Il n’y a que les idiots et les collabos qui se font des illusions quant à la volonté des djihadistes d’entrer dans les rangs et de se ranger un jour des armes, une fois qu’ils auront accompli leur peine. C’est bien pire qu’une bombe à retardement, c’est un déchet radioactif déposé à même le sol.
Les faire revenir pour les juger en France est un argument aussi irresponsable qu’inique et un coup d’épée dans l’eau. On ne juge pas les djihadistes comme on avait jugé les nazis, car on a affaire à un type de criminels de guerre et contre l’humanité qui se veulent au-dessus des lois humaines. Pour eux, leurs actes sont couverts par une impunité théologique, ils estiment n’avoir fait que leur devoir dans le cas d’espèce (2; 216).
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Fermés à tout raisonnement rationnel et vivant dans le déni de la réalité, ils ne voient le monde qu’à travers le prisme du Coran qui codifie leurs comportements et leur dicte leur conduite. S’ils se sont retrouvés en Syrie et en Irak, ce n’est pas leur choix, c’est la volonté d’Allah. En fidèles héritiers de Mahomet ils n’ont qu’à se conformer à sa tradition en temps de guerre. Les conventions internationales qui régissent les conduites de guerre ne sont que l’œuvre des mécréants. Pour eux, il n’y a rien de répréhensible dans leurs agissements.
On peut les enfermer en prison mais on enferme pas l’idéologie qui les nourrit et les irrigue. Ils n’ont fait qu’appliquer rigoureusement les injonctions coraniques qui sont au-dessus des lois humaines.
Pense-t-on aux procès coûteux, aux rapatriements onéreux, aux frais de leurs séjours en prison à la charge des contribuables ? La prison n’est pas non plus une privation de droits, ils auront tout le loisir de jouir des mêmes droits que le détenu lambda tels que les parloirs sexuels, les soins, la nourriture, et leurs enfants placés dans des familles d’accueil qui pourront leur rendre visite au nom de la préservation des liens parentaux ; et cerise sur le gâteau, ils pourront toucher les allocations familiales et de la rentrée scolaire.
Qu’aura-t-on à gagner d’un simulacre de procès où les accusés vont s’amuser à snober leurs juges et railler la justice, si ce n’est pas pour les médiatiser et les mettre au menu des infos de 20 heures, à moins de susciter de nouvelles vocations de djihad chez leurs coreligionnaires ?
Ni repentance, ni compassion, ni empathie, ni regrets ; ils sont en guerre contre le monde non musulman, ce monde qualifié de pervers par le Coran et qui raille Allah et son prophète. Un soldat n’a pas à faire dans les sentiments et demander pardon. Ils n’ont aucune conscience de la gravité de leurs actes. Pour eux, ils n’ont tué personne et c’est Allah lui-même qui les a tués (8; 17) et c’est lui et lui seul qui est digne de leur respect et leur crainte et auquel ils auront à rendre des comptes si jamais il y a lieu. Un commanditaire de crimes demande rarement des comptes à ses exécutants. Peu de chance pour qu’ils se trouvent sur le banc des accusés. Ils se sont lancés au combat sur ses ordres et ne font que thésauriser pour la vie éternelle (9;39).
Quel que soit le verdict prononcé, cela ne va pas calmer leurs ardeurs velléitaires, il sera perçu comme injuste et ignominieux. Victimes de l’injustice des mécréants diront les leurs.
On ne punit pas de prison ce qu’Allah prescrit et récompense, et cela ne fera que les renforcer dans leur détermination de reprendre le combat à leur sortie, là où ils l’ont laissé après avoir propagé l’idéologie du djihad en prison chez leurs codétenus et avoir ainsi de nouveaux émules.
Leur capacité de nuisance ne s’éteint pas pour autant et le djihadisme continuera à faire ses ravages tant que l’islam ne sera pas foi et loi pour tous les hommes.
On ne peut pas lutter contre le terrorisme djihadiste en le dissociant de sa source nourricière. Ce n’est certainement pas la solution carcérale qui va aider à résoudre l’équation de l’extension de la pieuvre islamique en France. Les Français détenus par les forces kurdes et arabes devraient être remis à la justice syrienne, n’en déplaise au gouvernement français. Elle est la seule à même de les juger et condamner. L’État syrien est encore reconnu internationalement et on ne peut lui contester le droit de les poursuivre pour des crimes commis sur son territoire. Au moins ce pays applique-t-il la peine de mort, contrairement à la France qui doit être consciente que seule la peine capitale est envisageable dans leur cas.
Il n’y a pas d’humanitarisme et de sentimentalisme qui tiennent avec des individus dont les crimes auraient glacé d’effroi les Hutus et les nazis. Quant à leurs proches et les associations de droit-de-l’hommistes qui militent en faveur de leurs rapatriement pour leur sauver la vie, ils devraient faire preuve de décence et d’empathie pour leurs victimes.
M. Macron aura tout à gagner à les abandonner à leur sort. Ils ont rejoint le camp de l’État islamique avec le dessein de devenir sujets d’un nouvel État, avec la volonté affichée de couper les liens avec la France. Il suffit que la France en prenne acte et les déchoie de la nationalité française.
Un Français digne de ce nom ne doit pas brûler son passeport. Au nom de ce principe, la France se doit de cesser de les considérer comme français.
Salem Benammar
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