Suite aux attentats contre deux mosquées de Nouvelle-Zélande, Pierre Cassen explique ce que seraient les conséquences d’un tel événement en France. Il se livre à un récit glaçant, mais hélas crédible. Selon lui, le régime en profiterait pour éradiquer tous les Français patriotes opposés à l'invasion migratoire et à l'islamisation. Il pense que la mouvance de "Riposte Laïque" et "Résistance Républicaine" serait dissoute, les leaders arrêtés et jetés en prison par les sbires de Macron. Il annonce que cette question sera évoquée lors des "Assises de la France des Gilets Jaunes", ce dimanche 17 mars, à Rungis.
Pour s'inscrire à ces Assises :
https://www.weezevent.com/assises-de-la-france-des-gilets-jaunes
NZ : 49 morts dans l’attentat, ils accusent déjà Marine !
Publié le 15 mars 2019 - par Christine Tasin - 163 commentaires - 5 569 vues
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40 morts dans l’attentat contre 2 mosquées en Nouvelle-Zélande… ils accusent Marine !!!!
Les cons ça ose tout. Ils vont nous refaire le coup de Breivik. On se souvient qu’à l’époque des journaleux prétendaient même que le tueur lisait Riposte laïque… Riposte laïque coupable et responsable ! Là, c’est parti, le principal suspect aurait écrit avoir eu un déclic après l’échec de Marine aux européennes… Merci à Marcher sur des oeufs pour l’info.
General Alcazar 🚀@GeneralAcazar
Et en France on fait sur elle des reportages mignons où elle parle de ces chats.. #christchurchMosqueAttack
Widad.K
✔@widadk
En réponse à @widadk
Dans son manifeste il raconte avoir eu un déclic après l’échec de Marine le Pen à l’élection présidentielle 👇🏽
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06:42 – 15 mars 2019
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Voilà, c’est l’islamophobie qui tue, c’est l’extrême-droite qui tue, c’est Marine qui tue. Ils parlent d’islamophobie pour Marine, j’ai envie de rire… Si Marine est islamophobe, moi je suis une femme voilée ! Mais ils ne sont pas à ça près. Marine dénonce l’immigration, Marine ne veut pas financer l’islam avec l’argent du contribuable, Marine refuse le voile, Marine veut qu’on respecte les lois de la République. Marine dénonce l’UE. Cela en fait un danger pour les mondialistes, pour Macron… Et hop ! Vilaine islmamophobe ! Est-ce un hasard si cette accusation arrive juste après la sortie du clip de dingue de Macron ? http://resistancerepublicaine.eu/2019/03/14/il-faut-se-debarrasser-de-macron-ce-type-est-un-fou-dangereux-regardez-son-clip-des-europeennes/ Et si cela arrive au moment de la commission parlementaire sur l’extrême-droite où Ressiguier se ridiculise ? Au moment où le CCIF, Belattar et même le « défenseur des droits » sont sur tous les ponts ?
Ils ont sacrément peur pour les Européennes… et la suite !
On ne va parler que de cela, aujourd’hui, sur toutes les chaînes… Ça va être la fête à Marine et aux autres, à NDA, et, bien sûr, nos sites d’islamophobes vont être l’objet de tirs tendus. La preuve par 9 qu’il faut leur interdire Internet, les réseaux sociaux, qu’il faut les emprisonner…
On sait, on est habitués. La meute est lâchée, attendons-nous au pire.
Jamais vous n’entendrez le moindre mot pour demander la fermeture des mosquées après les attentats musulmans qui ont fait, à ce jour, 34 717 morts dans le monde depuis le 11 septembre 2001. 34 717 morts et pas une campagne officielle contre l’islam ! Et ils vont s’acharner sur ceux qui disent la vérité sur l’islam et ses dangers.
Pour le reste, des attentats contre des mosquées ? Il y a beau temps que nous écrivons qu’à force de tirer sur la corde ils vont faire péter les plombs à des non musulmans… J’avais même écrit lors de l’attentat devant une mosquée à Londres que l’on pouvait « comprendre » que certains en arrivent à cette extrémité, je serai au tribunal fin mai pour « apologie du terrorisme ». J’ai eu beau dire que, en bon français, comprendre ne veut pas dire encourager, sauf à prétendre que lorsque Macron disait, après le Bataclan que nous étions responsables à cause de leur soi-disant exclusion, de notre soi-disant racisme de la radicalisation des terroristes, qu’il faisait lui aussi l’apologie du terrorisme. Mais autant parler devant des sourds.
Vous pouvez être sûrs, d’ailleurs, que le CCIF va éplucher aujourd’hui, encore plus que d’habitude, les articles et commentaires de notre site, histoire d’apporter de l’eau à son moulin lors de mon procès en mai où il est, bien entendu, partie civile. 😉
Et que nous répétions ad nauseam qu’il ne faut surtout pas s’attaquer aux musulmans, aux mosquées… que la lutte doit être politique ne change rien. Quand on veut tuer son chien…
Ce qui s’est passé ? Qui vient de se passer… il y a quelques heures… Et déjà ils ont identifié le coupable, de l’autre côté de la terre ! Marine !
2 attaques à l’intérieur de 2 mosquées, au moins 40 morts, une cinquantaine de personnes hospitalisées.
4 suspects interpellés. Extraits d’articles du Figaro et du Parisien… Haro sur les extrémistes « de droite ». Quand c’est un musulman qui tue, à Nice, au Bataclan… on parle de déséquilibrés, de radicalisés… jamais on ne dit qu’il est musulman. Quand c’est un non musulman qui tue un musulman, là tout de suite, sans procès, sans enquête, on affirme que c’est un extrémiste d’extrême-droite.
Des mosquées de la ville de Christchurch ont fait l’objet de fusillades, vendredi. La police fait état de « morts multiples ». Quatre personnes ont été interpellées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/nouvelle-zelande-4-personnes-interpellees-apres-l-attaque-de-2-mosquees-20190315
[…]
La police de Nouvelle-Zélande a annoncé l’arrestation de quatre personnes. « Quatre personnes sont en garde à vue, trois hommes et une femme », a confirmé le commissaire Mike Bush, précisant que l’armée avait désamorcé des engins explosifs retrouvés sur les véhicules des suspects et avaient été sécurisés. Des policiers se seraient interposés pour désarmer les suspects.Le principal tireur a filmé son attaque. Dans cette vidéo de 16 minutes, il affirme venir d’Australie, avoir 28 ans et être blanc. Un « terroriste extrémiste de droite et violent », a accusé le Premier ministre australien. Au moment où l’homme quitte sa voiture pour se diriger vers la mosquée, il dit « Que la fête commence » (« Let’s get this party started »). Il aurait aussi publié un « manifeste » une heure avant de passer à l’acte. Dans ce texte intitulé « Le grand remplacement », qui prend la forme d’une interview, le tireur dit avoir reçu la « bénédiction » d’Anders Breivik, terroriste norvégien d’extrême-droite qui a fait 77 morts dans une tuerie de masse en juillet 2011. Il écrit aussi vouloir « venger les centaines de milliers de morts causées par les invasions étrangères en Europe tout au long de l’histoire » et les « milliers de victimes des attentats ». Il évoque aussi la France et son « invasion par les non-Blancs », ainsi que « le pessimisme de la population française ». […] http://www.leparisien.fr/faits-divers/nouvelle-zelande-attentat-anti-musulmans-dans-deux-mosquees-de-nombreuses-morts-15-03-2019-8032182.php
Nouvelle-Zélande : cela ne pouvait qu’arriver !
Publié le 15 mars 2019 - par Philippe Arnon - 8 commentaires
Je l’avais annoncé sur Riposte Laïque il y a quelques mois ! L’histoire déroule sa logique et à mon avis, elle en a mis du temps ! La seule chose étrange est que cela soit arrivé dans un pays un peu à l’écart du monde, là où on n’aurait jamais pensé que cela arrive, un peu comme la révolution bolchevique s’est produite en Russie alors qu’on l’attendait en Angleterre ou en Allemagne ou même en France. Les Macron et leur clique peuvent bien chialer – hypocritement car bien sûr au fond d’eux-mêmes ils s’en foutent complètement – : « toutes nos pensées pour les victimes des crimes odieux contre les mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande et pour leurs proches. La France se dresse contre toutes formes d’extrémisme… » Tiens ! Voilà une vérité qu’on découvre. Le coq aussi se dresse sur son petit tas de fumier pour gueuler son cocorico. Qu’a-t-elle donc fait cette France superpuissante après Charlie Hebdo ? Après le Bataclan ? Après Nice ? N’a-t-elle pas continué à ouvrir grandes ses portes aux musulmans ?
La lecture de l’excellent essai d’Ivan Rioufol publié il y a exactement trois ans est plus que d’actualité. Le titre était « La guerre civile qui vient ». Voilà ce que dit entre autres cet auteur lucide : « Il est un deuxième ennemi intérieur, plus dangereux … : la mésestime de soi. Cette honte, instillée par quarante années et plus de démoralisation organisée, est une aubaine pour l’agresseur, paranoïaque, sectaire, sexiste, altérophobe, qu’une république normalement constituée et bien dans sa peu aurait flanqué dehors depuis longtemps ». Et encore, à ce moment-là, Macron n’était pas arrivé. C’est dire la dangerosité par amplitude du phénomène. Ivan Rioufol cite l’écrivain algérien Boualem Sansal : « Je ne sais trop non plus si vous vous rendez compte que vos gouvernants, qui sont d’une pusillanimité indescriptible, vous poussent carrément dans le cauchemar ». Le regretté Malek Chebel et tant d’autres, comme Abdennour Bidar – tant d’autres qui sont d’ailleurs musulmans eux-mêmes ! – ne disaient pas autre chose.
« Le cauchemar » c’est la réplique en ce jour au terrorisme islamique, c’est le surgissement, un peu tardif, il faut le reconnaître, du terrorisme de l’agressé contre le terrorisme de l’agresseur. Les raisons en sont sans doute la conviction profonde en la démocratie qui veut qu’on accepte l’autre tel qu’il est et tel qu’il pense. Ou encore et plutôt, l’abrutissement des gens par le consumérisme outrageux qui les rend amorphes et incapables d’une moindre résistance à l’agression. L’évidence cette fois, saute aux yeux. L’histoire montre que tout peuple agressé finit par réagir à son agresseur. Les Russes ont réagi contre les Mongols puis contre l’armée napoléonienne et la Wehrmacht, les Espagnols contre les musulmans avec la Reconquista (le mot est sans équivoque) puis là encore contre l’armée napoléonienne, les Chinois contre les Japonais, toute l’Europe contre les nazis… Tout simplement parce que chaque peuple a ses propres valeurs, sa fierté, son originalité bref, son IDENTITÉ. Et cela, on ne touche pas. Bruno Lemaire que cite encore le grand Ivan Rioufof, a dit un jour : « Je me battrai contre ceux de ma famille politique qui disent que la question identitaire est prioritaire ». Oui mais, à force de balancer l’identité comme de vieilles pommes de terre dans la cave, elles finissent par pourrir et c’est mort des nations. Et cela finit en réaction, par rendre fous certains, par créer des desperados. La bien-pensance pour qualifier les terroristes islamiques parle aujourd’hui de « loups solitaires ». Elle peut depuis ce qui vient de se passer à Christchurch, dire la même chose pour les loups désespérés de la déchéance de leur civilisation et qui ont fini par devenir assoiffés de vengeance. Ivan Rioufol cite encore ce pauvre Juncker : « L’Europe, c’est le boulanger de Kos qui donne son pain à des âmes affamées et fatiguées. C’est cela l’Europe, celle dans laquelle je veux vivre ». Les voilà tous les criminels de l’angélisme imbécile. Et à cause d’eux, on ne peut plus dire « La guerre civile qui vient » mais la guerre civile qui vient de commencer.
Ivan Rioufol dit encore : « Sur le fond, à tant insister sur l’histoire de la colonisation, de la traite négrière, des flux migratoires, de l’islam, on entre dans une forme de repentance, de flagellation constante ». Le cerveau de Macron et ceux de ses sbires européens sont tout zébrés de cette flagellation. Macron est le masochiste de la France, il jouit des coups de fouet qu’il s’inflige et qu’il inflige à son pays. C’est valable pour « la fourmi sa voisine » la Merkel et celle qui va prendre sa place. Nous ne voulons pas de guerre civile, d’événements comme celui qui vient de se produire en Nouvelle-Zélande. Nous voulons simplement le respect de notre identité civilisationnelle. Et pour cela, il n’y a qu’une solution : virer toute cette bande suicidaire le 26 mai prochain.
Philippe Arnon
Avec Christophe Boutin
Atlantico : Vous avez suivi « L’Émission politique » consacrée à Marine Le Pen. Que peut-on en tirer de ce genre de rendez-vous politique ?
Christophe Boutin : Beaucoup de choses. On est en fait rarement déçu par les émissions de Léa Salamé, qui, comme beaucoup d’émissions de ce genre, sont pensées non comme étant simplement destinées à confronter des opinions, mais bel et bien comme ayant vocation à façonner l’opinion de ceux qui la regardent. Symboliquement, chaque émission est d’ailleurs intégrée dans le catalogue « replay » de la chaîne d’État France 2 comme un « épisode » d’une « saison ». Leur structure ensuite, fragmentée (actualité, rencontre improbable en reportage, invités secondaires sur le plateau, reportage intimiste puis invités majeurs sur le plateau ou en duplex), est, d’une part, destinée à éviter la perte d’audience d’un téléspectateur endormi par les échanges en relançant son intérêt – et en gardant, lui dit-on, le meilleur pour la fin -, mais aussi et surtout, d’autre part, à fragmenter le discours de l’invité en petites séquences qui, toutes, ont leur raison d’être précise dans un plan d’ensemble. Il ne s’agit en fait que de recevoir, dans le délai imparti, la réponse que l’on attend et qui permettra, ajoutée aux autres, comme dans un tableau pointilliste, de dresser de l’invité le portrait que l’on veut en donner.
C’est en fait une véritable corrida médiatique bien rodée, qui fait succéder à la pose des banderilles le picador puis le matador, dans un spectacle dont la fin est donc largement connue d’avance. L’intérêt spécifique de Léa Salamé en meneuse de jeu est double. Parfaite représentante de la doxa progressiste d’une part, elle est incapable de cacher ses sentiments face à son invité et, très rigide, ne supporte pas que l’on s’éloigne du plan tracé. Il est effectivement délicat d’arriver à respecter le timing des réponses attendues, car les intervenants ne doivent ni oublier leur rôle, ni dépasser leur temps de parole, un problème récurrent avec l’intervention de personnes peu habituées à intervenir dans un média télévisuel très contraint par le temps. Mais Léa Salamé, qui fait certainement partie de ces femmes habituées dès leur plus tendre enfance à n’être jamais contrariée, confrontée à de tels problèmes, rappelle tout le monde à l’ordre sans grande subtilité, révélant ainsi malgré elle très clairement le travail de montage de l’émission, quand bien même aurait-il été réalisé sur les conseils des plus subtils « spins doctors ».
Les choses se sont bien passées d’abord avec ce « tour d’actualité » qui est comme un tour de chauffe et conduit à obtenir des réponses très rapides sur un mode quasi binaire, oui ou non. Avec la réapparition de la rougeole, les vaccins sont-ils nécessaires (thématique « obsurantisme médiéval ») ? Marine Le Pen répond oui, qu’elle ne s’était opposée qu’à ces 11 vaccins un temps mis en commun, mais que celui sur la rougeole était déjà obligatoire. Un coup d’épée dans l’eau, mais on se rattrapera en fin de soirée, lorsque la ministre de la Santé Agnès Buzyn twittera que ce vaccin n’était que « conseillé ». Cela permettra de montrer que l’invitée diffuse des « fake news », un des éléments de langage prévus pour la future campagne des européennes, nous y reviendrons. On aura ensuite un court passage sur les problèmes politiques actuels de l’Algérie, suggérant l’obsession xénophobe d’une invitée qui n’évoquera que la nécessité pour un politique de prévoir ce qui peut arriver ; sur son refus du retour des djihadistes, avec une intéressante lecture inversée, puisque ce refus mettrait en fait en danger la sécurité des Français, les dits djihadistes étant mieux surveillés chez nous, mais Édouard Philippe veut aussi les voir juger sur place ; sur l’adhésion encore de l’invitée à la lutte de cette ONG qui met en cause la responsabilité environnementale de la France, une lutte naturellement, si l’on ose dire, dans le camp du Bien, mais Marine Le Pen se demanda pourquoi la France, bonne élève comparée à nombre d’autres États, était cette cible privilégiée. Restaient deux thématiques spécifiques au parti de l’invitée, l’antisémitisme, avec la mise en cause d’un ex-identitaire travaillant au RN - mais Marine Le Pen liera cette montée de l’antisémitisme et le fondamentalisme islamique -, et les poursuites engagées contre des parlementaires européens de son parti à cause de leurs attachés, Marine Le Pen expliquant alors qu’ils étaient non ceux de l’Union européenne mais bien de son parti, et avaient donc vocation à travailler pour ce dernier.
Il y avait aussi une question posant sur les réformes fiscales nécessaires pour répondre aux attentes des Français…
J’y viens, car ce point me semble dépasser nettement le classique poser de banderilles que je viens d’évoquer, au résultat somme toute assez moyen. On demandait en effet à la présidente du Rassemblement National de répondre, par oui ou non, à quatre questions touchant à la fiscalité et au pouvoir d’achat. Souhaitait-elle d’abord augmenter le smic ? Non répondit-elle, les salaires oui mais pas le smic car cela entraînerait une augmentation des charges et pénaliserait les PME/PMI. Souhait-elle alors faire disparaître les « niches fiscales des riches » ? Pas plus, car certaines seraient utiles. Entendrait-elle mettre en place la dégressivité des allocations en fonction des revenus ? Non, pas spécialement. Alourdir enfin les impôts sur les successions des plus aisés ? Toujours non. Cqfd, ce n’est donc pas, contrairement à ce que l’on entend parfois, Emmanuel Macron qui serait le « président des riches », mais bien Marine Le Pen leur candidate.
Ce qui est intéressant ici, c’est qu’au-delà de la tentative visant à délégitimer celle qui prétend représenter le peuple, on dévoile une tactique du pouvoir sur la manière dont il entend, pour sortir de la crise et trouver des mesures à présenter aux Français après le « Grand débat », canaliser la colère des « Gilets jaunes », en dirigeant leur sentiment d’injustice vers les Csp+, cadres et fonctionnaires. Parce qu’il est toujours facile de jouer sur les aigreurs, et que l’on n’envie jamais que celui qui est assez proche de soi pour qu’on puisse le connaître. Parce que ces catégories ne pourront pas, contrairement aux vrais bénéficiaires du système, les super-riches, échapper à ces coups de rabot spoliateurs. Et l’on retrouve aussi, en arrière plan, la détestation présidentielle quasi-obsessionnelle pour la propriété foncière et la transmission familiale. On a très certainement ici un élément clef des politiques à venir.
L’émission vit ensuite intervenir trois invités…
Oui, après un court reportage avec des « Gilets jaunes » rassemblés… au « Bourbon », devant l’Assemblée nationale, on eut droit à trois intervenants « thématiques ». Jacques Attali, venu expliquer les « trois mondialisations », sur la thématique rodée du « c’est plus compliqué que cela », prôna un « état de droit mondial » - c’est-à-dire un « gouvernement des juges » mondial, perspective très révélatrice d’un mondialisme qui entend de nos jours se réaliser par le droit et non plus par le politique. Hugo Travers, de « HugoDécrypte », revint lui sur la thématique de lutte contre les fake news déjà rencontrée, mais, empêtré sur ce que devait être une information « vraie », eût bien besoin du soutien de Léa Salamé et Jacques Attali pour s’en sortir.
Mais l’invitée la plus intéressante fut sans doute la maire communiste d’Aubervilliers, Meriem Derkaoui. Elle était censée présenter une thématique chère aux « spins doctors » élyséens pour sortir de la crise des « Gilets jaunes » : ajouter les revendications des banlieues à celles d’une France périphérique qui n’a strictement rien à voir avec elles, pour noyer les revendications identitaires de cette dernière. Las ! Dans un discours aussi convenu que virulent, elle partait en vrille et oubliait son texte, malgré les louables efforts de Léa Salamé pour la recadrer à grands coups de : « Oui… enfin… ce que vous voulez dire, c’est que… ». Et tandis que Marine Le Pen appelait de ses vœux le rétablissement de l’ordre républicain dans ces zones, il fallut couper la parole à l’élue des banlieues Nord par un bref reportage faussement intimiste, pour permettre de rétablir, justement, un peu d’ordre sur le plateau de France 2.
Mais ce dont tout le monde parle ce matin, c’est du débat avec Nathalie Loiseau.
On en arrivait effectivement alors à la confrontation dont avaient parlé tous les médias comme devant être le point d’orgue de la soirée, le face-à-face entre Marine Le Pen et Nathalie Loiseau, diplomate jupéiste et ministre des Affaires européennes. L’auteure de « La démocratie en BD » allait, disait-on, gagner là ses galons de tête de liste LaREM-MoDEM aux élections européennes, et avait effectivement préparé son oral sur le bout des doigts. On eut ainsi l’impression d’être devant l’un de ces pitoyables « concours d’éloquence » où de malheureux étudiants ânonnent leurs recettes : anaphore en entrant en scène («vous… pas moi… »), jeux de mots « subtils » au sens de Le Gendre (« vous auriez du garder comme nom de votre parti FN, comme Fake-News »)… mais on n’était pas surpris, ayant lu dans la journée qu’elle avait été « coachée » avant le débat par une dream-team composée de Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, et Benjamin Griveaux.
Reste que si la tâche semblait facile, au vu des évolutions parfois peu lisibles de Marine Le Pen sur la question européenne, Nathalie Loiseau se vit très rapidement sérieusement accrochée. Elle tenta bien de rebondir sur les chiffres des smic nationaux avancés par sa rivale (« par heure ? par jour ? »), mais, face à ce « réveil des peuples » et à ce « vent démocratique » qui, selon Marine Le Pen, secouaient maintenant l’Europe, les mots lui manquaient. Confrontée au naufrage, Léa Salamé fut obligée d’utiliser son joker, un Mattéo Renzi dont elle nous dit alors qu’en direct de Londres il « s’impatientait ». Mais quelle déception là encore pour la meneuse de jeu de France 2. Certes, l’ancien dirigeant italien évoqua bien le « chaos » qui régnait à Londres, et mit en garde des Français contre la ruine qui les attendait s’ils succombaient à l’euroscepticisme, mais c’est la présentatrice qui dut lui rappeler qu’il « voulait parler de la question de l’immigration ». Ainsi rappelé à son devoir, Matteo Renzi expliqua qu’il avait préféré perdre son poste que laisser des migrants se noyer, et qu’il fallait pour lutter contre l’immigration aider financièrement l’Afrique… et les banlieues.
Restaient les mots de conclusion. Renzi fit un court mais solennel et vibrant hommage à Emmanuel Macron, « seul leader de l’Europe ». Vint ensuite le tour de Nathalie Loiseau. « Vous m’avez fait changer d’avis » - déclara alors la ministre la ministre à sa vis-à-vis - « j’ai décidé, à cause de vous, d’être candidate à la tête de liste. Contre les nationalistes ultra-libéraux. » Et tandis que Léa Salamé, pétrifiée par le peu de naturel de l’annonce, tentait, courageusement il faut le dire, de jouer le jeu de la surprise, Marine Le Pen se tenait les côtes.
On entend bien que vous avez apprécié le spectacle. Un bilan en quelques mots ?
Ce qui est intéressant ici, ce n’est pas la question de la performance ou non de Nathalie Loiseau. Ce n’est même pas le fait que Léa Salamé hier soir, et certains médias ce matin, semblent ne retenir comme évènement de la soirée que cette « candidature surprise » alors pourtant que le sondage final donnait d’intéressants résultats : 48% des Français (et 63%d’électeurs des Républicains) se disaient convaincus par la prestation de Marine Le Pen ; 43% l’étaient quand elle parlait de cette Europe sur laquelle elle est parfois peu lisible ; et 54% quand elle évoquait la lutte contre l’immigration (74% chez les électeurs de LR).
Mais plus intéressant encore sont les éléments de langage du pouvoir, à la fois face au RN, dans lutte pour la première place aux élections européennes, mais aussi pour sortir de la crise des « Gilets jaunes ». Très révélateur par exemple est le fait que Nathalie Loiseau prétende lutter contre « le nationalisme » mais aussi « l’ultra-libéralisme » de Marine Le Pen, quand cette dernière a toujours dénoncé l’ultra-libéralisme… du camp progressiste d’Emmanuel Macron – et, de manière significative, Nathalie Loiseau se servit notamment, pour étayer son attaque, de ces réponses données par Marine Le Pen en introduction aux projets fiscaux dirigés contre les CSP+. Le pouvoir est donc en train de tenter de détacher ce sparadrap qui, décidément, colle trop à l’ancien banquier devenu Président. Une tentative sans doute vouée à l’échec, l’ultra-libéralisme dont il est question supposant un mondialisme financier qui, par définition, s’oppose au nationalisme, mais dont on en reparlera certainement.
Les commentaires de cet article sont à lire ci-après
Nouvelle-Zélande : pour une fois les musulmans sont les victimes, et pas les assassins
Publié le 15 mars 2019 - par Jean Sobieski - 5 commentaires
CETTE GUERRE EST UNE GUERRE MONDIALE
Et la guerre, mondiale ou pas, c’est de toute façon parfaitement dégueulasse.
15 Mars 2018, Afghanistan.
15 Mars 2019-Christchurch.
Point de détail ?
Renaud Camus a historiquement raison. Ce qui explique la violence de ce qu’il subit, et va subir. Le procès en sorcellerie n’est pas loin. « Et pourtant elle saigne… » la planète d’Allah…
Guerre Mondiale. Celle-ci est la IIIe du nom. Toute autre considération sur sa nature est du domaine de l’illusoire.
Cette guerre est également intracommunautaire, depuis des siècles. Quand les sunnites du Calife s’attaquent aux Soufis, cela fait aussi énormément de dégâts (2017).
Les divers fronts de cette guerre se répartissent très logiquement sur la grande carte du monde. Réclamé par une centaine de médias pour la qualité de son travail, l’immense journaliste Nicolas Hénin, chantre de l’objectivité-faite-dogme, est immédiatement parti pour Stockholm, où son Syndrome est déposé à la Bank of Califat.
Rien que de très normal dans la réaction des musulmans-en-France. On eût simplement aimé la même véhémente indignation dans quelques autres occasions. On eût aimé voir des foules criant leur refus tout aussi indigné des crimes de guerre perpétrés par les musulmans du Calife de Raqqa. On eût aimé tant et tant de choses… Mais ceci est un débat déjà ancien. Les gens savent à quoi s’en tenir, de part et d’autre d’une frontière longtemps virtuelle, désormais dans les mains des cartographes.
LA FRANCE MALIENNE
Échos de la « justice » version Choupinet, pour soutenir sa politique immigrationniste. Rappelons qu’il y a 300 000 Maliens en France, plus ou moins « légaux », massivement dépendant de nos aides sociales, pendant que nos soldats combattent l’islam terroriste au pays de de ces admirables patriotes.
SUR LES FRONTS INTÉRIEURS
Salaam, ETAM, on ira voir ailleurs si les voiles des petites soldates du Prophète sont assortis aux petites culottes et aux charentaises halal de vos gondoles. À mon avis, la mèche que vous avez allumée par la plus insigne lâcheté civique qui soit fera suffisamment long feu pour que vous soyez obligés de la bouffer jusqu’à la garde. Bon appétit.
On essaie de canaliser le flux. On devrait commencer à s’inquiéter pour de bon dans les Ephad.
Armes de guerre et colère du peuple. Des vraies balles contre le terrorisme ou contre les citoyens en jaune https://by-jipp.blogspot.com/2019/03/armes-de-guerre-dans-une-manifestation.html
« Rapatriement » des enfants du Calife. Ils sont paraît-il français. De quelle région, SVP, maître Leclerc ?
DÉBAT AVEC NOVLANGUE CONTRE MLP
Excellente analyse de Christophe Boutin, politologue qui ne s’en laisse pas conter.
Trop forte Élina, ex-partouzeuse camée devenue assistante sociale et Grande Gueule…
LE PARIS D’HIDALGO EST UN FOUTOIR SANS NOM
« M’en fous, suis à la campagne« . Anne a tranché dans le vif. Gueux de la Cour des Miracles, crevez entre vous.
MAIS PAS PLUS QUE LA VIE PRIVÉE DE CASTABRÊLE
Il serait peut-être intéressant de signaler à ce fêtard supertestotéronique que les deux partenaires de son chef, aux Antilles, sont libres eux aussi pour échanger quelques frôlements et bisous. Pattaya ou Patpong, ça irait comme point de chute ? Retrouvailles générales, lecture de Catherine Millet et dispersion dans les baisodromes de la capitale siamoise.
NOS GRANDS DISPARUS
Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Caroline Fourest ?
DÉBILITÉS SO BRITISH
Couteaux musulmans suivis par GPS. Ça ne vole pas très haut en France, mais force est de reconnaître que nos chers vieux ennemis héréditaires rasent les pâquerettes avec des voluptés d’eunuques en attente de cicatrisants.
LOBBYS EN ACTION À BRUXELLES
Où il est fortement question du « financement » de l’État français en la personne de son représentant le plus éminent. Vous pensez « république bananière ? » C’est gentil pour les bananes.
PÉTAUDIÈRE ALGÉRIENNE
Aux Bisounours qui pensent que le problème de la démocratie est réglé chez Bouteflika. À faire circuler.
FASCISME ORDINAIRE EN PERSE RELIGIEUSE
Douloureuse condition féminine, à Téhéran, capitale de l’Iran.
GUERRE MONDIALE
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Car il conviendra qu’Allah reste ainsi le plus grand.
Jean Sobieski
DÉBAT AVEC NOVLANGUE CONTRE MLP
Excellente analyse de Christophe Boutin, politologue qui ne s’en laisse pas conter.
Trop forte Élina, ex-partouzeuse camée devenue assistante sociale et Grande Gueule…
Nouvelle-Zélande: indignation des musulmans en France, surveillance accrue des lieux de culte
https://actu.orange.fr/france/nouvelle-zelande-indignation-des-musulmans-en-france-surveillance-accrue-des-lieux-de-culte-CNT000001dMEJg.html
AFP, publié le vendredi 15 mars 2019 à 16h00
L'attaque meurtrière de deux mosquées en Nouvelle-Zélande a provoqué l'indignation et l'inquiétude des responsables musulmans en France, où les autorités ont annoncé vendredi le renforcement de la surveillance des lieux de culte.
"Cette tragédie abjecte démontre une fois de plus que l'islamophobie est un mal qu'il faut combattre sans relâche", a réagi Ahmet Ogras, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
"Il n'existe pas de hiérarchie dans les différentes formes de racisme. Les actes antimusulmans ne sont pas plus tolérables que d'autres formes de racisme", a-t-il poursuivi, pointant du doigt "les paroles médiatiques déversées par des prêcheurs de haine".
Selon les autorités du pays, l'assaillant qui a diffusé l'attaque en direct sur Facebook Live est un extrémiste de droite australien qui avait auparavant publié un manifeste raciste de 73 pages intitulé "le grand remplacement".
"Nous regrettons le climat où la parole haineuse à l'égard des musulmans s'est intensifiée ces derniers temps, le discours islamophobe de certains intellectuels et politiques favorise le passage à l'acte", a réagi Saïd Aalla, président de la Grande Mosquée de Strasbourg, appelant les fidèles à ne pas "céder aux provocations".
Après cette double attaque qui a fait au moins 49 morts dans la ville néo-zélandaise de Christchurch, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a appelé les préfets "à la plus grande vigilance" et leur a demandé "de renforcer la surveillance des lieux de culte de notre pays", selon un tweet.
"Des patrouilles seront assurées à proximité des espaces confessionnels", a-t-il ajouté sur le réseau social, tout en condamnant une "odieuse attaque terroriste".
Dénonçant elle aussi un "horrible attentat criminel", la Grande Mosquée de Paris appelle dans un communiqué "tous les fidèles, où qu'ils soient, à être vigilants lors de l'accomplissement de leurs devoirs religieux".
"Les musulmans de France sont choqués par cette violence meurtrière qui se manifeste à l'autre bout du monde et prient Dieu que la paix soit préservée dans notre pays", y indique le recteur de la Grande Mosquée Dalil Boubakeur.
"Ce genre de terroristes ne respecte ni les vies humaines, ni les lieux sacrés en commettant une attaque programmée et préméditée", a de son côté réagi Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie et délégué au sein du CFCM. "Cet acte criminel sans précédent perpétré contre des fidèles se rendant à la mosquée pour la grande prière du vendredi nous bouleverse."
"Nous exprimons notre soutien et notre compassion par rapport à ce drame qui a frappé la communauté musulmane", a déclaré à la presse Jawad Bachare, directeur du Collectif contre l'islamophobie en France. "Les propos ouvertement islamophobes mènent malheureusement à des actions terroristes."
Haim Korsia, le grand rabbin de France s'est dit "profondément bouleversé", et a fustigé "la haine" et la "violence" ayant frappé le pays, dans un texte commun avec M. Boubakeur et avec Mohammed Moussaoui, président de l'Union des mosquées de France, remis à l'ambassadrice de Nouvelle-Zélande.
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