mardi 19 novembre 2019

Stéphane Ravier : "Avons-nous le droit de demeurer français dans une France française ?"


Stéphane Ravier@Stephane_Ravier
📹 "Avons-nous le droit de rester ce que nous sommes et de transmettre à nos enfants ce que nous avons reçu de nos parents ? Avons-nous le droit de demeurer français dans une France française ?"

Mon intervention dans le #DébatImmigration au Sénat. #DirectSénat
https://twitter.com/Stephane_Ravier/status/1181974723145670657
Transcription :

Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les Ministres,
Mes chers collègues,

"L'immigration est une chance pour la France."

Telle est depuis une trentaine d'années la devise, sinon de la République, du moins d'une classe politique qui a tout renié, jusqu'à laisser mourir l'identité du peuple français.

Regroupement familial, effacement des frontières, discrimination positive à l'embauche, assistanat social, droit d'asile, faux mineurs mais vrais clandestins majeurs, vous avez créé toutes les conditions d'une véritable submersion migratoire.

Alors l'immigration est une chance, mais pour qui ? Assurément pas pour nos compatriotes. Pour une caste politique, elle a permis de sauver quelques élections grâce à ces nouveaux Français. Pour d'autres, elle a permis de recevoir des subventions publiques et d'affréter des bateaux pour emmener des clandestins des côtes libyennes jusqu'en Europe.

Les chiffres sont éloquents : en 2016, seuls 7 % des étrangers qui se sont installés chez nous étaient munis d'un contrat d'embauche. L'immigration n'est plus, et depuis longtemps, une immigration de travail mais une immigration de peuplement pour assistés sociaux. Pour nos compatriotes, la facture est exorbitante[1].

Je vous le dis solennellement, mes chers collègues, je ne crois pas à la théorie du grand remplacement. En revanche, je suis convaincu de sa réalité.

Je n'évoquerai pas, moi, le bruit et et les odeurs si chers au Président disparu [2], mais ces zones qui se comptent par centaines à travers le pays, qui sont devenues des enclaves étrangères, des zones de non-France où la haine de tout ce qui est français se répand comme une traînée de poudre.

Nos lois, notre culture, notre identité, notre savoir-vivre, notre savoir-être, nos libertés, celles des femmes en particulier, comme les libertés sexuelles et religieuses, sont rejetés, combattus pour être elles aussi remplacés sous les coups d'un communautarisme islamiste militant.

L'idéologie du vivre-ensemble s'écroule sous le poids de la réalité d'une immigration chaque jour plus violente et conquérante et met en danger notre unité nationale et républicaine.

Seuls ceux qui en ont les moyens en réchappent - et parmi ceux-là, vous tous ou presque, mes chers collègues. Car si la classe politique est favorable au vivre-ensemble, elle ne s'inflige pas le vivre-avec. L'immigration, c'est comme les éoliennes. Ceux qui en défendent l'installation refusent d'en voir à côté de chez eux.

Votre politique d'immigration, mes chers collègues, a aussi le coût du sang. Du Bataclan à Nice, de Laura à Mauranne, à Timothy ou à Théo, c'est notre jeunesse qui est sacrifiée sur l'autel d'une idéologie destructrice.

Sur le plan social, la politique d'immigration relève de la provocation. Alors que chaque jour de nouveaux sacrifices sont exigés des Français, l'immigration continue d'être un tonneau des Danaïdes. Le coût de l'AME qui bénéficie aux seuls clandestins est passé de 400 millions il y a quinze ans à 1 milliard d'euros aujourd'hui.

Les Français ne s'y trompent plus ou plutôt vous ne les trompez plus. Ils sont majoritaires à refuser ce suicide national. Les Français en ont marre, les Français en ont assez.

Quarante ans qu'ils se poussent, qu'ils consentent des sacrifices, qu'ils accueillent l'autre et qu'ont-ils obtenu en retour ? Le développement d'un insupportable racisme anti-Français, anti-blanc, anti-chrétien.

Nos compatriotes refusent la submersion et de devenir des étrangers dans leur propre pays ? Alors vous menacez, vous censurez et vous traînez devant les tribunaux ces résistants qui refusent de collaborer.

Comment pouvez-vous avoir les yeux aussi grand fermés devant ce phénomène unique dans l'histoire de l'humanité et des nations, celui de l'explosion démographique mondiale ?

Loin d'en prendre conscience et fidèle à son "en même temps", Emmanuel Macron parcourt l'Europe pour sanctionner les pays qui refusent les quotas de migrants et il s'apprête à faire de Marseille un port d'accueil pour les clandestins de la Méditerranée. Marseille qui subit déjà une situation migratoire sociale et sécuritaire explosive.

Une provocation que je continuerai à dénoncer même si ça doit me coûter une mise en examen, comme c'est le cas aujourd'hui car dans ce beau pays de France, un parlementaire qui dénonce un trafic d'êtres humains se retrouve devant les tribunaux.

Face à ce danger mortel qui menace notre nation et l'Europe de Charlemagne, de Charles Martel, de Charles Quint, personne ne nous fera taire.

Mais nous attendons bien autre chose que de ce faux débat.

Les seules questions qui devraient vous animer sont celles-là : Avons-nous, nous Français, le droit de vivre en France selon nos traditions et notre identité ? Avons-nous le droit de rester ce que nous sommes et de transmettre à nos enfants ce que nous avons reçu de nos parents ? Avons-nous le droit de demeurer français dans une France française ?

Nous connaissons la réponse et le sursaut national ne peut donc venir d'aucun d'entre vous.

Aussi, pour toutes les victimes de votre folle politique d'#immigration, pour les victimes sociales, économiques et identitaires, pour toutes ces familles dont la vie a été détruite sous les coups de l'immigration sauvage, je vous demande, mes chers collègues de droite comme de gauche, car vous êtes tous responsables de ce désastre, je vous demande de vous excuser !

- Excusez-vous pour avoir menti !
- Excusez-vous pour avoir trahi !
- Excusez-vous en instaurant la préférence nationale dans tous les domaines !
- Excusez-vous en rétablissant nos frontières !
- Excusez vous avec des quotas non pas d'immigration, mais des quotas d'expulsion !
- Excusez-vous en inversant le courant de l'immigration !

Si vous refusez, si vous ne renoncez pas à votre idéologie mortifère, bien avant la postérité, c'est la France qui vous maudira.

Stéphane RAVIER, candidat à la mairie de Marseille pour les municipales 2020.

Annexes

[1] "Pour nos compatriotes, la facture de l'immigration est exorbitante."


Laurent Obertone, La France interdite, Ring, 2018.
Gérard Pince, Les Français ruinés par l’immigration, Godefroy de Bouillon, 2013.

[2] "Je n'évoquerai pas, moi, le bruit et et les odeurs si chers au Président disparu."

Le 19 juin 1991, au cours d'un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononce le discours qui contient l'expression le « bruit et l'odeur ». Voici un extrait, portant sur l'immigration :

« Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs […] 

Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou. C'est comme ça. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. 

Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt ! [...] 

Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu'il y a un problème de l'immigration, et que si l'on ne le traite pas et, les socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l'opinion publique, les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes. […] 

[Au sujet des épiciers de proximité] La plupart de ces gens-là sont des gens qui travaillent, des braves gens ; on est bien content de les avoir. Si on n'avait pas l'épicier kabyle au coin de la rue, ouvert de 7 heures du matin à minuit, combien de fois on n'aurait rien à bouffer le soir ? »
















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