Comme le dit Thomas Nenninger sur Twitter, "ce témoignage d'expert est saisissant. Je crois que l'on peut difficilement être plus clair sans être totalement explicite. Ce qui est arrivé était impossible. Et pourtant c'est arrivé." (voir le tweet)
Lire la suite sur http://resistancerepublicaine.eu/2019/04/17/notre-dame-la-piste-criminelle-doit-etre-privilegiee-ce-qui-est-arrive-etait-imposible/
Sauvegarde :
L'ancien architecte en chef des Monuments historiques Benjamin Mouton, en charge de l'édifice religieux jusqu'en 2013 déclare également dans un autre article:
"L'incendie n'a pas pu partir d'un court circuit, d'un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant."
Voici une partie de ses réalisations. Excusez du peu." (Thomas Nenninger)
Comme le confirme une étudiante en histoire de l'art qui a visité la cathédrale Notre-Dame et penche aussi pour une piste criminelle, et non accidentelle, la cathédrale bénéficiait de conditions de surveillance drastique.
"Les médias rabâchent en boucle que ce serait accidentel. Donc, si je comprends bien, les travaux n'avaient pas commencé mais l'incendie serait dû aux travaux ok ................... Ils veulent qu'on les croit
Plus Dr Thomas Nenninger a retweeté Peter Columns
Il y a la question des conditions de réalisation du chantier et de surveillance des opérations et des départs de feu éventuels.
Et puis il y a la question de l'accès au chantier...
https://twitter.com/PeterColumns/status/1118173154281754630
Ce dernier avis va à l'encontre du témoignage des architectes et de l'étudiante en histoire de l'art. Soit il y en a un qui est faux. Ou alors on ne parle pas de la même chose. Dans les deux cas, c'est la piste criminelle qui est privilégiée.
Notre-Dame : après l'incendie, "rien n'est fini" selon l'ex-architecte en chef
TÉMOIGNAGE. Alors que le ministre de la Culture Franck Riester affirmait ce matin que la structure de la cathédrale Notre-Dame de Paris était "sauvée", "rien n'est fini", selon l'ancien architecte en chef des Monuments historiques Benjamin Mouton, en charge de l'édifice religieux jusqu'en 2013.
Au lendemain d'un incendie qui a englouti une grande partie des toitures et l'intégralité de la flèche de la cathédrale Notre-Dame, les inquiétudes ne retombent pas. Ce matin sur Franceinter, le ministre de la Culture Franck Riester a affirmé que "la structure principale [était] sauvée" mais que des inquiétudes demeuraient du côté des architectes sur place, en lien avec les quantités d'eau déversées sur la structure pour venir à bout de l'incendie.
En tant qu'architecte en chef des Monuments historiques, Benjamin Mouton a été en charge de la cathédrale Notre-Dame de 2000 à 2013, pour laquelle il a piloté le lourd chantier de la détection incendie. Ce dernier n'a pas encore pu se rendre à l'intérieur de l'édifice, mais redoute déjà l'impact de l'incendie et de l'effondrement des charpentes sur la stabilité globale de l'édifice.
Reprenant les propos de son successeur Philippe Villeneuve, avec qui il est en contact, Benjamin Mouton affirme auprès de Batiactu que ce dernier était "totalement incrédule" face à cet incendie qui aurait pu partir du chantier de rénovation, et que les soupçons pourraient se porter sur la "noue", où se croisent la nef et le transept de la cathédrale.
"L'ensemble des charpentes effondrées, cela ne fera pas de bien aux voûtes, et cela crée un choc mécanique important", craint Benjamin Mouton. Et d'attirer notamment l'attention sur l'état des pierres qui composent la voûte, "calcinées" par l'incendie, et qui constituent la partie "la plus importante" de la structure.
"Les pierres vont se transformer en chaux, et les jets d'eau lancés par les pompiers créent un deuxième choc thermique. L'incendie est peut-être terminé mais rien n'est fini, tout commence", confie-t-il, voix grave.
Lors d'un point presse commun aux côtés de Franck Riester, le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nunez a confirmé des "points de vulnérabilité" constatés sur la voûte, en partie détruite par la chute de la flèche de 96 mètres de haut. Le pignon du transept nord et une partie du beffroi sud sont également surveillés de près. Des travaux d'urgence de sécurisation dureront 48 heures.
"En 40 ans d'expérience, je n'ai jamais connu un incendie de la sorte", affirme celui qui estime que la protection incendie mise en place dans la cathédrale était à son plus haut niveau.
"Lorsque je me suis occupé de la détection incendie, qui a été un dispositif très onéreux, il fallait très peu de minutes pour qu'un agent aille faire la levée de doute, nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu, nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles", affirme-t-il auprès de Batiactu.
Le mystère sur les causes de l'incendie reste donc entier. Un expert du secteur de la construction, confie également son incompréhension auprès de Batiactu : "L'incendie n'a pas pu partir d'un court circuit, d'un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant."
"Rien n'est fini, tout commence"
"La protection incendie mise en place dans la cathédrale était à son plus haut niveau"
Un important dispositif de détection et protection des incendies
"Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant."
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