Avertissement : le plus difficile est de tenir au-delà des trente premières secondes. Une fois passée la résistible envie de baffer ces deux histrionnes, Laurence De Cock et Mathilde Larrère, la leçon de propagande-désinformation, exemplaire, est intéressante à écouter.
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Merci à Edwy Plenel de nous offrir des travaux dirigés d’une telle qualité. Déjà, l' »Historytelling » nous montre que si Martel a repoussé les Arabes à Poitiers, Médiapart ouvre toutes grandes les portes de son site aux anglais.
On a les trahisons que l’on peut.
Sur le contenu de cette bicéphale logorrhée, notons l’aveu fait manifestement à contrecœur : Poitiers fut une vraie bataille et non une simple escarmouche contre un vague commando sarrasin. Enfin un consensus, mais par Saint-Edwy, que cela fut rude à obtenir de la Gauche « enseignante » !
Pour le reste, le propos n’a qu’un but : minimiser la portée du projet d’invasion transmuté là en simple intention de pillage. Subtil et progressif glissement de la vérité historique, comme si le fait de parvenir à Tours eût suffi aux armées du Prophète pour se servir sur la bête et rentrer à Grenade.
C’est assez exactement Attila retournant en Hongrie, fortune faite dans la Beauce, ou Hitler remettant en place la IIIe République avec de Gaulle à sa tête.
La vérité de Poitiers tient en quelques mots : au 8e siècle, le paganisme germain attend que Charlemagne lui règle son compte. L’Angleterre est dans le brouillard total, l’Espagne au peuplement erratique expérimente déjà, assommée, la réalité musulmane. L’Italie quant à elle s’organise autour d’une papauté fragile, contestée ici et là.
Certes, des bâtiments religieux existent en Europe : chapelles et ermitages, églises. Deux édifices dominent cependant cette chrétienté encore balbutiante. Deux phares d’une dimension hors-normes pour l’époque : Saint Hilaire (collégiale) à Poitiers et Saint Martin (basilique) à Tours.
Tout est là. Les Musulmans n’ont pas choisi par hasard d’emprunter ce qui est aujourd’hui la Nationale 10. Leur but n’était pas seulement le pillage inscrit dans leur Livre juste sorti des presses. Il leur fallait détruire ces deux balises, pour les remplacer par les leurs, importées d’Arabie. La mise à feu de Saint-Hilaire réalisa à-demi le plan. On sait ce qu’il advint ensuite.
Les deux harpies de Médiapart insistent lourdement sur les bisbilles, réelles, entre Eudes (vainqueur des Arabes à Toulouse dix ans auparavant, ndlr) et Martel. Ce subterfuge leur permet d’éviter d’aborder l’essentiel : la sauvegarde, en urgence absolue, d’une future civilisation déjà menacée dans sa survie. Pareillement, des Européens en conflit les uns contre les autres s’étaient unis pour repousser les Huns. Comme ils s’unirent, malgré des intérêts divergents, pour combattre les Nazis. Les faits sont têtus.
Comme ses bons amis de La Mecque dans les années 700, Edwy Plenel n’a pas publié son projet par hasard. Le « détricotage » de notre Histoire annoncé au générique de son brouet intervient au moment où le rassemblement des Français devient aussi vital pour leur avenir que celui des princes Francs pour le leur. Nous sommes là sur un front de cette guerre dont les Français perçoivent de plus en plus nettement les échos ravageurs. Médiapart a choisi son camp : ennemi.
Certains gratifient Edwy Plenel d’un don pour l’édification des masses. Son intrusion glapissante dans l’Histoire (déformée) de son pays (détesté) laisse à penser qu’il s’agit plutôt pour lui d’éteindre la lumière afin que, treize siècles ou presque après Poitiers, Abd-ar-Rhamane puisse tranquillement finir le boulot. La dernière image du document vaut à ce propos la peine d’être vue. C’est la couverture d’un livre commis par l’ultra-Gauche militante (Blanc-Naudin, comme un remugle de vieux trotsko relooké par Mélenchon). Montage tricolore. Croissant rouge, cerné de blanc, francisque bleue enfermée, dominée. Bienvenue en Musulfrance.
La faux d’Allah en passe d’étouffer la Francisque de Pétain.
Fort habile dans l’intention. Mais un peu gros tout de même, non ?
Jean Sobieski
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