Fallait Pas Supprimer 📸@FallaitPasSuppr
Pour ceux qui se demandent ce que fout le HT #JeSoutienHugo #JeSoutiensHugo en TT
C'est au sujet du twittos @Hug_pat, un ado menacé après avoir twitté ceci :
Un gamin de 15 ans fait une blague sur La Mecque, la musulmanie le menace !
Pour une blague bien anodine sur La Mecque, un gamin menacé de mort !
La plus fausse des religions qui se prétend la vraie s’enflamme pour une blague :
Y’a du monde In The Boite ptdr, au dessus de l’image de la Kaaba !
Tel est le blasphème qui fait rugir les modérés comme il se doit de les présenter !
Lire la suite : http://resistancerepublicaine.eu/
Je ne reproduis pas les extraits des twitts les plus ignobles…
Désignation de son établissement…
Appel pour le moins à l’agression…
Insultes !
Désignation de son établissement…
Appel pour le moins à l’agression…
Insultes !
C’est ce que nos politiques, nos média, nos bobos appellent l’enrichissement et qu’ils appellent à venir toujours plus nombreux menacer nos enfants, nos familles, nos concitoyens !
Si ce gosse a effectivement des problèmes, même de « simple » harcèlement, la responsabilité est sur eux !
.
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Pour les tenants de la plus fausse des religions, ils devraient plutôt s’inquiéter de l’arnaque de La Mecque ! Rien ne s’y trouvait avant le 9ème siècle… Une construction deux siècles postérieure à l’histoire (théorique) de l’origine de l’iSSlam et du prétendu prophète Momo !
Dan Gibson, historien canadien spécialiste des Nabatéens, affirme d'après ses recherches que les musulmans prieraient en fait dans la mauvaise direction. Selon lui, la ville des origines de l'islam ne serait pas La Mecque mais Pétra, en Jordanie.
Il a détaillé ses recherches dans ses livres ("Quranic Geography," , Independent Scholar's Press, 2011 et "Early Islamic Qiblas: A survey of mosques built between 1AH/622 C.E. and 263 AH/876 C.E"., Independent Scholar's Press, 2017). Il propose avec le documentaire "La Ville Sacrée" une présentation de certains arguments en faveur de sa thèse : archéologie, photographie satellite, manuscrits anciens...
Site associé au documentaire : http://thesacredcity.ca/ On y trouve les données sur lesquelles Gibson s'est appuyé pour son travail, qu'il met régulièrement à jour. En particulier, on y trouve un outil permettant de visualiser les qiblas de ces mosquées anciennes : http://thesacredcity.ca/data/index.html
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=ZkzZU... où elle présentée comme "gratuit pour copier, afficher, publier en ligne, mais ne pas modifier ou modifier le contenu"
Idem pour Medine où les traces du fameux fossé devraient être visibles…
Mais non, RIEN !
Mais non, RIEN !
Photo aérienne d’un lieu breton (Une double enceinte circulaire de fossés et autres).
Hugo, adolescent, menacé de mort pour une blague sur l’islam
Le délit de blasphème
a-t-il été restauré en France?
Par Anne-Sophie Chazaud - 15
avril 2019
Le délit de blasphème a-t-il
été restauré en France ? La mésaventure connue ce week-end par un adolescent
sur Twitter laisse songeur : Hugo a été menacé de mort par une horde
d’internautes… pour une simple blague sur La Mecque.
Plus de 4 ans après la tuerie
islamiste qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo,
la liberté d’expression et notamment de caricature ou d’humour au sujet de
l’islam ne semble pas avoir beaucoup progressé en France et dans le monde, loin
s’en faut.
On se souvient de l’esprit
paranormal du 11 janvier au cours duquel s’étaient rassemblés autour de
François Hollande tant de Français émus mais aussi tant de responsables
politiques qui n’avaient, aux responsabilités, rien fait pour endiguer un
phénomène aisément prévisible depuis des années et contre lequel de nombreux
lanceurs d’alerte étaient alors systématiquement traités de Cassandre et de
fascistes.
Sur les cendres de Charlie…
Paradoxalement, la tuerie de
Charlie, au lieu de marquer une prise de conscience durable, autoritaire
et volontariste du problème posé à la société démocratique et à ses libertés
fondamentales au premier rang desquelles se trouve la liberté d’expression, a
marqué un tournant de régression sur ce sujet.
Après les « Je suis Charlie »
consensuels et émus sont très vite venus les « oui mais ». Oui mais
ils l’avaient bien cherché. Oui mais on heurte la sensibilité des croyants et
cela, c’est mal. Oui mais on ne peut pas rire de tout et pas avec n’importe
qui. Oui mais on ne peut pas offenser sans risquer sa vie.
Puis sont arrivés, très vite et
sans vergogne, les pervers « Je ne suis pas Charlie », dont on sait
très bien quelles accointances et quels accommodements idéologiques leur
déclaration venait révéler.
L’islam victime, forcément
victime…
Curieusement, après chaque
attentat islamiste, le curseur bienpensant a été mis non pas sur le danger
représenté par une conception fondamentaliste, hystérique et vindicative
de la religion au nom de laquelle ces crimes étaient systématiquement commis,
mais sur le fait que ces attentats allaient aboutir à stigmatiser la communauté
musulmane dans son ensemble. C’était en somme encore l’islam la victime.
Pourtant non. La victime c’est la
démocratie occidentale et en l’occurrence française.
A lire aussi: Nous, musulmans, sommes les victimes de toutes et tous
Un ami iranien, Hamid
Reza-Vassaf, dessinateur de talent et exilé en France, auteur du magnifique roman
graphique Au pays des Mollahs, me confiait en 2015 ses
craintes devant la cécité des Français face au phénomène en cours. Il tentait
alors de faire publier une bande dessinée sur le prophète Mahomet. Me confiait
ses difficultés, l’autocensure à laquelle il se confrontait, les refus, les
peurs, les lâchetés, les pudibonderies. Il me disait que si nous ne réagissions
pas immédiatement, ce serait bientôt trop tard.
Hugo et la boîte noire de
l’islam
Nous voici en 2019 avec un jeune
adolescent blagueur sur Twitter, plutôt drôle, faisant une plaisanterie
amusante sur une image du pèlerinage à La Mecque et la circumambulation qui la
caractérise autour de la Kaaba, en la rapportant à un jeu de la chaîne de
télévision pour enfants Gulli, « In Ze Boîte », dont la partie finale
se déroule dans une boîte noire.
Cette blague n’est même pas
méchante, elle est juste drôle. Et quand on est ado, on aime rire car l’on n’a
pas encore tout à fait conscience qu’on ne vit plus en temps de paix.
Aussitôt sont arrivées les insultes,
les menaces de mort, les dénonciations de son lieu de scolarité. Bref, toute la
petite panoplie du harceleur en meute que tous les esprits libres d’Occident se
coltinent comme des boulets plus ou moins dangereux jour après jour.
Officiellement, « le
blasphème n’existe pas »
La réaction de la secrétaire
d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et des
Discriminations Marlène Schiappa a été tout à fait claire et tranchée en
soutien au jeune homme : « La France est une république
laïque où chacun peut critiquer et se moquer des religions sans être menacé de
mort pour cela ! Le blasphème n’existe pas. En revanche, le
cyberharcèlement en meute est puni depuis cet été par la loi. »
La France est une République
laïque où chacun peut critiquer et se moquer des religions sans être menacé de
mort pour cela !
Le blasphème n'existe pas.
En revanche, le cyber-harcèlement en meute est puni depuis cet été par la loi.#JeSoutiensHugo
cc @TwitterFrance
Le blasphème n'existe pas.
En revanche, le cyber-harcèlement en meute est puni depuis cet été par la loi.#JeSoutiensHugo
cc @TwitterFrance
Le jeune homme a ensuite publié
un tweet dans lequel il demande le droit de rire et qu’on le « laisse
en vie » (nous sommes donc en France, en 2019, et un jeune homme
demande le droit de rester en vie pour avoir fait une blague sur l’islam :
nous en sommes là).
Pour ceux qui se demandent ce que
fout le HT #JeSoutienHugo
#JeSoutiensHugo
en TT
C'est au sujet du twittos @Hug_pat, un ado menacé après avoir twitté ceci :
C'est au sujet du twittos @Hug_pat, un ado menacé après avoir twitté ceci :
Officiellement, en effet, le
délit de blasphème n’existe plus. Mais cette liberté formelle d’expression et
de caricature religieuse est devenue un trompe l’œil tant les attaques et
l’entrisme islamistes sont virulents, à l’affût de toute forme d’offense qui
servira de prétexte. Car, face au droit positif, s’oppose de plus en plus le
paradigme anglo-saxon et victimaire de l’offense. Celui au nom duquel on
asphyxie la démocratie. Donc, certes, sur le papier, on a le droit de
blasphémer et de caricaturer, mais dans les faits, si quelque communauté que ce
soit se sent offensée, c’est la prise en compte de ce ressenti qui sera
valorisée, au détriment d’une liberté qui se réduit sous l’effet de la terreur
à peau de chagrin.
Tout est haram
Une forme dessinée sur du papier toilette chez Marks
& Spencer ? Qu’à cela ne tienne, c’est une injure
blasphématoire ! Une blague sur un pèlerinage ? Une insupportable
offense ! Les émois deviennent parfois si grotesques que, si des vies
n’étaient pas en danger, on ne pourrait qu’en rire à gorge déployée. Tout est
prétexte à semer la terreur et à faire pression pour étouffer le regard
critique, qu’il soit analytique ou ironique, sur une religion dont de nombreux
adeptes activistes ne semblent pas avoir compris l’indispensable nécessité du
second degré, qui est le contraire du pied de la lettre, et qui seul permet
d’éviter l’hystérie religieuse. L’exégèse comme l’humour est ce qui sauve les
religions contre elles-mêmes. Toutes doivent l’accepter, sous peine de basculer
dans le ridicule ou le totalitarisme, ou les deux, ce que le Tartuffe de
Molière manifestait avec génie et humour…
L’invocation incessante du
concept fumeux d’islamophobie et le djihad des tribunaux qui se livre
aussitôt que l’occasion en est fournie par quelque prétexte aussi oiseux que
grotesque et à tout propos, revient, de fait, à réimposer le délit de blasphème
dans la sphère publique française.
A lire aussi: Toutânkhamon était Noir, les Blancs ont tout inventé!
Les pouvoirs publics ne pourront
pas se voiler indéfiniment la face sur ce sujet en tournant éternellement
autour du pot comme d’autres autour d’une boîte noire fût-elle sacrée.
Il serait bon de se souvenir que
le Chevalier de la Barre, brûlé puis décapité pour blasphème et sacrilège en
1766 et dont Voltaire prit plus tard la défense ne fût pas mort pour rien. Car
c’est comme cela, aussi, que la France s’est construite : en bâtissant des
cathédrales, en châtiant les blasphémateurs puis en libérant les esprits et la
parole de toute forme d’intervention religieuse.
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