La gauche a cru se nourrir électoralement de l’islam... en réalité elle s’est fait dévorer de l’intérieur par l’islamisme.
L’#UNEF, ces champions... 🙄
- Imaginons que cet homme soit le président d’un syndicat d’étudiants, je serais très curieuse de voir les réactions de certains.. #UNEF
La France libre TV : 🎙 Ils ont exigé le respect de la laïcité pour les personnalités publiques, en voyant la croix de @valerieboyer13 à la télé, mais soutiennent la responsable voilée de l'UNEF...
Clairement @lafrancelibretv soutient @laurentbouvet injustement attaqué pour avoir dénoncé celà 👏
Luc Archambault : Porter 1voile islamiste affiche son ignoble adhésion à la ségrégation sexuelle abrahamique islamiste = inadmissible dans 1État de droit démocratique républicain égalitariste. C pas 1question de rendre invisible les musulman,es (mais pkoi faudrait-il qu'il,elles soient visibles?)
- Le véritable sujet n’est pas le voile de la présidente de l’@UNEF Paris 4 mais les compromissions et les alliances de cette organisation et d’une partie de la gauche avec l’islamisme. C’est pour avoir dénoncé cela que @laurentbouvet et le @printempsrepub sont désignés comme cible
- Tellement convenu et pathétique...Islamo gauchistes vocation a récitations et ablutions de leur sainte trinité: victimisation instrumentalisation manipulations. #FranceInsoumise #freresmusulmans #Lallab #islamisme #unef @UNEF #université @franceinter @libe @LEXPRESS @lobs
G-A Bercoff : #UNEF 2018 : Union Nullissime des Évaporés Frappadingues.
Waleed al-Husseini : Pour comprendre pourquoi il faut dénoncer fermement les alliances douteuses avec l’islamisme et pour que chacun assume ses responsabilités dan l’islamisation de la société et de ses divers organisations y compris l’#UNEF
Exemple:Histoire du terroriste Sid Ahmed Ghlam et le Crous
Hé oui @juliendray, la gauche dont vous faites partie a promu l’immigration, a couvé l’islamisme.
Et maintenant vous en payez le prix...
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
- Quand je pense qu'en 1970 j'étais étudiante à PIV. Nous, les nanas en plein mouvement de libération, si on avait vu une minette représentante d'une telle idéologie rétrograde, on te l'aurait évacuée à coup de pieds dans les fesses...
- Je me demande comment ça se passe le vivre-ensemble entre l’UNEF Paris IV que cette jeune femme préside et l’UNEF Sciences Po qui organise des ateliers clitoris en pâte à sel.
- Les travaux pratiques à L'UNEF :
🍑🍆
http://www.liberation.fr/france/2018/02/19/abus-sexuels-les-temoignages-qui-accablent-l-unef_1630845
- Sc Po Paris c'est bien l'école qui organise cela ?
Hijab Day à Sciences Po : « Je ne pensais pas que c’était à ce point électrique »
Des étudiants avaient appelé ceux qui le souhaitaient à se couvrir les cheveux pour « mieux comprendre la stigmatisation » vécue par de nombreuses femmes voilées.
LE MONDE | 20.04.2016 à 12h04 • Mis à jour le 21.04.2016 à 14h07 | Par Elvire Camus
Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (12 531)Tweeter
image: http://img.lemde.fr/2016/04/20/50/0/600/399/534/0/60/0/82c7e30_12014-ivwvs2.jpg
A droite, une étudiante de Sciences Po qui porte le voile tous les jours. A gauche, une autre qui en a revêtu un en solidarité, lors du Hijab Day, le 20 avril.
A droite, une étudiante de Sciences Po qui porte le voile tous les jours. A gauche, une autre qui en a revêtu un en solidarité, lors du Hijab Day, le 20 avril. ELVIRE CAMUS / LE MONDE
Elles ont imaginé cet événement pour « sensibiliser sur la question du foulard en France ». Mercredi 20 avril, un groupe d’étudiantes de Sciences Po Paris organisait un Hijab Day, appelant ceux qui le souhaitent à « se couvrir les cheveux d’un voile le temps d’une journée ». Sur la table installée dès 8 heures dans le hall de l’établissement, une dizaine de foulards sont mis à la disposition des volontaires, invités à poser leurs questions. Les organisatrices portent toutes un voile, la majorité le font pour l’occasion.
L’idée de s’emparer du débat est née il y a quelques semaines à Sciences Po, à la suite des propos de Laurence Rossignol, la ministre des droits des femmes, qui a comparé celles choisissant de porter le voile aux « nègres qui étaient pour l’esclavage ». La volonté de Manuel Valls, le premier ministre, de relancer le débat sur le port du voile à l’université — un débat clos par François Hollande, le président de la République, lors d’une émission télévisée jeudi — a fini de convaincre les étudiants qu’il fallait mener une action.
Lire aussi : #VraisProblemesUniversite, la réplique des étudiants aux propos de Valls sur le voile
En proposant aux volontaires de se voiler le temps d’une journée, l’objectif est de « mieux comprendre l’expérience de la stigmatisation vécue par de nombreuses femmes voilées en France », expliquent les organisatrices. Surtout, les étudiantes qui portent le foulard veulent en profiter pour s’emparer d’un débat qui les concerne et dont elles s’estiment absentes. « Ce qui me dérange, c’est qu’on parle à ma place », affirme Sonia, 20 ans, qui porte le voile « dans la vraie vie » et soutient l’initiative. « On ne se reconnaît pas dans l’image que donnent de nous les médias », renchérit Laëtitia, voilée depuis deux ans et membre du groupe à l’origine de la journée.
« Caractère prosélyte »
Mais l’initiative divise. Parmi les étudiants, tous sont favorables au débat. C’est la forme de l’action qui ne fait pas l’unanimité. « Je ne sais pas si cet événement est la meilleure manière de se mobiliser, mais je soutiens ces femmes qui portent le voile et veulent en parler : on ne leur donne pas assez la parole », estime Gaëlle, qui s’apprête à porter un hidjab pour la journée. Arthur, 24 ans, est, pour sa part, dubitatif quant à la pertinence d’un tel événement, qu’il juge uniquement symbolique : « Porter le voile quelques heures puis le retirer est absurde. Ça ne permet absolument pas de se rendre compte de ce que vit une femme voilée. »
Certaines associations étudiantes sont opposées au projet, à l’image de l’Union nationale interuniversitaire (UNI), qui juge que les étudiants sont incités à se voiler. « Ça n’est pas le débat sur le port du voile qu’on dénonce, c’est le caractère prosélyte de l’événement », affirme Carla Sasiela, responsable de l’organisation à Sciences Po.
Si les organisatrices insistent sur le caractère « interne à Sciences Po » du Hijab Day (l’établissement était fermé aux personnes extérieures), la portée de la journée, qui touche à la question ultrasensible en France du voile dans l’enseignement supérieur, dépasse l’IEP. Aux premières heures de la journée, il y avait plus de journalistes que d’étudiants devant le 27 rue Saint-Guillaume. La veille, une première page Facebook créée pour la journée a été supprimée en raison des nombreux commentaires haineux et racistes laissés par les internautes.
Au-delà de Sciences Po
Fatima El Ouasdi, présidente de l’association féministe Politiqu’elles, qui soutient l’initiative, n’est pas surprise par l’ampleur médiatique que suscite la journée. Mais elle le déplore. Comme beaucoup d’étudiants de Sciences Po, elle a fait une partie de ses études à l’étranger, où la question du voile à l’université ne se pose pas. « Le fait que le voile cristallise autant les passions est problématique. Le voile que l’on met, c’est sur les réelles préoccupations des Français », juge-t-elle.
Rachid est venu de loin pour apporter son soutien au Hijab Day. Ce Nanterrien (Hauts-de-Seine) de 50 ans salue l’initiative qu’il perçoit comme un « rapprochement » entre les musulmans et les non-musulmans dans un contexte difficile. « Le fait qu’un établissement comme celui-là, qui forme les futurs dirigeants du pays, veuille démystifier cette histoire de hidjab me donne de l’espoir », dit-il. Pour ce musulman pratiquant, la question du voile est complexe. Il n’y est pas opposé à condition qu’il s’agisse d’une décision personnelle, mais c’est un choix qui ferme des portes, « surtout dans le monde du travail », constate-t-il. Lorsque sa femme, « bac + 5 », a fait le choix de se voiler il y a dix ans, il s’est d’ailleurs inquiété. Aujourd’hui, elle est assistante maternelle, un poste « qui lui convient tout à fait » mais qui n’est pas à la hauteur de ses compétences, selon lui.
Rachid regrette que Sciences Po ne soit pas à l’origine du projet. La direction de l’établissement a autorisé la journée tout en précisant que sa tenue dans les murs de Sciences Po « ne saurait être interprétée comme un quelconque soutien de l’école à cette initiative ». Lui aurait préféré un « vrai débat encadré ».
Rachelle, 18 ans, fait partie des quelques étudiantes qui ont décidé de se couvrir les cheveux. La journée a certainement créé le débat, mais peu d’élèves ont finalement joué le jeu. Elle a choisi un foulard dans les tons rosés. En une matinée dans les rues adjacentes à l’établissement, trois personnes ont commenté sa tenue. « Je savais que cette question faisait débat en France, mais je ne pensais pas que c’était à ce point électrique », explique-t-elle surprise, avant de poursuivre sa route. Elle veut quitter le quartier de Sciences Po, où « tout le monde est au courant de l’événement ». Impossible alors de se mettre réellement dans la peau d’une femme voilée.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/le-hijab-day-organise-a-sciences-po-pour-sensibiliser-sur-le-voile-divise_4905430_3224.html#oETovKc8EfKGIv4p.99
Nous condamnons fermement le déferlement de haine raciste, sexiste et islamophobe dont Maryam est victime.
L’#UNEF, ces champions... 🙄
- Imaginons que cet homme soit le président d’un syndicat d’étudiants, je serais très curieuse de voir les réactions de certains.. #UNEF
La France libre TV : 🎙 Ils ont exigé le respect de la laïcité pour les personnalités publiques, en voyant la croix de @valerieboyer13 à la télé, mais soutiennent la responsable voilée de l'UNEF...
Clairement @lafrancelibretv soutient @laurentbouvet injustement attaqué pour avoir dénoncé celà 👏
Luc Archambault : Porter 1voile islamiste affiche son ignoble adhésion à la ségrégation sexuelle abrahamique islamiste = inadmissible dans 1État de droit démocratique républicain égalitariste. C pas 1question de rendre invisible les musulman,es (mais pkoi faudrait-il qu'il,elles soient visibles?)
- Le véritable sujet n’est pas le voile de la présidente de l’@UNEF Paris 4 mais les compromissions et les alliances de cette organisation et d’une partie de la gauche avec l’islamisme. C’est pour avoir dénoncé cela que @laurentbouvet et le @printempsrepub sont désignés comme cible
- Tellement convenu et pathétique...Islamo gauchistes vocation a récitations et ablutions de leur sainte trinité: victimisation instrumentalisation manipulations. #FranceInsoumise #freresmusulmans #Lallab #islamisme #unef @UNEF #université @franceinter @libe @LEXPRESS @lobs
G-A Bercoff : #UNEF 2018 : Union Nullissime des Évaporés Frappadingues.
Waleed al-Husseini : Pour comprendre pourquoi il faut dénoncer fermement les alliances douteuses avec l’islamisme et pour que chacun assume ses responsabilités dan l’islamisation de la société et de ses divers organisations y compris l’#UNEF
Exemple:Histoire du terroriste Sid Ahmed Ghlam et le Crous
Hé oui @juliendray, la gauche dont vous faites partie a promu l’immigration, a couvé l’islamisme.
Et maintenant vous en payez le prix...
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
- Quand je pense qu'en 1970 j'étais étudiante à PIV. Nous, les nanas en plein mouvement de libération, si on avait vu une minette représentante d'une telle idéologie rétrograde, on te l'aurait évacuée à coup de pieds dans les fesses...
- Je me demande comment ça se passe le vivre-ensemble entre l’UNEF Paris IV que cette jeune femme préside et l’UNEF Sciences Po qui organise des ateliers clitoris en pâte à sel.
- Les travaux pratiques à L'UNEF :
🍑🍆
http://www.liberation.fr/france/2018/02/19/abus-sexuels-les-temoignages-qui-accablent-l-unef_1630845
- Sc Po Paris c'est bien l'école qui organise cela ?
Hijab Day à Sciences Po : « Je ne pensais pas que c’était à ce point électrique »
Des étudiants avaient appelé ceux qui le souhaitaient à se couvrir les cheveux pour « mieux comprendre la stigmatisation » vécue par de nombreuses femmes voilées.
LE MONDE | 20.04.2016 à 12h04 • Mis à jour le 21.04.2016 à 14h07 | Par Elvire Camus
Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (12 531)Tweeter
image: http://img.lemde.fr/2016/04/20/50/0/600/399/534/0/60/0/82c7e30_12014-ivwvs2.jpg
A droite, une étudiante de Sciences Po qui porte le voile tous les jours. A gauche, une autre qui en a revêtu un en solidarité, lors du Hijab Day, le 20 avril.
A droite, une étudiante de Sciences Po qui porte le voile tous les jours. A gauche, une autre qui en a revêtu un en solidarité, lors du Hijab Day, le 20 avril. ELVIRE CAMUS / LE MONDE
Elles ont imaginé cet événement pour « sensibiliser sur la question du foulard en France ». Mercredi 20 avril, un groupe d’étudiantes de Sciences Po Paris organisait un Hijab Day, appelant ceux qui le souhaitent à « se couvrir les cheveux d’un voile le temps d’une journée ». Sur la table installée dès 8 heures dans le hall de l’établissement, une dizaine de foulards sont mis à la disposition des volontaires, invités à poser leurs questions. Les organisatrices portent toutes un voile, la majorité le font pour l’occasion.
L’idée de s’emparer du débat est née il y a quelques semaines à Sciences Po, à la suite des propos de Laurence Rossignol, la ministre des droits des femmes, qui a comparé celles choisissant de porter le voile aux « nègres qui étaient pour l’esclavage ». La volonté de Manuel Valls, le premier ministre, de relancer le débat sur le port du voile à l’université — un débat clos par François Hollande, le président de la République, lors d’une émission télévisée jeudi — a fini de convaincre les étudiants qu’il fallait mener une action.
Lire aussi : #VraisProblemesUniversite, la réplique des étudiants aux propos de Valls sur le voile
En proposant aux volontaires de se voiler le temps d’une journée, l’objectif est de « mieux comprendre l’expérience de la stigmatisation vécue par de nombreuses femmes voilées en France », expliquent les organisatrices. Surtout, les étudiantes qui portent le foulard veulent en profiter pour s’emparer d’un débat qui les concerne et dont elles s’estiment absentes. « Ce qui me dérange, c’est qu’on parle à ma place », affirme Sonia, 20 ans, qui porte le voile « dans la vraie vie » et soutient l’initiative. « On ne se reconnaît pas dans l’image que donnent de nous les médias », renchérit Laëtitia, voilée depuis deux ans et membre du groupe à l’origine de la journée.
« Caractère prosélyte »
Mais l’initiative divise. Parmi les étudiants, tous sont favorables au débat. C’est la forme de l’action qui ne fait pas l’unanimité. « Je ne sais pas si cet événement est la meilleure manière de se mobiliser, mais je soutiens ces femmes qui portent le voile et veulent en parler : on ne leur donne pas assez la parole », estime Gaëlle, qui s’apprête à porter un hidjab pour la journée. Arthur, 24 ans, est, pour sa part, dubitatif quant à la pertinence d’un tel événement, qu’il juge uniquement symbolique : « Porter le voile quelques heures puis le retirer est absurde. Ça ne permet absolument pas de se rendre compte de ce que vit une femme voilée. »
Certaines associations étudiantes sont opposées au projet, à l’image de l’Union nationale interuniversitaire (UNI), qui juge que les étudiants sont incités à se voiler. « Ça n’est pas le débat sur le port du voile qu’on dénonce, c’est le caractère prosélyte de l’événement », affirme Carla Sasiela, responsable de l’organisation à Sciences Po.
Si les organisatrices insistent sur le caractère « interne à Sciences Po » du Hijab Day (l’établissement était fermé aux personnes extérieures), la portée de la journée, qui touche à la question ultrasensible en France du voile dans l’enseignement supérieur, dépasse l’IEP. Aux premières heures de la journée, il y avait plus de journalistes que d’étudiants devant le 27 rue Saint-Guillaume. La veille, une première page Facebook créée pour la journée a été supprimée en raison des nombreux commentaires haineux et racistes laissés par les internautes.
Au-delà de Sciences Po
Fatima El Ouasdi, présidente de l’association féministe Politiqu’elles, qui soutient l’initiative, n’est pas surprise par l’ampleur médiatique que suscite la journée. Mais elle le déplore. Comme beaucoup d’étudiants de Sciences Po, elle a fait une partie de ses études à l’étranger, où la question du voile à l’université ne se pose pas. « Le fait que le voile cristallise autant les passions est problématique. Le voile que l’on met, c’est sur les réelles préoccupations des Français », juge-t-elle.
Rachid est venu de loin pour apporter son soutien au Hijab Day. Ce Nanterrien (Hauts-de-Seine) de 50 ans salue l’initiative qu’il perçoit comme un « rapprochement » entre les musulmans et les non-musulmans dans un contexte difficile. « Le fait qu’un établissement comme celui-là, qui forme les futurs dirigeants du pays, veuille démystifier cette histoire de hidjab me donne de l’espoir », dit-il. Pour ce musulman pratiquant, la question du voile est complexe. Il n’y est pas opposé à condition qu’il s’agisse d’une décision personnelle, mais c’est un choix qui ferme des portes, « surtout dans le monde du travail », constate-t-il. Lorsque sa femme, « bac + 5 », a fait le choix de se voiler il y a dix ans, il s’est d’ailleurs inquiété. Aujourd’hui, elle est assistante maternelle, un poste « qui lui convient tout à fait » mais qui n’est pas à la hauteur de ses compétences, selon lui.
Rachid regrette que Sciences Po ne soit pas à l’origine du projet. La direction de l’établissement a autorisé la journée tout en précisant que sa tenue dans les murs de Sciences Po « ne saurait être interprétée comme un quelconque soutien de l’école à cette initiative ». Lui aurait préféré un « vrai débat encadré ».
Rachelle, 18 ans, fait partie des quelques étudiantes qui ont décidé de se couvrir les cheveux. La journée a certainement créé le débat, mais peu d’élèves ont finalement joué le jeu. Elle a choisi un foulard dans les tons rosés. En une matinée dans les rues adjacentes à l’établissement, trois personnes ont commenté sa tenue. « Je savais que cette question faisait débat en France, mais je ne pensais pas que c’était à ce point électrique », explique-t-elle surprise, avant de poursuivre sa route. Elle veut quitter le quartier de Sciences Po, où « tout le monde est au courant de l’événement ». Impossible alors de se mettre réellement dans la peau d’une femme voilée.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/le-hijab-day-organise-a-sciences-po-pour-sensibiliser-sur-le-voile-divise_4905430_3224.html#oETovKc8EfKGIv4p.99
Une militante voilée de l’Unef déclenche une polémique (14.05.2018)
Par Le Figaro Etudiant •
Publié le 14/05/2018 à 12:37 • Mis à jour le 14/05/2018 à 15:59
Interviewée par M6 dans le cadre d’un reportage sur les
universités bloquées, Maryam Pougetoux, présidente du syndicat Unef à
l’université Paris IV, est au cœur d’une polémique autour du voile islamique à
l’université.
Un simple reportage télévisé crée la polémique depuis ce
week-end. Samedi, le journal de la chaîne M6 revenait sur la situation dans les
universités bloquées, et la difficulté qu’ont ces établissements à y assurer
sereinement la bonne tenue des examens. En cause, la brève apparition de la
militante étudiante Maryam Pougetoux, présidente du syndicat Unef à
l’université Paris IV. La militante a déclenché, malgré elle, une polémique,
non pas en réaction à son discours engagé contre la réforme de l’accueil à l’université,
mais bien à cause du voile islamique qui lui couvre les cheveux.
Comme souvent lorsque la polémique touche à un sujet
concernant la laïcité, la mèche a été allumée par Laurent Bouvet, politologue à
l’université de Versailles Saint-Quentin-En-Yvelines et cofondateur du
Printemps Républicain. Habitué des polémiques sur les réseaux sociaux, et
farouche défenseur de sa conception de la laïcité, le professeur de sciences
politiques s’en est pris directement à Maryam Pougetoux. Dans un message posté
sur Facebook, Laurent Bouvet publie une photo de la jeune femme avant de railler
en commentaire «la convergence des luttes [...] bien entamée» à l’Unef.
Julien Dray, sur Facebook.
Une «odieuse campagne de harcèlement raciste»
Quelques minutes plus tard, c’est l’essayiste et
militante Céline Pina qui s’indigne de la présence médiatique de la
militante de l’Unef. Dans un long message, elle dénonce l’infiltration des
mouvements de jeunesse par les Frères musulmans et le «développement des
filières indigénistes et islamistes». «Ce sont les étudiants musulmans de
France (EMF), filiale des frères musulmans, qui en sont chargés. Visiblement
dans certains endroits, la manipulation a réussi» écrit-elle. En commentaires,
le membre du parti socialiste et ancien membre de l’Unef, Julien Dray,
s’insurge à son tour: «La direction du syndicat qui accepte cette jeune dame
comme dirigeante souille tout notre combat mené dans les universités… Bien des
membres de l’UNEF doivent être effarés…».
Face au déferlement de commentaires à l’encontre de Maryam
Pougetoux, le camp opposé s’est rapidement manifesté, avec comme outil de
ralliement le mot-clé #SoutienAMaryam. La très populaire et médiatique
militante Rokhaya Diallo s’indigne de la «chasse aux musulman.e.s (présumé.e.s)
qui ont l’outrecuidance de se rendre visibles». Une chasse «orchestrée» selon
elle «par le Printemps républicain».
Après Mennel, Yassine Belattar Mohamed Saou ou moi, la
chasse aux musulman.e.s (présumé.e.s) qui ont l’outrecuidance de se rendre
visibles, orchestrée par le @printempsrepub
se poursuit. Le but: nous expulser de la sphère publique. Mais on est là, chez
nous. #SoutienAMaryam
La militante dresse ici la liste des précédentes polémiques,
souvent déclenchées par Laurent Bouvet, notamment celle ayant visé Mennel, candidate voilée du télécrochet The Voice. Elle est
rapidement rejointe par d’autres militants comme Sihame Assbague, qui dénonce
«une odieuse campagne de harcèlement raciste».
Depuis qu'elle a répondu à une itw sur la sélection à
l'université, Maryam Pougetoux, est la cible d'une odieuse campagne de
harcèlement raciste. Ceux qui rêvent de musulmans invisibles & silencieux
n'ont pas supporté de la (sa)voir présidente d'un syndicat étudiant ET voilée.
Après plusieurs heures de tension entre les deux camps, le
syndicat Unef a réagi par la voie d’un communiqué de presse. Le syndicat
étudiant y condamne «le déferlement de haine raciste, sexiste et islamophobe
dont Maryam est victime» et s’attaque directement à Laurent Bouvet, qu’il
accuse de dissimuler «une islamophobie décomplexée» derrière «son débat sur la
laïcité excluante».
CP de UNEF Sorbonne Université:#SoutienAMaryam,
la présidente de @unefparis4,
victime d’un harcèlement sur les réseaux sociaux.
Nous condamnons fermement le déferlement de haine raciste, sexiste et islamophobe dont Maryam est victime.
La rédaction vous conseille
- Le
lent déclin de l'Unef, dans le sillage du Parti socialiste
- Examens
annulés pour 700 étudiants à Marseille après le blocage d’un campus
- Examens
annulés ce lundi à l’université Lyon 2 après un blocage
- Conseils Cinq techniques infaillibles pour
réussir en licence de droit
- Classement Les universités françaises
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire