JEAN-LUC MÉLENCHON : « il n’y a pas de problème avec l’islam en France » Tout Français qui veut ''fricoter'' avec l'islam et qui partage cet avilissement du vivre ensemble ne sont que les descendants des collabos de 40 🇫🇷
Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur :
Agression à #Paris : je salue le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant.
Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux.
- Attentat islamiste en plein Paris et le ministre de l'intérieur parle d'une simple "agression". On ne peut pas combattre quelque chose que l'on refuse de nommer...
- Pas agression, mais attentat commis par un assaillant islamiste, merci de respecter les consignes de votre propre ministère M. le Ministre :
- Réactivité ? 9 minutes ? Oui ils ont été rapide et nous les félicitons, la moyenne nationale étant de 20. Les pays où certains citoyens sont armés ont un délai moyen d’intervention de 30...secondes! Pourquoi ne pas entendre nos propositions ? http://Www.arpac.eu
- J'espère que vous prévoyez les stocks de bougies et fleurs, une bonne maintenance des lampes de la Tour Eiffel . Pour le prochain attentat qui ne devrait pas tarder . Et n'oubliez pas de condamner fermement, comme vous l'avez remarqué, les terroristes tremblent devant vous.
- Je suis content que la panne Twitter des musulmans soit finie parce que hier aucune réaction sur l’attentat mais là ça tweet beaucoup pour #Gaza donc ça va 😁👌🏻😂
- Mes 1ères pensées vont aux futures victimes puisque cela va se reproduire avec le retour des djihadistes, les islamistes pouvant passer à l’acte à n’importe quel moment. Si vous pouviez seulement nommer ces « actes odieux », mais on peut toujours rêver
Prévenir plutôt que guérir
- @GérardCollomb Vous n'avez pas le droit de nous donner en pâture aux Tueurs de ce type ou autres Nous devrions faire intervenir les droit de l'homme le droit de vivre en toute sécurité dans notre pays Une fois sa va mais pas chaque jour que dieux fait
- Dans n’importe quelle démocratie un responsable politique digne de ce nom1)énonce les faits:un djihadiste a egorgé plusieurs personnes et une est décédée2)cet islamiste était fichéS 3)l’état a été défaillant 4)donc je démissionne
Mais ns sommes sous dictature UE qui impose migrants
- Une seule solution monsieur Collomb :
- Ilététrigeonti
Tridiscré
Lidisébonjour
Liportémêmelicoursedilavoisine
Vrimonjicomprenpa
Et le député LREM Jean-Michel Fauvergue qui répond sur les prêches en arabe dans les mosquées qu’il y a bien des prêches en latin dans les églises
Mais putain, ce genre de conneries,c’est plus possible
Et être l’ancien patron du Raid n’est pas un gage d’honnêteté intellectuelle
Quand les organisations étudiantes gauchistes sont passées en 20 ans de « bouffée du curé » a « sucer les imams » ...
Message à tous ceux qui suivaient Désirée Gaudin :
Elle vous passe le bonjour à tous. Elle est maintenant sur VK.
Contraste saisissant ce soir : d'un côté, un fou d'Allah poignarde 8 Français et de l'autre, deux bobos pailletés prônent (au nom de la France) l'accueil de toujours plus de clandestins.
La majorité silencieuse subie et crève, la caste collabore.
#Attentat #Opéra #Eurovision
Castaner : La barbarie a encore une fois frappé Paris. Pensées aux victimes, à leurs familles et aux forces de police qui ont permis la neutralisation rapide de l'assaillant.
Nous devons, chaque jour, chaque heure, organiser la prévention et neutraliser le risque. La France est déterminée.
- Il s agit de terrorisme ISLAMISTE !!!Putain ça vous arracherait la gueule de nommer les choses? Et pour la prévention c est en autorisant le retour des djihadistes en France que vous l'organisez ?? 🤮🤮🤮
- Répète après moi: terrorisme islamiste. Tant que vous ne nommerez pas le mal, vous serez inaudible, désarmé et absolument pas crédible pour réduire cette menace.
- Quand une ministre de votre gouvernement n'est pas capable de nommer la cause du sexisme intolérable dans les écoles, quand le PR n'est pas capable de nommer la cause du développement de l'antisémitisme, comment pouvez-vous simplement prétendre lutter contre ce terrorisme?
- Simplet peut évoquer le foulard catholique , mais refuse de dire "barbarie islamiste"( perso je préfère barbarie musulmane). Comme l'autre cruche Schiappa qui parle de "machisme généralisé de la société" pour évoquer l'emprise des islamistes sur les rues de Trappes. #Lâcheté
- 21ème attentat et 257ème mort, depuis 2012.
Les mêmes mots, les mêmes omissions, la même fausse empathie. Avant le même lâcher de ballons roses.
Vos larmes sont cyniques. Commencez par nommer le problème. TERRORISME ISLAMISTE!
Padham al Gham 3 ن 🇫🇷
@rouloubaq3
Régulièrement suspendu, j’ai décidé de changer: Vive Macron, l’U.E et l’Islam! Je hais les vilains fachos des campagnes qui mettent les ghettos à feu et à sang.
Une voisine:
« Il n’avait rien d’un islamiste, il était toujours habillé en survêtement. »
#Paris
Le terroriste Khamzat Azimov n'avait rien d'un français.
Sa patrie, c'était la Oumma.
Sa constitution, le Coran.
Sa devise, tuer des mécréants.
Oui, il existe des français de papier.
#Monsigny
#Paris
- Les médias français parlent ce soir du « terroriste tchétchène de l’Opéra », reconnaissant que bien qu’administrativement Français, le terroriste reste un Tchétchène. C’est ce que nous nommions Français de papier. Maintenant nous les appelons les ennemis de l’intérieur.
- Le FN a pour seul but protéger la France et les Français contre le terrorisme dont la principale veine jugulaire est effectivement l’immigration incontrôlée et des naturalisations distribuées à tout-va. On est vraiment désolé d’avoir dérangé vos œillères !
- Les prêches en arabe dans les mosquées seraient autant un problème que les messes en latin dans les églises ?
A cette petite différence près, m. #Fauvergue : un Allah akbar ne produit certainement pas Les mêmes effets qu’un Te Deum, on l’a vu encore hier à #AttaqueOpera.
- Les 70 ans d'#Israel : pour la France fatiguée, cette démocratie détestée des néo-fachos et des antisémites est l'exemple d'une renaissance de l'Etat-nation et d'une résistance au totalitarisme islamique. Tout est encore possible.
- Richard #Ferrand avait déjà menacé d'exclure tous ceux qui envisageaient de proposer des amendements au moment du vote de la loi «asile et immigration»
- Marlène Schiappa est très « muslim friendly ». C’est pourquoi elle a cru qu’elle pourrait entrer dans un café qui n’est pas « women friendly » … http://www.atlantico.fr/decryptage/marlene-schiappa-cru-pourrait-entrer-dans-cafe-interdit-aux-femmes-trappes-3391376.html
Islamo gauchisme :
Effet attendu : mouvements de gauche qui draguent les islamistes pour capter le vote musulman.
Effet réel : entrisme des islamistes et prise de contrôle des mouvements et partis de gauche par ces islamistes.
Exemples : LFI, UNEF, PS, etc.
2 minutes pour tout comprendre !! Et très bien expliqué en plus !!!
https://twitter.com/twitter/statuses/995680010475360258
Islamisme : puisque les sociologues vous disent qu’il n’y a
pas de problème…
Le monde universitaire commence seulement à ouvrir les
yeux...
Par Elisabeth
Lévy - 14 mai 2018
Hal'Shop, le premier supermarché français 100% hallal, ouvert
à Nanterre, mars 2010.
En retard d’une bonne quinzaine d’années sur les professeurs
quotidiennement confrontés à la génération Kouachi, le monde universitaire
commence enfin à ouvrir les yeux, bien que les ripolineurs du réel n’aient pas
dit leur dernier mot. Reste à savoir comment sauver cette génération qui paraît
perdue.
Quand les sociologues du déni veulent prouver au péquin moyen
qu’il ne voit pas ce qu’il voit et ne vit pas ce qu’il vit, ils trouvent
toujours une étude qui défie le sens commun : l’une vous prouvera que le
niveau monte à l’école, l’autre que l’intégration des enfants d’immigrés ne
cesse de progresser, une troisième qu’il n’y a aucun lien entre l’islam et la
radicalisation islamiste. Et une dernière qu’il neige en été. L’arraisonnement
de la sociologie par l’idéologie, magnifiquement étudié dans un récent dossier
du Débat1, a conduit la première à dire aux
acteurs « comment doit être le monde » plutôt
que « comment il est », écrit Nathalie Heinich. Et, dans
la foulée, à interdire qu’on voie comment il est. Ce mauvais penchant, à
l’œuvre depuis des années sous l’appellation générique de politiquement
correct, se déploie avec une ardeur renouvelée depuis janvier 2015.
La recherche confirme ce que tout le monde sait: il y a
aujourd’hui un problème dans l’islam
Après les attentats de Charlie Hebdo et de
l’Hyper Cacher, les Français veulent comprendre, y compris ces musulmans du
coin de la rue qui savent depuis longtemps, sans pouvoir rien y faire, qu’une
partie de « leur » jeunesse a sérieusement déraillé – dans la
délinquance, l’islam radical ou les deux. On pressent qu’au-delà d’une minorité
de passeurs à l’acte, la forêt qui cache de tels arbres souffre d’un mal plus
profond que personne n’a voulu voir. On convoque les auteurs des Territoires
perdus de la République, jusqu’alors suspects. Au gré des reportages, le
pays découvre qu’une minorité significative de ses enfants d’adoption récente
vit sur une autre planète mentale et ne cache pas sa détestation de nos mœurs
collectives, en particulier de la liberté des femmes. Fantasmes, exagérations,
amalgames, hurlent les ripolineurs du réel. La preuve que ça n’existe pas,
c’est que vous n’avez pas de chiffres.
Les chiffres finissent par arriver et avec eux les études
scientifiques. Des enquêtes journalistiques et des témoignages de proviseurs,
professeurs ou policiers complètent le tableau. Et surprise : le péquin
moyen voyait juste ! Autrement dit, la recherche confirme les pires
impressions du sens commun et prouve notamment ce que tout le monde sait, à
commencer par les musulmans : il y a aujourd’hui un problème dans l’islam
– donc un problème de l’islam. Un problème d’acculturation qui ne se fait pas
sur fond de déculturation galopante (qui n’est pas pour le coup une spécialité
islamique). Certes, l’habituelle phalange des chercheurs-effaceurs tombe à bras
raccourcis sur la méthodologie (validée par le CNRS) qui aboutirait à une étude
à charge contre l’islam, on connaît la chanson. Ils ont beau tempêter et
psalmodier, la lucidité progresse. Y compris parmi les musulmans : « Aujourd’hui,
il n’y en a pas un qui s’indignerait sincèrement de la phrase de Zemmour sur
les dealers », s’amuse Tarik Yildiz, fin observateur de l’islam
sunnite.
Ce n’est pas faire injure à Anne Muxel et à Olivier Galland que
d’observer que leur passionnante « enquête auprès des lycéens » ne
contient pas de révélation fracassante, sinon celle que la sécession d’une
partie de la jeunesse est encore plus inquiétante que ce qu’on croyait (voir
pages 22-23, l’article
de Daoud Boughezala). Comme l’ont bien noté les gardiens du temple
progressiste, furibonds que certains de leurs confrères aillent fouiner là où
leur dit depuis trois ans qu’il n’y a rien à voir, leur étude (qui fourmille de
données précieuses pour l’analyse et la compréhension) valide une fois encore
les sombres inventions de l’expérience sensible : la radicalisation
religieuse est, dans une très large mesure, une singularité musulmane. Et,
parmi les lycéens se déclarant de cette confession, elle touche une minorité significative,
comme en témoignent les nombreux incidents rapportés ou non par la presse.
« Quand vous ne vivez qu’avec des gens de la même
origine et de la même religion que vous, le Blanc, c’est l’étranger. »
De façon amusante, et conformément à la parabole du chaudron
de Freud, les adversaires du réel affirment en même temps qu’il n’y a pas de
problème et que c’est de notre faute. La jeunesse islamo-radicalisée n’existe
pas, mais c’est nous qui l’avons créée. Il faut dire que, sur ce point, ils
n’ont pas complètement tort. Si une partie de la jeunesse française rompt les
amarres culturelles avec son pays de naissance, qui a accueilli leurs parents
ou grands-parents, c’est, au moins en partie, de notre faute. Mais pas, comme
le leur a seriné la gauche, parce que nous sommes « méchants » –
racistes, discrimineurs et néocoloniaux –, mais parce que nous sommes trop
gentils – complaisants, laxistes, pour ne pas dire honteusement mous du
genou. « La génération Kouachi – on la voit venir depuis 2005 –
vient de loin et nous l’avons fabriquée en remplaçant l’exigence par la
compassion », s’agace Marie Ibn Arabi, professeur de philosophie qui
enseigne aujourd’hui l’anglais dans un lycée professionnel des Hauts-de-Seine,
où la quasi-totalité des élèves est issue de l’immigration musulmane. « À
vrai dire, j’enseigne surtout les principes républicains, et même la politesse
de base. » L’entre-soi n’arrange rien, comme l’ont compris ces
mères de Montpellier qui réclament des Pierre et des Bernard dans les classes
de leurs enfants. « Quand vous ne vivez qu’avec des gens de la
même origine et de la même religion que vous, le Blanc, c’est
l’étranger. » C’est parce qu’il voyait monter de concert
l’islamisme et la délinquance que le père de Marie, un bon musulman, l’a
inscrite dans un collège catholique. Du reste, comme le souligne Sacha, jeune
agrégé de lettres nommé dans un collège de Seine-Saint-Denis, « ce
ne sont pas les familles traditionnelles, empreintes de valeurs, qui posent des
problèmes. Au contraire, celles-ci apprennent à leurs enfants à ne pas parler
de religion à l’école. Ceux qui jurent sur le Coran à tout bout de champ
bricolent un islam identitaire qui leur permet de séparer le monde entre “eux”
et “nous”. » Nous les musulmans et eux, un vaste ensemble
agglomérant l’Occident, les chrétiens, Israël et tous ceux qui tirent les
ficelles et aussi tous les gogos qui ne voient pas qu’on leur cache tout.
Le pire tort que la France puisse faire à ces milliers
d’adolescents qui rêvent de djihad (sans aller plus loin) et crachent sur leur
drapeau serait évidemment de leur céder. Notre faiblesse est une insulte. C’est
la conclusion de Marie et de nombre d’acteurs de terrain, parmi ceux qui sont
en première ligne : les professeurs et les responsables éducatifs. Car si
ces derniers, comme les magistrats, notamment pour enfants, comptent dans leurs
rangs pas mal « d’amis du désastre » qui encouragent la jeunesse
musulmane à camper sur son statut victimaire, on y croise aussi beaucoup d’ardents
républicains qui, depuis des années, défendent pied à pied la laïcité scolaire
en milieu hostile. Or, depuis l’arrivée de Jean-Michel Blanquer, ces derniers
ne sont plus, ou plus seulement, les vilains petits canards réacs de salles des
profs si pleines de bons sentiments qu’on ne peut plus y glisser la moindre
réflexion, mais le fer de lance d’une reconquête culturelle lancée au plus haut
niveau de l’État ; ou à tout le moins à l’avant-dernier étage, celui du
ministère de l’Éducation nationale.
« Tout va très bien, madame la marquise »
Constater que nous sommes en partie responsables de ce qui se
passe n’est pas une invitation à nous flageller, mais à nous retrousser les
manches. Ce que nous avons fait, nous pouvons le défaire. Face au diagnostic plutôt
effrayant que Muxel et Galland étayent, après d’autres, on est tentés de se
dire que c’est foutu, que le mal est trop profond. Que nous avons perdu, sans
la livrer, la bataille des esprits musulmans à laquelle nous appelait Gilles
Kepel, il y a quinze ans. Il suffit de parler avec quelques-uns de ceux qui ne
renoncent pas, chacun à leur niveau, dans leur domaine, pour conclure qu’on n’a
pas le droit de ne pas essayer. Certes, il n’existe pas de recette-miracle pour
désendoctriner, mais l’expérience humaine suggère que la Raison peut y aider.
Et ça, c’est un peu le rayon de l’école. Tant pis si cela suppose parfois de
lutter contre l’influence des familles. C’est bien dans cette perspective que
le ministère vient de promulguer l’obligation scolaire dès l’âge de trois ans,
une mesure à laquelle on attache beaucoup d’importance Rue de Grenelle.
Pour agir, il faut savoir. Jusque-là, la consigne implicite
était « pas de vagues », « tout va très bien, madame la
marquise », ce qui signifie « cassez ou cachez le thermomètre ».
Peu soucieux d’être mal notés, les établissements les plus sensibles
minimisaient ou étouffaient les incidents, qu’ils concernent la laïcité, la
sécurité ou les deux. Ils refusaient par exemple de traduire les élèves en
conseil de discipline, à la fois par aveuglement compassionnel et par lâcheté
administrative – n’allaient-ils pas se faire repérer à la fois comme des
« durs » et comme des faiseurs d’embrouilles et de mauvaise
publicité ? Aujourd’hui, les incidents remontent chaque jour au cabinet du
ministre. Et quand il ne s’agit pas d’incidents, mais d’emprise de la
voyoucratie comme au lycée Gallieni de Toulouse, le ministère emploie la
manière forte : sanctions prises à l’encontre de toute la chaîne
hiérarchique, y compris de l’inspecteur d’académie, qui n’a excellé qu’à faire
l’autruche, nomination d’une équipe de choc et d’un responsable sécurité (que
cela soit nécessaire est certes affligeant, mais ne rien faire le serait encore
plus).
On dira à raison qu’il est plus facile de faire régner
l’ordre dans les cours de récréation que la raison dans les esprits. Marie Ibn
Arabi assure que ce n’est pas si compliqué, qu’il suffit de croire à ce qu’on
dit. Ce qui renvoie à la question, épineuse mais pas insoluble, de la formation
des professeurs, dont beaucoup ne sont armés ni intellectuellement ni
moralement pour répondre aux questions et plus encore aux certitudes de leurs
élèves. Ainsi prénommée par gratitude pour l’hôpital marocain Marie-Feuillet où
elle a été sauvée à la naissance (lui-même nommé ainsi en hommage à
l’infirmière de Mohammed V), Marie précise en riant (au téléphone) qu’elle
a « une tête d’Arabe », et qu’elle est musulmane. Mais
ses élèves ne la connaissent que sous son nom marital, plutôt franchouillard.
Récemment, une de ses amies, également prof, a vu un collègue dire à un
élève : « À demain, inch’Allah. » Pas vraiment
son genre. En début d’année, elle avertit ses élèves : « Je
ne veux pas entendre d’incantation religieuse, et je ne veux pas connaître
votre religion, sinon, vous aurez des heures de colle. » Résultat,
quand un élève lâche un « inch’Allah », il dit : « Pardon
madame, je ne l’ai pas fait exprès. » Les sceptiques diront que
ça ne change rien. Au contraire, qu’il y ait un lieu où, dans son intérêt même,
on demande à l’adolescent de renoncer aux codes de la famille, du quartier et
de la communauté, c’est énorme. Si les enfants de l’immigration expriment
encore, dans toutes les enquêtes, une grande confiance dans l’école, ce n’est
pas parce qu’elle est bienveillante, voire laxiste, mais parce que, en dépit
des bons sentiments dans lesquels elle est engluée, elle reste la seule
instance publique qui leur oppose des limites.
Depuis l’arrivée de Jean-Michel Blanquer, les profs laïques
ne sont plus considérés comme des vilains petits canards réacs
Jusqu’à la dernière rentrée, Marie et son petit groupe de
collègues, aussi intransigeants qu’elle sur l’exigence républicaine, étaient
plutôt mal vus, pour ne pas dire ostracisés, en salle des profs. « Quand
il y avait un conflit prof/élève, on commençait par chercher la responsabilité
de l’adulte. » Le proviseur l’a traitée un jour « d’ayatollah
de la laïcité ». On n’en dira pas autant de lui : l’an dernier,
en annonçant le programme de la fête de l’école, il a précisé que l’horaire
choisi permettrait d’aller rompre le jeûne. Et combien de fois a-t-elle
entendu, dans la bouche de ses collègues, ces jérémiades compassionnelles qui
masquent mal un profond mépris : « les pauvres, il faut les
comprendre, avec ce qu’on leur a fait », ou alors « et
puis, ils sont très gentils ». Un jour, dans un préconseil de classe
(où si j’ai bien compris, on a le droit de rester entre adultes), alors qu’il
était question d’une classe particulièrement pénible où personne n’apprenait
rien, et qu’elle entendait les habituels discours lénifiants destinés à rendre
tolérable l’intolérable, Marie a cassé l’ambiance : « Assez
de postures, a-t-elle dit. Lequel d’entre nous accepterait que
ses gosses soient dans cette classe ? » Les bons sentiments
eux-mêmes ont des limites. Heureusement pour les enfants de gauche.
Depuis l’arrivée de Jean-Michel Blanquer Rue de Grenelle et,
dans la foulée, d’un nouveau proviseur qui a clairement annoncé son intention
de rétablir la République dans son établissement, Marie et ses amis ont le
sentiment que la roue a tourné et que l’institution est de leur côté.
La fermeté paie. Cette évidence de bon sens pour tout
éducateur avait déserté l’Éducation nationale, ainsi d’ailleurs que nombre de
médias et d’intellectuels qui n’en finissent jamais d’inventer des excuses aux
comportements les plus inacceptables, leur tolérance s’arrêtant juste au seuil
de la violence armée. Cette fermeté n’exclut nullement la bienveillance, elle
en est au contraire la preuve et la condition, car elle signifie que l’on croit
que celui que l’on a la charge d’élever, au sens strict du terme, en est
capable.
Proviseur des années durant d’un lycée planté au cœur d’une
des plus célèbres, c’est-à-dire des plus dangereuses, cités de la région
parisienne, Catherine (prénom fictif) a dû régler un conflit naissant avec les
jeunes filles voilées, 150 à 200 sur un effectif global de 1 200 élèves.
En effet, celles-ci avaient pris l’habitude de se dévoiler dans l’enceinte du
lycée, juste devant le premier bâtiment. La cheffe d’établissement entendait
les faire reculer, mais voulait d’autant moins allumer une guerre religieuse
que le lycée est situé à proximité de deux mosquées, dont l’une ne semble pas
avoir été informée de l’existence de l’islam des Lumières. « J’ai
proposé un donnant/donnant. Elles acceptaient de se dévoiler devant la grille,
en échange, je leur installais un endroit abrité de la pluie et surtout, équipé
d’un miroir. Et ce miroir, bientôt suivi d’une table pour les sacs, a fait des
miracles. » Destiné à permettre aux jeunes filles de rectifier
leur mise avant de quitter le lycée, le miroir, évidemment, a retrouvé sa
destination originelle et permis à des ados de se pomponner avant de retrouver
leurs copains. Il a aussi matérialisé la séparation dénuée d’hostilité entre
l’école et son environnement. Catherine se rappelle avec émotion avoir vu une
de ces jeunes filles expliquer, dans un documentaire-maison, que ce miroir
était la preuve qu’elle avait sa place dans l’école de la République. « Quand
j’ai refusé que des élèves entrent voilées quand elles accompagnaient leur père
pour les rencontres avec les professeurs, ils ont compris. Parce qu’ils savent
que nous sommes de leur côté et que nous leur expliquons le sens de cette
règle. »
« On sait qu’il y a un lien très direct entre la
petite délinquance et cet islam des banlieues qui nourrit le séparatisme »
Il ne s’agit pas d’être naïf. Il faudra des années de ce
travail de fourmi pour enrayer la « tentation radicale », d’autant
plus que celle-ci se conjugue à un niveau particulièrement
catastrophique. « Je ne peux pas enseigner Le Cid,
ils ne comprennent pas la langue »,reconnaît Sacha, prof dans le 9-3.
En revanche, ils ont très bien compris, pour l’avoir entendu mille fois dans la
bouche d’intellectuels éminents, d’élus complaisants et de
journalistes-vedettes que la laïcité était un truc inventé par « les
Français » pour s’attaquer à l’islam. La culture de ses élèves se
résume à trois univers : le rap, le hip-hop et la télé-réalité, en
particulier les émissions les plus bas de gamme. Une de ses élèves lui a un
jour expliqué pourquoi : « On voit que les gens qui
participent sont complètement cons. Et pour une fois, on est moins cons
qu’eux. » Pour infiniment déchirante qu’elle soit, cette anecdote
plaide encore une fois pour le redressement. Il y a malgré tout chez cette
jeune fille la petite flamme de lucidité et de colère qui pourrait, pour peu
que quelqu’un la protège et la fasse grandir, l’arracher à un destin écrit
d’avance.
Même avec une équipe déterminée à sa tête, l’école ne gagnera
pas seule la bataille. « On n’a pas vraiment de prise sur
l’idéologie religieuse. En revanche, on sait qu’il y a un lien très direct
entre la petite délinquance et cet islam des banlieues qui nourrit le
séparatisme », observe Tarik Yildiz. Face à l’islam, les institutions
et la société ont déjà testé l’aveuglement et l’accommodement. Il reste à
essayer la fermeté. Tarik Yildiz s’agace de voir ceux qui défient la loi et
l’État ne rencontrer que des ventres mous, à commencer par celui de la
Justice : « Nous parlons tout le temps de respect, mais
comment voulez-vous qu’ils nous respectent alors que nous nous montrons
hésitants, coupables, honteux. Si nous voulons être respectés, nous devons
apparaître forts. Pour les fortes têtes, qui pourrissent le climat de toute une
classe, il faut créer des centres éducatifs fermés où régnera une vraie
discipline militaire : c’est cela être humaniste. En réalité, la meilleure
preuve qu’on les respecte serait de refuser de toutes nos forces de s’adapter à
eux. »
Il y a du boulot. En attendant, on a bassement envie de
présenter l’addition à tous ceux qui, depuis des années, claironnent qu’il n’y
a pas un problème d’islamisme mais d’islamophobie, et s’efforcent de persuader
toute une frange de la jeunesse que la France a une dette à son égard et que
tous ses malheurs viennent de l’injustice. Qu’ils se rassurent, on ne leur
demandera pas de se livrer, comme on l’exige aujourd’hui de tout porc présumé,
à une autocritique publique. On n’attend même pas d’eux qu’ils voient ce que
les autres voient. Simplement, qu’ils cessent d’insulter ceux qui voient et
entendent combattre le séparatisme mortifère dont ils n’ont eu de cesse de nier
l’existence après avoir contribué à sa propagation, obsédés qu’ils étaient par
leur détestation de cette France qu’ils jugent moisie.
---------------------Le mystère des tiques responsables de la maladie de Lyme
http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/05/16/01008-20180516ARTFIG00337-maladie-de-lyme-la-tique-dans-le-viseur.php
M. Lambda 2 : Ces amalgames sont honteux, toutes les tiques ne portent pas la maladie de Lyme, elle ne peuvent pas vivre dans leur environnement naturel, vous avez 4L de sang donc vous pouvez bien leur en donner quelques gouttes, ceux qui les stigmatisent sont des fachos!
#TiquesWelcome✊🏻
#TiquesWelcome✊🏻
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