Hier, 12 septembre 2019, au micro de BFM TV, Sibeth a dit avec le plus grand sourire et la plus parfaite décontraction :
"Demain matin, j'utiliserai ma voiture de fonction, comme tous les jours, donc je serai de tout cœur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro" (Sibeth N' Diaye)
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Évidemment, tout de suite, n'importe qui a pensé : "Non, mais elle se fout de nous, elle n'a aucun respect pour ceux qui se tapent les transports tous les matins, serrés comme des sardines, avec en plus le risque de se faire agressé par un déséquilibré halal et qui en plus vont devoir subir l'engorgement supplémentaire dû à la grève !"
Et ce citoyen lambda, s'il n'a pas pris le temps d'y réfléchir à deux fois, se sera fait grossièrement manipuler, car non seulement on l'a bien traité comme un gueux, mais on l'a aussi pris pour un crétin et roulé dans la farine.
Car, s'il n'a retenu que l'affront manifeste, la discussion aura été au bureau, en famille ou avec des mais aura été : "Eh, tu as vu ce qu'elle a dit la grosse c... hier ? - Qui ça ? - Bah tu sais, la franco-sénégalaise qui s'habille en teletubbies." plutôt que : "Dis donc, tu as vu, cette fois le Ferrand est ferré, j'ai l'impression que ça va être un nouveau scandale de Rugy, mais en encore plus grave. - Ouais, tu m'étonnes. Tu parles d'une équipe de gangsters. Il va lui rester qui à Macron, Castaner, Schiappa et Belloubet ? Il va être obligé de rappeler Benalla."
Or, cette communication de Sibeth N'Diaye, porte-parole du gouvernement, semble vraiment rentrer dans la case des enfumages, comme 95 % de ce que fait Macron, puisqu'il ne peut pas avouer ses vrais désirs au peuple français : détruire la France et mettre les Français en concurrence sur leur propre terre avec des envahisseurs colorés et porteurs d'une idéologie de conquête.
Quel est l'intérêt de se foutre ouvertement de la gueule du petit peuple qui va bosser, et pour cela prend les transports et en plus subit une grève ? A première vue aucun, donc c'est une bévue, une bourde, une boulette. On dirait qu'elle ne s'est pas contrôlée et c'est la nature hautaine des élites En Marche qui semble ressortir involontairement.
Premier niveau d'analyse : la bévue qui montre son mépris du peuple
Ce à quoi on pense tous en premier lieu est à peu près cela : "La grève RATP, ça la fait marrer ! Elle s'en fout, elle a sa voiture de fonction ! Cette Sibeth NDiaye est infecte ! On se moque des travailleurs !" (Bassounov)
@BilgerPhilippe : Hallucinante et nouvelle bévue de Sibeth Ndiaye qui compare son quotidien avec voiture de fonction à celui de ceux qui vont en baver aujourd’hui. Ce n’est plus de la communication mais de la dévastation !
@LibertyInvaders :
- Pilote, arrêtez-moi chez le buraliste, j'aimerais faire un loto pour ce Vendredi 13....
- Bien, Mme Ndiaye.
Deuxième niveau d'analyse : Montrer son mépris du peuple n'est pas une bévue, c'est volontaire
Jean-Yves Le Gallou : Parfait contresens! SibethNdiaye n' a pas commis de "bévue". Elle s'inscrit parfaitement dans le plan de Macron d'humiliation/domestication des Français. Appartenant à une minorité protégée elle peut remplir sa mission plein pot.
Si l'on suit ce deuxième niveau d'analyse, on mettra ce crachat dans la même liste que les gars qui fument des clopent et roulent au diesel, les illettrés, les fainéants, ceux qui ne sont rien, les gaulois réfractaires et toute la série des injures de la macronie envers le peuple français depuis le début du quinquennat.
Troisième niveau d'analyse : Chiffon rouge pour distraire d'une autre affaire, l'affaire Ferrand
Mais attention, Sibeth est porte-parole du gouvernement, tout ce qu'elle dit est préparé et obéit à un plan et poursuit un but.
Comme l'explique bien Styrax 8, "il faut toujours se méfier des apparences, elle sait très bien ce qu'elle fait.... Son rôle est plus de détourner l'attention, comme avec ses vêtements à une époque, cela permet d'orienter les discussions dans un sens pour étouffer les vrais sujets, comme les retraites en ce moment. Il ne faut pas écouter ce qu'elle dit, mais pourquoi elle le dit. Les coulisses derrière les écrans de fumée."
Pendant qu'on regarde le chiffon rouge (les vêtements de teletubbies qu'elle porte ou les énormités qu'elle sort), on ne s'occupe pas du torero (Macron, UE) qui peut continuer à faire ses petites affaires pendant qu'on regarde ailleurs.
@SoeurFoune : Je me demande si SibethNdiaye, ex chargée de com, n'aurait pas sorti son énorme connerie pour braquer les projecteurs sur elle pendant que Richard Ferrand tentait de justifier l'injustifiable. Je me demande.
@Fils2Psy : Nouvelle bourde ou tout l'art du contre-feu en politique afin de mobiliser les médias pour faire oublier ce sentiment d'impunité d'une certaine caste politique : Richard Ferrand et Sylvie Goulard
@citoyen2demain : Tout à fait d'accord ! Les pros de la communication savent que pour détourner l'attention sur un problème potentiellement explosif (Richard Ferrand), il faut faire d'autres bugs médiatiques, quitte à écorner UNE IMAGE qu'ils rectifieront plus tard !
Alexis Poulin : Je sais pas où elle est ce matin mais techniquement Sibeth Ndiaye a fait un super boulot. Hier, on a plus parlé d’elle que de Richard Ferrand.
Même chose avec l'AME.
Ici, c'est Stanislas Guérini qui agite le chiffon rouge. L'AME (l'Aide Médicale d'État donnée aux étrangers qui ne bénéficient pas de la sécu) connaît des abus, il faut le réformer.
Réaction de base :
Cela fait des années que nous dénonçons l’AME. La gauche nous insultait et hurlait à l’inhumanité. Aujourd’hui, ils découvrent que ce dispositif faisait rembourser des « prothèses mammaires » pour les clandestins. C’est hallucinant ! (Hélène Laporte)2e niveau :
L'AME est un chiffon rouge pour ne pas parler d'immigration. Pendant qu'on va débattre de l'AME, de ce qu'il faut ou non réformer dans l'AME qui ne représente que 0,01 % des problèmes de l'immigration, on ne va pas parler de l'immigration de masse dans son ensemble.
3e niveau : L'immigration est elle-même un chiffon rouge pour ne pas parler de colonisation et de génocide du peuple français.
Pendant qu'on discute de ce problème subalterne de l'AME, on va laisser de côté le sujet de l'invasion migratoire avec plus de 1000 migrants qui arrivent chaque jour en France. On va laisser de côté les statistiques ethniques et religieuses de la criminalité, du coût financier de l'immigration, du coût intellectuel de l'immigration (baisse de QI, de productivité, de créativité), du coût social (baisse de la confiance) et de la sécurité)
Et on va encore plus laisser de côté les millions d'étrangers inassimilables qui se trouvent déjà sur le territoire et des centaines de zones qui ont déjà fait sécession de la France, les territoires perdus de la République, les mini-califats.
Et donc on va laisser de côté la nécessaire expulsion de tous ces étrangers et leur remigration vers leur patrie d'origine.
CONCLUSION
Quand il est question de communication politique, il ne faut jamais en rester au premier niveau d'analyse, autrement dit la première impression que l'on se fait spontanément lors de la réception du message.
Pour cela, il faut avoir une idée des grandes stratégies de l'adversaire, de ce qu'il a intérêt à cacher et de ce qu'il a intérêt à montrer. L'adversaire va essayer de nous entraîner sur des voies secondaires afin qu'il puisse mener à bien ses vrais projets sans être gêné par le regard suspicieux du public.
Rappelez-vous le Petit Chaperon Rouge. Le loup veut manger la grand-mère ET le petit chaperon rouge. Il va donc proposer au petit chaperon rouge de passer par le plus long chemin et de ne surtout pas se presser pour profiter de la nature, cueillir des fleurs, écouter les oiseaux, ramasser des fruits des bois. Pendant ce temps-là, le loup va avoir le champ libre pour courir chez la grand-mère, la dévorer et tendre son piège au petit chaperon rouge.
Pour se faire manipuler le moins possible, il va absolument connaître ce que l'adversaire essaie désespérément de cacher, ce à quoi il tient le plus. Une analyse méthodique de la philosophie de l'adversaire, de ses intérêts, de ses alliances, de son but profond est donc nécessaire pour comprendre ses stratégies et décerner parmi ses mouvements le vrai du faux, le nécessaire du superflu.
Sinon on se fait mener par le bout du nez par la simple utilisation du théorème de Pasqua.
JULIEN MARTEL
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