Les commentaires de Löfven ont été diffusés ce week-end à la télévision suédoise. Le Premier ministre suédois a fait valoir que le problème de la violence des gangs - dont il admet que le gouvernement " n'a peut-être pas vu venir " - est bien réel, mais qu'il s'agit d'un problème d'un genre différent de celui qui a été vu auparavant, rapporte Nyheter Idag.
Quand l'animateur de l'émission lui a demandé s'il y avait un lien entre le grand nombre d'étrangers qui affluaient dans le pays ces derniers temps et la violence croissante des gangs, Löfven a rapidement rejeté cette idée, arguant plutôt que la pauvreté et le chômage en étaient la cause première.
"La ségrégation est due à un taux d'emploi trop faible et à un taux de chômage trop élevé dans ces régions. Mais cela aurait été la même chose, peu importe qui y avait vécu. Si l'on mettait les personnes nées en Suède dans les mêmes conditions, on obtiendrait le même résultat", a déclaré M. Löfven.
Le Premier ministre social-démocrate a ensuite été encore plus loin, affirmant que même sans la crise des migrants de 2015, la Suède serait confrontée au même problème.
"En raison des différences économiques, les injustices sociales auraient été les mêmes.
La réalité est complètement différente de la propagande émise honteusement par le premier ministre suédois : les crimes sont massivement commis par des étrangers ou des personnes issues de l'immigration, afro-musulmane en particulier.
La montée de la violence des gangs est devenue un tel problème en Suède que le Danemark, son voisin scandinave, au sud du pays, a récemment introduit des contrôles aux frontières avec la Suède.
En septembre, le journal suédois Sydsvenskan a publié une enquête révélant que l'écrasante majorité des suspects dans des affaires de fusillade à Malmö, en Suède, ont des origines migrantes.
Les résultats de l'enquête de Sydsvenskan reflètent les résultats statistiques d'une enquête similaire publiée par SVT en 2018, qui a révélé que des hommes étrangers avaient commis environ 85 % des viols en Suède.
Source : Voice of Europe, le 21 novembre 2019.
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