lundi 13 novembre 2017

Les Omeyyades ont brûlé la Grande Bibliothèque d'Alexandrie sur ordre du calife Omar

Les papyrus, les parchemins ont servi pour chauffer l'eau des bains publics. .. "si ce qui s'y trouve écrit est conforme au Livre de Dieu, ils ne sont pas nécessaires ; si ce n'est pas conforme, ils sont inutiles.»... Il fallut 6 mois pour tout brûler.

Par la Barbe du Saint Prophète 
Par la lune fendue 
Par le soleil qui se couche dans une eau boueuse 
Par l'âne Yaffour qui s'est converti à la RATP,
Par l'étoile qui scintille
Par l'eau qui mouille
Par le feu qui brûle

La lutte contre l'islam est un devoir humanitaire
الحرب ضد الاسلام واجب انساني

Homère en flammes, Eschyle en feu. En un jour de 47 avant notre ère, la mémoire du monde réduite en cendres ? Vrai ou faux ? Un pur fantasme, selon Luciano Canfora qui mène rondement l'enquête. Donc à Alexandrie, en 47, à l'époque de Jules César, la bibliothèque brûle. Non pas quelques vitrines pour antiquaires mais quelque chose comme la bibliothèque du Congrès plus le Vatican plus la BN plus le CNRS. Lucinao Canfora passe au crible le dossier des témoignages, il relève les contradictions, examine les indices les plus ténus. Ses conclusions sont formelles : Il y a bien des dégâts, des livres réduits en cendres, mais l'incendie s'est attaqué aux magasins de marchandises, à des silos entreposés avec d'autres articles de l'import-export. Au musée la recherche continue. " Il y aura d'autres péripéties, mais le plus dur est passé. Excellent polar, inspecteur Canfora." conclut Marcel Détienne dans un article consacré à cet ouvrage totalement incontournable sur l'histoire des bibliothèques.




La destruction ultime de la bibliothèque d’Alexandrie a eu lieu en 639 quand les troupes arabes du calife Omar ont assiégé Alexandrie.

L’historien Luciano Canfora a écrit l’ouvrage le plus complet concernant la Grande Bibliothèque d’Alexandrie basé sur des sources matérielles, c’est-à-dire des témoignages écrits par des personnes qui ont connu et travaillé à la bibliothèque.

Il raconte : « Le sérapéum a été détruit dans l’attaque du temple païen en 392. Naturellement, les manuscrits de la bibliothèque avaient changé et pas seulement dans leurs contenus. Les anciens avaient disparus et ceux qui avaient été épargnés ont été jetés comme des ordures ou enfouis dans le sable et remplacés par des parchemins plus importants, élégamment réalisés et reliés en codex. La langue aussi a changé, le grec a été peu à peu oublié et les textes se constituaient désormais principalement des écrits patristiques, actes des conciles et de la « littérature sacrée » en général. »











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