19/04/2019 05:10
En Italie, les récentes données publiées par la police sont riches en enseignements sur les liens entre délinquance et immigration extra-européenne.
Environ 20 % d’étrangers parmi les arrêtés
La délinquance migratoire est bien une réalité en Italie. Les dernières statistiques rendues publiques par la police nationale italienne permettent d’observer qu’environ 20 % des individus interpellés dans le pays en 2018 pour des actes délictueux ou des crimes étaient des étrangers. Sur un total de 5 173 arrestations, 990 de ces derniers ont été recensés.
Dans le détail, il apparaît que les ressortissants albanais (214 interpellations) et nigérians (202) étaient les deux nationalités les plus représentées parmi ces étrangers arrêtés. Ils devancent ainsi les Marocains (171), les Roumains (88) et les Tunisiens (58). Des étrangers notamment impliqués dans les trafics de drogues : sur les 1 819 personnes interpellées pour ce motif en 2018, 818 n’étaient pas de nationalité italienne. Au total, plus de 1 700 kilogrammes de drogues ont été saisis.
Matteo Salvini a fait baisser les arrivées
Si la situation de la criminalité reste des plus préoccupantes en Italie, 2018 marque toutefois un tournant : le nombre de migrants à arriver illégalement sur les côtes italiennes a drastiquement baissé. Au titre de l’année en question, le nombre de clandestins extra-européens à avoir traversé la Méditerranée pour atteindre l’Italie est de 23 3701. Ce qui représente une diminution de 80,42 % par rapport à l’année 2017. Quant aux pays de départ de ces migrants, la Libye arrive en tête (12 977) devant la Tunisie (5 607), la Turquie (2 448), la Grèce (1 320) et l’Algérie (1 012).
La mise en place de cette politique migratoire plus ferme coïncide avec l’arrivée de Matteo Salvini au ministère de l’Intérieur. Il a notamment choisi de ne plus accueillir les navires des ONG pro-migrants dans les ports italiens.
Par ailleurs, les enquêtes menées contre les crimes mafieux ont conduit à l’arrestation de 1 293 personnes. Quant aux investigations sur le trafic des êtres humains, 173 personnes ont été arrêtées en 2018, dont des passeurs et des organisateurs. En outre, 314 bateaux ont été saisis. La publication de ces informations dans la presse italienne à quelques semaines des élections européennes conforte le bilan de la Lega en matière de sécurité.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V
En Italie, les récentes données publiées par la police sont riches en enseignements sur les liens entre délinquance et immigration extra-européenne.
Environ 20 % d’étrangers parmi les arrêtés
La délinquance migratoire est bien une réalité en Italie. Les dernières statistiques rendues publiques par la police nationale italienne permettent d’observer qu’environ 20 % des individus interpellés dans le pays en 2018 pour des actes délictueux ou des crimes étaient des étrangers. Sur un total de 5 173 arrestations, 990 de ces derniers ont été recensés.
Dans le détail, il apparaît que les ressortissants albanais (214 interpellations) et nigérians (202) étaient les deux nationalités les plus représentées parmi ces étrangers arrêtés. Ils devancent ainsi les Marocains (171), les Roumains (88) et les Tunisiens (58). Des étrangers notamment impliqués dans les trafics de drogues : sur les 1 819 personnes interpellées pour ce motif en 2018, 818 n’étaient pas de nationalité italienne. Au total, plus de 1 700 kilogrammes de drogues ont été saisis.
Matteo Salvini a fait baisser les arrivées
Si la situation de la criminalité reste des plus préoccupantes en Italie, 2018 marque toutefois un tournant : le nombre de migrants à arriver illégalement sur les côtes italiennes a drastiquement baissé. Au titre de l’année en question, le nombre de clandestins extra-européens à avoir traversé la Méditerranée pour atteindre l’Italie est de 23 3701. Ce qui représente une diminution de 80,42 % par rapport à l’année 2017. Quant aux pays de départ de ces migrants, la Libye arrive en tête (12 977) devant la Tunisie (5 607), la Turquie (2 448), la Grèce (1 320) et l’Algérie (1 012).
La mise en place de cette politique migratoire plus ferme coïncide avec l’arrivée de Matteo Salvini au ministère de l’Intérieur. Il a notamment choisi de ne plus accueillir les navires des ONG pro-migrants dans les ports italiens.
Par ailleurs, les enquêtes menées contre les crimes mafieux ont conduit à l’arrestation de 1 293 personnes. Quant aux investigations sur le trafic des êtres humains, 173 personnes ont été arrêtées en 2018, dont des passeurs et des organisateurs. En outre, 314 bateaux ont été saisis. La publication de ces informations dans la presse italienne à quelques semaines des élections européennes conforte le bilan de la Lega en matière de sécurité.
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