dimanche 20 mai 2018

Gauche morale

N. M. : 1/n - Tous les leaders socialistes et tous les leaders communistes de l'Histoire se sont enrichis sur le dos de leurs électeurs, pour vivre à la manière de ce qu'ils prétendaient dénoncer.

La Gauche morale, ce n'est que ça. De l'hypocrisie en barres.


Pablo Iglesias pris au piège de sa villa de luxe près de Madrid (18.05.2018)

2- Chez nous, ce sont les leaders bien pensants comme Benoit Hamon ou Marlène Schiappa, qui vont vanter la mixité sociale et le multiculturalisme, mais qui vont bien mettre leurs enfants au chaud en privé.

3- Chez nous, ça va être Mélenchon, qui va avoir ses goûts de luxe et voler en classe affaires pendant que ses collaborateurs s'entassent en seconde.

4- Et c'est pareil pour tout. Ca se fait élire à Trappes mais ça vit à Issy-les-Moulineaux. Ca vante le Multiculturalisme mais ça refuse de le subir.

5- On en reparle des politicards qui pleurent sur le sort des SDF mais qui confisquent la majeure partie des HLM de Paris pour eux et leurs amis ? On en reparle de Taubira ?

6- J'ai des exemples à l'infini. On pourra parler de Cahuzac, qui faisait la morale aux fraudeurs. On pourra parler de Thèvenoud, qui faisait la morale à Cahuzac. On pourra parler de Baupin, qui se maquillait pour dénoncer le harcèlement sexuel.

7- Et là encore, on est dans la gauche morale. Mais cette sale gauche là a largement été rejointe par la droite. Et puis elle a fait des petits.

Vous savez, ces fameux "antiracistes" plus racistes encore que les identitaires. Ou ces "féministes" pro voile...

8- Tout ça me fait gerber. Je ne prends plus aucune leçon de morale de la part de qui que ce soit.

9- Alain disait : "La Morale n'est jamais pour le voisin".

C'est la clé de tout. La Morale c'est pour vous. C'est vous face à vous mêmes. Et c'est déjà beaucoup de travail que de pouvoir se tenir droit face à sa conscience, sans se mentir à soi même.

Pablo Iglesias pris au piège de sa villa de luxe près de Madrid (18.05.2018)

Le chef de file de Podemos a acheté avec sa compagne, porte-parole de la formation politique, une demeure avec piscine d’une valeur de 615 000 euros à 40 km de Madrid.

10- Alors aux uns, je dis de vous foutre vos leçons de morale au cul. Occupez-vous de la votre ce sera déjà bien.

Aux autres je demande d'arrêter d'avoir peur des leçons de morale de gens qui ne sont pas légitimes pour vous en faire. Envoyez les chier.

- Jean-Luc Mélenchon vole au secours des dirigeants de Podemos épinglés pour leur villa chic
https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/20/jean-luc-melenchon-vole-au-secours-des-dirigeants-de-podemos-epingles-pour-leur-villa-chic_a_23439106/?ncid=tweetlnkfrhpmg00000001

- De l'Internationale ouvrière socialiste à l'Internationale immobilière socialiste. La solidarité des riches propriétaires fonciers gauchistes fait plaisir à voir.

Par SANDRINE MOREL Madrid, correspondance

Le député Pablo Iglesias, en 2016, au Palais des Cortès, à Madrid, le Congrès espagnol. PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP
Le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, 39 ans, et sa compagne, la porte-parole de cette formation de gauche radicale, Irene Montero, 30 ans, font-ils à présent partie de la « caste » politique qu’ils dénonçaient il y a deux ans et demi quand ils sont entrés au Parlement espagnol ? La question agite l’Espagne depuis que le couple, qui attend des jumeaux pour le mois d’octobre, a décidé d’acheter une luxueuse demeure à 40 km de Madrid.

Leur nouvelle maison de 260 m2, située sur un terrain de 2 300 m2 avec piscine et chalet d’invités, à Galapagar, au bord du parc national de la Sierra de Guadarrama, leur a coûté la bagatelle de 615 000 euros. Pour se l’offrir, ils n’ont pas hésité à s’endetter sur trente ans et paieront des mensualités d’un peu plus de 1 600 euros pour rembourser le crédit de 540 000 euros qu’ils ont contracté.

Comme le veut la charte de Podemos, chacun d’entre eux ne perçoit, en tant que député, que trois fois le salaire minimal, soit 2 200 euros sur quatorze mois (au lieu des 3600 euros auxquels ils ont droit), le reste étant donné à des associations ou au parti. Un montant qui avoisinera les 3 000 euros mensuels quand naîtront leurs jumeaux. Pablo Iglesias perçoit en outre des rétributions comme présentateur d’un programme politique sur la chaîne iranienne HispanTV.

« Nous savons que beaucoup de familles espagnoles, mêmes avec deux salaires, ne peuvent pas se permettre un crédit comme celui-ci et c’est pour cela que nous défendons des salaires dignes pour tous », a-t-il tenté de se justifier sur son compte Facebook alors que fusaient les premières critiques, allant jusqu’à souligner que ses parents, un inspecteur du travail et une avocate, tous deux à la retraite, « ont eu un bon salaire, surtout son père, et leur laisseront un héritage qui [les] aidera ». Le montant moyen des crédits immobiliers dans la région de Madrid est de 160 000 euros.

Une polémique qui fait les délices d’opposants
Irene Montero, anciennement membre des Jeunesses communistes issue d’une famille modeste, diplômée en psychologie, qui n’avait eu qu’une brève expérience d’employée dans une entreprise d’électroménager entre 2010 et 2011, avant d’entrer en politique, a, quant à elle, sollicité un prêt auprès de ses parents. Tout en insistant sur le fait qu’ils ont acheté « une maison pour vivre et pas pour spéculer ».

Cette polémique a fait les délices des socialistes, des conservateurs et des principaux médias qui n’ont pas tardé à rappeler les « leçons de morale » que professait « l’inquisiteur » et « l’hypocrite » Pablo Iglesias, lorsqu’il était un modeste professeur universitaire intérimaire touchant 900 euros par mois.

« Confierais-tu la politique économique du pays à quelqu’un qui dépense 600 000 euros dans un penthouse de luxe ? », interpellait M. Iglesias, en 2012, sur Twitter, en référence à l’achat de l’ex-ministre de l’économie, Luis de Guindos, artisan de l’austérité et des réformes. « Ça me semble dangereux, ces politiques qui s’isolent, vivent dans des banlieues riches, dans des maisons, qui ne savent pas ce que c’est que de prendre les transports publics », assurait-il aussi à la présentatrice d’un célèbre programme de télévision en 2015, revendiquant son choix de vivre, alors, dans son quartier populaire de Vallecas, dans la banlieue de Madrid.

Le porte-parole du gouvernement Íñigo Méndez de Vigo s’est félicité « de voir comment ses politiques économiques permettent à de nouveaux couples de former un foyer ».

Mais la critique la plus cinglante est venue des rangs mêmes de Podemos. « Je ne pense pas et ne veux pas cesser de vivre ni d’élever mes enfants dans un appartement de travailleur dans un quartier de Cadix », a déclaré dans un communiqué le maire de cette ville andalouse, José Maria Gonzalez, alias « Kichi », membre du courant anticapitaliste. « L’idée est de ne pas ressembler à la caste. (…) Le code éthique de Podemos n’est pas une formalité, mais l’engagement de vivre comme les gens normaux pour pouvoir les représenter dans les institutions. »

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Pablo Iglesias, un « indigné » en voie de normalisation
Par SANDRINE MOREL Madrid, correspondance

Publié Le 18.05.2018 à 19h01

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Un député embarrasse Collomb en lui rappelant qu'ils préparaient la candidature de Macron depuis son ministère (18.05.2018)
https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/17/un-depute-embarrasse-collomb-en-lui-rappelant-quils-preparaient-la-candidature-de-macron-depuis-son-ministere_a_23437377/

Jeudi 17 mai, le ministre de l'Intérieur participait aux "Rencontres du gouvernement" à Rungis. L'occasion de se rappeler les débuts d'En Marche.
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Par Pierre Tremblay

POLITIQUE - Déjà le moment de se souvenir du bon vieux temps. Jeudi 17 mai, Édouard Philippe déployait toute son équipe aux quatre coins de la France pour les premières "Rencontres avec le gouvernement". Pour l'occasion, chaque ministre tenait une réunion publique dans une ville différente (Verdun, Vichy, Alençon, Abbeville, Bayeux...) pour faire le bilan de la première année du quinquennat et répondre aux questions des Français.

À Rungis, dans le Val-De-Marne, c'est le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb qui s'est prêté à l'exercice face à environ 150 personnes, enchaînant les questions les plus diverses sur les radars embarqués, le Grand Paris ou encore les fiches S. Mais comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article, cette soirée a aussi permis aux premiers fidèles d'Emmanuel Macron de se remémorer de bons souvenirs entre compagnons de route politiques.

Au tout de début de cette réunion publique, le député LREM de la circonscription, Jean-Jacques Bridey, ne s'est pas gêné pour rappeler à l'invité de la soirée les débuts de leur mouvement politique, qui allaient mener l'ancien ministre de l'Économie à l'Élysée.

Après avoir rappelé qu'Emmanuel Macron avait participé à un meeting électoral PS en mars 2015 non loin de là, à Fresnes, le parlementaire s'est remémoré: "Il y a trois ans (2015), c'était l'époque où la salle à manger du ministre, qui était Emmanuel Macron, était bien trop grande quand il réunissait les quelques parlementaires, dont nous étions tous les deux, autour de petits-déjeuners pour envisager l'avenir, pour construire un mouvement qui allait changer la donne en France".

"Comme Lyon compte beaucoup pour toi, il y avait beaucoup de réunions (...) qui avaient lieu à Lyon", a ajouté cet ancien député socialiste face à Gérard Collomb.

À n'en pas douter, ces souvenirs conforteront ceux qui suspectent Emmanuel Macron d'avoir préparé sa candidature avant même le lancement officiel du mouvement En marche, en avril 2016. Le 24 mai prochain, l'ex-secrétaire d'État chargé du Budget, Christian Eckert, fait d'ailleurs paraître un ouvrage assassin ("Un ministre ne devrait pas dire ça", éditions Robert Laffont) qui dénonce le "calcul froid" de l'ancien banquier d'affaires pour accéder au pouvoir.

Selon Christian Eckert, c'est dans l'appartement de fonction du ministre de l'Économie, "trois cents mètres carrés high-tech et rutilants (...) dignes d'une revue d'architecture", que "matin, midi et soir, le couple (Macron) a reçu beaucoup de monde pour préparer le décollage d'En Marche!", raconte l'ancien ministre, dans des extraits du livre rapportés par nos confrères du Figaro. "Tous les espaces du 7e étage de Bercy, qui regroupent les salles de réunion et de réception du ministère, étaient mis à contribution simultanément. Une stratégie qui permettait à Brigitte et Emmanuel Macron de prendre l'apéritif dans une réception au ministère, de débuter un premier dîner plus officiel avec d'autres convives au 7e étage puis d'en poursuivre un second à l'appartement! Un double dîner, en somme", avance Christian Eckert.

En mars 2016, Emmanuel Macron affirmait encore sa loyauté envers celui qui l'avait nommé ministre moins de deux ans plus tôt. Au micro d'Europe 1, le futur président assurait: "Bien sûr que je souhaite que François Hollande soit candidat à la présidence de la République".

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