Nicolas Faure (Journaliste à Sunrise et I-Télé) :
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Je suis un défenseur de l’identité européenne. C’est-à-dire que je combats pour la préservation des caractéristiques biologiques et culturelles de l’Europe et des Européens. Être un identitaire européen, c’est aussi être amoureux des nations qui composent notre civilisation, dont la France évidemment.
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Cela ne veut pas dire que j’éprouve la moindre haine pour quiconque appartient à un autre espace civilisationnel que moi.
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Par contre, cela signifie que je considère que l’Europe, en tant que civilisation, doit être aimée et préservée.
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Claude Lévi-Strauss, en défense des identitaires
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En 1971, Claude Lévi-Strauss, dans une conférence pour l’UNESCO sur le thème Race et culture, a expliqué que la protection des particularismes d’une société impliquait une fermeture minimum aux sociétés extérieures.
« La lutte contre toutes les formes de discrimination participe de ce même mouvement qui entraîne l’humanité vers une civilisation mondiale, destructrice de ces vieux particularismes auxquels revient l’honneur d’avoir créé les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie et que nous recueillons précieusement dans les bibliothèques et dans les musées parce que nous nous sentons de moins en moins certains d’être capables d’en produire d’aussi évidentes.
Les cultures ne s’ignorent pas, s’empruntent à l’occasion, mais pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports persiste entre elles une certaine imperméabilité. »
Aimer et défendre son identité n’est donc pas un crime. C’est une constante vitale dans toutes les sociétés, dans toutes les cultures.
Mais qu’est-ce que l’identité européenne ?
Un continent qui a forgé les Européens
La première chose qui vient en tête lorsqu’on évoque l’Europe, c’est le continent. Un espace géographique au sein duquel a eu lieu la rencontre entre un territoire particulier et un peuple.
Ce territoire, qui s’étend des fjords nordiques aux calanques méditerranéennes, des îles celtes aux plaines russes, est extraordinairement diversifié. Les paysages varient énormément, les types de climats également. La faune et la flore sont d’une richesse stupéfiante.
Le plus frappant en Europe, c’est sans doute qu’il y a peu d’endroits qui soient vierges de toute intervention humaine. Nos aïeux ont défriché, asséché, inondé, aménagé… Ils ont transformé ce continent autant qu’il les a modelés.
En effet, le territoire a aussi eu son influence, produisant au gré des variations environnementales et géographiques, des familles d’Européens bien distinctes malgré leur souche commune.
Mais l’Europe n’est pas qu’un continent. Mieux, l’espace géographique au sein duquel les Européens se sont développés n’est rien comparé aux Européens eux-mêmes. La vraie richesse, c’est le peuple européen lui-même !
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Les gènes européens, trésor à préserver
Il est aujourd’hui impossible de nier l’existence d’une population européenne, distincte génétiquement des autres populations qui composent la mosaïque mondiale (Africains subsahariens, Arabes et Proche-orientaux, Asiatiques, etc.). Les travaux de tous les généticiens – de Cavalli-Sforza jusqu’à David Reich en passant par Evelyne Heyer – démontrent bien que l’identité européenne est une réalité génétique.
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Une étude récente démontre que les différences moyennes de taille, de masse corporelle et de propension à la schizophrénie entre Asiatiques, Européens et Africains sont significativement génétiques.
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Il existe également un consensus sur le fait que les différences intellectuelles moyennes entre les populations humaines vivant dans un même environnement – par exemple l’Europe – sont significativement génétiques.
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Évidemment, les Européens ne sont pas un ensemble génétique strictement homogène. Un Nordique est différent d’un Méditerranéen tandis qu’un Celte et un Slave seront eux-aussi éloignés génétiquement l’un de l’autre.
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Reste que ces différences sont immensément moins grandes que celles avec les Africains subsahariens ou les Asiatiques.
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Et c’est de cette prise de conscience d’une unité génétique que part tout combat identitaire. Puisque l’identité d’un peuple, c’est sa génétique !
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Si vous mettez demain les Européens en Afrique subsaharienne ou sur une grande île déserte, ils mettront le temps qu’il faudra mais ils rebâtiront une autre Europe.
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C’est exactement ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis, en Afrique du Sud ou en Australie. Des Européens se sont installés dans des endroits, parfois hostiles, puis ont recréé une société performante. Une nouvelle Europe.
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Les premières richesses à défendre pour tout identitaire conséquent, ce sont donc bien les gènes de son peuple !
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Ce sont ces gènes qui ont permis à la civilisation européenne d’être la plus grande de l’histoire de l’humanité. Dans son livre Human Accomplishment, Charles Murray démontre que la quasi-totalité des innovations et réalisations scientifiques majeures proviennent des Européens.
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Voilà donc la première mission d’un identitaire européen : préserver l’identité biologique européenne.
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Défendre une culture européenne vivante
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Et la culture européenne dans tout ça ? Et bien, en tant que défenseur de l’identité européenne, il me paraît évidemment fondamental de se battre pour la préserver. Mais il est presque plus important encore de ne pas la cantonner à une représentation figée, morte. L’idée est avant tout de faire perdurer les grandes structures de cette culture européenne.
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Reste que la culture est une composante minoritaire de l’identité européenne. C’est la génétique qui prime. On peut perdre sa culture puis la retrouver. La perte de la richesse génétique d’un peuple est, elle, irrémédiable.
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Quel engagement concret ?
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Pratiquement, comment défendre l’identité européenne au quotidien ?
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Chacun peut évidemment l’être à sa manière, selon ses moyens et ses obligations, même à petite échelle. Les possibilités de valoriser et défendre l’identité européenne sont infinies.
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Pour ceux qui le peuvent, il n’est pas interdit de lutter plus activement encore, en soutenant ou en rejoignant ceux qui ferraillent sur le champ de bataille !
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Pour ma part, je suis aujourd’hui animateur de l’émission I-Média sur TV Libertés. Un moment hebdomadaire de lutte contre la tyrannie médiatique où j’ai le plaisir de donner la réplique à un résistant identitaire hors-norme, par ailleurs président de la fondation Polémia : Jean-Yves Le Gallou.
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En novembre dernier, j’ai également rejoint l’équipe de Sunrise, un média qui produit des vidéos courtes et sous-titrées destinées à être partagées massivement sur les réseaux sociaux, notamment par les jeunes Français et Européens. L’idée est simple : tenter d’influer sur le débat public et de structurer idéologiquement une jeunesse avide de repères. Le tout grâce à la puissance des réseaux sociaux et d’internet.
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Quelques sujets traités ont particulièrement plu au public, comme en témoigne le succès des vidéos suivantes : 7 preuves de l’islamisation de la France, Grand Remplacement : une réalité ou encore Notre-Dame : flot de haine sur les réseaux sociaux.
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Face au chaos qui vient, le réveil européen
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Le combat identitaire est plus que jamais d’actualité. Absolument tout ce qui se passe aujourd’hui en Europe nous donne raison.
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Mais le réveil ne pourra avoir lieu que si une véritable structuration idéologique identitaire est mise en œuvre, notamment auprès des jeunes générations.
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Il est urgent que les Européens comprennent qu’ils forment un ensemble bioculturel extraordinaire et que la civilisation européenne est menacée par le péril migratoire comme jamais elle ne l’a été dans son histoire.
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L’orage est là, plus d’excuses : transmettez, soutenez, agissez !
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Nicolas Faure, article publié le 27/09/2019 sur Polémia.
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