lundi 23 septembre 2019

"Convertis-toi à l'islam, épouse-moi ou meurs" : Persécution des chrétiens, juillet 2019


Massacre de chrétiens 

Syrie : Un gang de jihadistes islamiques a violé en groupe une chrétienne de 60 ans avant de la lapider à mort. Personne à Yaqoubiya, un petit village chrétien du gouvernorat d'Idlib, n'a vu Susan Grigor (ou "Grégoire") le 9 juillet, le prêtre inquiet a alors envoyé les paroissiens à sa recherche. Ils ont finalement trouvé son corps mutilé et ensanglanté dans un champ adjacent à sa maison.


L'autopsie a révélé que Susan avait été violée et torturée à plusieurs reprises pendant neuf heures avant d'être finalement assassinée par lapidation. Les responsables seraient des membres du groupe djihadiste al-Nosra-fait-du-bon-boulot, lié à Al-Qaïda. Décrite comme une chrétienne pieuse, Susan ne s'était jamais mariée et avait vécu toute sa vie dans la virginité. Bien qu'elle n'ait jamais eu d'enfants, Susan les a aimés et, après avoir pris sa retraite, a consacré une grande partie de son temps à l'éducation des jeunes de son église locale.

Avant cela, Susan a été enseignante de langue arabe pendant plus de 30 ans. Selon un journal arabe, certains de ses assassins "sont originaires de la région". En d'autres termes, ceux qui l'ont violée et lapidée pourraient avoir été parmi ses anciens élèves, qu'elle a enseignés l'arabe à l'école pendant 30 ans...... Certes, elle n'a jamais rêvé de voir une telle sauvagerie dépravée dans les yeux de ses anciens élèves...... Néanmoins, ils l'ont attaquée comme des bêtes sauvages - même si les bêtes sauvages ne violent pas leurs mères."


Village de Bani (Burkina Faso) - "La recherche meurtrière a permis de retrouver quatre hommes...... Ils portaient tous des croix.... Quand ils ont vu des croix, les musulmans les ont pris à part et exécutés."

Burkina Faso : Les attaques terroristes islamiques meurtrières contre des chrétiens, qui avaient commencé sérieusement en février 2019, se sont poursuivies tout au long du mois de juillet. Dans un des derniers événements tragiques, les personnes tuées ont été identifiées et tuées pour avoir porté des crucifix. D'après le rapport,

"Des individus armés non identifiés sont entrés dans le village de Bani (à environ huit kilomètres de la ville de Bourzanga), à la recherche de chrétiens.... Les jihadistes ont dit à tout le monde de s'allonger et de chercher des chrétiens en demandant des prénoms ou en cherchant quelqu'un portant des insignes chrétiens (comme des croix). La recherche meurtrière a permis de retrouver quatre hommes...... Ils portaient tous des croix.... Quand ils ont vu des croix, les assaillants les ont identifiés. Les quatre ont été pris à part et exécutés."

Avant de quitter le village, les terroristes ont incendié un magasin appartenant à l'une de leurs victimes. Ils se sont ensuite rendus dans un autre village, Pougrenoma, où "ils ont aussi dit aux chrétiens de se convertir ou de risquer d'être exécutés ". Entre février et juillet, 27 chrétiens ont été tués dans des circonstances similaires, y compris dans des cas où "les terroristes armés ont mis les chrétiens au défi de se convertir ou de mourir".



Nigéria : Le djihad sur les chrétiens, qui a été largement décrit comme un génocide, a continué de faire plus de victimes. Une femme enceinte, mère de deux enfants, figurait parmi les victimes lorsque des bergers musulmans peuls ont fait une descente dans le village chrétien aux petites heures du 15 juillet et incendié 75 maisons chrétiennes et deux églises.

Le même jour, les jihadistes ont fait une descente dans un autre village chrétien. Parmi ceux qui ont été tués dans cette attaque, il y avait un père (46 ans) et son jeune fils (7 ans), qui rentrait de l'église. Le père a été décapité. "Nous avons été victimes d'attaques quotidiennes de la part de ces bergers peuls dans nos communautés, surtout le dimanche pendant les heures de culte ou le jeudi, lorsque des activités religieuses ont lieu", a dit un chrétien habitant la région.



Attaques contre les églises

Syrie : Le 11 juillet, l'État islamique a fait exploser une voiture piégée juste devant l'église de la Vierge Marie à Qamishli. Plus de dix personnes, dont un enfant de 8 ans, ont été blessées dans l'explosion. Une communication interceptée indiquait que les terroristes visaient un rassemblement de "chrétiens belligérants". Des photos et des vidéos de l'explosion et de ses conséquences montrent des dégâts considérables, y compris ceux causés par l'incendie, qui s'est propagé dans toute la rue. Un autre attentat terroriste perpétré le même jour dans le village de la ville voisine d'Afrin a fait treize morts.



Pakistan : Le 23 juillet, une foule musulmane a attaqué l'église du Salut intérieur du village de Bhiki, dans le district du Pendjab. La foule a fait irruption, au milieu des services de prière et a commencé à frapper les membres de la congrégation. Une organisation locale de défense des droits humains a décrit l'incident :

"Il y avait plus d'une centaine d'individus qui priaient dans l'église lorsque Muhammad Azam, Muhammad Ijaz, Muhammad Amjad et Muhammad Zafar, ainsi que d'autres hommes musulmans armés, sont entrés dans l'église. Ils se sont emparés avec force du service de prière et auraient battu des hommes et des femmes."

Pendant le passage à tabac, les hommes musulmans ont utilisé un langage injurieux, dénigrant les chrétiens et le christianisme, et ont exigé que l'église "arrête ce cirque". L'église a déposé une plainte auprès de la police locale ; elle a été rejetée. Le groupe de défense des droits de la personne a continué :

"Il y a eu une forte augmentation du nombre d'incidents violant les droits à la liberté religieuse des chrétiens au Pakistan. Leurs églises sont attaquées, des biens sont saisis, ils sont forcés de cesser leurs services de prière et autres activités religieuses, et sont forcés de se convertir à l'Islam. C'est alarmant pour les chrétiens de ce pays."


Indonésie : Suite aux protestations de la population locale musulmane, le gouvernement de Bantul a révoqué et annulé le permis de construire d'une église chrétienne pentecôtiste dans le district de Sedayu le 26 juillet. Par la suite, il a été interdit à l'assemblée de se réunir et de célébrer le culte dans l'édifice. Bien que les autorités aient déclaré que l'église n'avait pas respecté les codes du bâtiment, "l'administration semble avoir inventé de toute pièce une raison pour arrêter le fonctionnement de l'église", selon le commissaire de la Commission nationale des droits de l'homme.

* Ailleurs, les protestations musulmanes ont poussé une église protestante à cesser d'organiser des services, même si elle avait l'autorisation gouvernementale requise. Les manifestants ont affirmé que l'église se trouvait dans une région à prédominance musulmane et à proximité immédiate d'un pensionnat islamique et d'une mosquée. Les administrateurs de l'église ont rejeté la demande et ont dit qu'il n'y avait pas de mosquée ou d'école à proximité. Le révérend Timotheus Halim, chef de l'Église de la Famille de Dieu, a déclaré que les mêmes manifestants musulmans - en particulier le Front des défenseurs islamiques - les avaient chassés de leur dernière église à Jakarta Ouest : "Nous avons déménagé ici, et nous avons rencontré une opposition similaire...... Je me battrai et je n'abandonnerai pas parce que nous avons un permis légal et que nous avons satisfait à toutes les exigences du gouvernement."

La loi indonésienne stipule que, pour construire un lieu de culte, une communauté religieuse doit compter au moins 90 membres de la congrégation, ainsi que l'approbation d'au moins 60 personnes d'autres communautés religieuses (notamment musulmanes) vivant à proximité. Halim a dit que lui et sa congrégation de 150 personnes attendaient avec impatience leur première réunion de prière dans l'église le 7 juillet, lorsque les menaces musulmanes ont commencé." Le gouvernement est-il prêt à s'opposer à certains groupes qui tentent d'imposer leur propre volonté à d'autres ?

Égypte : Le 17 juillet, une communauté chrétienne a de nouveau été contrainte de tenir ses quatrièmes funérailles dans la rue depuis que la police a fermé son église en décembre 2018. Les funérailles ont été précipitées en partie à cause de la chaleur extrême de l'été (110 degrés Fahrenheit). Bien que le village compte environ 2 500 chrétiens, les demandes répétées de construction d'une église ont été rejetées ; lorsque les chrétiens ont commencé à utiliser une maison, les musulmans se sont révoltés, incitant les autorités à fermer l'édifice non enregistré.

Attaques contre les apostats


Iran : Le 1er juillet, "Huit convertis au christianisme, dont cinq membres d'une même famille, ont été arrêtés dans la ville de Bushehr, au sud-ouest du pays", selon un rapport :

"Les agents qui ont procédé à l'arrestation se sont présentés comme des agents du ministère du Renseignement (MOIS). Ils ont pris d'assaut les maisons des chrétiens dans le cadre d'une opération coordonnée vers 9 heures du matin, confisquant des bibles, de la littérature chrétienne, des croix en bois et des images portant des symboles chrétiens, ainsi que des ordinateurs portables, des téléphones, toutes sortes de cartes d'identité, cartes bancaires et autres effets personnels...... Les officiers auraient traité les chrétiens durement, même si de jeunes enfants étaient présents lors des arrestations."

Plus tard dans la journée, l'une des femmes arrêtées "dont l'arrestation est intervenue après que six voitures transportant des agents de sécurité se sont présentées devant son domicile, a été libérée le même jour en raison de son âge". Le reste des "Chrétiens restent détenus, sans accès à un avocat, et sont maintenus à l'isolement..." De début 2019 à juillet, le nombre total de chrétiens arrêtés dans des circonstances similaires est passé à au moins 34. "Les reportages suggèrent que le christianisme est en hausse en Iran, au même titre que d'autres religions non islamiques ", a expliqué une organisation de défense des droits de l'homme.

"C'est une menace pour la république islamique, un régime fondé sur une vision étroite et totalitaire de l'Islam. Plus le régime sera confronté à des troubles internes, plus il sévira contre les minorités religieuses qu'il considère comme menaçant d'étouffer sa mainmise sur la religion."

Un mois avant ce dernier incident, le ministre iranien du Renseignement, Mahmoud Alavi, a ouvertement admis avoir appréhendé et soumis à interrogatoire des apostats parce que des conversions massives au christianisme "se produisaient juste sous nos yeux".

* Le 27 juillet, une autre chrétienne Mahrokh (Roksare) Kanbari (65 ans) a été condamnée par le tribunal révolutionnaire islamique de Karaj à un an de prison, pour "propagande contre le système". Des amis présents lors de sa condamnation ont dit que le "juge a été très grossier et a essayé d'humilier" la femme, qui était apparemment une apostate. Elle avait d'abord été arrêtée juste avant Noël 2018, alors que trois agents avaient fait une descente chez elle et l'avaient emmenée pendant dix jours pour un interrogatoire approfondi avant de la libérer sous caution.

* Enfin, Fatemeh Azad, une musulmane de 58 ans qui s'était convertie au christianisme contre la volonté de son mari musulman et s'était enfuie en Allemagne, s'y est vu refuser l'asile et a été renvoyée en Iran. Là, elle a été immédiatement arrêtée par les autorités en attendant l'atterrissage de son avion. Elle a depuis été libérée sous caution et attend son procès. Selon le rapport, "lorsque Fatemeh a fait appel de sa demande d'asile, ses avocats ont soutenu que l'apostasie (conversion hors de l'Islam) est passible de la peine de mort en Iran". Mais cela n'a pas suffi pour que l'Allemagne - qui a accueilli des millions de musulmans qui ne sont pas persécutés dans leur pays d'origine - lui accorde l'asile.


Ouganda : Les musulmans ont harcelé, menacé et déplacé une ancienne femme musulmane qui a embrassé le christianisme. Il faut qu'elle revienne à l'islam ou en subisse les conséquences, disent-ils. Sharifa Nakamate a commencé à recevoir des SMS de menaces après qu'un pasteur chrétien eut enterré son mari, 65 ans, mort le 15 juin. "Il est maintenant clair pour le clan que vous et votre défunt mari avez abandonné l'islam, depuis que Hajji a été enterré par les chrétiens," est-il écrit dans un texte. "Nous vous donnons quelques jours pour renier la foi chrétienne ou faire face à la colère provoquée par le fait d'avoir quitté l'islam."

Son fils de 29 ans faisait partie de ceux qui la menaçaient. Finalement, le 11 juillet, elle s'est enfuie de chez elle. "J'ai réalisé que ma vie était maintenant en danger, alors j'ai cherché refuge à l'église" dit Sharifa. Bien qu'elle ait depuis déménagé dans un autre endroit tenu secret, elle a dit qu'elle s'apprêtait à fuir à nouveau. "Il y a deux jours, une femme musulmane de mon village d'origine est venu m'acheter des articles ", a-t-elle expliqué.

"J'ai peur qu'elle revienne et répande la nouvelle de mon nouveau lieu de résidence. Ce nouvel endroit n'est pas sûr pour moi...... Je ne m'attendais pas à ce qu'une telle chose m'arrive. J'ai perdu tout ce que j'ai fait et développé dans la propriété familiale pendant plus de 30 ans de notre vie conjugale, j'ai perdu tout comme ça parce que je suis Jésus Christ."

L'église qui l'a aidée a également été prise pour cible depuis ; un membre a reçu un message anonyme qui disait : "S'il vous plaît, laissez Nakamate retourner à sa religion pour éviter toute répercussion négative sur votre église".



* Un autre musulman apostat en Ouganda, un homme de 20 ans, a été battu et renié par sa famille quand ils ont appris qu'il avait adopté le christianisme. Le beau-père d'Asuman Kaire, qui l'a traité de "disgrâce à la famille", l'a presque battu à mort. Lorsque les chrétiens locaux se sont précipités vers le jeune homme qui criait à l'aide, son beau-père et d'autres musulmans se sont enfuis, le laissant inconscient. "Après ma convalescence, j'avais peur de rentrer chez moi parce que je savais qu'ils allaient me tuer", dit Kaire, alors il a commencé à vivre dans la rue. Quand une église l'a accueilli et que les musulmans locaux l'ont appris, à la mi-juin, alors que Kaire était dans l'église, une foule a essayé de la prendre d'assaut. Ils criaient : "Allahu Akbar" et disaient que l'apostat devait mourir. Depuis, Kaire a déménagé de nouveau, vit dans la clandestinité et est incapable de terminer sa dernière année d'études secondaires : "J'ai peur de mes camarades de classe musulmans, car ils pourraient planifier quelque chose de mal pour ma vie ", a-t-il dit.


Enlèvement, viol et meurtre au Pakistan

* Le 10 juillet, un musulman a tué par balle une chrétienne qui refusait de se convertir à l'islam et de l'épouser. Les problèmes ont commencé quelques mois plus tôt lorsque Muhammad Waseem a commencé à accoster Saima Sardar, 30 ans, souvent en route pour un hôpital à Faisalabad, où elle travaillait comme infirmière. Le harcèlement s'est tellement aggravé qu'elle a demandé à son frère de l'accompagner au travail. Selon un autre membre de la famille :

"Saima avait une relation saine et amicale avec Waseem. Cependant, lorsqu'il insista continuellement pour que Saima se convertisse à l'Islam, elle décida de garder ses distances avec lui et de prouver sa loyauté envers sa foi chrétienne. Par conséquent, Saima a très audacieusement refusé sa proposition même si elle était menacée de conséquences graves."

Lorsque Mohammed apprit qu'elle allait épouser un chrétien en novembre, il devint plus agressif et menaça de dire que "si vous ne vous convertissez pas et ne m'épousez pas, vous allez mourir". Finalement, le 10 juillet, Mohammed a réussi à entrer à l'hôpital, même si Saima avait prévenu les gardes à son sujet et l'a tuée par balle, avant de se suicider.

"Se convertir à une autre religion ou épouser quelqu'un est un choix personnel ", a déclaré une organisation locale de défense des droits humains au sujet de cet incident. "Malheureusement, dans la société pakistanaise, les hommes musulmans qui aiment les filles des minorités pensent que ces dernières doivent leur obéir et que leur offre ne peut être refusée."

* Un parlementaire musulman, sa femme et ses deux fils ont battu et violé à plusieurs reprises leur employée de maison, une jeune chrétienne de 15 ans. Selon Riaz Masih, le père de la fille,

"Je suis une personne pauvre vivant avec mes enfants dans une maison louée alors que ma fille Saima, âgée de 14-15 ans, travaillait à la maison du député de l'Assemblée provinciale depuis six mois. Il y a quelques jours, elle m'a dit que le député l'avait violée deux fois et que ses fils la harcelaient pendant que sa femme la battait pour des petits problèmes, en plus de la faire travailler jour et nuit. Ils avaient averti ma fille qu'ils allaient la battre encore plus si jamais elle osait me dire quoi que ce soit...... Ils ont fait pression sur moi pour que je n'aille pas à la police, mais j'ai besoin de justice parce que ma fille mineure a été torturée et violée à plusieurs reprises."

Un centre médical a "confirmé qu'elle avait été violée plusieurs fois". Le premier rapport d'information qui a été déposé contre Mian Tahir Jamil, le parlementaire, offre plus d'informations :

"Tahir Jamil a violé de force la fille de Masih après l'avoir menacée de se taire ou de risquer sa vie. Samia a également rapporté que les fils de Tahir l'ont également agressée sexuellement. En fait, une semaine avant l'incident, Tahir lui avait fait des avances sexuelles mais elle s'était enfermée dans les toilettes pour se protéger. Lorsque la famille a enfin pu la récupérer, la femme de Tahir, Bano Bibi, l'a battue sans pitié et lui a coupé les cheveux en guise de punition pour s'être cachée. Heureusement, Samia a pu s'enfuir de cette famille pour rentrer chez elle cette semaine. Elle a raconté l'histoire de ses sévices à son père, soulignant qu'en plus du viol du 19 juin 2019, les fils de Tahir l'agressaient constamment pendant que sa femme, Bano Bibi, la maltraitait verbalement."



* Dans un incident similaire, une famille musulmane a accusé leur employée de maison chrétienne de 14 ans d'avoir cambriolé la maison pour cacher le fait qu'elle y avait été violée. Selon la mère de la victime adolescente :

"Razia, une femme musulmane, nous a engagés pour une semaine pour nettoyer sa maison et s'occuper des invités pendant la cérémonie de mariage de sa fille. Suneha [la fille] est restée chez l'employeur pour une nuit en raison des soirées tardives et de la charge de travail...... Pendant la semaine du mariage, le 6 juillet, l'un des hommes de la famille a agressé sexuellement Suneha. Quand Suneha a résisté et a menacé de se plaindre aux anciens de la famille, elle a été enfermée dans une pièce et battue fréquemment."

Son violeur a ensuite accusé la jeune fille et sa mère d'avoir volé des bijoux, de l'or et d'autres objets de valeur à des membres de la famille musulmane, qui ont participé à la raclée. "C'était une torture insupportable et une situation déchirante ", a expliqué Suneha.

Ils nous ont maltraités en nous disant : "Vous les chrétiens, vous êtes des voleurs ". Nous avons résisté et assuré que nous n'avions rien fait, mais après quatre jours d'enquête "en interne" et de torture, la famille musulmane nous a signalés à la police."

En réponse à cet incident, un militant des droits de l'homme a déclaré.. :

"Les femmes chrétiennes sont confrontées à une double vulnérabilité, celle d'être femme et celle d'être membre de la communauté chrétienne. Elles sont la cible la plus facile pour le viol. Les employées de maison chrétiennes sont souvent menacées et réduites au silence après des viols, agressions sexuelles et tentatives de viol avec l'accusation de vol d'objets de valeur ou de blasphême contre l'Islam."



Enfin, une jeune chrétienne de 14 ans a été enlevée, convertie de force à l'islam, forcée d'épouser un musulman, puis conduite devant un juge musulman pour signer une déclaration affirmant qu'elle avait agi de son plein gré. D'après le rapport,

"La jeune fille, Benish Imran, a disparu de chez elle le 2 juillet, après avoir été enlevée par Waheed Ahmed, qui l'a ensuite forcée à nier sa foi chrétienne et à l'épouser. Le lendemain, Imran Masih, le père de l'enfant de 14 ans, s'est rendu au poste de police et a porté plainte contre des inconnus, sans savoir ce qui était arrivé à sa fille. Quelques jours plus tard, la police l'a informé qu'ils avaient reçu les certificats de conversion et de mariage de Benish, et que ce dernier allait se présenter devant le magistrat de district de Lahore le 12 juillet pour enregistrer sa déclaration."

Son père a engagé un avocat qui a fait remarquer au juge que, quoi qu'il en soit, la jeune fille est, selon la loi pakistanaise, mineure et ne peut donc pas être légalement mariée, même si elle le voulait de son plein gré. Le juge a refusé de céder et a fait enregistrer la déclaration de la jeune fille. Selon l'avocat, l'ensemble du fiasco "est une pratique normale", car "les filles font souvent de telles déclarations parce qu'elles vivent déjà avec leurs ravisseurs", et "des menaces de mort sont proférées contre leur famille, et les victimes n'ont donc d'autre choix que de dire ce que leur ravisseur veut leur faire dire au tribunal. Nous avons vu dans le passé que beaucoup de filles fuient dès qu'elles en ont l'occasion."



Abus et haine envers les chrétiens en général

Turquie : Un certain nombre d'incendies successifs ont éclaté dans pas moins de huit villages chrétiens, les transformant presque en cendres, près de la frontière sud du pays. Des militants locaux, dans un reportage, affirment que les incendies ont été déclenchés intentionnellement pour éliminer l'héritage chrétien dans la région :

"Cette partie de la Turquie est frontalière avec l'Irak et la Syrie. Dans ces deux pays, l'incendie criminel est devenu une tactique insurrectionnelle reconnue qui cible les ressources agricoles des villages. Dans le cas de la Turquie, ces incendies ont également visé l'agriculture, car on estime que 7 à 800 oliviers ont été endommagés. Ce sont ce genre de similitudes entre cette situation et les incendies en Irak et en Syrie qui ont fait craindre que ces incendies n'aient également été déclenchés par un incendie criminel."

Une enquête serait en cours.

* Dans un autre incident, deux hommes musulmans ont frappé un adolescent chrétien dans la rue après avoir remarqué qu'il portait un crucifix autour du cou. Ils l'ont d'abord arrêté et ont tiré sur son collier croisé en lui demandant s'il "sait ce que cela signifie ?" Quand les jeunes ont répondu : "Oui, je sais. Je suis chrétien ", ils l'ont battu et se sont enfuis. L'Association Protestante des Églises a répondu que " cette attaque est le résultat de la haine croissante contre les chrétiens en Turquie. Nous invitons les représentants du gouvernement à prendre des mesures contre les discours haineux."

Sri Lanka : Avant l'attentat-suicide à la bombe perpétré contre des églises et des hôtels le dimanche de Pâques, le 21 avril 2019, qui a coûté la vie à plus de 250 personnes, le Sri Lanka, pays à majorité bouddhiste comptant des minorités musulmane et chrétienne (9,7% et 7,4% de la population totale, respectivement), n'était pas considéré comme un pays où les musulmans persécutaient des chrétiens. Toutefois, depuis que l'on a mis l'accent sur cette question, d'autres informations sont apparues. Selon un rapport du 11 juillet, "de nombreux chrétiens et hindous tamouls au Sri Lanka reçoivent l'ordre des extrémistes musulmans de se convertir à l'islam ou de quitter les villages où vivent leurs familles depuis des générations".



Égypte : Sarah Atef, une étudiante chrétienne, a été enlevée alors qu'elle se tenait près de son église. "Quand sa mère a su que sa fille avait été enlevée", a dit un voisin de la famille, "elle est sortie sur le balcon et a crié[sic] fort. Elle se frappait le visage. Tous les voisins sont sortis de chez eux pour surveiller." Après que la famille eut contacté la police, de nombreux sites Web, dont certains affiliés à l'État islamique, ont affirmé que la jeune fille avait appelé sa mère et l'avait informée qu'elle s'était volontairement convertie à l'Islam et avait épousé un homme musulman. L'évêque copte local, qui a rencontré la famille, a confirmé qu'aucun appel téléphonique de ce genre n'avait jamais eu lieu et que personne de la communauté chrétienne n'avait entendu parler de la jeune fille. "C'est un piège pour les filles chrétiennes", a expliqué un de ses professeurs. "Cette fille est très religieuse et croit en Jésus. Il est difficile (pour elle) de se convertir à l'Islam."



À propos de cette série "Persécution islamique des chrétiens dans le monde"

Bien que tous les musulmans, ou même la plupart d'entre eux, ne soient pas impliqués, la persécution des chrétiens par les extrémistes musulmans est en augmentation. Le rapport postule que ces persécutions ne sont pas aléatoires, mais plutôt systématiques, et qu'elles ont lieu indépendamment de la langue, de l'appartenance ethnique ou du lieu.

Auteur : Raymond Ibrahim.
Source : Gatestone Institute, le 22 septembre 2019.

Traduction : Julien Martel. J'ai rajouté les images d'illustrations, à part celle du village de Bani.


Rapports précédents :



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