Le 21 avril 2018, certaines sources d’information ont diffusé des images d’une vraie guerre civile : celle-ci avait pour décor des rues donnant sur le palais du prince héritier Ben Salmane, situé en pleine capitale saoudienne, Riyad. Des images mettaient en scène des chars, des blindés sur fond de bruits assourdissants des échanges de tirs.
Quelques heures plus tard, les sources indépendantes ont évoqué une tentative de coup d’État impliquant la garde nationale laquelle se serait servi des drones de combat. Les médias « mainstream », eux, ont parlé de l’assaut d’un quadricoptère, qu’aurait pulvérisé dans le ciel la chasse du palais, version qui n’a convaincu personne.
Depuis ce fameux 21 avril, plus personne n’a vu le tonitruant prince, d’habitude si prolifique en termes d’annonces et de tweets, si enclin à s’afficher en public. Et cette absence qui dure depuis 27 jours a fait des heureux :
À commencer par l’ex-prince héritier du royaume, Mohammad Ben Nayef, reclus chez lui, depuis le coup de force qui l’a bouté hors de la cour : craintif pour sa propre vie et pour la vie de ses proches, Ben Nayef s’était tu. Mais le voici sorti depuis quelques jours des limbes. Sur son compte Twitter, Ben Nayef vient d’accuser dans les termes les plus vifs Ben Salmane d’avoir détruit « des décennies d’autorité du royaume » :
« 100 milliards de dollars, c’est le montant de la fortune des investisseurs yéménites qui cherchent à l’heure qu’il est à quitter l’Arabie. Pourquoi ? À cause des politiques stériles de Ben Salmane.
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