Philippe Marlière@PhMarliere
Appel : l’islamophobie ne peut être une querelle sémantique à gauche. C’est un racisme et un délit. L’islamophobie discrimine et tue au quotidien. C’est donc un combat central à gauche qui doit lutter contre elle dans hésitation.
https://www.liberation.fr/debats/2019/10/04/islamophobie-a-gauche-halte-a-l-aveuglement-au-deni-a-la-complicite_1755455
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Julien Martel : "Libération" confirme son basculement définitif à l'extrême-droite avec cet appel en faveur du nazislamisme. #islamocollabo
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Julien R : En France il est permis de critiquer toute religion ou idéologie. L’islam n’est pas une race, il y a des musulmans blancs et des anti-islam arabes. Dans le monde il y a bien plus de personnes tuées par le terrorisme islamiste que par une prétendue islamophobie.
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Abou Tantrin : Un apostat est islamophobe, vous voulez interdire l'apostasie comme dans la charia ?
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Le Doc : La fameuse islamophobie qui tue au quotidien. 🙃
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Abou Tantrin : C'est l'islamisme qui tue en France, pas l'islamophobie.
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Brach Karl : Je ne savais pas que l'islam était une race ! Stratégie des islamogauchistes et islamoindigénistes pour faire passer la critique de l'islamonazisme (idéologie) pour du racisme !
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Antoine Brochon : L’islamophobie a fait combien de morts depuis 40 ans? Maintenant, reprenez la même période et comptez le nombre de victimes produites par l’islam.
namarre34 : C'est quoi comme race l'islam. C'est quoi ce pays, l'Islamie ? L'islamophobie n'est pas un délit, et vous et vos islamistes n'instaurerez pas le délit de blasphème.
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Bruno Lugdunum : Non, l’islamophobie n’est pas un délit. La critique d’une religion est garantie par notre constitution. L’islamophobie tue ? Donnez des chiffres ! Une chose est sure : l’islam tue !
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Cldo : On a le droit de critiquer de craindre de mépriser une religion, point. Espèce de collabo
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Red 2.0 : Prendre un exemple à des milliers de km (Christchurch) pour expliquer le danger de l'islamophobie. Ne pas parler des dizaines d'attentats sur notre sol pour expliquer le danger de l'islam qui, lui, tue réellement tous les mois en France. Les gauchistes en éternelle contradiction avec le réel.
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Diego Maximilien : Gauchisme dhimmi, il est prêt à payer sa taxe et à donner ses enfants.
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Pierre Marie Morvan : C'est marrant cette position de la gauche autrefois anticlericale qui se positionne aujourd'hui en premier défenseur d'une religion, y a eu un bug dans le programme socialiste ?
Abou Tantrin : Juste une fuite des électeurs qu'il a fallu remplacer : 86% des musulmans ont voté Hollande en 2012.
Le Grand Schtroumpf : Les politiciens de gauche souhaitent récupérer les voix des électeurs Musulmans... et pour ça il faut que la gauche française change et devienne pro-Religions. 🤔La gauche a trahi les ouvriers, maintenant elle trahit les laïcs et plus tard elle trahira probablement les Musulmans.
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Alexis Pfaller : Ce qui tue au quotidien, c'est le fascisme islamiste contre lequel vous nous empêchez de lutter en criant à l'islamophobie toutes les 2 secondes. Les collabos comme vous ont du sang sur les mains.
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Mikael Walzer : La gauche est plus soucieuse d'éviter les accusations d'islamophobie que de condamner le fanatisme islamique.
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Tobetwitt :
Je crois que l'islam discrimine et tue aussi.
Beaucoup.
Tout le temps.
Depuis toujours.
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"On ne peut pas exempter de toute critique un système de pensée en invoquant un quelconque racisme. Une idée n'est pas une race, une religion n'est pas un groupe ethnique."
Salman Rushdie
L’islamophobie ? « Un mot qu'on jette à la face des gens pour les faire taire »
selon Riss, le dessinateur de Charlie Hebdo, rescapé de l’attentat du 7 janvier 2015.
Alexis Pfaller : L'antisémitisme ce n'est pas la haine de la religion juive, mais des juifs. L'homophobie c'est la haine des homosexuels.
Le problème du terme "islamophobie" c'est qu'il amalgame volontairement la critique légitime de la religion avec la haine anti-musulman, qui est elle illégale.
François : Il commence bien avec « islamophobie...anathème...taire l’esprit critiques » et puis loin « pas tirer les leçons de ce nouveau totalitarisme » mais se tire une balle dans le pied en pointant du doigt le discours #ConventionDeLaDroite #JeSoutiensZemmour Encore du chemin à faire.
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Lived9 : On en a fait un délit alors qu'on aurait du en faire un devoir.
https://www.liberation.fr/debats/2019/10/04/islamophobie-a-gauche-halte-a-l-aveuglement-au-deni-a-la-complicite_1755455
Par Un collectif d'élus et d'acteurs associatifs — 4 octobre 2019 à 17:56
Le philosophe Henri Peña-Ruiz lors de l'université d'été de La France insoumise à Toulouse, fin août. Capture d'écran du compte Twitter @FranceInsoumise
Tous les mouvements politiques qui se réclament des valeurs progressistes doivent aujourd'hui prendre position sur cette question, avoir une ligne claire.
Islamophobie à gauche : halte à l’aveuglement, au déni, à la complicité
Tribune. Nous sommes de sensibilités politiques diverses, nous sommes tou·te·s progressistes et venons des quatre coins de France. Nous sommes issu·e·s de différentes générations. Notre point commun ? Nous sommes convaincu·e·s que la question des quartiers populaires est une question politique de premier plan. Pour la plupart d’entre nous, nous y avons grandi, nous y vivons, nous y militons au quotidien.
Au fondement de nos engagements, il y a au moins celui de lutter pour l’égalité réelle, pour la justice et contre toutes les discriminations, a fortiori quand elles se cumulent ajoutant (souvent dans un cadre de ségrégation territoriale) assignation sociale et racisme. A l’occasion des universités d’été de La France insoumise, lors d’un atelier sur la laïcité, plusieurs militants ont été vivement interpellés pour avoir réagi aux propos d’Henri Peña Ruiz, philosophe, qui intervenait lors de cet atelier. L’un d’entre eux, le journaliste Taha Bouhafs a été violemment pris à partie.
Si nous savons que beaucoup de celles et ceux que nous côtoyons ont les idées claires, nous savons aussi pertinemment que pour certains partis et courants de la gauche, la question du rapport aux musulman·e·s, à l’islam et à tout ce qui y est lié est un angle mort de la lutte contre le racisme.
L’islamophobie est un racisme
Nous savons aussi combien la laïcité peut-être instrumentalisée à des fins racistes. Il y a quinze ans déjà, nombre d’entre nous mettait en garde contre la logique discriminante de la loi interdisant le port des signes religieux à l’école. Nous savions à l’époque, qu’avec cette loi faite sur mesure à l’encontre des musulmanes, nous mettions le doigt dans l’engrenage islamophobe… Et les polémiques, lois, projets de lois s’accumulant avec les années nous ont malheureusement donné raison : accompagnement des sorties scolaires par des mamans portant le voile, burkini à la plage, hijab-running, fast-food halal, licenciement pour port de la barbe… A chaque saison sa polémique !
Ce n’est pas un débat sémantique : l’islamophobie est un racisme. C’est d’ailleurs bien comme cela que la définissent le Conseil de l’Europe, la Commission européenne ou l’ONU. Et non, ce n’est pas le fait de dire la réalité qui la crée.
Cela n’a rien à voir – ce serait vraiment mal nous connaître – avec une quelconque envie d’immunité offerte aux dérives et prétentions d’ingérences politique et morale des religions. Rien à voir non plus avec une quelconque volonté d’interdire le blasphème ou de remettre en cause la laïcité telle que la République l’a définie de façon intelligente et équilibrée en 1905 !
Si nous sommes si attaché·e·s à faire de la lutte contre l’islamophobie une question centrale, ce n’est pas juste par principe ou pour le plaisir de débattre. C’est bien parce que les conséquences sont dramatiques au quotidien en France, et plus particulièrement en banlieue : discriminations multiples (emploi, logement… ou même entrée au restaurant !), agressions verbales et physiques, mise au ban de la société, stigmatisation, humiliations…
L’islamophobie peut devenir meurtrière, à l’image de la tuerie de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Tuerie dont l’auteur a été inspiré par l’ultra-droite française identitaire.
Attendons-nous d’en arriver là pour réagir dans notre pays ? Continuerons-nous de nier l’existant ?
Nous ne luttons pas contre l’islamophobie par plaisir, par revanche, mais bien parce que des citoyen·ne·s la subissent tous les jours. Nous agissons, au quotidien, pour la justice sociale, pour l’écologie, pour l’éducation… nous le faisons le plus souvent avec des militant·e·s de gauche ou du mouvement social. Nous sommes même parfois candidat·e·s à des élections sous des étiquettes de partis politiques de gauche et écologistes ou à leurs côtés… Nous voudrions continuer à le faire sereinement, dans la confiance mais des doutes persistent. Nous nous devons en effet de rappeler un élément simple et basique, condition de tout engagement, de toute alliance ou coopération politique : la lutte contre le sexisme, l’homophobie, le racisme sous toutes ses formes, incluant la lutte contre l’islamophobie ne se négocie pas, ne peut être ignorée, et se doit d’être au cœur de tout projet politique.
C’est un sujet de société aujourd’hui incontournable, décisif. Et il n’est pas possible que des mouvements politiques qui se disent progressistes continuent d’être dans le déni ou dans l’esquive, parfois même la complicité.
Nous demandons aujourd’hui à tous les mouvements politiques qui se réclament des valeurs progressistes censées nous rapprocher de prendre position sur cette question, d’avoir une ligne claire, de la dénoncer partout où elle s’exprime et de travailler à éradiquer l’islamophobie de leurs discours et de leurs rangs en commençant par la reconnaître pour ce qu’elle est : une des formes hélas de plus en plus répandue du racisme et de la violence subie par des pans entiers de la population au quotidien.
Nous ne pouvons plus faire confiance à celles et ceux qui nient ou font l’autruche, nous ne pouvons plus rien avoir à faire avec celles et ceux qui en arrivent à propager eux-mêmes cette haine.
Premier·e·s signataires :
Pierre Serne, conseiller régional et militant des droits LGBTI+ (Montreuil), Zohra Boukenouche, militante associative (Marseille), Salah Amokrane, militant (Toulouse), Elsa Touré, militante politique (Corbeil-Essonne), Elyes Samir Baaloudj, militant des quartiers populaires, Ahmed Chouki, Président d’association, Djellali Seddaoui, militant au Fuiqp, Aïssata Seck, adjointe au maire de Bondy, Salah Zaouiya, ancien militant du MIB contre les violences policières et les morts suspects en prison, Soraya Guendouz, militante Syndicat des quartiers populaires (Marseille), Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis, Youcef Brakni, militant des quartiers populaires, Taha Bouhafs, journaliste, Karfa Sirra Diallo, fondateur directeur de Mémoires et partages, Yamina Aissa Abdi, militante associative, Amel Makhloufi, militante, Stéphane Steunou, militant politique, Luk Vervaet, enseignant dans les prisons (Belgique), Sami Benjaffel, militant antiraciste, Narjesse Forestier, militant associatif (Saint-Étienne), Nadim Ghodbane, militant associatif (Saint-Étienne), Abdelkader Zerarga, militant associatif (Saint-Étienne), Lela Bencharif, militante associative (Saint-Étienne), Ali Rahni, militant associatif (Roubaix), Laura Slimani, élue municipale de Rouen
Un collectif d'élus et d'acteurs associatifs
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