Islam, nazisme et bolchevisme sont des totalitarismes. Établir des degrés entre eux n’avance à rien. Tous sont pris dans ce que j’appelle dans mon essai « l’Allemagne, chef du califat d’Europe d’ici peu » l’attraction irrépressible du tourbillon satanique. La libido chez eux est inversée. Elle n’est plus dans l’exaltation de la vie, le plaisir de la vie, l’orgasme qui est la traduction de la vie parce qu’il donne la foi en elle, non seulement parce qu’il procure justement du plaisir mais parce que le plaisir atteste que c’est la vie qui est choisie dans son intensité. Avec le totalitarisme, la libido est dans la jouissance de la mort. Elle est une libido inversée.
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Jean Robin fait une assimilation puis une comparaison et en tire une conclusion : que l’islam est pire que le nazisme . C’est là une réflexion, un effort intellectuel, même si celui-ci est passible de multiples contestations. Le condamner pour cette raison, et face à la démocratie, c’est doublement intolérable parce que la démocratie, c’est d’abord et avant tout la réflexion mais aussi la discussion, la négociation en vue d’une prise de décision consensuelle. En condamnant la déclaration de Jean Robin, le tribunal exclut justement la nécessaire réflexion, puis la nécessaire discussion et la ô combien nécessaire négociation qui cherche elle, à parvenir à une conclusion éclairante et surtout paisible pour le bien de la majorité. Le tribunal interdit le débat à ladite communauté. Il ouvre ainsi la porte au totalitarisme, tout simplement et logiquement, parce qu’il attente à la vie d’un homme qu’il cherche à abattre définitivement en le privant de la réflexion et en privant la collectivité de la possibilité d’en débattre. Il goûte au plaisir de la mort d’autrui entraîné par une libido inversée. C’est l’époque tragique et dangereuse que nous vivons avec la loi sur les fake news, les décisions perverses des tribunaux, etc. Nous avons commencé à glisser vers le totalitarisme.
S’agissant de Beltrame, on peut en effet se poser des questions. L’activité principale de l’homme était d’enseigner très concrètement, c’est à dire physiquement comment se défendre contre les terroristes. Deux conclusions s’imposent. La première c’est qu’en remplaçant la caissière, il était sans doute convaincu, sûr de ses connaissances, qu’il viendrait à bout du terroriste. La seconde est double : ayant été abattu par le terroriste, il y a alors de quoi douter des méthodes concrètes de lutte contre le terrorisme ; ou alors, si tel n’est pas le cas, c’est à dire si lesdites méthodes sont en fait efficaces, vient à l’esprit effectivement l’éventualité d’un suicide. Mais ce qui est renversant jusqu’au dégoût même, c’est cette passion collective, entretenue à fond par les médias et qui s’est répandue comme une traînée de poudre sur toute la France pour un « héros » qui se serait sacrifié (qui le sait en fait ?) qui finira décoré dans la cour des Invalides ! Je rappelle que durant la Grande Guerre, 17 000 hommes tombaient chaque jour. Comme quoi, la notion de héros est très relative. Pour la même raison que précédemment, Jean Robin ne méritait pas d’être condamné. Outre le fait qu’il n’a pas été insultant, il n’a fait qu’apporter sa réflexion, réflexion qui méritait d’être débattue pour faire émerger la vérité la plus proche des faits. Et la recherche de la vérité, comme la négociation, est un des critères fondamentaux de la démocratie.
Ainsi, dans ce jugement, nous glissons deux fois vers le totalitarisme.
Philippe ARNON
Des détails sur la réalité de la condamnation de Jean Robin :
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