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On ne relit jamais assez les pages de gloire écrites par nos ancêtres, les bâtisseurs de notre France millénaire, que nos élus d’aujourd’hui ont lâchement abandonnée.
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L’Histoire de notre pays, donc la vie de nos anciens, est certainement le bien le plus précieux de notre mémoire collective, un joyau dont nous avons hérité et que nous avons le devoir de transmettre intact aux générations futures, sans salir la mémoire de nos ancêtres, sans trahir la vérité au nom d’une ignoble repentance profondément néfaste pour la cohésion nationale.
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Parmi ces héros qui nous ont fait honneur, figurent évidemment les légionnaires, ces milliers d’étrangers venus de tous les continents pour servir la France, souvent en payant le prix du sang.
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Créée en 1831, la Légion est sans aucun doute le corps d’élite le plus prestigieux au monde, qui totalise à lui seul le plus grand nombre de hauts faits d’armes qui ont fait sa légende.
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« Aucun corps de combat ne surpasse la Légion étrangère en exploits guerriers, en savoir-faire professionnel et en courage ».
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Cet éloge marqué vient du glorieux corps des Marines, « monstre d’orgueil militaire », comme l’a écrit Georges Blond. La Légion, c’est une légende universelle.
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Ses drapeaux sont écrasés de médailles, après avoir combattu sur tous les continents, de la Chine au Mexique, en moins de deux siècles d’existence.
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Respect des traditions et code de l’honneur sont le ciment de ces hommes d’exception.
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Et parmi ces hauts faits d’armes, c’est la bataille de Camerone qui est commémorée chaque année avec faste par tous les légionnaires. Camerone, c’est la légende des képis blancs, le symbole du sacrifice suprême.
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Le 30 avril 1863, dans ce village mexicain, deux officiers et soixante-deux légionnaires français, sous les ordres du capitaine Jean Danjou, vont résister à une armée mexicaine de plus de deux mille hommes.
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L’histoire de Camerone commence le 21 mars 1863, quand deux vaisseaux quittent Fort de France à destination du port mexicain de Vera Cruz, avec deux bataillons de la Légion à bord.
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De tout temps les expéditions militaires ont été partagées entre combats et « délices de Capoue », où les femmes tiennent le rôle principal.
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La campagne du Mexique ne fait pas exception et les légionnaires gardent un souvenir inoubliable de l’escale aux Antilles, où « de sémillantes beautés couleur pain d’épices » ont agrémenté les nuits de nos valeureux guerriers.
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« Tout comme ces Tahitiennes, devant lesquelles les marins de Cook et de Bougainville avaient succombé », un siècle plus tôt.
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Mais les nuits torrides avec des beautés exotiques ne vont pas durer.
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Au Mexique, le choléra fait des ravages et il n’est pas question de s’attarder à Vera Cruz. 100 km séparent Camerone de la mer. Le ministre de la Guerre dira : « Au Mexique, il y a plus de maladies que de gloire à conquérir ».
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Napoléon III espère renverser Benito Juarez et le remplacer par un leader pro-européen, afin de faire contrepoids aux Américains. Un corps expéditionnaire de 30 000 hommes est envoyé au Mexique.
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Forces gouvernementales et guérilleros juaristes, face aux soldats français et à la contre-guérilla, telles sont les forces en présence.
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Cette contre-guérilla au service des Français est un ramassis d’aventuriers et de coupe-jarrets de tout poil, venus d’Amérique et d’Europe avec un passé suffisamment chargé pour fuir la justice ou échapper à des règlements de comptes définitifs. Violente, alcoolique et indisciplinée, cette troupe sans allure fait néanmoins merveille face aux guérilleros pro-Juarez.
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Mais revenons à Camerone.
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Au 30 avril, un tiers des soldats de la 3e compagnie est touché par la maladie.
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C’est donc avec 2 officiers et 62 hommes que le capitaine Danjou part en exploration, pour prévenir un risque d’embuscade mexicaine sur un convoi d’or et de pièces d’artillerie, venu de Vera Cruz et attendu à Puebla par le général Forez, commandant le corps expéditionnaire français. Deux mulets transportent vivres et munitions.
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Avec 800 cavaliers et plus de 1 200 fantassins, les Mexicains veulent s’emparer du convoi.
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Les Mexicains, qui suivent discrètement les mouvements de Danjou, décident de se débarrasser au préalable de cette petite troupe française, avant de s’emparer du convoi, escorté par deux compagnies de légionnaires.
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Le capitaine Danjou et ses 64 officiers et légionnaires arrivent à Camerone à 5 heures du matin, après une marche de nuit. Village abandonné. Mais parmi les masures se dresse une vieille hacienda, avec des murs de 3 mètres de haut et une immense cour carrée de 50 mètres de côté.
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C’est dans cette hacienda perdue du Mexique que les légionnaires vont mener leur combat héroïque et que va naître la légende de Camerone.
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Danjou est un saint-cyrien de 35 ans, ayant servi en Kabylie et en Crimée. Il a perdu la main gauche lors d’un exercice de tir, la culasse de son fusil ayant explosé. C’est une main en bois articulée qu’il porte dorénavant. La main qui va devenir une vénérable relique pour la Légion.
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Alors que le jour se lève, une sentinelle aperçoit des cavaliers mexicains. Danjou décide d’aller de leur côté, se ravise, et revient vers Camerone.
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C’est alors que la cavalerie mexicaine apparaît de nouveau, à 300 mètres, prête à charger.
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Les légionnaires forment aussitôt un carré et attendent l’ordre de tir, imperturbables.
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La salve éclate quand les chevaux sont à 30 mètres du carré immobile. Une salve terriblement destructrice.
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« La charge mexicaine se brisa contre un mur… Les premiers rangs des hommes et des chevaux atteints formaient un obstacle pour ce qui suivait. Des chevaux blessés se débattaient furieusement en projetant leur sang de tous côtés, leurs sabots brisaient des crânes et défonçaient des poitrines. Des cavaliers arrivant au galop étaient projetés dans ce chaos meurtrier, cependant que les légionnaires tiraient toujours aussi calmement, ajustant leurs victimes. »
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Aucune perte chez les légionnaires. Mais une perte catastrophique avec la fuite des deux mulets affolés, emportant chez les Mexicains leur chargement vital.
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Avec 62 cartouches par homme, sans rien à manger ni à boire, la journée s’annonçait tragique.
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Une deuxième charge voit tomber les cavaliers mexicains comme au jeu de massacre.
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Et Danjou décide alors de se replier dans l’hacienda.
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Mais l’hacienda est partiellement occupée par les Mexicains. Cernés à l’extérieur, les légionnaires se barricadent dans une petite partie de l’hacienda, jurant de combattre jusqu’à la dernière extrémité. La menace est de tous côtés.
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Le capitaine Danjou est tué à 11 h, frappé d’une balle en pleine poitrine. Le sous-lieutenant Vilain, 27 ans, prend le commandement. Mais dans trois heures, il sera mort, touché par une balle en plein front.
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La chaleur est écrasante, la soif se fait sentir et soudain on entend les tambours de l’infanterie mexicaine. Tout espoir de voir des secours arriver est perdu.
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« Il n’y avait plus qu’à bien mourir », c’est-à-dire le plus tard possible en infligeant un maximum de pertes à l’ennemi.
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Le sous-lieutenant Vilain tombe à 14 h. Le sous-lieutenant Maudet prend le commandement à son tour.
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L’étau se resserre sur les légionnaires, de l’extérieur comme de l’intérieur de l’hacienda.
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Par deux fois, les officiers refusent la reddition.
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Les cadavres de Mexicains s’entassant toujours plus nombreux, leur chef décide d’enfumer les légionnaires pour en finir. Assoiffés, blessés, déshydratés, les légionnaires vont endurer le supplice d’une chaleur suffocante.
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17 h 30, il reste 12 légionnaires vivants. Les autres sont morts ou blessés. Une dernière demande de reddition n’aura aucune réponse. C’est l’assaut final.
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Encore 5 légionnaires tombent sous les coups d’une multitude de Mexicains. Mais 7 se battent toujours, retranchés dans un dernier hangar. À court de munitions, ils font les poches des morts pour grappiller quelques cartouches.
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À 18 heures, 5 légionnaires sont encore vivants, avec une cartouche chacun.
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Ordre du sous-lieutenant Maudet :
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« Armez vos fusils, vous ferez feu à mon commandement et nous chargerons ensuite à la baïonnette. Vous me suivrez. »
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« En joue, feu ! » Tous les légionnaires tirent, puis s’élancent. Le sous-lieutenant Maudet est blessé. Un légionnaire est tué.
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Les trois survivants font face à 50 Mexicains.
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« Messieurs, rendez-vous ! »
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Les légionnaires acceptent sous réserve de conserver leurs armes et à condition que le sous-lieutenant Maudet soit soigné. Celui-ci mourra des suites de ses blessures.
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Le bilan final est de trois officiers tués, 49 caporaux et légionnaires morts au combat, 12 prisonniers rendus et un tambour blessé. Total 65. Et plus de 300 Mexicains furent mis hors de combat.
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Sur le mémorial érigé sur le site du combat, est gravée l’inscription suivante :
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Ils furent ici moins de soixante opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français le 30 avril 1863.
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(sources « La Légion étrangère » de Georges Blond et archives militaires de 1936)
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La Légion vient d’être renforcée et portée à 9 000 hommes. À peu près toutes les nationalités y sont représentées et toutes les confessions.
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Dans ce corps d’élite exceptionnel, pas de racisme, pas de communautarisme, pas de conflits interconfessionnels. Une seule patrie pour tous : la Légion !
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Et surtout, une discipline sans faille avec le même creuset pour tous, sans exception, sans passe-droit, sans discrimination positive ou autre foutaise de tiers-mondiste, avec un seul objectif : faire de ces étrangers volontaires un magnifique outil militaire au service de la France. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne admirablement bien !
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Si nos élus avaient imposé à nos immigrés une assimilation totale au lieu de prêcher le droit à la différence, s’ils n’avaient pas cédé à tous les communautarismes et instauré une inique préférence étrangère, notre société ne serait pas au bord de l’explosion, malade du racisme et du rejet de la France.
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Sans discipline de groupe, imposée à tous dès l’école, il ne peut y avoir de société viable. Un principe élémentaire que nos élus immigrationnistes ont toujours refusé d’admettre.
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Ils ne savent que bêler au racisme, alors que ce prétendu racisme n’est que le légitime rejet des comportements de ceux qui refusent de s’intégrer.
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La Légion, c’est le summum du « vivre-ensemble » pour des soldats de toutes origines prêts à « mourir ensemble ».
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C’est la repentance et la honte de notre Histoire qui ont conduit à l’échec de l’intégration et à l’éclatement de la nation. Emportés par leurs délires mondialistes et leur haine de soi, nos élites n’ont vraiment rien compris à l’immigration. Et Macron, qui n’a cessé de cracher sur notre pays et notre Histoire, est sans doute le pire des fossoyeurs de la France.
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Depuis 40 ans, les nullités aux commandes n’ont su qu’envoyer des signes de faiblesse et de lâcheté, sans jamais dire non, sans jamais sanctionner. Ce qui a encouragé l’explosion de l’islam politique et de tous les communautarismes.
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Jacques Guillemain
Commentaire de Boris :
La légion étrangère à l'époque c'est quasiment 100% d'Européens, beaucoup d'Allemands, d'Alsaciens, de Lorrains.
Utiliser Camerone comme exemple de réussite de l'assimilation, c'est comme utiliser la Suisse comme exemple de multiculturalisme. Entre blancs, l'essentiel est fait. Évidemment que le racisme n'était pas un problème du temps de Camerone, tout le monde était blanc à la légion. Allez, il y avait peut-être un turc ou un arabe perdu dans le lot.
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