Le député «En Marche» Patrick Vignal explique tranquillement qu'il est justifié de mentir aux Français sur le terrorisme pour leur donner de l'espoir et n'assume plus quand Clément Viktorovitch lui fait remarquer l'énormité de ses propos.
- CNEWS, 1er avril 2019, 19h20
Avec Sibeth Ndiaye et Patrick Vignal, LREM, c’est la vérité si je mens
Sur Cnews, les téléspectateurs de l’émission de Laurence Ferrari ont eu droit à un grand moment macronien de vérité si je mens.
Patrick Vignal, député de La République En Marche, ancien professeur de judo et de natation, transfuge du Parti socialiste, qui après avoir voté la loi de moralisation de la vie publique (interdiction notamment d’emplois familiaux aux députés) a fait embaucher sa fille par Bertrand Sorre, un collègue à l’Assemblée nationale, Vignal proche de Mourad Khenissi, un inspecteur principal à la direction des finances publiques du département de l’Hérault, poursuivi pour fraude fiscale, contrebande de cigarettes et travail dissimulé, est venu défendre sur les plateaux télés, la nouvelle porte-bobards du gouvernementeur, Sibeth Ndiaye.
« S’il faut dire la vérité aux Français, ça veut dire 10 ans de sang et de larmes. Vous voulez que je vous parle des dossiers de terrorisme ? Vous voulez dire la vérité aux gens sur ça ? Sur le chômage ? Je suis désolé, aujourd’hui il faut donner une vision d’espérance aussi aux Français », a-t-il lancé.
Viktorovitch, un parfait bien-pensant, un bon petit soldat du camp du Bien, était stupéfait. Il se décrit comme « effrayé » par les paroles de Patrick Vignal. Peut-être par la parfaite inconscience politique de ce dernier. Plubeth que Sibête ?
En quelques mots, le député de l’Hérault, que l’on voit bien peu à l’Assemblée nationale, décrit comme ayant un « comportement d’anguille » par son directeur de campagne pour les législatives de 2017, a parfaitement défini la politique en générale, et le macronisme en particulier : un mensonge.
Ce mensonge en marche est sécrété par les politicards au pouvoir solidement épaulés par les médias, propriétés à 90 % des oligarques qui ont fabriqué Macron.
Arnault, Dassault, Pinault, Drahi, Bolloré, Niel, Bouygues, Lagardère, ont propulsé leur marionnette à l’Élysée. Bien sûr, ils n’interviennent jamais dans le Grand Mensonge, ne censurent jamais. Pas besoin. Ils ont leurs hommes de main qui tiennent la ligne éditoriale, ils ont leurs Christophe Barbier, Patrick Cohen, Jean-Michel Aphatie, Éric Brunet… pour les servir, égrenant avec aplomb les bobards idéologiques, éduquant le mauvais peuple, ces feignasses en gilet jaune. Les mensonges du régime c’est comme les tirs de LBD 40 de sa milice, on vise à la tête.
Arnault, Dassault, Pinault, Drahi, Bolloré, Niel, Bouygues, Lagardère, ont propulsé leur marionnette à l’Élysée. Bien sûr, ils n’interviennent jamais dans le Grand Mensonge, ne censurent jamais. Pas besoin. Ils ont leurs hommes de main qui tiennent la ligne éditoriale, ils ont leurs Christophe Barbier, Patrick Cohen, Jean-Michel Aphatie, Éric Brunet… pour les servir, égrenant avec aplomb les bobards idéologiques, éduquant le mauvais peuple, ces feignasses en gilet jaune. Les mensonges du régime c’est comme les tirs de LBD 40 de sa milice, on vise à la tête.
Le mensonge – la post-vérité pour faire plus progressiste – est l’essence même du macronisme.
Sibeth Ndiaye n’en est que le personnage le plus visible, le plus emblématique. Mais combien de bobards d’État depuis le début de l’affaire Benalla ?
Patrick Vignal qui confond interphone et smartphone a donc dit avec la bonne conscience de l’imbécile de concours que LREM était une usine à mensonges parce qu’il fallait que les Français continuent d’espérer. On est loin de Churchill qui n’avait à offrir en 1940 que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur à ses compatriotes. Avec Vignal, en 2019, c’est rosé, rire et parfum. Un enchantement.
Ceux qui refusent ce bel espoir macronien sont des racistes, des xénophobes, des islamophobes, des anti-immigrationnistes – ça tombe bien : Sibeth Ndiaye est noire et vient d’un pays musulman (le Sénégal).
Le mensonge serait-il progressiste, ouvert à l’Autre, antifasciste ?
Ceux qui refusent ce bel espoir macronien sont des racistes, des xénophobes, des islamophobes, des anti-immigrationnistes – ça tombe bien : Sibeth Ndiaye est noire et vient d’un pays musulman (le Sénégal).
Le mensonge serait-il progressiste, ouvert à l’Autre, antifasciste ?
Viktorovitch se fait le chantre (mou) de la transparence. Vignal lui répond : « Les gens les plus transparents, ce n’est pas ceux-là qui sont le plus transparents ». Une autre loque de l’émission de Laurence Ferrari, Jean-Claude Dassier, le soutient : « La transparence, c’est le début de la tyrannie ».
Mais qui, durant la campagne présidentielle de mai 2017 – il y a des siècles – promettait la transparence ?
Mettre en avant une porte-bobards comme Ndiaye au moment où ce gouvernementeur veut légiférer sur les « fake news » demande une sacrée dose d’inconscience. Ou un tempérament suicidaire.
Mais Patrick Vignal en théorisant le mensonge légitime, en se faisant le défenseur du diable – qui « est menteur et le père du mensonge » (Jean 8.44), ne fait-il pas œuvre d’honnêteté ?
Pierre de Villiers dans son dernier livre a écrit que l’on juge un chef à la qualité de son entourage. Quand on voit celui de Macron, on a quelques idées sur la qualité de l’homme.
Marcus Graven
On savait déjà que Macron se prenait pour notre pater familias et qu’il nous considérait comme des gosses à éduquer, rééduquer, gronder, insulter….
La polémique autour de la Sibeth N aura permis que, sur les grandes ondes un député avoue que le mensonge est une pratique d’Etat. Enfin, une pratique d’Etat avec Macron. Une pratique de Macron. Et il n’a pas choisi au hasard les 2 exemples qu’il a pris :
Oui, Macron ment aux Français, notamment sur le terrorisme et le chômage. »On ne peut pas dire aux Français qu’ils ont 10 ans de sang et de larmes devant eux« .
Et pourquoi donc ? Non pas pour les désespérer, comme il tente maladroitement de le faire croire, mais pour éviter… et la révolte populaire et l’élection de patriotes énergiques.
Les choses sont simples.
Il faut reconnaître en passant que Macron, le roi du « en même temps » avait avoué, il y a quelques mois, qu’on en avait pour 30 ans de terrorisme et qu’il n’y avait rien à faire. Mais c’était une petite phrase perdue au milieu de ses déclarations fleuve, et naturellement les medias officiels se sont empressés de ne pas la relayer…
Imaginez une soirée au coin du feu, le Président de la République à la télé qui vous dit : ben voilà, vous m’avez élu, mais à présent je vais vous avouer que je ne peux rien pour vous. Rien du tout.
Vous allez voir les emplois disparaître à vue d’oeil, les délocalisations s’amplifier, les PME tomber en faillite sous le poids de la concurrence libre et non faussée et celui des charges… Je n’y peux rien, c’est la mondialisation, c’est l’UE. Et je signe tout ce que l’UE et l’OMC veulent, je suis européiste, je suis mondialiste. Il n’y a donc rien à faire, parce que je ne veux rien faire. Je ne suis pas comme Marine, moi, je ne veux pas de frontières, pas de préférence nationale, je ne veux pas dénoncer les traités qui permettent aux Canadiens d’importer leur boeuf aux hormones alors que nos éleveurs n’ont pas fini de pleurer, avec la campagne anti-viande qui prend de l’ampleur.
Vous allez vivre sur un volcan. Egorgements, bombes, Nice, Bataclan, Père Hamel, Laura et Mauranne… à la pelle. Chaque jour. Vous allez vivre dans la hantise de l’agression, dans la hantise de voir vos enfants partir à l’école. C’est comme ça. Je ne peux rien pour vous. Rien du tout. Il n’est pas possible que je ferme les frontières pour empêcher les égorgeurs d’entrer. Que feraient mes amis les migrants ? Il n’est pas possible que je ferme les mosquées et que je lance une commission parlementaire sur l’islam. Que dirait mon ami Ben Salade ? Que dirait l’ONU ? Il n’est pas possible non plus que j’expulse les fichés S, terroristes et autres djihadistes étrangers qui occupent nos prisons et nos policiers. Les lois internationales me l’interdisent, et puis, faut être humain, il y a des priorités. La priorité c’est l’étranger. Vous, vous êtes un vieux peuple, des Blancs rassis en voie de disparition. Personne ne vous regrettera. Et puis, vous votez de plus en plus mal, 11 millions de voix pour Marine en 2017, c’est monstrueux ! Il faut qu’on vous fasse disparaître, vite, par tous les moyens. Vous seriez capables d’élire un Trump ou un Salvini… et ce sont tous les plans pour l’Europe et le monde qui s’effondreraient.
Voilà ce que Macron vous dirait, s’il disait la vérité.
Et, s’il disait cette vérité, des millions de Français seraient dans la rue, prendraient l’Elysée et l’Assemblée nationale… une nouvelle et belle révolution aurait lieu.
Et pour cela ils sont prêts à tout. D’où cette frénésie de lois liberticides, de restrictions à la liberté d’expression, de condamnations de GJ…
Bon, ils attendent quoi, les Gilets Jaunes patriotes pour reprendre la main sur les ronds-points et virer les gauchistes à grands coups de pied au cul, histoire de mettre Macron face aux vrais problèmes ?
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