Les Nations Unies ont accusé le gouvernement du Myanmar de
commettre un « génocide » contre la minorité musulmane des Rohingyas,
dans la province troublée du pays qu’est l’État d’Arakan. La crise au Myanmar a
connu une escalade ces semaines passées, et des groupes de défense des droits
de l’homme et des ONGs ont publié de copieuses dénonciations d’abus des droits
humains et de massacres, allégués avoir été commis par les Forces Armées du
Myanmar (Tatmadaw). Le gouvernement du Myanmar affirme qu’il mène une guerre
contre le terrorisme contre des forces cherchant à déstabiliser l’état, et tout
particulièrement des forces islamistes. Le gouvernement affirme également que
la prétendue minorité ethnique communément dénommée « Rohingya »
consiste en réalité d’immigrants illégaux, provenant de l’Est du Bengale.
En dépit de milliers d’allégations sérieuses de viol, de
pillage et de massacre perpétrés par ces immigrants bengalis au Myanmar, les
groupes de défense des droits de l’homme et la « communauté internationale »
ont imputé toute la violence aux autorités birmanes. Qui sont les
« Rohingyas », et pourquoi sont-ils désormais devenus le point de
mire d’une attention internationale? Pourquoi la position des autorités
birmanes est-elle ignorée? Quels objectifs géopolitiques peut-il y avoir
derrière une tentative de déstabilisation du pays, reflétant ce qu’ont déclaré
les autorités birmanes?
La fable du massacre des « Rohingyas », guerre secrète
contre le Myanmar
Les Nations Unies ont accusé le gouvernement du Myanmar de
commettre un « génocide » contre la minorité musulmane des Rohingyas,
dans la province troublée du pays qu’est l’État d’Arakan. La crise au Myanmar a
connu une escalade ces semaines passées, et des groupes de défense des droits
de l’homme et des ONGs ont publié de copieuses dénonciations d’abus des droits
humains et de massacres, allégués avoir été commis par les Forces Armées du
Myanmar (Tatmadaw). Le gouvernement du Myanmar affirme qu’il mène une guerre
contre le terrorisme contre des forces cherchant à déstabiliser l’état, et tout
particulièrement des forces islamistes. Le gouvernement affirme également que
la prétendue minorité ethnique communément dénommée « Rohingya »
consiste en réalité d’immigrants illégaux, provenant de l’Est du Bengale.
En dépit de milliers d’allégations sérieuses de viol, de
pillage et de massacre perpétrés par ces immigrants bengalis au Myanmar, les
groupes de défense des droits de l’homme et la « communauté internationale »
ont imputé toute la violence aux autorités birmanes. Qui sont les
« Rohingyas », et pourquoi sont-ils désormais devenus le point de
mire d’une attention internationale? Pourquoi la position des autorités
birmanes est-elle ignorée? Quels objectifs géopolitiques peut-il y avoir
derrière une tentative de déstabilisation du pays, reflétant ce qu’ont déclaré
les autorités birmanes?
Qui sont les « Rohingyas »?
Il n’existe aucun groupe ethnique portant le nom de
« Rohingya ». Le terme « Rohingya » est un terme
étymologique bengali, qui signifie « arakanais ». Un
« Rohinga » n’est rien de plus qu’un Musulman d’Arakan, un Musulman
résident de l’État d’Arakan, la province occidentale de la République de
l’Union du Myanmar. Le Dr. Jacques Leider, directeur de l’École Française
d’Études Asiatiques en Thaïlande et expert de l’histoire de l’État d’Arakan,
met ce nom si fréquemment cité en contexte:
Rohnigya est un nom, pas une catégorie ethnique, qui a
été ravivé de nos jours pour identifier les Musulmans d’Arakan, en tant que
groupe social distinct. On pourrait éventuellement le comparer au nom donné aux
Chinois musulmans du Myanmar, qui sont appelés « Panthay ».
Contrairement aux affirmations de propagande des
« Rohingyas », l’Islam n’a été enregistré dans l’État d’Arakan qu’à
l’époque de la dynastie Mrauk-U au quinzième siècle. Jusqu’au dix-neuvième
siècle, les Musulmans n’ont composé qu’une toute petite minorité de la population
d’Arakan. Au 19ème siècle, le Raj britannique a déplaçé des Bengalis pour
travailler dans l’État d’Arakan, en Birmanie occidentale et essentiellement
bouddhiste. Les colons musulmans ont été utilisés d’une manière idoine aux
colons presbytériens d’Irlande au 17ème siècle; des colons protestants et
presbytériens y avaient été installés par l’état impérial britannique, ceci
afin de constituer une force loyaliste locale contre les autochtones irlandais.
Les conséquences de cette implantation se font toujours sentir, dans la portion
de l’ancienne province irlandaise d’Ulster encore occupée par les Britanniques.
Les Britanniques se sont servis des colons bengalis en
Birmanie pour administrer l’État d’Arakan, au bénéfice des intérêts
britanniques. Depuis lors, ils ont périodiquement perpétré des massacres de la
population bouddhiste indigène de la région de l’État d’Arakan. L’historien Aye
Chan écrit:
L’une des causes sous-jacentes de cette violence commune
était le Système de Zamindar, importé du Bengale par les Britanniques. Selon ce
système, les administrateurs britanniques accordaient aux propriétaires
terriens bengalis des milliers d’acres de terres arables, dotés de baux de
quatre-vingt-dix-neuf ans. Les paysans d’Arakan, qui fuyaient le pouvoir birman
et qui revenaient chez eux après l’annexion britannique, se retrouvèrent privés
des terres dont ils avaient, par héritage, été les légataires. Les Zamindars
bengalis (les propriétaires terriens) n’ont pas non plus voulu des Arakanais
comme locataires sur leurs terres. Des milliers de paysans bengalis furent
importés du District de Chittagong pour y cultiver la terre. (Rapport sur les
Opérations de Colonisation dans le District d’Akyab 1887-1888:2, 21)
Les paysans colons étaient fortement sous l’influence du
mouvement « Faraizi » du Bengale, qui reposait sur des enseignements
wahhabites importés d’Arabie. L’idéologie violente professait
« l’installation des ikhwans ou frères dans les
communautés agricoles proches des ressources aquifères. Les paysans selon leur
enseignement, hors le fait de cultiver la terre doivent être prêts à prendre
les armes dans une guerre sainte, à l’appel de leurs seigneurs. »
Les Musulmans qui causent aujourd’hui tous les troubles sont
appuyés par les Saoudiens, les Pakistanais, les Turcs et les Bangladais ainsi
que par les Britanniques et les Étasuniens, qui veulent balkaniser le Myanmar
riche en minéraux. Je souhaite mettre l’accent sur « Musulmans qui causent
tous les troubles ». Car il s’agit d’une minorité des Musulmans dans l’État
d’Arakan, qui s’efforce de mener un « djihad » pour le compte
des intérêts géopolitiques occidentaux et de la « guerre contre le
terrorisme » d’origine sioniste en cours, étiquetée faussement et avec
euphémisme, comme étant un « choc des civilisations ».
Depuis l’indépendance, la population musulmane de l’État
d’Arakan est devenue la majorité, et les Bouddhistes ont subi des persécutions.
Des temples sont souvent pris d’assaut et incendiés. Des viols de femmes
bouddhistes locales par des hommes musulmans sont régulièrement rapportés. Les
Bouddhistes d’Arakan vivent dans la peur. La violence islamiste contre les
Bouddhistes dans l’État d’Arakan est souvent suivie d’attaques brutales contre
des Musulmans, dans des régions du pays où ils sont minoritaires.
Un État d’Arakan indépendant qui, comme le Kosovo serbe,
dépendrait entièrement des États-Unis pour sa sécurité, serait un trophée
géopolitique de taille pour les USA et un outil majeur de déstabilisation
graduelle de la Chine, où les USA mènent une guerre secrète par « djihad »
interposé employant des terroristes ouïghours, dont beaucoup s’entraînent en
Syrie et en Irak. Le Congrès Mondial Ouïghour est basé à Washington.
Les autorités du Myanmar mènent présentement une guerre de
libération nationale contre deux organisations terroristes, dénommées
l’Organisation de Libération Rohingya (OLR-RLO, Rohingya Liberation
Organisation) et l’Organisation de Solidarité Rohingya (OSR-RSO, Rohingya
Solidarity Organisation). L’OLR est soutenue par l’Arabie Saoudite, le
Pakistan, la Turquie et – ipso facto – par l’OTAN. Des
rapports récents d’agences de renseignement indiennes ont indiqué que Da’esh
recrute désormais des Rohingyas en Inde et les envoie en Arabie Saoudite, afin
d’y suivre
un entraînement.
Les terroristes Rohingyas reçoivent très probablement des
armes et un entraînement, des mains des renseignements militaires bangladais
sous la supervision de la Turquie et des USA, tandis que les Saoudiens
fournissent la radicalisation et
le cash. L’histoire des réfugiés Rohingyas est une énorme
opération de guerre psychologique, dont l’intention est de manipuler les
émotions des consommateurs de médias de masse ignorants, qui ne comprennent pas
l’histoire et le contexte géopolitique complexe du Myanmar et du Golfe du
Bengale.
« Comment les Rohingyas trompent les médias du monde
entier. Ne tombez pas dans le panneau! » Images d’Indonésie, présentées
comme un massacre de Rohingyas au Myanmar
Avec une population de 150 millions d’individus, le
Bangladesh est l’un des pays les plus densément peuplés du monde. L’état
bengali est l’une des plus grandes « usines à sueur » (sweatshop –
« atelier de misère », NdT) du monde, fournissant un labeur
d’esclavage pour de puissantes entreprises occidentales. Cependant, l’état est
incapable de fournir suffisamment d’emplois pour la jeunesse bourgeonnante du
pays. Et ainsi, des centaines de milliers de jeunes Bengalis prennent la mer,
en se dirigeant principalement vers la Thaïlande ou vers la Malaysie.
Exploités par une brutale mafia de trafiquants humains qui
se coordonnent avec les agences de renseignement occidentales et les ONGs, ces
migrants économiques échouent souvent sur les plages de l’État d’Arakan, où ont
été dressés des camps de réfugiés. Ils sont ensuite recrutés par des groupes
terroristes liés à al-Qaeda dans l’objectif de déstabiliser l’État d’Arakan
pour le compte des intérêts occidentaux. La crise des Rohingyas est l’exemple
le plus brutal et le plus flagrant de ce que Kelly Greenhill appelle les
« armes de migration massives », où des êtres humains sont utilisés
par un état comme armes géopolitiques contre un autre état.
En dépit de recherches exhaustives, effectuées sur le
terrain au Myanmar par des chercheurs indépendants comme Rick Heizman, qui
documentent abondamment et largement le nettoyage ethnique perpétré par les
Musulmans Rohingya contre de pauvres paysans bouddhistes, les organisations de
défense des droits de l’homme qui façonnent le consensus médiatique
international n’ont fait que relayer les accusations de génocide proférées par
les organisations qui le commettent elles-mêmes, c’est-à-dire les gangs
terroristes organisés de l’insurrection « Rohingya ». Bien que le
public soit porté à croire que des organisations comme Amnesty International et
Human Rights Watch sont indépendantes, elles sont en réalité étroitement liées
aux gouvernements du Royaume-Uni et des USA et fonctionnent comme agences
para-étatiques impérialistes de propagande de guerre. Les organisations de
défense des droits de l’homme infiltrées par des agents des renseignements
occidentaux jouent un rôle-clé dans la fabrication du consensus populaire pour les
interventions militaires des USA, de l’OTAN ou de l’ONU dans des pays où il est
nécessaire de trouver un prétexte pour une guerre de conquête, cyniquement
grimée en « intervention humanitaire ».
Tension frontalière entre le Bangladesh et le Myanmar
L’entraînement militaire présumé fourni aux terroristes
Rohingya par les militaires bangladais est l’un des facteurs alimentant le
conflit entre le Myanmar et le Bangladesh, où les tensions frontalières se sont
récemment intensifiées. Dans son livre « The Politics of Refugees in South
Asia – Identity, Resistance and Manipulation » [la politique des réfugiés
en Asie du Sud – identité, résistance et manipulation, NdT], Narvine Murshid
écrit:
Le Bangladesh voit-il un quelconque intérêt dans la
prévention d’une lutte armée au Myanmar? Récemment, les relations entre les
deux pays ont connu un litige au sujet de l’exploitation du gaz naturel dans le
Golfe du Bengale. Selon le Bagnladesh, le Myanmar a empiété sur les eaux
territoriales bangladaises autour de l’île de Saint Martin mais après enquête,
le tribunal maritime a statué que la zone reposait à l’intérieur des frontières
maritimes du Myanmar.
La politique des réfugiés en Asie du Sud
En 2012, une foule musulmane attaqua des laboureurs
bouddhistes à Ramu au Bangladesh, détruisant des temples et de nombreuses
maisons. Des politiciens locaux ont pris part à ces violences sectaires.
Certains d’entre eux ont tenté de justifier ces crimes de haine en affirmant
que la violence était causée par la frustration ressentie par les Rohingyas,
qui ne pouvaient entrer dans l’État d’Arakan pour y « protéger »
leurs coreligionnaires musulmans face à la « répression bouddhiste »,
suite à la fermeture
de la frontière par l’Armée du Bangladesh. Il y a de bonnes raisons de
croire que les groupes terroristes Rohingyas sont armés et entraînés au
Bangladesh. L’auteur précité s’est fait dire au Bangladesh que, « ce n’est
un secret pour personne que les Rohingyas ont un accès aux armes
légères. » Les puissances occidentales soutiennent le Bangladesh dans
cette entreprise à travers l’industrie des Droits de l’Homme, dédaignant
totalement le nettoyage ethnique des Bouddhistes par les Musulmans dans l’État
d’Arakan, et ignorant le fait que beaucoup des victimes de la prétendue
répression de l’état birman sont des terroristes liés à al-Qaeda.
Il est possible que la CIA et le MI-6 soutiennent également
quelques organisations terroristes bouddhistes, afin de discréditer le
gouvernement du Myanmar. La violence s’est accrue dans l’État d’Arakan depuis
l’assassinat de l’Avocat musulman des droits de l’homme U Ko Ni, le 29 janvier
par des terroristes bouddhistes. U Ko Ni a été un proche conseiller de la
dirigeante du Myanmar, Daw Aung San Suu Kyi. Le gouvernement birman a déclaré
qu’il s’agissait d’une tentative de « déstabilisation de l’état ».
Amnesty International a expliqué au New York Times qu’une
réelle enquête indépendante devait être menée, afin d’élucider l’assassinat d’U
Ko Ni. L’insinuation claire est que les forces gouvernementales y étaient
peut-être mêlées. Nonobstant, il est beaucoup plus probable que des forces
tentant d’affaiblir le gouvernement étaient en réalité derrière l’exécution
de ce meurtre.
Ils font la guerre par duperie
Beaucoup d’organisations et d’officines médiatiques qui
rapportent sincèrement la guerre en Syrie ont été complètement leurrées par la
crise sophistiquée et bien financée des « Rohingya » au Myanmar.
L’excellent service d’information iranien PressTV a ainsi relayé de la
désinformation et des mensonges provenant d’organisations sionistes telles que
Human Rights Watch, qui reprochent à l’état du Myanmar la violence qui
ensanglante le pays. Ils n’ont fait aucun effort pour expliquer objectivement
la nature géopolitique de la crise des Rohingyas, et aucune tribune n’a été
donnée aux victimes du terrorisme Rohingya. La République Islamique d’Iran a,
par le passé, fait des erreurs politiques majeures. Dans les années 1990 l’Iran
a soutenu les Moudjahidines bosniaques, collaborant avec les USA pour faire
parvenir des armes aux terroristes qui massacraient les civils serbes pour le
compte des pays de l’OTAN. L’Iran espérait ainsi acquérir de l’influence en
Europe, et a été leurré par la propagande occidentale qui diabolisait le
gouvernement serbe.
Les Israéliens ont joué un rôle central dans cette tromperie
en exprimant un soutien en faveur des Serbes. Les relations entre Israël et la
Serbie avaient été bonnes. Mais des agents de désinformation comme le
journaliste Robert Fisk ont fait tout un foin du soutien israélien à la Serbie,
créant ainsi dans l’imagination du gauchiste libéral bien-pensant des analogies
entre l’oppression des Palestiniens par le régime israélien, et la répression
serbe des terroristes bosniaques et kosovars. Le 6 janvier 2006, dans une
chronique du journal The Independent sur le Premier Ministre
israélien Ariel Sharon, Fisk a écrit:
Les admonestations sonores de Sharon contre la guerre de
l’OTAN en Serbie de 1999 ont largement été oubliées à l’époque où il était
Premier Ministre, parmi ses discours de haine contre le
« terrorisme ». Onze ans plus tard il avait sympathisé avec
l’objectif politique de Slobodan Milošević: empêcher l’établissement d’un état
albanais au Kosovo. Cela, disait-il, allait mener à la « Grande
Albanie » et fournir un havre à – que les lecteurs retiennent ici leur
respiration – la « terreur islamique ». Dans une interview accordée à
un journal de Belgrade, Sharon a dit que « nous
devons nous tenir à vos côtés contre la terreur islamique.«
Bien qu’il soit un criminel de guerre et un boucher, Sharon
exprimait parfois des opinions qui n’étaient pas en phase avec le
Sionisme mainstream. Comme je l’ai souligné dans ma série sur la
guerre du Sionisme en Europe, Sharon a pu être assassiné à cause de son aveu
stupéfiant qu’Israël allait devoir mettre fin à l’occupation illégale des
terres palestiniennes. Robert Fisk est, et a toujours été un agent de la
désinformation et de propagande de guerre de l’OTAN.
Une couverture médiatique polarisée du Myanmar
Dans l’article précité, il entend que le lecteur croie que
l’objection de Sharon au bombardement par l’OTAN de la Serbie était une
mauvaise chose, simplement parce Sharon croyait que le soutien occidental en
faveur du « djihad » islamique allait, dans ce cas précis,
menacer la sécurité d’Israël. La réalité est que la guerre contre la Serbie a
sonné le début d’une suite de guerres brutales d’agression contre des
états-nations indépendants, et qui faisait partie d’une volonté de susciter un
ordre mondial dominé par Israël. Mais çà, vous ne le lirez pas dans les
chroniques trompeuses de Fisk, qui sont d’un frénétique libéralisme de gauche
impérialiste. En diabolisant l’un des camps d’une guerre complexe, et en
fournissant des justifications pour une campagne de bombardements qui a mené à
une perte massive de vies innocentes en Bosnie, en Libye, en Syrie et au-delà,
Robert Fisk devrait être jugé pour complicité de crimes de guerre et de crimes
contre l’humanité. Fisk est un auteur habile et la plupart des gens échouent à
voir comment il travestit sans cesse la vérité. L’OTAN n’a jamais soutenu les
Palestiniens ou offert d’intervenir, alors qu’ils subissaient les bombardements
massifs du régime sioniste. Cependant, l’organisation a bel et bien appuyé les
terroristes et les trafiquants de drogue de l’Armée de Libération Kosovare.
L’Iran n’a glané presque aucun avantage de son aventure géopolitique en Bosnie.
Le régime « indépendant » bosniaque pro-US a ensuite voté pour le
maintien des sanctions à leur égard aux Nations Unies! Une grande part de la
diabolisation des Serbes provient de Bernard Henri-Lévy, un Sioniste fanatique
et agent de chaos du « Nouvel Ordre Mondial ». Le Sioniste français
Bernard Kouchner a été un autre acteur majeur de la destruction
de la Yougoslavie.
Désormais, les mêmes mensonges et distorsions de la réalité
se voient publiés par PressTV, comparant la répression de l’insurrection
terroriste Rohingya par le gouvernement birman au génocide israélien des
Palestiniens. Les auteurs de PressTV qui publient ces inepties feraient bien de
songer au fait que l’Iran est confronté à une guerre majeure contre les
États-Unis. Les mêmes groupes qui massacrent des civils bouddhistes au Myanmar
ont posé des bombes dans des mosquées à travers l’Iran ces dernières années, et
ils n’hésiteront pas à trancher en morceaux les Musulmans chiites iraniens
lorsque la « Babylone » sioniste déferlera en Perse!
Le Guide Suprême iranien, l’Ayatollah Khameneï, a été sans
équivoque dans sa condamnation du terrorisme takfiriste. Mais il existe une
cinquième colonne opérant aux plus hauts niveaux de la République Islamique
d’Iran pour le compte du Sionisme. Si l’Ayatollah Khameneï ne prend pas de
mesures pour extraire ces individus de positions de pouvoir et d’influence, la
République Islamique d’Iran pourrait devenir la prochaine Syrie.
Des milices bouddhistes commencent à émerger à travers le
Myanmar; ils préviennent les citoyens de s’armer et de défendre leur race, leur
religion et leur patrie contre l’invasion bengalie. Les tensions sociales et
religieuses ont déjà été manipulées par l’Occident, dans le passé. En 2007, la
CIA organisait la « révolution de safran » – une révolution de
couleur qui s’est servi de moines bouddhistes comme bélier contre l’état, afin
de faire progresser les intérêts géostratégiques occidentaux dans le pays.
Au dire de tous, Wirathu est un criminel violent qui dirige
des foules ayant coûté la vie à des milliers de personnes, et qui ont créé une
crise humanitaire qui engloutit lentement toute l’Asie du Sud-Est. Pourtant
Wirathu compte encore parmi les soutiens les plus audibles d’Aung San Suu Kyi,
et pèse fréquemment sur les décisions prises au plus haut niveau, par le parti
de Suu Kyi. En outre l’Occident a échoué à le condamner ou à imposer la moindre
sanction contre lui et, par le biais de ses propres divers médias grand public
continue de lui accorder des interviews, ce qui entretient
sa crédibilité et son influence.Ainsi qu’écrit plus haut, il peut y avoir
des terroristes à la solde de la CIA au sein de la population bouddhiste. Le
moine bouddhiste Ashin Wirathu a été accusé d’incitation à la haine raciale et
au massacre contre la population musulmane. Le magazine Time a
publié une photo de lui en couverture d’un de ses exemplaires portant la
légende: « Le visage de la terreur bouddhiste ». J’ai visionné
plusieurs documentaires et reportages médiatiques qui dédaignent purement et
simplement ses arguments, selon lesquels il prend la défense de son peuple
contre le terrorisme islamiste. Les crimes présumés commis par les Bouddhistes
contre les Musulmans sont immanquablement confirmés, tandis que les crimes
présumés commis par les Musulmans contre les Bouddhistes sont tout simplement
ignorés, sans la moindre investigation. Les allégations contre Wirathu
possèdent peut-être un fondement, mais j’attends toujours de voir quoi que ce
soit pouvant être considéré comme une enquête objective et
impartiale.
Wirathu semble donc être un « criminel violent« ,
« au dire de tous« . La BBC a diffusé un documentaire intitulé
« Notre Monde: le Moine Extrémiste du Myanmar » [en anglais, « Our World: Myanmar’s
Extremist Monk« , NdT] où le doute n’est laissé à personne quant à
l’identité des « gentils » et des « méchants » dans
la guerre civile en
gestation au Myanmar. Dans ce documentaire de la BBC des meurtres
épouvantables, commis par des Bouddhistes contre des Musulmans, sont examinés
avec attention. Des membres des familles sont interviewés, etc., mais le
respect correspondant n’est absolument pas témoigné aux familles des victimes
bouddhistes. Il nous est annoncé que les autorités ont interrompu le tournage
du documentaire, et ont emmené l’équipe de la BBC pour leur poser des questions
et vérifier leur accréditation. Le sous-entendu est que le gouvernement du
Myanmar aurait quelque chose à cacher. Mais il est clair que c’est la BBC qui
essaye de dissimuler l’information. La BBC n’a pas interviewé un seul fonctionnaire
du gouvernement. Leur point de vue est totalement absent.
Nous ne disposons d’aucune information concernant des
victimes bouddhistes d’agressions islamistes, en dépit de l’aveu par la BBC que
les photos que le Moine Wirathu leur a montré sont si horribles et graphiques
qu’elles ne se prêtent pas à la diffusion. Il nous est seulement dit que
Wirathu n’a cure des victimes musulmanes. Wirathu pourrait rétorquer la même
chose à propos du manque de compassion de la BBC pour les Bouddhistes. Nous
pouvons voir des preuves exhaustives de la destruction de mosquées à Meiktila
par des Bouddhistes, mais rien sur la destruction islamiste de temples
bouddhistes à travers l’État d’Arakan. Il nous est péroré que le gouvernement
ne fait rien pour faire cesser la violence bouddhiste, et quelques minutes plus
tard il nous est annoncé que Wirathu a été incarcéré pendant neuf ans,
précisément du fait de ses présumés crimes politiques.
Le reporter de la BBC Jonah Fisher montre au « moine
malfaisant » une vidéo d’un homme musulman se faisant rosser à mort par
des terroristes bouddhistes. Le reporter lui demande si sa prédication ne
contribue pas à une telle violence. Après avoir condamné la violence qu’a subie
le Musulman, Wirathu répond:
« Si le conflit avait commencé du fait de mes
enseignements dans les lieux où je prêche, alors nous aurions pu en être les
initiateurs mais ce n’est pas ce qui s’est produit. Ils nous ont attaqués et
nous avons répliqué, c’est ainsi que je le vois. » Une faction des moines
bouddhistes, instrumentalisée par la CIA dans la « révolution de
safran » en 2007, veut que le mouvement nationaliste 969 soit écrasé parce
que c’est un « obstacle à la réforme démocratique ». Traduit en
langage géopolitique, le nationalisme de Wirathu est un obstacle aux plans
occidentaux de balkanisation du pays. Thein Sein, précédent Président, était
moins favorable à l’autonomie régionale de l’État d’Arakan que l’est Daw Aung
San Suu Kyi. Thein Sein soutient Wirathu.
Wirathu a proposé une législation prohibant le mariage des
hommes musulmans avec les femmes bouddhistes. Il est parvenu à rassembler deux
millions de signatures, afin que cette pétition soit présentée devant le
Parlement. Le projet de loi est ethno-religieux et des observateurs occidentaux
affirment qu’il est raciste, mais il s’agit d’une proposition tout à fait
raisonnable d’un point de vue nationaliste bouddhiste. De nombreuses femmes
bouddhistes sont converties à l’Islam et la population islamique s’accroît
rapidement. La population indigène se sent menacée, et prend des mesures pour
défendre sa culture et son identité. Des règles similaires existent dans de
nombreux pays islamiques mais personne ne mentionne ce détail. Par exemple dans
la République Islamique d’Iran, les hommes musulmans ont le droit d’épouser des
femmes non-musulmanes mais celles-ci doivent se convertir à l’Islam,
garantissant ainsi la continuité de l’Islam comme religion d’état.
Il nous est dit que Wirathu porte un message
« haineux » et « intolérant ». Wirathu semble effectivement
honnir l’islamisation du Myanmar, et il n’a aucune tolérance envers les
nombreux crimes contre l’humanité perpétrés par des terroristes takfiris. Il
veut que les Musulmans restent une minorité, et condamne les actes de violence
commis à leur encontre. Que de haine et d’intolérance…! Un documentaire de
PressTV intitulé: « Le Moine Raciste du Myanmar » aurait pu être
produit par la BBC, CNN ou Channel 1, la chaîne israélienne! Wirathu est décrit
comme un « fasciste » et diabolisé de son début à sa fin.
Ces dernières années, les États-Unis ont redéployé leurs
forces dans le Pacifique Sud dans ce qui ressemble à la préparation d’une
confrontation militaire avec la République Populaire de Chine. Les terrorismes
de soutien, islamiste et lamaïste, sont deux pôles importants de la stratégie
militaire de Washington contre la Chine. Un individu depuis longtemps à la
solde de la CIA j’ai nommé le Dalaï-Lama, a publiquement
condamné le gouvernement du Myanmar pour sa « répression »
des Musulmans Rohingyas.
La CIA a financé des insurrections terroristes au Tibet
depuis que les communistes chinois ont libéré le pays en 1950, mettant un terme
à des siècles de servage et d’esclavage brutal. Le Dalaï-Lama, qui est exécré
par de nombreux Bouddhistes authentiques, compte sans nul doute sur la forte
présence de terroristes takfiris au Xinjiang pour occuper l’Armée de Libération
du Peuple, pendant que le terroriste lamaïste continue
d’être fomenté au Tibet. Les conditions pour une guerre civile sont mûres.
La « communauté internationale », c’est-à-dire les États-Unis,
soutient évidemment la guerre secrète du Bangladesh contre le Myanmar car il
s’agit de contrer l’influence chinoise dans le Golfe du Bengale et de se servir
de l’État d’Arakan comme base d’opérations pour le « djihad »
imminent, appuyé par les USA, dans le province occidentale chinoise du
Xinjiang; et ainsi que pour déstabiliser la Thaïlande, la Malaysie et
l’Indonésie. Bien que l’élection du Président Donald Trump puisse supputer un
changement d’orientation US, la CIA étant en conflit ouvert avec le président
US sur la politique étrangère, il est probable que cela demeurera « business
as usual« , pour la machine de guerre militaro-industrielle US.
En 1942, plus de 50 000 Bouddhistes ont été massacrés par
des Musulmans « Rohingyas » à MaungDaw dans l’État d’Arakan. Les
massacres de civils bouddhistes ont depuis été d’une régulière occurrence,
d’échelle massive ces dernières années. Le modus operandi Rohingya
est d’accuser la victime. Rick Heizman est l’un des rares chercheurs
indépendants qui aient documenté le génocide en cours de paysans bouddhistes
pauvres, par des terroristes « Rohingyas » soutenus par l’Occident.
Le travail de Heizman pour l’Organisation Arakane pour les Droits de l’Homme et
le Développement est le
fruit de recherches exhaustives. Le Dr. Leider, cité plus haut, est
lui-même l’un des rares experts ayant entrepris une approche scientifique du
problème Rohingya. Il a dénoncé l’analyse médiatique internationale et des
groupes de défense des droits de l’homme, qu’il considère biaisée et jouant sur
le facteur émotionnel. Il a déclaré aux médias birmans, « les journalistes
ont besoin de faire plus attention à diversifier leurs sources de
documentation. »
Aucune reproduction ou réimpression sans permission explicite.
Image de couverture: merci à l’utilisateur de Flickr DYKT Mohigan; utilisée sous licence Creative Commons. L’image n’a pas été altérée.
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