurtrière a permis de retrouver quatre hommes...... Ils portaient tous des croix.... Quand ils ont vu des croix, les musulmans les ont pris à part et exécutés."
Burkina Faso : Les attaques terroristes islamiques meurtrières contre des chrétiens, qui avaient commencé sérieusement en février 2019, se sont poursuivies tout au long du mois de juillet. Dans un des derniers événements tragiques, les personnes tuées ont été identifiées et tuées pour avoir porté des crucifix. D'après le rapport,
"Des individus armés non identifiés sont entrés dans le village de Bani (à environ huit kilomètres de la ville de Bourzanga), à la recherche de chrétiens.... Les jihadistes ont dit à tout le monde de s'allonger et de chercher des chrétiens en demandant des prénoms ou en cherchant quelqu'un portant des insignes chrétiens (comme des croix). La recherche meurtrière a permis de retrouver quatre hommes...... Ils portaient tous des croix.... Quand ils ont vu des croix, les assaillants les ont identifiés. Les quatre ont été pris à part et exécutés."
Avant de quitter le village, les terroristes ont incendié un magasin appartenant à l'une de leurs victimes. Ils se sont ensuite rendus dans un autre village, Pougrenoma, où "ils ont aussi dit aux chrétiens de se convertir ou de risquer d'être exécutés ". Entre février et juillet, 27 chrétiens ont été tués dans des circonstances similaires, y compris dans des cas où "les terroristes armés ont mis les chrétiens au défi de se convertir ou de mourir".
Le même jour, les jihadistes ont fait une descente dans un autre village chrétien. Parmi ceux qui ont été tués dans cette attaque, il y avait un père (46 ans) et son jeune fils (7 ans), qui rentrait de l'église. Le père a été décapité. "Nous avons été victimes d'attaques quotidiennes de la part de ces bergers peuls dans nos communautés, surtout le dimanche pendant les heures de culte ou le jeudi, lorsque des activités religieuses ont lieu", a dit un chrétien habitant la région.
Attaques contre les églises
Pakistan : Le 23 juillet, une foule musulmane a attaqué l'église du Salut intérieur du village de Bhiki, dans le district du Pendjab. La foule a fait irruption, au milieu des services de prière et a commencé à frapper les membres de la congrégation. Une organisation locale de défense des droits humains a décrit l'incident :
"Il y avait plus d'une centaine d'individus qui priaient dans l'église lorsque Muhammad Azam, Muhammad Ijaz, Muhammad Amjad et Muhammad Zafar, ainsi que d'autres hommes musulmans armés, sont entrés dans l'église. Ils se sont emparés avec force du service de prière et auraient battu des hommes et des femmes."
Pendant le passage à tabac, les hommes musulmans ont utilisé un langage injurieux, dénigrant les chrétiens et le christianisme, et ont exigé que l'église "arrête ce cirque". L'église a déposé une plainte auprès de la police locale ; elle a été rejetée. Le groupe de défense des droits de la personne a continué :
"Il y a eu une forte augmentation du nombre d'incidents violant les droits à la liberté religieuse des chrétiens au Pakistan. Leurs églises sont attaquées, des biens sont saisis, ils sont forcés de cesser leurs services de prière et autres activités religieuses, et sont forcés de se convertir à l'Islam. C'est alarmant pour les chrétiens de ce pays."
Indonésie : Suite aux protestations de la population locale musulmane, le gouvernement de Bantul a révoqué et annulé le permis de construire d'une église chrétienne pentecôtiste dans le district de Sedayu le 26 juillet. Par la suite, il a été interdit à l'assemblée de se réunir et de célébrer le culte dans l'édifice. Bien que les autorités aient déclaré que l'église n'avait pas respecté les codes du bâtiment, "l'administration semble avoir inventé de toute pièce une raison pour arrêter le fonctionnement de l'église", selon le commissaire de la Commission nationale des droits de l'homme.
* Ailleurs, les protestations musulmanes ont poussé une église protestante à cesser d'organiser des services, même si elle avait l'autorisation gouvernementale requise. Les manifestants ont affirmé que l'église se trouvait dans une région à prédominance musulmane et à proximité immédiate d'un pensionnat islamique et d'une mosquée. Les administrateurs de l'église ont rejeté la demande et ont dit qu'il n'y avait pas de mosquée ou d'école à proximité. Le révérend Timotheus Halim, chef de l'Église de la Famille de Dieu, a déclaré que les mêmes manifestants musulmans - en particulier le Front des défenseurs islamiques - les avaient chassés de leur dernière église à Jakarta Ouest : "Nous avons déménagé ici, et nous avons rencontré une opposition similaire...... Je me battrai et je n'abandonnerai pas parce que nous avons un permis légal et que nous avons satisfait à toutes les exigences du gouvernement."
La loi indonésienne stipule que, pour construire un lieu de culte, une communauté religieuse doit compter au moins 90 membres de la congrégation, ainsi que l'approbation d'au moins 60 personnes d'autres communautés religieuses (notamment musulmanes) vivant à proximité. Halim a dit que lui et sa congrégation de 150 personnes attendaient avec impatience leur première réunion de prière dans l'église le 7 juillet, lorsque les menaces musulmanes ont commencé." Le gouvernement est-il prêt à s'opposer à certains groupes qui tentent d'imposer leur propre volonté à d'autres ?
Égypte : Le 17 juillet, une communauté chrétienne a de nouveau été contrainte de tenir ses quatrièmes funérailles dans la rue depuis que la police a fermé son église en décembre 2018. Les funérailles ont été précipitées en partie à cause de la chaleur extrême de l'été (110 degrés Fahrenheit). Bien que le village compte environ 2 500 chrétiens, les demandes répétées de construction d'une église ont été rejetées ; lorsque les chrétiens ont commencé à utiliser une maison, les musulmans se sont révoltés, incitant les autorités à fermer l'édifice non enregistré.
Attaques contre les apostats
"Les agents qui ont procédé à l'arrestation se sont présentés comme des agents du ministère du Renseignement (MOIS). Ils ont pris d'assaut les maisons des chrétiens dans le cadre d'une opération coordonnée vers 9 heures du matin, confisquant des bibles, de la littérature chrétienne, des croix en bois et des images portant des symboles chrétiens, ainsi que des ordinateurs portables, des téléphones, toutes sortes de cartes d'identité, cartes bancaires et autres effets personnels...... Les officiers auraient traité les chrétiens durement, même si de jeunes enfants étaient présents lors des arrestations."
Plus tard dans la journée, l'une des femmes arrêtées "dont l'arrestation est intervenue après que six voitures transportant des agents de sécurité se sont présentées devant son domicile, a été libérée le même jour en raison de son âge". Le reste des "Chrétiens restent détenus, sans accès à un avocat, et sont maintenus à l'isolement..." De début 2019 à juillet, le nombre total de chrétiens arrêtés dans des circonstances similaires est passé à au moins 34. "Les reportages suggèrent que le christianisme est en hausse en Iran, au même titre que d'autres religions non islamiques ", a expliqué une organisation de défense des droits de l'homme.
"C'est une menace pour la république islamique, un régime fondé sur une vision étroite et totalitaire de l'Islam. Plus le régime sera confronté à des troubles internes, plus il sévira contre les minorités religieuses qu'il considère comme menaçant d'étouffer sa mainmise sur la religion."
Un mois avant ce dernier incident, le ministre iranien du Renseignement, Mahmoud Alavi, a ouvertement admis avoir appréhendé et soumis à interrogatoire des apostats parce que des conversions massives au christianisme "se produisaient juste sous nos yeux".
* Le 27 juillet, une autre chrétienne Mahrokh (Roksare) Kanbari (65 ans) a été condamnée par le tribunal révolutionnaire islamique de Karaj à un an de prison, pour "propagande contre le système". Des amis présents lors de sa condamnation ont dit que le "juge a été très grossier et a essayé d'humilier" la femme, qui était apparemment une apostate. Elle avait d'abord été arrêtée juste avant Noël 2018, alors que trois agents avaient fait une descente chez elle et l'avaient emmenée pendant dix jours pour un interrogatoire approfondi avant de la libérer sous caution.
* Enfin, Fatemeh Azad, une musulmane de 58 ans qui s'était convertie au christianisme contre la volonté de son mari musulman et s'était enfuie en Allemagne, s'y est vu refuser l'asile et a été renvoyée en Iran. Là, elle a été immédiatement arrêtée par les autorités en attendant l'atterrissage de son avion. Elle a depuis été libérée sous caution et attend son procès. Selon le rapport, "lorsque Fatemeh a fait appel de sa demande d'asile, ses avocats ont soutenu que l'apostasie (conversion hors de l'Islam) est passible de la peine de mort en Iran". Mais cela n'a pas suffi pour que l'Allemagne - qui a accueilli des millions de musulmans qui ne sont pas persécutés dans leur pays d'origine - lui accorde l'asile.
Ouganda : Les musulmans ont harcelé, menacé et déplacé une ancienne femme musulmane qui a embrassé le christianisme. Il faut qu'elle revienne à l'islam ou en subisse les conséquences, disent-ils. Sharifa Nakamate a commencé à recevoir des SMS de menaces après qu'un pasteur chrétien eut enterré son mari, 65 ans, mort le 15 juin. "Il est maintenant clair pour le clan que vous et votre défunt mari avez abandonné l'islam, depuis que Hajji a été enterré par les chrétiens," est-il écrit dans un texte. "Nous vous donnons quelques jours pour renier la foi chrétienne ou faire face à la colère provoquée par le fait d'avoir quitté l'islam."
Son fils de 29 ans faisait partie de ceux qui la menaçaient. Finalement, le 11 juillet, elle s'est enfuie de chez elle. "J'ai réalisé que ma vie était maintenant en danger, alors j'ai cherché refuge à l'église" dit Sharifa. Bien qu'elle ait depuis déménagé dans un autre endroit tenu secret, elle a dit qu'elle s'apprêtait à fuir à nouveau. "Il y a deux jours, une femme musulmane de mon village d'origine est venu m'acheter des articles ", a-t-elle expliqué.
"J'ai peur qu'elle revienne et répande la nouvelle de mon nouveau lieu de résidence. Ce nouvel endroit n'est pas sûr pour moi...... Je ne m'attendais pas à ce qu'une telle chose m'arrive. J'ai perdu tout ce que j'ai fait et développé dans la propriété familiale pendant plus de 30 ans de notre vie conjugale, j'ai perdu tout comme ça parce que je suis Jésus Christ."
L'église qui l'a aidée a également été prise pour cible depuis ; un membre a reçu un message anonyme qui disait : "S'il vous plaît, laissez Nakamate retourner à sa religion pour éviter toute répercussion négative sur votre église".
* Un autre musulman apostat en Ouganda, un homme de 20 ans, a été battu et renié par sa famille quand ils ont appris qu'il avait adopté le christianisme. Le beau-père d'Asuman Kaire, qui l'a traité de "disgrâce à la famille", l'a presque battu à mort. Lorsque les chrétiens locaux se sont précipités vers le jeune homme qui criait à l'aide, son beau-père et d'autres musulmans se sont enfuis, le laissant inconscient. "Après ma convalescence, j'avais peur de rentrer chez moi parce que je savais qu'ils allaient me tuer", dit Kaire, alors il a commencé à vivre dans la rue. Quand une église l'a accueilli et que les musulmans locaux l'ont appris, à la mi-juin, alors que Kaire était dans l'église, une foule a essayé de la prendre d'assaut. Ils criaient : "Allahu Akbar" et disaient que l'apostat devait mourir. Depuis, Kaire a déménagé de nouveau, vit dans la clandestinité et est incapable de terminer sa dernière année d'études secondaires : "J'ai peur de mes camarades de classe musulmans, car ils pourraient planifier quelque chose de mal pour ma vie ", a-t-il dit.
Enlèvement, viol et meurtre au Pakistan
"Saima avait une relation saine et amicale avec Waseem. Cependant, lorsqu'il insista continuellement pour que Saima se convertisse à l'Islam, elle décida de garder ses distances avec lui et de prouver sa loyauté envers sa foi chrétienne. Par conséquent, Saima a très audacieusement refusé sa proposition même si elle était menacée de conséquences graves."
Lorsque Mohammed apprit qu'elle allait épouser un chrétien en novembre, il devint plus agressif et menaça de dire que "si vous ne vous convertissez pas et ne m'épousez pas, vous allez mourir". Finalement, le 10 juillet, Mohammed a réussi à entrer à l'hôpital, même si Saima avait prévenu les gardes à son sujet et l'a tuée par balle, avant de se suicider.
"Se convertir à une autre religion ou épouser quelqu'un est un choix personnel ", a déclaré une organisation locale de défense des droits humains au sujet de cet incident. "Malheureusement, dans la société pakistanaise, les hommes musulmans qui aiment les filles des minorités pensent que ces dernières doivent leur obéir et que leur offre ne peut être refusée."
* Un parlementaire musulman, sa femme et ses deux fils ont battu et violé à plusieurs reprises leur employée de maison, une jeune chrétienne de 15 ans. Selon Riaz Masih, le père de la fille,
"Je suis une personne pauvre vivant avec mes enfants dans une maison louée alors que ma fille Saima, âgée de 14-15 ans, travaillait à la maison du député de l'Assemblée provinciale depuis six mois. Il y a quelques jours, elle m'a dit que le député l'avait violée deux fois et que ses fils la harcelaient pendant que sa femme la battait pour des petits problèmes, en plus de la faire travailler jour et nuit. Ils avaient averti ma fille qu'ils allaient la battre encore plus si jamais elle osait me dire quoi que ce soit...... Ils ont fait pression sur moi pour que je n'aille pas à la police, mais j'ai besoin de justice parce que ma fille mineure a été torturée et violée à plusieurs reprises."
Un centre médical a "confirmé qu'elle avait été violée plusieurs fois". Le premier rapport d'information qui a été déposé contre Mian Tahir Jamil, le parlementaire, offre plus d'informations :
"Tahir Jamil a violé de force la fille de Masih après l'avoir menacée de se taire ou de risquer sa vie. Samia a également rapporté que les fils de Tahir l'ont également agressée sexuellement. En fait, une semaine avant l'incident, Tahir lui avait fait des avances sexuelles mais elle s'était enfermée dans les toilettes pour se protéger. Lorsque la famille a enfin pu la récupérer, la femme de Tahir, Bano Bibi, l'a battue sans pitié et lui a coupé les cheveux en guise de punition pour s'être cachée. Heureusement, Samia a pu s'enfuir de cette famille pour rentrer chez elle cette semaine. Elle a raconté l'histoire de ses sévices à son père, soulignant qu'en plus du viol du 19 juin 2019, les fils de Tahir l'agressaient constamment pendant que sa femme, Bano Bibi, la maltraitait verbalement."
* Dans un incident similaire, une famille musulmane a accusé leur employée de maison chrétienne de 14 ans d'avoir cambriolé la maison pour cacher le fait qu'elle y avait été violée. Selon la mère de la victime adolescente :
"Razia, une femme musulmane, nous a engagés pour une semaine pour nettoyer sa maison et s'occuper des invités pendant la cérémonie de mariage de sa fille. Suneha [la fille] est restée chez l'employeur pour une nuit en raison des soirées tardives et de la charge de travail...... Pendant la semaine du mariage, le 6 juillet, l'un des hommes de la famille a agressé sexuellement Suneha. Quand Suneha a résisté et a menacé de se plaindre aux anciens de la famille, elle a été enfermée dans une pièce et battue fréquemment."
Son violeur a ensuite accusé la jeune fille et sa mère d'avoir volé des bijoux, de l'or et d'autres objets de valeur à des membres de la famille musulmane, qui ont participé à la raclée. "C'était une torture insupportable et une situation déchirante ", a expliqué Suneha.
Ils nous ont maltraités en nous disant : "Vous les chrétiens, vous êtes des voleurs ". Nous avons résisté et assuré que nous n'avions rien fait, mais après quatre jours d'enquête "en interne" et de torture, la famille musulmane nous a signalés à la police."
En réponse à cet incident, un militant des droits de l'homme a déclaré.. :
"Les femmes chrétiennes sont confrontées à une double vulnérabilité, celle d'être femme et celle d'être membre de la communauté chrétienne. Elles sont la cible la plus facile pour le viol. Les employées de maison chrétiennes sont souvent menacées et réduites au silence après des viols, agressions sexuelles et tentatives de viol avec l'accusation de vol d'objets de valeur ou de blasphême contre l'Islam."
Enfin, une jeune chrétienne de 14 ans a été enlevée, convertie de force à l'islam, forcée d'épouser un musulman, puis conduite devant un juge musulman pour signer une déclaration affirmant qu'elle avait agi de son plein gré. D'après le rapport,
"La jeune fille, Benish Imran, a disparu de chez elle le 2 juillet, après avoir été enlevée par Waheed Ahmed, qui l'a ensuite forcée à nier sa foi chrétienne et à l'épouser. Le lendemain, Imran Masih, le père de l'enfant de 14 ans, s'est rendu au poste de police et a porté plainte contre des inconnus, sans savoir ce qui était arrivé à sa fille. Quelques jours plus tard, la police l'a informé qu'ils avaient reçu les certificats de conversion et de mariage de Benish, et que ce dernier allait se présenter devant le magistrat de district de Lahore le 12 juillet pour enregistrer sa déclaration."
Son père a engagé un avocat qui a fait remarquer au juge que, quoi qu'il en soit, la jeune fille est, selon la loi pakistanaise, mineure et ne peut donc pas être légalement mariée, même si elle le voulait de son plein gré. Le juge a refusé de céder et a fait enregistrer la déclaration de la jeune fille. Selon l'avocat, l'ensemble du fiasco "est une pratique normale", car "les filles font souvent de telles déclarations parce qu'elles vivent déjà avec leurs ravisseurs", et "des menaces de mort sont proférées contre leur famille, et les victimes n'ont donc d'autre choix que de dire ce que leur ravisseur veut leur faire dire au tribunal. Nous avons vu dans le passé que beaucoup de filles fuient dès qu'elles en ont l'occasion."
Abus et haine envers les chrétiens en général
"Cette partie de la Turquie est frontalière avec l'Irak et la Syrie. Dans ces deux pays, l'incendie criminel est devenu une tactique insurrectionnelle reconnue qui cible les ressources agricoles des villages. Dans le cas de la Turquie, ces incendies ont également visé l'agriculture, car on estime que 7 à 800 oliviers ont été endommagés. Ce sont ce genre de similitudes entre cette situation et les incendies en Irak et en Syrie qui ont fait craindre que ces incendies n'aient également été déclenchés par un incendie criminel."
Une enquête serait en cours.
* Dans un autre incident, deux hommes musulmans ont frappé un adolescent chrétien dans la rue après avoir remarqué qu'il portait un crucifix autour du cou. Ils l'ont d'abord arrêté et ont tiré sur son collier croisé en lui demandant s'il "sait ce que cela signifie ?" Quand les jeunes ont répondu : "Oui, je sais. Je suis chrétien ", ils l'ont battu et se sont enfuis. L'Association Protestante des Églises a répondu que " cette attaque est le résultat de la haine croissante contre les chrétiens en Turquie. Nous invitons les représentants du gouvernement à prendre des mesures contre les discours haineux."
Sri Lanka : Avant l'attentat-suicide à la bombe perpétré contre des églises et des hôtels le dimanche de Pâques, le 21 avril 2019, qui a coûté la vie à plus de 250 personnes, le Sri Lanka, pays à majorité bouddhiste comptant des minorités musulmane et chrétienne (9,7% et 7,4% de la population totale, respectivement), n'était pas considéré comme un pays où les musulmans persécutaient des chrétiens. Toutefois, depuis que l'on a mis l'accent sur cette question, d'autres informations sont apparues. Selon un rapport du 11 juillet, "de nombreux chrétiens et hindous tamouls au Sri Lanka reçoivent l'ordre des extrémistes musulmans de se convertir à l'islam ou de quitter les villages où vivent leurs familles depuis des générations".
Égypte : Sarah Atef, une étudiante chrétienne, a été enlevée alors qu'elle se tenait près de son église. "Quand sa mère a su que sa fille avait été enlevée", a dit un voisin de la famille, "elle est sortie sur le balcon et a crié[sic] fort. Elle se frappait le visage. Tous les voisins sont sortis de chez eux pour surveiller." Après que la famille eut contacté la police, de nombreux sites Web, dont certains affiliés à l'État islamique, ont affirmé que la jeune fille avait appelé sa mère et l'avait informée qu'elle s'était volontairement convertie à l'Islam et avait épousé un homme musulman. L'évêque copte local, qui a rencontré la famille, a confirmé qu'aucun appel téléphonique de ce genre n'avait jamais eu lieu et que personne de la communauté chrétienne n'avait entendu parler de la jeune fille. "C'est un piège pour les filles chrétiennes", a expliqué un de ses professeurs. "Cette fille est très religieuse et croit en Jésus. Il est difficile (pour elle) de se convertir à l'Islam."
À propos de cette série "Persécution islamique des chrétiens dans le monde"
Bien que tous les musulmans, ou même la plupart d'entre eux, ne soient pas impliqués, la persécution des chrétiens par les extrémistes musulmans est en augmentation. Le rapport postule que ces persécutions ne sont pas aléatoires, mais plutôt systématiques, et qu'elles ont lieu indépendamment de la langue, de l'appartenance ethnique ou du lieu.
Auteur : Raymond Ibrahim.
Source : Gatestone Institute, le 22 septembre 2019.
Traduction : Julien Martel. J'ai rajouté les images d'illustrations, à part celle du village de Bani.
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"Convert, Marry Me, or Die": Persecution of Christians, July 2019
- "How ready is the government to go up against certain groups that try to impose their own will on others." — Reverend Timotheus Halim, head of the Family of God Church ucanews.com, July 25, 2019, Indonesia.
- Fatemeh Azad, a 58-year-old Muslim woman who had converted to Christianity against her Muslim husband's will and fled to Germany, was denied asylum there and deported back to Iran. There she was immediately arrested by authorities waiting for her plane to land.... "When Fatemeh made her asylum appeal, her lawyers argued that apostasy (conversion away from Islam) is punishable by the death penalty in Iran." This, however, was insufficient for Germany.... — Persecution.org; July 25, 2019, Iran, Germany.
- Finally, a 14-year-old Christian girl was abducted, forcibly converted to Islam, forced to marry a Muslim man, and then taken before a Muslim judge to sign a statement saying she had acted on her own free will...."[G]irls often give such statements because they are already living with their kidnappers," and "death threats are made towards their family, and therefore the victims have no choice but to say what their kidnapper wants them to say in court....." — Lawyer, AsiaNews.it; July 26, 2019; Pakistan.
On June 27, unidentified armed individuals entered the village of Bani, Burkina Faso, looking for Christians. When they found four men wearing crosses, "the assailants singled them out. All four were taken aside and executed." Pictured: Bani, Burkina Faso. (Image source: Adam Jones/Flickr/CC BY-SA 2.0)
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Slaughter of Christians
Syria: Islamic jihadis gang-raped a 60-year-old Christian woman before stoning her to death. When no one in Yaqoubiya, a small Christian village in Idlib governorate, saw Susan Grigor (or "Gregory") on July 9, the worried priest sent parishioners to search for her. They eventually found her mangled and bloodied corpse on the ground of a field adjacent to her home.The autopsy revealed that Susan had been repeatedly raped and tortured over the course of nine hours before finally being murdered by stoning. The men responsible are believed to be members of the al-Qaeda-linked jihadi group, al-Nusra. Described as a pious Christian, Susan had never married and lived her entire life as a virgin. Although she never children, Susan reportedly loved them and, after retiring, volunteered much of her time helping educate the youths of her local church.
Before that, Susan was an Arabic language schoolteacher for more than 30 years. According to one Arabic report, some of her murderers "are from the area. In other words, those who raped and stoned her might have been from among her former students, whom she taught Arabic in school over the course of 30 years.... Surely she never dreamt to see such depraved savagery in the eyes of her former students.... Nonetheless, they preyed on her like wild beasts — even though wild beasts do not rape their mothers."
Burkina Faso: Lethal Islamic terrorist attacks targeting Christians that had begun in earnest in February 2019, continued throughout July. In one instance, the slain were identified and killed for wearing crucifixes. According to the report,
"unidentified armed individuals entered the village of Bani (about six miles from the town of Bourzanga), looking for Christians... [T]he militants told everyone to lie down and proceeded to look for Christians by asking for first names or looking for anyone wearing Christian insignia (like crosses). The deadly search yielded four men.... They were all wearing crosses.... [W]hen they saw crosses, the assailants singled them out. All four were taken aside and executed."Before leaving the village, the terrorists torched a shop that belonged to one of their victims. They then moved on to another village, Pougrenoma, where "They also told Christians to convert or risk execution." Between February and July 27 Christians have been killed under similar circumstances, including instances when "the armed terrorists challenged Christians to convert or die."
Nigeria: The jihad on Christians, which has widely been described as a genocide, continued to claim more lives. A pregnant woman, a mother of two children, was among those slain when Muslim Fulani herdsmen raided the Christian village in the early hours of July 15, and torched 75 Christian homes and two churches. On the same day, the jihadis raided another Christian village. Among those slain in that attack were a father (46) and his young son (7), who had been returning home from church. The father was beheaded. "We have been experiencing daily attacks by these Fulani herdsmen in our communities, most especially on Sundays during worship hours or Thursdays when church activities are held," a local Christian said.
Attacks on Churches
Syria: On July 11, the Islamic State detonated a car bomb just outside the Virgin Mary Church in the city of Qamishli. More than ten people, including an 8-year-old child, were injured in the blast. An intercepted communication indicated that the terrorists were targeting a gathering of "belligerent Christians." Photos and videos of the explosion and its aftermath show substantial damage, including from fire, which spread throughout the street. Another terror attack the same day in the village of neighboring city of Afrin claimed thirteen lives.Pakistan: A Muslim mob attacked Internal Salvation Church in Bhiki village, Punjab district, on July 23. The mob charged in, in the middle of prayer services and began beating members of the congregation. A local human rights organization described the incident:
"There were over a hundred of individuals praying in the church when Muhammad Azam, Muhammad Ijaz, Muhammad Amjad and Muhammad Zafar, along with other armed Muslim men, intruded into the church. They forcefully seized the prayer service and reportedly thrashed both men and women."During the beating, the Muslim men used abusive language, disparaged Christians and Christianity, and demanded that the church "stop this circus." The church submitted a complaint to local police; it was rejected. The human rights group continued:
"There has been a sharp rise in the number of incidents violating the religious freedom rights of Christians in Pakistan. Their churches are being attacked, properties are being grabbed, forced to stop their prayer services and other church activities, and are forced to convert to Islam. This is alarming for Christians in this country."Indonesia: Following protests from Muslim locals, the Bantul regency government revoked and canceled the building permit of a Pentecostal Christian Church in Sedayu district on July 26. The congregation was subsequently banned from meeting and performing worship service in the building. Although authorities said the church had failed to meet building codes, "the administration seems to have created a made-up reason to stop the church operation," according to the commissioner of the National Commission on Human Rights.
In a separate situation, Muslim protests caused a Protestant church to stop holding services, even though it had the required governmental permit. Protesters claimed that the church was in a predominantly Muslim region and in close proximity to an Islamic boarding school and a mosque. Church administrators rejected the claim and said there was no mosque or school nearby. Reverend Timotheus Halim, head of the Family of God Church, said the same Muslim protesters—particularly the Islamic Defenders Front—had hounded them out of their last church building in West Jakarta: "We have moved here, and have met similar opposition.... I will fight and not give up because we have a legal permit and have fulfilled all requirements from the government." Indonesian law states that, in order to build a place of worship, a religious community must have at least 90 congregation members, as well as the approval of at least 60 people from other religious communities (namely Muslims) living in the vicinity. Halim said he and his 150-strong congregation were eagerly looking forward to their first prayer meeting in the church on July 7, when the Muslim threats began. "How ready is the government to go up against certain groups that try to impose their own will on others," he asked.
Egypt: On July 17, a Christian community was again forced to hold its fourth funeral in the street since the police shuttered its church in December 2018. The funeral was rushed in part due to the extreme heat of the summer day (110 degrees Fahrenheit). Although the village has about 2,500 Christians, repeated requests to build a church have been turned down; when Christians began to use a home, Muslims rioted, prompting officials to shut down the unregistered building.
Attacks on Apostates
Iran: On July 1, "Eight converts to Christianity, including five members of one family, were arrested in the southwestern city of Bushehr," according to a report:"The arresting officers introduced themselves as agents from the Ministry of Intelligence (MOIS). They stormed the Christians' homes in a coordinated operation at around 9am, confiscating Bibles, Christian literature, wooden crosses and pictures carrying Christian symbols, along with laptops, phones, all forms of identity cards, bank cards and other personal belongings.... The officers are reported to have treated the Christians harshly, even though small children were present during the arrests."Later the same day, one of the arrested women "whose arrest came after six cars carrying security officials turned up outside her home, was released the same day due to her age." The rest of the "Christians remain detained, with no access to lawyers, and are being held in solitary confinement..." From the start of 2019 to July, the total number of Christians arrested in similar circumstances grew to at least 34. "Reporting suggests that Christianity is on the rise in Iran, along with other non-Islamic religions," a human rights organization, explained.
"This is a threat to the Islamic republic, a regime based on a narrow and totalitarian view of Islam. As the regime faces more internal unrest, the more it'll crack down on religious minorities it views as threatening its stranglehold on religion."A month before this latest incident, Iran's Intelligence Minister, Mahmoud Alavi, openly admitted to apprehending and questioning apostates because mass conversions to Christianity were "happening right before our eyes."
Separately, on July 27, another Christian woman Mahrokh (Roksare) Kanbari (65) was sentenced by the Karaj Islamic Revolutionary Court to one year in prison, on the charge of "propaganda against the system." Friends present at her sentencing said that the "judge was very rude and tried to humiliate" the woman, who was apparently an apostate. She had been initially arrested just before Christmas, 2018, when three agents had raided her home and taken her away for ten days of extensive interrogation before releasing her on bail.
Finally, Fatemeh Azad, a 58-year-old Muslim woman who had converted to Christianity against her Muslim husband's will and fled to Germany, was denied asylum there and deported back to Iran. There she was immediately arrested by authorities waiting for her plane to land. She has since been released on bail and awaits her trial. According to the report, "When Fatemeh made her asylum appeal, her lawyers argued that apostasy (conversion away from Islam) is punishable by the death penalty in Iran." This, however, was insufficient for Germany — which has taken in millions of Muslims who are not being persecuted in their homelands — to provide her with asylum.
Uganda: Muslims harassed, threatened, and displaced a former Muslim woman who embraced Christianity to return to Islam or face the consequences. Sharifa Nakamate began receiving threatening text messages after she had a Christian pastor bury her husband, 65, who had died on June 15. "It is now clear to the clan that you and your deceased husband abandoned Islam, since Hajji was buried by Christians," read one text. "We are giving you a few days to recant the Christian faith or face the wrath of being an apostate." Her 29-year-old son was among those threatening her. Finally, on July 11 she fled her home. "I realized my life was now in danger, so I sought refuge at the church," said Sharifa. Although she has since relocated to another undisclosed location, last reported she was preparing to flee again. "Two days ago a Muslim from my home village came and bought items from me," she explained.
"I am afraid that she will go back and spread news of my new place of residence. This new place is not safe for me.... I never expected such thing to happen to me. I have lost everything that I did in developing the homestead for more than 30 years of our married life, only to lose everything just like that because of following Jesus."The church that helped her has since also been targeted; a member received an anonymous text message that read, "Please let Nakamate return to her religion to avoid any negative repercussion of your church."
Another Muslim apostate in Uganda, a 20-year-old man, was beaten and disowned by his family after they learned that he had embraced Christianity. Asuman Kaire's stepfather, who called him a "disgrace to the family," nearly beat him to death. When local Christians rushed to the young man's cries for help, his stepfather and other Muslims fled, leaving him unconscious. "After recovering, I feared going back home because I knew they were going to kill me," said Kaire, so he began living in the streets. When a church took him in, and local Muslims learned of it, in mid-June, when Kaire was in the church, a mob and tried to storm it. They cried out, "Allahu Akbar" and said that the apostate must die. Kaire has since moved again, lives in hiding, and is unable to finish his last year in high school: "I fear my classmates who are Muslims, as they might plan something bad for my life," he said.
Abduction, Rape, and Murder in Pakistan
On July 10, a Muslim man shot and killed a Christian woman because she refused to convert to Islam and marry him. Problems began a few months earlier when Muhammad Waseem began accosting Saima Sardar, 30, often on her way to and from a hospital in Faisalabad, where she worked as a nurse. The harassment got so bad that she asked her brother to walk her to work. According to another family member:"Saima was in [a] healthy and friendly relationship with Waseem. However, when he continuously insisted Saima convert [to Islam], she decided to keep distance from him and prove her loyalty to her Christian faith. Therefore, Saima very boldly refused his proposal even though she was threatened with consequences."When Muhammad learned that she was set to marry a Christian man in November, he got more aggressive and threatened that "if you do not convert and marry me, you will die." Finally, on July 10, the Muhammad managed to get into the hospital, even though Saima had warned guards about him, and shot her dead, before taking his own life. "Converting to another religion or marrying someone is a personal choice," said a local human rights organization concerning this incident. "Unfortunately, in Pakistani society Muslim men who like minority girls think that the latter should obey them and that their offer cannot be refused."
On a separate occasion, a Muslim parliamentarian, his wife, and two sons repeatedly beat and raped their domestic worker, a 15-year-old Christian girl. According to Riaz Masih, the girl's father,
"I am a poor person living in a rented house with my children whereas, my daughter Saima who is 14-15 years old, was working at the MPA's [Member of the Provincial Assembly] house for the last six months. A couple of days ago, she told me that the MPA raped her twice and his sons have been harassing her while his wife beats her over petty issues besides making her work day and night. They had warned my daughter of beating her up more if she ever dared to tell me anything.... They pressurised me to not go to the police but I need justice because my underage daughter has been tortured and raped several times."A medical facility "confirmed that she had been raped many times." The First Information Report which was lodged against Mian Tahir Jamil, the parliamentarian, offers more insights:
"Tahir Jamil had forcefully raped his [Masih's] daughter after threatening her to remain silent or risk losing her life. Samia also reported that Tahir's sons also sexually abused her. In fact, a week before the incident, Tahir had made sexual advances at her but she locked herself in the restroom to protect herself. When the family was finally able to retrieve her, Tahir's wife, Bano Bibi, beat her mercilessly and cut her hair as a punishment for hiding. Thankfully, Samia was able to run away from the family to her home this week. She recounted the story of her abuse to her father, highlighting that besides the rape incident on June 19, 2019, Tahir's sons consistently molested her while his wife, Bano Bibi verbally abused her."In a similar incident, a Muslim family accused their 14-year-old Christian domestic worker of robbing the household as a way to cover up the fact that she was raped there. According to the mother of the teenaged victim:
"Razia, a Muslim woman, hired us for a week to clean her house and to take care of guests during the wedding ceremony of her daughter. Suneha [the daughter] stayed at the employer's house for a night due to late-night parties and the load of work.... During the wedding week, on July 6, one of the men of the family sexually assaulted Suneha. When Suneha resisted and threatened to make a complain[t] to the elders of the family, she was locked up in a room and beaten frequently."Her rapist subsequently accused the girl and her mother of stealing jewelry, gold, and other valuables to members of the Muslim household, who joined in the thrashing. "It was unbearable torture and a heartbreaking situation," Suneha explained.
"They abused us stating 'you Christians – Chooras, you are thieves'. We resisted and assured that we have done nothing, however after four days of 'in house' investigation and torture, the Muslim family reported us to the police."Responding to this incident a human rights activist said :
"Christian women face double vulnerability as of a woman and as a segment of the Christian community. They are the softest target for rape. The Christian domestic workers are often threatened to keep their mouth shut after rape attempts otherwise are alleged for steeling [sic] valuables or committing blasphemy against Islam."Finally, a 14-year-old Christian girl was abducted, forcibly converted to Islam, forced to marry a Muslim man, and then taken before a Muslim judge to sign a statement saying she had acted on her own free will. According to the report,
"The girl, Benish Imran, went missing from home on 2 July, after she was kidnapped by Waheed Ahmed, who then forced her to deny her Christian faith and marry him. The following day, Imran Masih, the father of the 14-year-old, went to the police station and filed a complaint against people unknown, unaware of what had happened to his daughter. A few days later, the police informed him that they had received Benish's conversion and marriage certificates, and that the latter was going to go before the district magistrate in Lahore on 12 July to register her statement."Her father hired a lawyer, who pointed out to the judge that, whatever the case may be, the girl is, according to Pakistani law, underage, and therefore could not be legally married, even if she wanted to of her own free will. The judge refused to relent and had the girl's statement recorded. According to the lawyer, the entire fiasco "is a normal practice," as "girls often give such statements because they are already living with their kidnappers," and "death threats are made towards their family, and therefore the victims have no choice but to say what their kidnapper wants them to say in court..... [W]e have seen in the past that many girls flee whenever they get a chance."
General Abuse of and Hate for Christians
Turkey: A number of successive fires broke out in as many as eight Christian villages, nearly turning them to ash, near the nation's southern border. "Local activists," said one report, "claim that the fires were intentionally started to eliminate the Christian heritage in the region":This part of Turkey borders both Iraq and Syria. In these two countries, arson has become a recognized insurgent tactic which targets the agricultural resources of villages. In Turkey's case, these fires also targeted agriculture, as an estimated 7-800 olive trees were damaged. It is these kinds of similarities between this situation and the fires in Iraq / Syria that have caused concern that these fires were also started by arson.An investigation was said to be underway.
In a separate incident, two Muslim men beat a Christian teenager in the street after they noticed he was wearing a crucifix around his neck. They initially stopped him and pulled on his cross-necklace while asking him if he "knows what this means?" When the youth responded, "Yes, I know. I'm a Christian," they beat him and fled. The Protestant Association of Churches said in response that "This attack is a result of the growing hatred against Christians in Turkey. We invite government officials to take action against hate speech."
Sri Lanka: Before the Islamic suicide bombing of churches and hotels on Easter Sunday, April 21, 2019, which claimed more than 250 lives, Sri Lanka, a Buddhist majority nation, with Muslim and Christian minorities (9.7% and 7.4% of the total population, respectively), was not seen as a nation where Muslims persecute Christians. Since the spotlight has been placed on it, however, more information is appearing. According to a July 11 report, "Many Tamil Christians and Hindus in Sri Lanka are being ordered by Muslim extremists to convert to Islam or leave the villages where their families have lived for generations."
Egypt: Sarah Atef, a Christian college student, was kidnapped while standing near her church. "When her mother knew that her daughter was kidnapped," a family neighbor said, "she got out to the balcony and screamed to [sic] loudly. She was hitting her face. All of the neighbors got out of their houses to monitor." After the family contacted police, many websites, including some affiliated with the Islamic State, claimed that the girl had called her mother and informed her that she had willingly converted to Islam and married a Muslim man. The local Coptic bishop, who met with the family, confirmed that no such phone call ever taken place, nor has anyone from the Christian community heard from the girl. "This is a trap for Christian girls," one of her teachers elaborated. "This girl is very religious and believes in Jesus. It is hard (for her) to convert to Islam."
About this Series
While not all, or even most, Muslims are involved, persecution of Christians by extremists is growing. The report posits that such persecution is not random but rather systematic, and takes place irrespective of language, ethnicity, or location.Previous reports
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