https://www.marianne.net/medias/aj-francais-quand-propagande-qatar-cache-derriere-progressisme-feministe-lgbt
En 2013, Yasmina pleurait pour sa carte de séjour, en janvier 2015 elle faisait un peu d’apologie du terrorisme à l’occasion de l’attentat contre Charlie Hebdo, en 2018 elle distille les clips islamistes du Qatar en France comme journaliste à @ajplusfrancais , beau parcours !
YB : On doit chercher ce qui, dans la culture des hommes blancs, les pousse ainsi à la violence aveugle et ensuite procéder à une réforme civilisationelle de fond sur nos territoires.
à propos de : Coup de filet au sein d'une cellule clandestine de l'ultra-droite qui projetait un attentat contre des musulmans. 10 hommes, dont un ancien gendarme, arrêtés. Un laboratoire clandestin de fabrication d’explosifs découvert. https://www.mediapart.fr/journal/france/240618/coup-de-filet-au-sein-dune-cellule-clandestine-de-lultra-droite?page_article=1 … V/ @Mediapart
- Présentatrice de AJ+.
AJ+ = Al Jazeerah = Qatar = Frères musulmans.
Elle est payée par le Qatar pour accuser les Français de racisme, d'homophobie, d'islamophobie, etc. et pour faire triompher l'islam en France.
Djihad médiatique. 5e colonne.
- C'est bien la preuve qu'il n'y a pas (encore) de racisme d'Etat en France, on accueille tellement bien les étrangers qu'en quelques mois ils crachent dans la soupe! Peut-être faudrait-il changer la donne et ne laisser la citoyenneté qu'à celles et ceux qui en sont dignes...
- alliance du rouge et du vert ! les neo féministes de gauche pseudo progressistes alliées objectives de l’islam politique et de la destruction de notre civilisation
- Houria et Rokhaya sont nourris par l'argent public. C'est bizarre d'accepter d'être aidé par un État raciste, patriarcal et colonialiste.
- C’est le principe de Bertrand qui te rend la générosité en caguant.
- Ça s'appelle de l'ingratitude ou basiquement cracher dans la soupe. Elle veut faite payer à la France les souffrances de la colonisation dont elle a hérité, les heures d'attente à la Préfecture,l'islamophobie et le racisme d'État, toussa toussa...☹
Comment le Qatar a acheté la France (et s'est payé sa classe
politique)
Eric Leser — 6
juin 2011 à 0h00 — mis à jour le 24 septembre 2012 à 10h31
Dans la stratégie d'influence de ce micro Etat richissime, la
France occupe une place à part. La simple addition des liens établis en France
par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter.
Carla Bruni-Sarkozy et Nicolas Sarkozy entourent l’Emir du
Qatar Hamad Bin Khalifa Al-Thani et son épouse Mozah Bint Nasser Al-Misned lors
d’un dîner à l’Elysée en juin 2009. REUTERS/Eric Feferberg/Pool
La chaîne de télévision qatari Al-Jazeera
vient d'acquérir une grande partie des droits de retransmission de la Ligue des
champions pour les saisons courant de 2012 à 2015. Nous republions à
cette occasion cet article d'Eric Leser de juin 2011 sur la façon dont le petit
Etat achète la France.
***
Le Qatar qui vient de racheter la majorité du capital du PSG,
qui intervient militairement aux côtés des Occidentaux en Libye et qui
organisera la Coupe du monde de football en 2022 est à peine un Etat. Etabli
sur une petite
presqu'île de 11.437 km2, un peu plus grande que la Corse, à l'est de
l'Arabie saoudite, son territoire désertique est invivable l'été quand les
températures oscillent entre 40 et 50 degrés.
L'émirat a obtenu son indépendance en 1971. Il compte 1,5 million d'habitants dont
200.000 seulement sont des citoyens qataris. Leur revenu par tête est tout
simplement le
plus élevé de la planète. Ils ne payent pas d'impôts, disposent de
transports et d'un système de santé gratuits et pour la plupart n'ont tout
simplement pas besoin de travailler, la main
d'œuvre immigrée est là pour cela.
La vraie raison de la notoriété et du poids économique et
politique de ce micro Etat se trouve sous la terre et sous la mer: le pétrole
et plus encore le gaz naturel dont ce pays est le troisième producteur au
monde. Cela permet au Qatar de gérer le plus grand fonds souverain de la
planète, QIA (Qatar Investment Authority), dont les avoirs des différentes
entités approchent les 700 milliards de dollars. Les Qataris sont riches à la
naissance et assez rapidement inquiets.
Alternance de coups d’Etat
Leur obsession est de préserver et protéger ce qu'ils ont,
c'est-à-dire l'indépendance et l'existence même d'un Etat féodal dirigé par un
émir qui change au gré des coups d'Etat. Le dernier en date, en juin 1995, a
permis à l'actuel émir, Hamad bin Khalifa al-Thani, de déposer son père qui
était en vacances en Suisse et qui lui-même avait chassé son cousin du pouvoir
en février 1972.
Il a failli y avoir un autre coup d'Etat en juillet 2009,
mais il a échoué. «Les Qataris s'achètent en permanence des
assurances-vie ou ce qu'ils croient être des assurances-vie, explique
un banquier français installé depuis des années à Doha, la capitale de l'émirat.
Ils ne font pas dans la finesse et dans la subtilité, mais ils sont très forts.
Ils pensent non sans raison que tout s'achète.»
La survie étant sa préoccupation permanente, le Qatar cherche
sans cesse des alliés, des obligés et toute forme de reconnaissance:
diplomatique, économique, financière, et sportive... Il est le conseiller, le
financier, le partenaire, l'intermédiaire de tout le monde ou presque: des
Etats-Unis et d'Israël, de l'Arabie saoudite et de l'Iran, de l'Autorité palestinienne,
du Hamas, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Syrie, du Liban…
Le Qatar a eu l'habileté de se doter d'une arme de politique
internationale exceptionnelle, la chaîne de télévision d'information continue
la plus influente du monde musulman, al-Jazeera. Elle couvre tous les pays, sauf un… le Qatar.
Et sa bienveillance plus ou moins grande avec les régimes dépend aussi parfois
des intérêts de l'émir comme le montrent certaines
dépêches secrètes, révélées par Wikileaks, de la diplomatie américaine.
L’addition des biens acquis ne gêne personne
Dans la stratégie d'influence du Qatar, la France occupe une
place à part. D'abord parce que les Qataris la connaissent très bien: ses
institutions, son personnel politique, ses entreprises, ses forces et ses
faiblesses. Ils viennent pour bon nombre d'entre eux en France tous les étés
quand ils fuient les grandes chaleurs. Le Qatar aime tellement la France, qu'il
a décidé de se la payer... au sens propre.
De se payer sa classe politique, ses grandes entreprises, sa
fiscalité, ses grandes écoles, son patrimoine immobilier, ses footballeurs… Et
cela ne semble gêner personne. La simple addition des liens établis en France
par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter.
Car le Qatar n'est pas vraiment un pays fréquentable. C'est
une monarchie absolue construite
sur une rente. Il n'y a pas de partis politiques et encore moins de
démocratie. Le régime de l'émir est fragile même si les révolutions arabes
semblent ne pas
l'avoir affecté. Il est très difficile d'obtenir des informations sur la
tentative de coup d'Etat de juillet 2009. Des militaires de haut rang alliés à
une puissance étrangère auraient été arrêtés avant de passer à l'acte.
Doha fait preuve d'une attitude pour le moins ambiguë à
l'égard de l'islamisme chiite iranien et plus encore sunnite. C'est le seul
pays wahhabite en-dehors de l'Arabie saoudite. C'est un pays où plus des trois
quarts des résidents ne sont pas des nationaux et où les minorités iranienne,
chiite, pakistanaise, immigrés de pays arabes, pourraient un jour se révolter,
prendre le pouvoir, agir pour une puissance étrangère.
Alors Doha tente de jouer un jeu diplomatique subtil
consistant à être dans tous les camps en même temps. En février 2010, le Qatar
aurait signé un pacte de défense avec la Syrie et l'Iran tout en ayant sur son
sol une base militaire américaine depuis la première
guerre du Golfe.
Le Qatar a été l'organisateur avec le président syrien Bachar
el-Assad, de la visite triomphale de Mahmoud Ahmadinejad, le président
iranien, au Liban en juillet 2010. L'émir du Qatar s'est rendu en
Israël lors d'une visite secrète en mars 2010. Et selon toujours des sources
Wikileaks, le Qatar fait preuve d'un considérable laxisme concernant le financement du
terrorisme à partir de son sol.
Tout cela n'empêche pas nos hommes et nos femmes politiques
de se succéder en rangs serrés au
Qatar. On peut citer pêle-mêle parmi les habitués des séjours à Doha: Dominique
de Villepin, Bertrand
Delanoë, Philippe
Douste-Blazy, Rachida Dati, Ségolène Royal, Fadela Amara, Claude
Guéant, Jean-Louis Debré,
Gérard Larcher, Hubert Védrine, Frédéric Mitterrand, Hervé Morin, Jean-Pierre
Chevènement, Dominique Baudis, Jack Lang…
Hamad Bin Khalifa Al-Thani et Ségolène Royal lors d'un
forum «Démocratie, Développement et libre échange» à Doha, en avril 2008.
REUTERS
Un pays pas fréquentable, mais très fréquenté par les
politiques français
Trois semaines après son élection en 2007, le
premier chef d'Etat arabe reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy était
l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani. Un mois et demi plus tard, le 14 juillet
2007, il assistait au défilé sur les Champs-Elysées au côté du président de la
République. Les liens étroits tissés par Nicolas Sarkozy avec l'émir quand il
était ministre de l'Intérieur et faisait former les forces de l'ordre qataries
ont été fructueux.
Cela s'est traduit, pour la partie visible, par le rôle
déterminant du Qatar dans la libération en juillet 2007 des
infirmières bulgares détenues en Libye par Kadhafi et plus récemment
par la participation symbolique du Qatar à l'intervention militaire occidentale
contre le même Kadhafi, seul pays arabe à le faire.
Illustration toutefois du double jeu permanent du Qatar,
l'émirat a aussi joué un rôle dans
l'affaire al-Megrahi, la libération en août 2009,
soi-disant pour raisons médicales, de l'un des auteurs libyens de l'attentat de
Lockerbie.
Parmi les actuels et anciens membres du gouvernement, Claude Guéanten
tant qu'envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati dont
la sœur travaille pour le procureur général du Qatar et Fadela Amara ont
multiplié les voyages dans l'émirat. A une époque, quand elle était Garde des
sceaux, Rachida Dati se rendait jusqu'à deux ou trois fois par mois au Qatar.
Le Qatar soigne Sarkozy, mais pas seulement: des proches de
Chirac (qui en tant que président de la République s'était rendu 9 fois en
visite officielle à Doha) et des socialistes bénéficient aussi de son attention
et de ses faveurs.
Le Qatar est le principal client du cabinet d'avocat de Dominique
de Villepin. Le contrat stipulerait que les déplacements de l'ancien
Premier ministre de Jacques Chirac à Doha se font dans les avions de
l'émir. Ségolène
Royal s'est elle vu offrir un dîner en son honneur à l'ambassade du
Qatar le 27 mars 2008.
La bataille d’Areva et les réseaux Sarkozy
Autre démonstration du poids de l'émirat dans la vie
politique française, il a obtenu le vote à l'Assemblée et au Sénat au début de
l'année 2008 d'un
statut fiscal exorbitant pour ses investissements en France. Les
investissements immobiliers ne sont pas imposables sur les plus-values et les
résidents qataris en France ne payent pas l'ISF pendant leurs cinq premières
années de présence. Le groupe d'amitié entre la France et le Qatar compte
49 députés à l'Assemblée nationale...
Le Qatar a passé des accords de défense avec la France qui
assure la formation des marins de sa flotte de guerre et de ses policiers et
lui a fourni une grande partie de son matériel militaire, notamment des mirages
2000. Le Qatar a obtenu ou veut obtenir l'ouverture d'antennes à Doha de
quelques-unes de nos plus prestigieuses grandes écoles comme HEC, Saint-Cyr ou l'Ecole
nationale de la magistrature.
Les grandes entreprises françaises sont évidemment très
présentes à Doha, notamment dans la défense et l'énergie: Total, GDF-Suez, EDF,
Veolia, Vinci, Air Liquide, EADS, Technip… ont raflé des contrats importants.
Mais le Qatar est aussi et avant tout un investisseur. Le fonds souverain du
Qatar est actionnaire ou cherche à le devenir, de groupes stratégiques comme
Lagardère (défense et presse), Veolia environnement (services collectifs), Suez
(énergie, services collectifs), Vinci (BTP), et du coté des tentatives répétées
CMA CGM (shipping) et surtout Areva (nucléaire).
La partie qui s'est jouée il y a quelques mois autour du
capital d'Areva illustre bien le poids et l'ambition des Qataris en France et
la façon dont ils procèdent et dont leurs réseaux fonctionnent. En
l'occurrence, ils ont joué sur les liens étroits et anciens entre Claude
Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, François
Roussely, président du Crédit Suisse France et Henri Proglio, PDG
d'EDF et proche de Nicolas Sarkozy.
Ces trois hommes se connaissent très bien. François Roussely
a précédé Claude Guéant à la direction de la police nationale et Henri Proglio à
la présidence d'EDF. François Roussely a été chargé par le gouvernement de
rédiger un rapport sur l'avenir du nucléaire et, ce qui ne semble gêner
personne, conseille le Fonds souverain du Qatar qui est client et actionnaire
du Crédit Suisse et souhaite ardemment entrer dans le capital d'Areva.
Paris, la tête de pont qatarie
Il a fallu une intervention conjointe du Premier
ministre François
Fillon, de la ministre de l'Economie Christine
Lagarde et d'Anne Lauvergeon,
la présidente d'Areva, pour empêcher in extremis l'entrée à la fin de l'année
2010 du Qatar dans
le capital du fleuron français du nucléaire.
«Avec les Qataris, c'est toujours du donnant-donnant, explique sous le couvert de
l'anonymat un Français qui a longtemps vécu au Qatar, connaît bien la famille
régnante et a vu défiler à Doha une bonne partie de la nomenklatura française.
Parfois, il y a un grain de sable in extremis comme dans l'affaire Areva, mais
c'est l'exception, ils préparent bien leurs coups.»
L'immobilier donne également une bonne mesure de l'influence
qatarie. L'émir possède un palais de 4.000 m2 à Marnes-la-Coquette
(Hauts-de-Seine) et l'hôtel d'Evreux, place Vendôme ainsi que deux autres
hôtels particuliers attenant. Le fonds souverain détient à Paris des hôtels de
luxe (Majestic et Royal Monceau).
Hôtel Lambert, à Paris, le 21 août 2009.
REUTERS/Benoit Tessier
Mais ce sont les travaux du frère de l'émir lors de la
restauration de l'hôtel Lambert, joyau du XVIIe siècle situé sur l'île
Saint-Louis, racheté en 2007 aux héritiers du baron Guy de Rotschild, qui ont
fait un peu de bruit. Des travaux considérables et illégaux qui ont provoqué
une polémique. Pour y mettre fin, Christine Albanel, alors ministre de
la Culture, n'avait pas saisi la Commission nationale des monuments
historiques, mais un Comité scientifique… créé spécialement.
Et pour finir donc le sport et le football qui pour le Qatar
semblent être le moyen idéal pour obtenir enfin la reconnaissance et le statut
qu'il cherche frénétiquement. Le recrutement de
Zinedine Zidane pour plusieurs millions d'euros afin vanter les
mérites de la candidature à la Coupe du monde de football de 2022 du plus petit
pays au monde l'ayant jamais organisé — qui ne s'est jamais qualifié pour cette
compétition et de surcroit à un climat inadapté à la pratique de ce sport en
été… — a été couronné de succès.
La controverse qui a suivi et les lourds soupçons de corruption de
la Fifan'y ont rien changé. Après le Royaume-Uni, l'Allemagne à son
tour vient
pourtant de contester le choix du Qatar et demande que la candidature
soit rééxaminée. Peu probable.
A Doha, le Qatar vient d’obtenir l’organisation de la
Coupe du Monde 2022. REUTERS/Fadi Al-Assaad
L'intérêt du Qatar pour le football ne s'arrête pas à
l'organisation de la Coupe du monde et à l'achat pour ses clubs de joueurs
européens en fin de carrière payés à prix d'or. Les clubs de football européens
deviennent aussi des proies, celui de Malaga en
Espagne, le FC Barcelone dans une
moindre mesure, et donc maintenant le Paris Saint-Germain, le seul grand
club de la capitale française dont Nicolas Sarkozy est un
supporter affirmé. Il se dit de façon insistante que l'Elysée n'aurait
d'ailleurs pas ménagé ses efforts pour convaincre l'émir de donner au PSG les
moyens de nouvelles ambitions. Mais quelle en sera la contrepartie?
Eric Leser
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