dimanche 13 août 2017

Apostat Kabyle, AK 1a




AK
Noël
Bretagne-Kabylie
Chrétiens de Kabylie
Religion d’ignorants et religion de sachants. (9 décembre 2009)
La religion des naïfs.
Religion de naïfs, vous disais-je !
L’islam d’aujourd’hui.
Religion (bis).
Contes à dormir debout
Autres contes à dormir debout
Conte à dormir debout ... un de plus!
Violences ordinaires
Instinct grégaire, instinct communautaire
Chroniques de la péninsule arabique
Le complexe de supériorité
Le point commun
Révolution en terre d'islam
Jihad
Manipulation des masses
Usurpation, spécialité musulmane
Tunisie et Egypte: comparer l'incomparable
Handball
Vérité de foi
Mémoires d'un ancien combattant Kabyle (un condamné à mort raconte)
Mort de Ben Laden: la fin du terrorisme?

RIF République Islamique Française.

AK

AK, c'est aussi la transcription phonétique de « akka », qui signifie en kabyle « c'est comme ça, c'est ainsi ».

Voilà donc, akka!

Apostat et athée. J'ai trop étudié la Sunna (Coran et hadiths) pour qu'il en soit autrement. Une vieille histoire, qui a commencé pendant la « guerre d'Algérie », lorsque en 1958 le FLN nous a interdit l'école républicaine et laïque française pour nous embrigader, à nos corps défendant, dans les écoles maraboutiques. Dans notre village, à part quelques anciens qui avaient bourlingué hors de Kabylie, personne ne parlait ni ne comprenait l'arabe. Donc, après l'apprentissage de l'alphabet arabe, on nous fit ingurgiter les sourates coraniques, sans comprendre un traître mot de ce que nous apprenions. Apprendre par coeur les préceptes de cette religion, sans en saisir le moindre concept. Ce fut pour moi le déclic. 

Plus tard, avec l'âge, la curiosité me poussa à chercher à comprendre ce que, pendant ces 3 années de mon enfance, on s'ingénia à me rentrer dans le crâne. Comme la langue arabe était toujours pour moi aussi étrangère que le swahili ou le cingalais, je me suis procuré un Coran en français, en prenant bien soin de choisir une traduction authentifiée par des autorités religieuses reconnues et je me mis en « quête de savoir ». A mesure que j'avançais dans la découverte de ce dogme, je me rendais compte de l'abîme grandissant qui m'en séparait. Des années-lumières m'en éloignaient, définitivement. J'espère avoir la possibilité d'en parler dans le détail, de justifier en quelques sortes les raisons de cette apostasie. Puisqu'il suffit de naître dans un pays islamique pour être catalogué d'office comme musulman, je suis donc apostat de l'islam, sans jamais m'être senti le moins du monde musulman. Un paradoxe, mais en terre d'islam, ce qui manque le moins est bien le paradoxe!

Islam. Le mot se traduit en français par Soumission. Musulman se traduit par Soumis. D'emblée, ces termes interdisent toute tentative de remise en cause, toute forme de critique et tout libre-arbitre. On se soumet totalement, entièrement, sans se poser de questions à la « volonté divine ». Tout ce qui peut donc vous arriver n'est que ce fameux « mektoub », cette destinée, cette prédestination. Mektoub, littéralement « c'est écrit ». Donc cela doit arriver, par la volonté divine. Une forme de clonage moral et intellectuel, l'individu ainsi formaté se fond dans la masse, n'existe qu'à travers cette masse et uniquement pour cette masse, la « Communauté des Croyants », la Oumma (ou Umma), par la volonté divine. Volonté qui s'insinue jusque dans la plus stricte intimité de l'individu, jusque dans ses comportements les plus anodins, les pensées les plus profondes, pour mieux asservir.

Un point important que j'allais oublier de vous signaler: l'apostasie est encore, de nos jours, punie de la peine capitale dans les pays islamiques. Je suis donc potentiellement un condamné à mort.

Noël


En cette période de préparation des fêtes de fin d'année, je regarde mes petits-enfants égréner les jours qui les séparent de Noël, en découvrant chaque jour une case du calendrier de l'Avent. Pour eux, ce n'est qu'un jeu de découverte quotidienne et une manière de se régaler d'une bon carré de chocolat., dans l'attente de leurs cadeaux. Pour moi aussi, je tiens à ce que cela ne reste qu'un jeu: ils auront bien le temps, une fois atteint leur maturité, de se choisir librement une religion. Ou de ne s'en choisir aucune, comme leurs grands-parents et leurs parents.

Mais, pour beaucoup d'enfants issus de familles musulmanes, il en sera tout autrement. Embrigadés dès le plus jeune âge, à 4 ou 5 ans, ils ne connaîtront pas la joie de découvrir, au matin du 25, les cadeaux que le Père Noël ne leur aura pas apportés: il ne connait pas leur adresse! Car ce personnage, issus pourtant d'une tradition paganiste, n'est pas en odeur de sainteté dans leurs familles, recroquevillées aux traditions qui sont les leurs et ainsi de plus en plus fermées aux autres. Tant pis pour ces enfants, ils se contenteront du mouton de l'Aïd. En attendant, ils apprendront gentiment leur prières quotidiennes et, pour les plus courageux d'entre eux, ils auront la joie de boucler leur mois de ramadan dès l'age de 10 ou 11 ans.


Pourtant, cette recrudescence de religiosité, qui peut paraître anodine, folklorique et symbolique, peur cacher un véritable danger pour nos bambins mais aussi un problème pour les institutions de notre pays et poser à terme un vrai problème de société. En effet, dans certaines de nos écoles, les élèves, particulièrement ceux portant des prénoms d'origine nord-africaine, subissent régulièrement vexations, brimades et autres agressions pour le moment simplement verbales. A titre d'exemples:

- "tu iras en enfer car tu manges du cochon",
- "vous serez puni par le diable car tes parents ne font pas le ramadan",
- "tu ne dois pas manger telle marque ou telle autre de bonbons, ils contiennent du porc".
- etc...
Voilà ce que vivent nos enfants dans les cours de récréation et à la cantine. Quand nous, parents et grands-parents, nous nous sommes bien gardés de leur inculquer une quelconque notion religieuse, estimant que c'est leur choix, un choix uniquement personnel, voilà que le fait religieux les rattrape dans l'enceinte de ce qu'on prenait naïvement pour un lieu protégé. Nous croyions de manière naïve que le sujet n'avait pas sa place au sein de l'école républicaine.
Mais voilà, la question se pose désormais. Je pense qu'il est anormal que nos enfants subissent ce matraquage prosélyte dans ces lieux symboles de la laïcité républicaine, l'école publique. J'allais dire les lieux sacrés, malgré la connotation religieuse du terme.


Bretagne-Kabylie

Pourquoi un parallèle entre Bretagne et Kabylie, entre Bretons et Kabyles? Pour moi, Français d'origine kabyle, les raisons sont multiples.
Bretons et Kabyles forment 2 peuples aux traditions profondément démocratiques et non belliqueuses.
Deux peuples aux Histoires millénaires qui se fondent respectivement avec les civilisations celte d'une part et amazigh de l'autre. Petite parenthèse: les Amazighes (ou Imazighens) forment l'ensemble des peuples autochtones d'Afrique du Nord, leur territoire s'étendait de l'oasis de Siwa en Egypte jusqu'aux îles Canaries et des régions touaregs du Burkina Faso aux îles Baléares; on les connait mieux sous le nom de Berbères.
Deux peuples colonisés, le premier depuis presque 2 millénaires, par les « Gallos », le second depuis 14 siècles par les arabos-musulmans.
Deux peuples qui ont connu des périodes historiques riches mais aussi déchirantes, les dernières déchirures datant de notre époque contemporaine. Des guerres de libération faites pour le compte de ceux qui les colonisent encore de nos jours: d'un côté les Bretons qui se sont levés en masse, derrière de Gaulle, contre le nazisme et qui se retrouvent niés en tant que peuple, et dont l'expression se réduit au folklore, de l'autre, tout le peuple kabyle qui se soulève contre 130 années de colonialisme et qui, au lendemain de ce qu'il croyait être sa libération, se retrouve étouffé par un diktat incomparablement plus ignoble.
Deux peuples ruraux à qui on impose une mode venue d'ailleurs, une culture qui n'est pas la leur, une école qui les déracine.
Deux diasporas éparpillées à travers les continents: l'une mue par son attirance pour l'océan et son amour de la mer, par la tradition de ses fameux marins, de Dugay-Troin à Surcouf . L'autre par les vicissitudes de son existence misérable et son attirance pour ces lointaines et riches contrées qu'on envie et qu'on voudrait copier.
Bien d'autres raisons encore, innombrables. Jusqu'à cet adage: "Têtu comme un Breton"! Ceux qui connaissent les Kabyles ne me contrediront pas: nous sommes aussi têtus que les Bretons!
On pourra me rétorquer que ce parallèle peut s'appliquer à tous les peuples dominés. C'est vrai que c'est une constante qu'on retrouve partout. En premier, chez tous les peuples des Amériques. Mais mes nombreux amis bretons ne me contrediront pas, eux avec qui je partage tant de valeurs.
A propos de Bretagne, j'espère un jour vous parler d'un de ses chantres, le journaliste-poète-barde Xavier Grall, au nom prédestiné.
Cet article est dédié en particulier à Korrigan-Azufi le Breton et à JP le Basque, qui se reconnaîtront.
Avec toute mon amitié.



Chrétiens de Kabylie



Il n'est pas facile de ne pas être musulman en Algérie, c'est un euphémisme de le dire. D'autant plus si l'on est chrétien. Il faut savoir toutes les brimades, les vexations, les intimidations et menaces dont ils font l'objet, au quotidien! On va même jusqu'à brûler leurs églises (ce fut le cas à Tizi Ouzou en janvier 2010, bientôt 1 an!) ou les emprisonner sous des prétextes anodins, fallacieux. On les accuse d'être prosélytes là où le prosélytisme de la religion d'Etat est roi. Ils doivent se cacher, se terrer, pour pratiquer leur rite. Certains d'entre eux n'osent pas dévoiler leur foi, jusque dans leur village, même à leurs voisins ou amis. Afin que personne ne vienne à les soupçonner, ils sont réduits à participer à des fêtes religieuses qui ne sont pas leurs, à pratiquer les rites de cette religion d'Etat dominante et dominatrice. Faire bonne figure pour que personne ne sache. Se cacher pour boire ou pour manger en période de ramadan. Simuler les 5 prières quotidiennes. Egorger le mouton pour commémorer la soumission d'Ibrahim (Abraham) acceptant d'égorger son fils Ismaël.

Mais la plus flagrante des injustices est peut-être dans l'histoire de cette jeune femme envoyée devant les tribunaux de Tiaret (la Sainte Inquisition?) au seul motif qu'on a trouvé sur elle, parmi ses affaires personnelles, un feuillet extrait de la Bible. Oui, pour moi, elle symbolise l'intolérance vécue par les chrétiens d'Algérie, qu'ils soient de Kabylie ou d'ailleurs.

Je sais trop bien leurs douleurs et leur désarroi. Pour cela, je suis très sensible à leur sort et je suis meurtri par ce qu'ils subissent, par les souffrances, morales et parfois physiques, qu'ils endurent chaque jour. Je sais aussi qu'ils doivent se sentir très seuls, particulièrement en cette période ou le monde s'apprête à fêter Noël et le Nouven An dans la joie. Très seuls et isolés, livrés à eux-même et à leurs bourreaux, et que leur lutte pacifique pour survivre est ignorée de presque tous, dans ce monde livré au mercantilisme effréné. Seuls et ignorés de tous, en premier lieu de Rome, qui ne daigne même pas leur délivrer le moindre message d'encouragement, à défaut de prendre leur défense. Seuls et ignorés de tous, en particulier ignorés des médias et des hommes politiques qui privilégient le "politiquement correct" et préfèrent les discours hypocrites mais "motivés par les contraintes économiques" (Ah! Le gaz et le pétrole!!!). Ignorés de ces politiciens dont la préoccupation principale est l'entretien de "bonnes relations", au détriment des valeurs humaines dont par ailleurs ils nous rebattent les oreilles à longueur d'interviewes. Pauvres chrétiens de Kabylie, dont l'Etat Central est pourtant censé garantir leur liberté de culte, et qui, si on lui posait la question, nous répondrait par sa complainte mille fois entendue "d'ingérence inacceptable dans les affaires intérieures d'un pays qui a acquis de haute lutte sa souveraineté contre le colon".

Chrétiens de Kabylie: peut-être sont-ils plus à plaindre que les Coptes d'Egypte ou que les chrétiens d'Orient, qui pourtant, vivent dans un monde cauchemardesque! Leur Chemin de Croix est d'être nés dans cet immense asile qu'est l'Algérie du FLN.



Religion ...


Pendant plus d'un an, j'ai été un des contributeurs du site aujourd'hui disparu «  Afrique-du-Nord.com  », sous le pseudonyme d' Électron librePuis, ayant découvert par hasard que le même pseudo était utilisé par une autre personne (qui, de plus, véhicule des idées qui me sont complètement étrangères), j'ai adopté celui d' Électrochoc.
Dernièrement, les créateurs du site ont décidé de le fermer, pour des raisons qui leur sont personnelles.

Je met en ligne un des articles que j'ai eu la chance de voir publié sur « Afrique-du-Nord.com » et auquel j'ai apporté quelques modifications et précisions:

Religion d’ignorants et religion de sachants(9 décembre 2009)

L’islam de mon grand-père n’avait rien de glorieux : il ne cherchait à s’imposer à personne. C’était l’islam de l’ignorance, celui des connaissances plus que limitées. En dehors du marabout du village, qui a dû l’étudier dans quelque madarsa (peut-être celle de Michelet, ou encore de Djemâa- Saharidj, cité fondée par Rome?), personne ne pouvait en réciter la moindre sourate, à part celles, bien entendu, utilisées dans la prière. C’était l’islam de l’à-peu-près, l’islam de l’habitude, presque de l’indifférence, tant la pratique était d’abord sujette aux vicissitudes quotidiennes : le travail passe avant, s’il reste du temps, on se plie à ses obligations, sinon, Dieu est pardonneur. Quelques mythes étaient accrochés à cette croyance, distillés ça et là par le marabout. Il est arrivé, une nuit suivant un enterrement, qu’on entendre des cris étranges venant semble-t-il de la tombe fraichement recouverte de terre : c’était l’effroi dans tout le village, car Azrayen (Azraël l'Ange de la Mort, selon les croyances judéo-chrétiennes) était certainement en train d’accomplir son oeuvre. On ne cherchait pas d’autre signification, on ne pouvait évidemment pas se douter que le pauvre malheureux était tombé dans le coma et qu’il se serait réveillé, poussant ainsi des cris de désespéré. Les autres mythes concernaient bien sûr le Prophète, toujours enjolivées comme cette légende qui veut qu’au contact du sol, sa morve aurait donné naissance aux narcisses (takhlult n-nnvi, pluriel: tikhlulin n-nnvi.  Littéralement: la morve - les morves - du Prophète).

La religion des naïfs.

La pratique était loin d’être assidue, à l’opposé de ce que l’on peut voir aujourd’hui ; la plupart du temps, la mosquée était quasiment vide : au moment de la prière, seuls 4 ou 5 parmi les plus vieux faisaient entendre leurs psalmodies. Le marabout était tellement désœuvré qu’il s’était acheté une vieille guimbarde et s’était mis à faire le taxi, par désœuvrement. Marabout coonverti en ... taxi clandestin, une bonne manière d'arrondir ses fins de mois, lui, le salarié de la fonction publique! Car en terre d'islam, les cheikhs, marabouts et autres gourous sont des fonctionnaires de l'Etat! Le seul jour où le marabout pouvait être satisfait, c’était le vendredi. Au retour du marché (ssuq n-L'djemâa, marché du Vendredi), on faisait un déjeuner copieux, généralement à base de grillades. Partout dans le village montait une bonne odeur d’huile frite dans laquelle on jetait des tranches de cœur, de foie ou de steak. Morceaux de roi, pour nous. Ensuite les hommes se rendaient à la mosquée ; plus par habitude et pour se retrouver que pour écouter le marabout et ses histoires. D’ailleurs, ses histoires, on ne les écoutait que d’une oreille, c’était souvent les mêmes : Cid Ali, gendre du Prophète, terrassant une fois des dragons ou je ne sais quels autres animaux fabuleux, d’autres fois des armées entières, qu’il envoyait ad patres à l’aide de son fameux cif (cimeterre) trancheur de têtes. Ou encore des histoires mettant en scène l'Ange Djibril (Gabriel) au 600 ailes. Ou bien, les légendes de Suleyman (Salomon) dont l'armée était composée de surhommes, d'animaux doués de parole et de djinns (créatures surnaturelles créées « de la flamme d'un feu sans fumée » et qui ont un pouvoir de contrôle psychique sur les humains).

Religion de naïfs, vous disais-je !

Ma grand-mère, qui était une femme sensée, disait souvent : « je n’ai pas de temps à perdre à aller me martyriser les genoux: quand on meurt, on vous met dans le trou et tout est fini ! ». A elle aussi, son bon-sens faisait passer le travail avant tout. Comme toutes les femmes du village, elle avait toujours son amendil (foulard) coloré sur la tête. On ne voyait jamais aucune femme avec autre chose que amendil sur la tête et même dans les villes comme Tizi Ouzou, on ne voyait jamais ni hijab ni haïkh. Uniquement amendil, beaucoup plus proche d'ailleurs du foulard européen que de tous ces couvre-têtes qu'on voit de nos jours arborés ostensiblement.
J’avais également un grand-oncle paternel, qui « avait fait 14/18 et c’est pas ce qui lui est arrivé de mieux », comme il aimait à dire, ce qui ne l'empêchait pas d'exhiber fièrement ses multiples médailles de blessé de guerre. Il était loin d’être un assidu des prêches maraboutiques. Il a été vacciné une fois pour toute de la religion le jour où il dut rentrer chez lui pieds nus : les chaussures qu’il venait d’acheter le matin-même au ssuq du Vendredi ont dû plaire à un dévot, il lui a laissé ses vieux « arkassen » (sorte de sabots fait de cuir épais et durci, qu'on mettait généralement pour aller aux champs) craquelés et boueux. Il n’a jamais retrouvé ses chaussures neuves mais ne s’est pas gêné de crier dans tout le village tout le bien qu’il pensait des adeptes du maraboutisme et des « suppôts du diable qui volent les honnêtes gens et espèrent le paradis ». Il a juré et tenu parole, on ne l’a plus jamais revu à l’intérieur d’une mosquée, même pour les cérémonies ou fêtes les plus solennelles. J’ai le souvenir des invectives qu’il adressait à sa femme, une pauvresse dévote ayant tellement peur de la mort qu’elle faisait 3 mois de ramadan par an, au grand dam de son mari.
Bien sûr, presque tout le monde dans le village faisait le ramadan. Mais ceux qui ne le faisaient pas n’avaient nullement besoin de s’en cacher, c’était au su de tous et ils n’étaient nullement inquiétés, n’étaient sujet à aucune moquerie ou mise à l’écart quelconque. Bien entendu, par pudeur et par respect, il ne mangeaient ni ne buvaient au vu de tous. Les longues nuits de ramadan se passaient au café maure (d’où le vin n’était pas absent, même en cette période) à jouer à « rounda » (jeu de carte espagnol très prisé en Kabylie) et aux dominos, jeux pourtant on ne peut plus haram (illicites).
Des amateurs de la dive bouteille, il y en avait aussi quelques-uns, au village. Quelques fois, on les voyait revenir des champs en titubant, on savait que leurs calebasses ou leurs bouteilles Thermos ne contenaient pas du thé et personne ne trouvait à redire. Chacun faisait ce qu’il avait envie de faire, dans la mesure où il n’incommodait pas les autres, tout le monde était ainsi satisfait et le village vivait en bonne harmonie.
Les fêtes avaient des allures païennes : normal, on ne ressentait nul besoin d’en connaître le vrai esprit religieux, ce sens s’était perdu dans le temps. Bien sûr, on chantait « l-mulud n-nnvi » (qui commémore la naissance du Prophète) et on en connaissait la signification. Mais pour nous, c’était avant tout une occasion de rompre avec notre dure réalité quotidienne de paysans. Pas plus de signification à en tirer que la fête en l’honneur du dieu païen Anzar de nos ancêtres, ce qui n’était pas plus mal. Pour ce peuple on ne peut plus tolérant, si le paradis existe, ils ne se mérite pas à ce genre de démonstration ou de manifestation, mais à son comportement quotidien vis à vis des ses semblables.

L’islam d’aujourd’hui.

Contrairement à celui de mon grand-père, c’est l’islam étudié, assimilé, connu par coeur. C’est l’islam des sachants. Le pays s’asiatise petit à petit. La dérive des continents n’y est pourtant pour rien, l’Afrique du Nord est toujours arrimée à son continent. Il s’agit ici d’une chose bien plus grave, il s’agit de dérive des mentalités et de dérive culturelle : la culture ancestrale est délaissée, au profit d’une culture d’importation, une culture débarquée tout droit de la lointaine Asie.
L’islam d’importation, venu de Kaboul, de la vallée de Swat, de Kandahar, de Riyad ou de Sana’a, ou de tous ces endroits à la fois. Islam des sachants revisité en version kabyle, kaboulienne, devrait-on dire. C’est l’islam qui n’en finit pas de construire ses mosquées au détriment de tout le reste, c’est la religion de la pratique assidue, de celui qui se pose la question de savoir s’il peut interrompre sa prière pour porter secours à son voisin. L’islam à qui les mosquées ne suffisent plus : on prie sur les trottoirs, on prêche dans la rue, au marché, à l’atelier, à l’usine, au bureau. La religion qui veut englober tout humain, le phagocyter.
Aujourd’hui, la mosquée du village s’est équipée d’un haut-parleur, afin que personne ne puisse dire qu’il n’a rien entendu. Elle est pleine à craquer pour chacune des 5 prières, elle déborde dans la ruelle étroite qui traverse le village de part en part, bloquant toute circulation. Vieux, jeunes, adolescents, c’est à celui qui montrera le plus de zèle. Aujourd’hui, à l’heure des prières, la vie du village s’arrête, paralysée. Les hommes qui résistent encore, peu nombreux, restent cloitrés chez eux par la force des choses, les femmes ne peuvent plus aller chercher l’eau à la fontaine : traverser le village est tout bonnement impossible. Au rythme où vont les choses, ils seront bientôt étrangers et parias chez   eux Des dhimmis! Po ur ceux qui ignorent ce qu'est un dhimmi: tout croyant non-musulman ayant conclu un traité de reddition (dhimma) qui détermine ses droits et devoirs, à qui on impose notamment le paiement d'un impôt en contrepartie de la liberté de pratiquer son culte, mais liberté assortie de contraintes.
Petit à petit, le hijab remplace notre amendil, le khamis remplace le pantalon et la barbichette remplace la moustache. Moustache traditionnelle qui symbolisait le nife (l'honneur) des Kabyles, autrefois. Il ne manque à la panoplie que la couleur rouge du henné pour finir de rendre diaboliques toutes ces barbiches. Petit à petit, la vie ordinaire se mute en vie consacrée au culte et à lui seul. On vit la religion, on la respire, elle transpire à travers chaque pore de chaque individu. On vit dans l’espérance de son triomphe, qui devra s’annoncer par la fermeture des bars, cinémas, théâtres et centres culturels. Et des écoles de filles.

La religion d’aujourd’hui, c’est celle qui envoie une femme en prison au seul prétexte qu’on a trouvé sur elle un feuillet contenant des parole bibliques. Car, de plus, il est devenu tout à fait normal de fouiller dans les affaires personnelles d’un citoyen ou d’une citoyenne, sans qu’il y ait délit, sans qu’il y ait abus de pouvoir. C’est la religion qui veut qu’un homme et une femme, vus ensemble, ont intérêt à présenter leur livret de famille qui atteste bien qu’ils sont mari et femme, frère et soeur, ou père et fille. C’est la religion qui unit les époux civilement, donc à la mairie, uniquement si la mariée présente un certificat de bonne conduite, c’est-à-dire de virginité. Car c’est bien là le rôle du maire, n’est-ce pas, de veiller à l’honneur des familles ! C’est la religion qui jette au trou un pauvre soldat pris en flagrant délit de rupture de ramadan. Exténué peut-être par sa dure journée de troufion sous un soleil de plomb. C’est la religion qui nous envoie ses linguistes pour nous traduire dans notre langue leur idéologie de peur et de mort: le Coran en langue kabyle est une de leurs priorités « sociales ». Idéologie de mort qui sert de tremplin à une vie éternelle hypothétique de délices et de félicités tout aussi hypothétiques. C’est la religion des Kabyles qui ont vendu leur âme et renié leurs coutumes et qui, quand ils nous parlent de traditions, nous renvoient à celles du Hedjaz d'Arabie, au VII ème siècle. Leurs traditions, pour toujours, disent-il. 
C’est la religion de la chasse aux sorcières, la religion qui ne tolère sur son sol aucune autre, surtout pas la chrétienne, qu’elle projette d’anéantir. Ou au mieux, dans sa grande mansuétude, d’en faire ses dhimmis, que cette religion d’amour d’autrui, de partage et de compassion considère comme des êtres inférieurs. Des dhimmis Kabyles en pays kabyle ! C’est la religion de ceux qui, depuis leurs casemates et leur maquis, nous prédisent un avenir pachtoune, tout en égorgeant à qui mieux mieux. C’est la religion des sachants. Car s’il est une matière pour laquelle ils sont les meilleurs sachants, c’est bien leur idéologie. Jamais personne ne pourra leur reprocher la méconnaissance de leur dogme.

Est-ce cela, la religion de tolérance et de paix que veulent adopter les Kabyles ? Est-ce en cela, qu’ils retrouvent leurs valeurs ancestrales ? Leurs ancêtres doivent se retourner dans leurs tombes !


Religion (bis).

Dans l'article précédent « Religion d’ignorants et religion de sachants », j'ai essayé d'expliquer le glissement qui s'est effectué, de l'islam des « ignorants » vers une religion d'érudits, de connaissants, de sachants. Une radicalisation que chacun a pu constater et qu'on peut appeler comme on veut: wahabbisme, salafisme, ... mais qui n'est, en réalité, qu'un retour aux sources véritables, l'Islam du Livre. L'application stricte des Ecritures. L'islam doctrinal pur et dur.

Durant ces dernières décennies, les aléas de l'Histoire ont amené les musulmans à étudier leur dogme et ainsi à mieux le connaître. Je pense que la raison pricipale de ce « renouveau » est dû à la révolution iranienne: face à l'influence qu'a engendré la victoire du chiisme des ayatollahs, les sunnites devaient réagir; c'est ainsi que les Etat musulmans, pays du Golfe persique en tête, dévèrserent leurs pétro-dollars sans compter pour ne pas rester à la traîne. Dans le contexte de leur environnement, les musulmans se sont ainsi radicalisés. Pas seulement dans les pays où ils sont majoritaires, pas seulement dans ces pays instables dirigés depuis la nuit des temps par des dictatures, en Kabylie ou ailleurs. Car les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, ceux d'Occident ne dérogèrent pas à cette règle. Particulièrement en Europe de l'ouest, particulièrement en France.

Il y a quelques années, les musulmans de France étaient presque invisibles, on n'entendait jamais parler d'eux. Aujourd'hui, ils « envahissent » l'espace public, poussant leur jalons toujours plus loin. Leurs demandes sont sans cesse à la hausse. En prenant son temps, pour ne pas brusquer. Il est important de laisser le temps agir sur les consciences, laisser les habitudes s'installer graduellement, laisser les faits se banaliser. Une revendication passe mal? Aucune importance: une légère reculade, pour mieux reprendre son élan le moment venu. Et le temps finit par faire son oeuvre: les comportements les plus étranges sont banalisés. Ainsi, dans certains quartiers de Paris, la prière du vendredi descend dans la rue, bloquant toute autre activité. A ceux qui s'en offusquent, on répond qu'ils ne sont que de vulgaires racistes, des xénophobes de bas niveau. Comment peut-on à ce point faire l'amalgame entre religion et race, confondre critique d'une religion et racisme?Va-t-on aller jusqu'à légiférer pour interdire toute critique, toute manifestation anti-religieuse? Lors de « l'affaire des caricatures », le procès intenté contre Charlie Hébdo par les musulmans est symptomatique de cette volonté. En juin 2010, l'interdiction du rassemblement « saucisson et pinard » semble être un indicateur de cette dérive vers une société moralisatrice: une « élite » bien-pensante et consensuelle viendrait nous dire la bonne parole et la piétaille n'aura plus qu'à s'exécuter: circulez, y a rien à voir!!!

C'est ainsi que le « paysage politique » français s'est trouvé chamboulé: aujourd'hui, les sujets de société récurrents se rapportent à l'islam et à sa façon de remettre en cause, sans répit, la société laïque que des générations ont eu du mal à mettre en place dans notre pays. Ainsi, on a eu entre autre l'affaire du foulard à l'école, les demandes d'aménagement d'horaires spéciaux pour femmes dans les gymnases et piscines, les revendications communautaires au sein des entreprises (menus halal, espaces dédiés au culte, ...), les constructions de mosquées, le hidjab et le niqab, etc. On constate aussi dans l'enseignement public un taux d'absentéisme défiant toutes les statistiques à l'occasion de fêtes religieuses. Ce qui préfigure peut-être une revendication future: intégrer dans le calendrier scolaire les fêtes musulmanes, au même titre que Pâques, la Toussaint ou Noël. Cet excès de religiosité a aussi d'autres conséquences assez inattendues, comme le taux élevé d'accidents du travail en période de ramadan, comme cette initiative pour le moins surprenante de cette chaîne de restauration rapide qui ne sert dans ses établissements que des menus halal, et tant pis pour ceux qui mangent du boeuf non égorgé, tant pis pour ceux qui se régalent de jambon: qu'ils aillent à la concurrence! Parallèlement à ces problèmes, on constate une recrudescence de l'anti-féminisme, de l'anti-sionisme et de l'homophobie.

Alors, y a-t-il des limites à respecter, de part et d'autre? Y a-t-il un arrangement possible capable de préserver la laïcité et les principes républicains? Y a-t-il volonté réelle d'une intégration qui n'inclut pas dans ses rêves absurdes l'hégémonie universelle? La religion peut-elle ne pas s'inscrire continuellement dans l'espace public et se cantonner à la sphère privée? Peut-elle se fixer les mêmes limites que s'est imposée la France par sa loi du 9 décembre 1905? La hiérarchie musulmane de France (Union des Organisations Islamiques de France, Institut Musulman de la Grande Mosquée de Paris, Comité de Coordination des Musulmans turcs de France, Fédération des Associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles, etc, pour la plupart regroupés au sein du CFCM) ne donne aucune réponse claire à ces questions. Aucune réponse non équivoque. La communauté musulmane de France pratiquerait-elle la taquia ?

Contes à dormir debout

La Terre a 6 000 ans. Elle n'a que 6 000 ans, tous les bigots du monde vous le diront, à commencer par les Jésuites et les Mahométans

Après la période bien connue de sa « création », voilà Adam et sa compagne installé dans l'Eden terrestre. En donnant une compagne à Adam et non un compagnon, Dieu avait bien une petite idée derrière la tête. Peut-être celle de peupler la terre d'humains, mais patience, ce n'est pas le sujet du moment et il ne faut pas brûler les étapes. Donc, la compagne d'Adam fut prénommée Eve, ce qui signifie « mère de tous les vivants », sans nous préciser si elle est mère des animaux, des plantes, des anges extraterrestres, ou encore la mère d'Adam. Ce qui n'aurait rien d'extraordinaire compte tenu des capacités infinies de Dieu, on en a eu un autre exemple plus tard avec un fils de charpentier que lui-même n'avait pas pu concevoir faute d'avoir consommé son mariage.

Mais revenons à nos moutons: Dieu, dans son infini savoir, prit bien soin de doter Adam d'un sexe masculin et Eve d'un sexe féminin. Mais, tant qu'ils n'avaient pas commis la FAUTE, l'accouplement leur était strictement interdit. En réalité, Adam et Eve étaient encore plus bêtes que les autres animaux de la création, puisque l'idée ne les a même pas effleuré: destinés à une vie heureuse et éternelle, ils ne se posaient aucune question, surtout pas les raisons de leurs différences, encore moins l'utilité de cet arbre, appelé « arbre de la science »: planté là sans raison, il donnait des fruits merveilleux auxquels on ne devait jamais toucher. Adam et sa compagne auraient pu rester ainsi des millénaires, ignares et obéissants pour l'éternité au point qu'ils ne se rendaient pas compte de leur nudité. Mais les desseins de Dieu étant impénétrables et sournois, ce qui devait arriver finit par arriver, ils eurent droit à leur part de connaissance. Depuis, les serpents, pourtant créatures de Dieu, sont maudits et doivent aller ventre à terre; les femmes, fourbes et manipulatrices, enfantent sans péridurale; les hommes, influençables et irréfléchis, doivent souffrir pour gagner leur maigre pitance. Dieu, dans son infinie bonté, a décrété que les humains devront souffrir tout au long de leur misérable existence et il décida ainsi que NOUS NAISSONS TOUS COUPABLES.

Adam et Eve eurent d'abord 2 enfants. Caïn tua son frère Abel par jalousie, ce qui mit Dieu en colère: il fit de Caïn un vagabond qui partit au loin s'accoupler avec on ne sait qui (une guenon, une bufflonne ou une dinde, personne n'en saura jamais rien) et engendra les « enfants des hommes ». Après la mort d'Abel, Adam et Eve eurent un autre enfant: Seth. Seth s'accoupla avec sa mère, unique représentante féminine sur Terre, pour donner les « enfants de Dieu ». Au passage, on nous apprend que les enfants de Caïn furent tout comme lui, méchants et teigneux, instituant ainsi un préjugé de plus à appliquer à toute l'espèce humaine.

Adam vécut 930 ans et ses descendants bénéficièrent d'une semblable longévité. Parmi eux, il est à noter qu'Enoch fut enlevé par des extraterrestres ailés et on nous promet qu'il reviendra un jour sur Terre afin de faire rentrer les nations dans la voie de la pénitence. Car il nous faut tous être de tout temps pénitents, afin de racheter notre faute la plus grosse: être les descendants d'Adam. On notera également que Mathusalem vécut 969 ans, record inégalé à ce jour.

Il y eut ensuite l'épisode du Déluge. Pour sauver ce qui devait l'être, Noé construisit un bateau en bois. Il fallait qu'il soit suffisamment grand pour pouvoir y faire entrer tous les animaux de la Terre et la nourriture dont ils allaient avoir besoin pendant les 150 jours que dura leur croisière. Quand tout fut prêt, il se mit à pleuvoir pendant 40 jours sans discontinuer et les eaux montèrent jusqu'à submerger toutes les montagnes. Des esprits chagrins se demandèrent et se demandent encore d'où pouvait provenir cette eau qui inonda tout, des Rocheuses aux Alpes et des Andes à l'Himalaya. Les mêmes esprits chagrins eurent aussi beaucoup de mal à s'imaginer les dimensions du ce fabuleux paquebot, qui devait forcément être beaucoup plus grand que ce qu'on en dit: 300 coudées de long, 50 de large et 30 de haut. Ils se dirent aussi comment ce bateau réussit-il à se stabiliser après la décrue, au sommet du mont Ararat, sept mois après le début du Déluge. Ils se demandèrent également comment l'humanité s'est-elle repeuplée après la grande noyade du Déluge, les seuls humains sains et saufs étant Noé, sa femme et ses enfants. Noé ne dédaignait pas la dive bouteille: lui, le premier vigneron, se prenait régulièrement des cuites mémorables. Au cours de l'une d'elles, 3 de ses enfants le découvrirent dans une position indécente. Chanaan se moqua de lui tandis que les 2 autres, Japhet et Sem, couvrirent sa nudité. Il n'en faut pas plus à ce père exemplaire pour maudire son fils Chanaan et sa descendance, qui pourtant n'y sont pour rien dans cette affaire. Dieu l'entendit ainsi.

Dans les épisodes qui suivirent, Dieu eut lui aussi à maudire les hommes à tour de bras: d'abord ceux de la Tour de Babel; ensuite, tous les autres peuples de la Terre, à part Abraham et sa tribu. Très remonté contre l'humanité bien ingrate, il décida de détruire Sodome et Gomorrhe et, tant qu'il y était, 2 autres villes. Il affréta un astronef et envoya des anges dire à Loth le juste et sa famille de quitter Sodome sans tarder. A peine furent-ils dehors qu'une pluie de soufre consuma les 4 villes. La femme de Loth, perfide et curieuse comme toutes les femmes, ne put s'empêcher de se retourner, oubliant les consignes des extraterrestres. Elle fut punie de sa curiosité maladive et fut immédiatement transformée par les radiations nucléaires en statue de sel non iodé.

Dieu n'avais pas confiance en l'homme sa créature, à juste raison. Pour l'éprouver, il lui enjoignit d'aller sur le mont Moria et y sacrifier son unique rejeton. L'homme, Abraham, fit un bûcher. Il y installa son fils tant aimé pieds et poings liés et s'apprêtait à lui trancher la tête. A ce moment, un Ange descendit de sa capsule avec un mouton et Isaac fut sauvé in extremis. Depuis ce jour, les moutons renièrent Dieu et ses Saints et versèrent dans le paganisme. Mais Dieu étant au dessus de ces considérations, décida dès cet instant de s 'appeler Allah.

Nota
Je ne cherche jamais à remettre en cause des faits réels avérés ou simplement plausibles, mais uniquement à constater la propension des hommes à les utiliser à leur façon et les accommoder à leur sauce, dans le but de tromper leurs semblables. Ainsi en est-il du Déluge: bien des peuples nous ont laissé leurs témoignages, particulièrement dans les légendes arméniennes et babyloniennes, notamment dans l'Epopée de Gilgamech "O roi de Shurrupak, fils d'Ubar-Tutu, démolis ta maison pour te faire un bateau! Renonces à tes richesses pour te sauver la vie ! Détournes-toi de tes biens pour te garder sain et sauf ! Mais embarques avec toi des spécimens de tous les animaux" (...). Six jours et sept nuits durant, bourrasques, pluies battantes, ouragans et déluge continuèrent de saccager la terre.
Ou encore chez les Sumeriens. Ces derniers, par exemple, connaissaient l'archipel de Bahreïn, qu'il appelaient le « Royaume de Dilmoun », siège selon eux du Paradis Terrestre. Pour les Sumeriens, Bahreïn est « la seule région du monde qui survécut au Déluge ». Faut-il pour autant prendre leur assertion pour argent comptant? Comment un tel miracle eut pu être possible, quand on nous assène que l'Arche se serait retrouvée après la décrue au sommet du mont Ararat, qui culmine à 5 165 m, alors que le point culminant de Bahreïn, de nos jours, n'est qu'à 122 m? Mais la foi aveugle (pléonasme?) ne s'embarrasse pas de telles contradictions.


Autres contes à dormir debout


Mis à part les légendes liées à des personnages plus ou moins mythologiques, le Coran est chichement pauvre en repères historiques. Il y a bien sûr quantités de légendes liées soit à des personnes ayant existé soit à des reprises des personnages cités dans les autres textes messianiques. Mais ce ne sont que des légendes. Il faut se rendre à cette évidence : comment aurait-il pu en être autrement quand le Prophète étale son ignorance, relayée par des milliers de hadiths ? Car il était probablement un bon stratège, servi aussi par la chance et par des circonstances inouïes, mais aussi par l’ignorance et la crédulité de ses concitoyens, ceux du Hedjaz en premier lieu. Mais il y eut plus fin connaisseur que lui, en matière d’Histoire !
Les Soumis en furent réduit ainsi à se fabriquer des thèses, pour se conforter dans leur croyance au "Livre-source-infuse-de-connaissances". Par exemple, ils s’accrochent comme des tiques à ce verset de la sourate 30 : "Rome a été vaincue en terre « de deçà » (de ce côté-ci) mais Rome, après avoir été vaincue, vaincra" pour expliquer la prédominance de l’Occident (Rome) sur le monde d’aujourd’hui, tout en caressant l’espoir que leur tour viendra. En omettant, volontairement ou non, un détail : ce verset se réfère à la Rome antique, ou plus exactement à Byzance et à l’invasion de la Perse en 613 de l’ère chrétienne, et rien d’autre. Pas de quoi extrapoler sur l’Occident scientifique actuel et d’en faire un tsunami de délires plus invraisemblables les uns que les autres, via tous les médias et surtout via internet, en attribuant les avancées technologiques occidentales au Bouquin divinatoire. Un Bouquin qui, comme les autres Bouquins, place la Terre au centre de l’Univers.
Lisez bien, braves gens, ces versets de la sourate 17 : "Ô transcendance de Celui qui fit aller de nuit, en un instant, Son adorateur de l’Oratoire consacré à l’Oratoire ultime dont Nous avons béni le contour, afin que l’on découvre Nos signes". En langage clair, Dieu fit faire au Prophète un voyage éclair entre la Kaaba et Jerusalem. Comme Enoch avant lui qui décrit avoir fait des voyages inter-galactiques, sous l’emprise peut-être de substances aujourd’hui illégales. Ou comme le lieutenant Spock, de Star Trek : téléportation, capitaine Kirk ! Cela tient du miracle. Sauf pour Dieu, évidemment, car "pas une feuille ne tombe (de l’arbre) sans que Dieu le sache" (sourate 6 verset 9). Ce qui est supposé clouer le bec aux rationalistes, tout comme ce postulat qui veut que s’il y a contradiction entre la vérité de raison et la vérité de foi, c’est que la vérité de raison est une fausse vérité. Un syllogisme digne du logicien d’Eugène Ionesco (Rhinocéros, pièce de théâtre qui décrit un monde totalitaire proche de celui des Soumis) : "Les chats ont 4 pattes, Médor a 4 pattes, donc Médor est un chat". Alors que tout le monde sait que Médor est un chien, je le précise aux Soumis car eux doivent l’ignorer. En matière d’exercice mental, les Soumis sont des logiciens de Rhinocéros !
C’est exactement dans cette même "démarche intellectuelle" que s’inscrivent les "miracles du Coran". On travestit la vérité, on la pare de tous les faux atours possibles et les gogos plongent ! Combien de conversions grâce à ce stratagème ? Les convertis et les Soumis devraient savoir qu’il n’y a pas qu’aux femmes qu’on met des burqas, la vérité aussi y a droit ! Vérité canonique contre vérité scientifique : le droit canon énonce ses vérités, contredites aussitôt par l’examen scientifique ou critique. Mais pour les Soumis, pourquoi s’embarrasser d’examen quand le postulat cité plus haut fait foi ? C’est remettre en cause l’existence-même de Dieu : "Yekhdem ccek i Rebbi" ou encore "Yerra ccek i Reppwi", dit-on encore en Kabylie, en parlant de quelqu'un qui pratique la critique systématique (traduisible par: "Il met en doute l'existence de Dieu")!
Voici donc quelques unes de ces "vérités de foi" :



-  Ibliss (Satan), pourtant chassé de l’Eden, du Jardin de Dieu où vivaient Adem et Hawwa (Adam et Eve), arrive pourtant à "chuchoter aux oreilles de Hawwa" ses conseils malfaisants. Comment, on ne le saura probablement jamais, ce dont on est sûr c’est qu’à l’époque le téléphone n’existait pas. Au passage, notons que le Coran ne cite pas une seule fois le nom de Hawwa-Eve : normal, ce n’est qu’une femme, même si on la dit être la mère de l’humanité ! 
-  Plus tard, quand le couple fut chassé à son tour de ce Paradis, Adem emporta avec lui un caillou noir, il en orna la Kaaba surgie d’on ne sait où car il ne l’avait pas construite. 
-  Puis, se ravisant peut-être, il emmena le caillou sur le Mont Hira pour le placer dans une grotte, à l’abri du déluge dont il avait eu connaissance. Ne me demandez pas qui lui a fait cette révélation. Il resta 100 ans dans cette grotte à méditer. 
-  Pour le caillou noir, il a bien fallu qu’il soit ramené sur le lieu où il se trouve actuellement, et là encore, mystère : parmi les 5 versions qui circulent, seul le Tout-Puissant sait. 
-  Djibril (Gabriel), "l’esprit qui descend entre ciel et terre" : ne cherchez pas, "l’esprit est du ressort de Dieu et il vous a été donné de la science qu’une partie infime" (sourate 17 verset 85). L’Ange aux 600 ailes qui recouvrent entièrement le ciel, assis sur un nuage ou sur un fauteuil, quand il n’est pas suspendu entre ciel et terre, apporte la parole au Prophète. 
-  Azraël, Ange de la mort, au 4 visages et au 4000 ailes, le corps recouvert d’autant d’yeux et de bouches qu’il y a de vivants. Lorsque Dieu créa la Mort, tout les Anges s’évanouirent à sa vue et restèrent ainsi pendant 1000 ans. Seul Azraël résista, c’est ainsi qu’il devint Maître de la Mort. Si grand que si toute l’eau des mers, des océans et des fleuves lui est versée sur la tête, il n’en tomberait pas une goutte au sol. Un pied au 7ème Ciel, l’autre sur le pont reliant le Paradis et l’Enfer. 
-  A ce propos, le paradis est au 7ème Ciel, vous l’avez compris, là où se trouve le trône de Dieu (Karsii) et l’Enfer se trouve au 7ème niveau sous la terre. 
-  Munkar et Nakir, qui interrogent les morts sitôt ensevelis : en cas de mauvaise réponse, le châtiment n’attend pas le Jugement dernier. Quand les Kabyles disent "Y eddz-ith Aazrayen" ("il est châtié par Azraël"), ils se trompent lourdement : c’est le rôle de Munkar et Nakir et non d’Azraël ! 
-  Israfil, le sonneur de Trompe : lorsqu’il jouera de son instrument, en ce jour où "tremblera le tremblement", tous les morts depuis Adem ressusciteront, on les tirera par les os du coccyx : hommes (et prophètes, donc), femmes, animaux, djinns, anges et démons, il ne manquera personne et tous resteront là, dans "l’attente" (ou "station") destinée à les terrifier, avant le verdict final. Israfil est couvert de poils, on ne peut compter ses innombrables bouches. Il a les pieds sous le 7ème sol et la tête au 7ème ciel, à hauteur des colonnes supportant le Trône de Dieu. Son statut doit être inférieur à celui d’Azraël et de Djibril car il n’a que 4 Ailes. 
-  La Mort : Dieu, assis sur son Trône, laisse tomber une feuille sur laquelle est inscrit le nom de celui qui doit mourir. Azaël la ramasse et au bout de 40 jours, doit ôter l’âme du condamné. Si celui-ci résiste, Dieu donne à Azraël une pomme sur laquelle est inscrite la profession de foi. Lorsque le mourant la voit, il laisse enfin Azraël entrer dans son corps pour en extraire l’âme. 
-  Egalement l’armée de Salomon (dont je vous parlerai plus en détail dans un prochain article), composée d’animaux doués de parole, de djinns et d’hommes, son oiseau-messager et ses fourmis Soumises. Il y a aussi les djinns du désert, convertis par la récitation. 
-  Lors de la bataille de Badr, la victoire ne revint aux Soumis que lorsque ceux-ci virent apparaître dans le ciel une armée de 1 000 Anges. 
-  Et ... je pourrais arrêter ici l’énumération, tant les vérités de foi ... foisonnent ! Mais je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une belle vérité bien sentie : si un jour vous rencontrez l’Anté-Christ borgne, il vous sera facile à repérer : en plus de son infirmité à l’oeil, sachez qu’entre ses deux yeux sont inscrites les 3 lettres formant le mot Kufr (traduisible par impie ou incroyant) : le Kaf, le Fa et le Ra.

Il y a une autre vérité, pas de foi, celle-là mais bien flagrante : l’année complète compte 12 mois de 30 ou 31 jours. C’est presque l’année telle qu’elle était calculée par les ignorants du temps de la "Jahiliya" (la "Mécréance"), période anté-islamique) : 13 mois lunaires de 28 jours, ce qui faisait qu’à cette époque où la Vraie Parole ne leur était pas parvenue, ces sauvages ignares faisaient le hadj pratiquement à date fixe.

Comment comprendre que ces sornettes, avec les pseudos miracles, puissent de nos jours faire des émules, malgré toutes les contradictions que peuvent apporter la science ou simplement l’examen critique ? En n’adressant ces messages qu’aux faibles d’esprit ? En profitant de la crédulité ? En visant, comme toutes les sectes, des personnes qui traversent moralement ou physiquement des phases difficiles ? Ou peut-être, toutes ces raisons à la fois, plus d’autres encore. C’est dû aussi au déterminisme des Soumis, à leur sempiternelle référence au "mektoub" qui leur évite tant et tant de questions et pour qui il est inconcevable d’avoir une autre vision du monde que celle "descendue du ciel", même et surtout si on n’en comprend pas le sens.


Conte à dormir debout ... un de plus!



Etre sous l'emprise d'un gourou, c'est prendre pour argent comptant tout ce qu'on vous assène. C'est être aveugle, être sous un envoutement qui éteint toute capacité de raisonnement. C'est maudire chaque matin Darwin et le darwinisme. C'est avoir l'esprit fermé envers toute tentative d'analyse méthodique et rationnelle. C'est mettre un éteignoir sur son libre-arbitre et se refuser le droit à toute critique, toute remise en cause, même des légendes les plus extravagantes et les plus incroyables. Cela peut mener jusqu'à croire les faits les plus invraisemblables, les plus inouïs, comme l'histoire que je relate ci-après. Cette histoire, digne des frères Grimm ou de Perrault, n'a pourtant rien de métaphorique pour les musulmans, les Soumis. Chacun d'entre eux y croit dur comme fer et jamais il ne portera le moindre soupçon sur sa véracité.

Suleyman ben Daoud (« Salomon fils de David ») reçut du Très Haut les plus grandes des bénédictions.
Il reçut la compréhension du langage des animaux, particulièrement des oiseaux (sourate 27 verset16: « Et Salomon hérita de David et dit: Ô hommes! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C'est là vraiment une grâce évidente »)Il aimait par dessus tout son oiseau-fétiche, la huppe Houd-Houd, son messager capable de détecter les nappes d’eau souterraines situées à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Allah donna à Salomon le contrôle du Vent: (sourate 38 verset 20: « Nous lui assujettîmes alors le vent qui, par son ordre, soufflait partout où il voulait»). Ainsi, Salomon se déplaçait dans les airs, assis sur son trône. En d'autre circonstances, il plaçait son armée sur une natte volante gigantesque que le Vent transportait, traversant en un éclair des déserts interminables parmi les plus arides (Nous avons assujetti le Vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois et le parcours du soir, un mois également ») et allait ainsi partout, combattre les ennemis de l’islam. Les djinns lui étaient soumis, ils lui bâtirent des palais somptueux et lui rapportèrent les plus belles perles de la mer. Dieu mit à sa disposition une mine de cuivre inépuisable grâce à laquelle son armée devint invincible (sourate 34 verset 12: « Et pour lui Nous avons fait couler la source de cuivre»). Et enfin, son armée inspirait la terreur: elle était composée d’hommes, de djinns et d’animaux parmi les plus forts, les mieux entraînés et les mieux équipés.

Un jour, Salomon passa près d'un oiseau mâle faisant la cour à sa femelle et eut pour ses compagnons ces mots historiques inoubliables: « l'oiseau la demande en mariage et, si elle accepte, lui promet d'habiter la maison de son choix à Damas; mais les maisons de Damas sont toutes de pierre et, comme tous les prétendants, cet oiseau ment ».

Le Prophète et son armée étaient à la recherche d’un fabuleux trésor dans un désert dénommé Vallée des Fourmis(épisode qui donna au Coran toute une sourate, la 27, intitulée de manière fort logique « la fourmi »: « Et furent rassemblées pour Salomon, ses armées de djinns, d’hommes et d’oiseaux et furent placées en rangs. Quand cette armée arriva à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit : - Ô fourmis, cachez-vous, de peur que Salomon et son armée ne vous écrasent. Le Prophète entendit ces paroles et répondit: - Crois-tu qu’un Prophète de Dieu puisse faire du mal à une de ses créatures? Puis, Salomon sourit et demanda à son armée de faire attention à n'écraser aucune fourmi. Ensuite, il remercia Allah de lui avoir accordé la sagesse de comprendre et ainsi d'épargner des vies»). Il semble donc qu'il n'utilise pas toujours la force du vent pour tous ses déplacements. Peut-être pour permettre à son armée de faire un peu d'exercice?

Une autre fois, Salomon remarqua l’absence de son oiseau-messager: (toujours la sourate 27: « Puis il passa en revue les oiseaux et dit : - Pourquoi ne vois-je pas Houd-Houd ? Je le châtierai sévèrement ou je l’égorgerai, à moins qu’il n’ait une raison valable ») Houd-Houd ne tarda toutefois pas à revenir : (« Je reviens d’un pays dont tu ne connais rien. Je reviens de Saba et ce pays est dirigé par une femme. Elle a un trône magnifique. Mais elle et son peuple se prosternent devant le soleil et ont abandonné le culte d’Allah »). Houd-Houd, en quelques coups d'ailes, était ainsi parti au royaume de Saba (au Yémen ou en Ethiopie, personne ne peut en être certain!), pour espionner la reine Bilkis. Bilkis accepte l'invitation de Salomon et, en vue des préparatifs, il s’adressa à son peuple (encore sourate 27:"Qui d’entre-vous pourra m’amener le trône de la Reine de Saba avant qu’elle n’arrive ? Un Djinn lui répondit: - Je vous l’apporterai avant que vous n’ayez cligné de l'oeil, cela est de la grâce de mon Seigneur »). Pour recevoir Bilkis avec tous les honneurs dus à son rang, Salomon fit construire un palais de cristal. Sous le plancher, il fit mettre un bassin, afin de créer une illusion d'optique qui donne l'impression de marcher sur l'eau. Bilkis arriva (encore sourate 27: «Puis, quand elle le vit [le plancher], elle le prit pour de l'eau profonde et elle se découvrit les jambes. Alors, Salomon lui dit: - Ceci est un palais de cristal. Elle répondit: -Seigneur, je me suis fait du tort à moi- même. Je me soumets avec toi à Allah, seigneur de l'univers »). Il n'en faut pas plus que cela pour convertir une reine: juste un plancher en verre, le tour est joué!
En réalité, les musulmans, dans leur aisance habituelle à verser dans l'affabulation et le subterfuge, qualifiaient Bilkis de « maîtresse des djinns » et, nous dit-on, Salomon inventa ce stratagème pour vérifier si ses pieds étaient fourchus, comme le sont les pieds des djinns et des sorciers. Une autre version, non coranique mais bien ancrée dans les esprits.

La suite, tout le monde la connait. Le récit coranique se poursuit dans le même style, tout aussi abracadabrant. Vint l’épisode de la mort de Salomon: un jour, Salomon grimpa à la terrasse de son palais pour passer en revue son armée. C’est ce moment que l’Ange de la mort choisit pour emporter son âme. Le Prophète resta debout appuyé sur sa canne et c’est seulement après qu’un termite eu fini de ronger son bâton qu’il tomba et que les hommes, djinns et oiseaux de son armée s’aperçurent qu’il était mort.


Violences ordinaires



Tout d'abord, un sondage paru dans le journal «Le Monde» en date du 4 janvier 2011: 42% des Français considèrent que la présence des musulmans est une menace pour l'identité nationale. C'est beaucoup, mais en même temps, on peut se poser une question: jusqu'à quel point les Français vont-ils endurer pacifiquement, stoïquement, les coups de boutoir d'un islam agressif et vindicatif? Qui met à mal chaque jour un peu plus les principes de laïcité.

Ensuite, un fait qui peut paraître comme un acte isolé provoqué par un détraqué: une jeune femme agressée il y a un an, le 12 janvier 2010, en allant à son travail. Son nom: Rayhana. Son lieu de travail: un théâtre. Son métier: auteur et comédienne. Son agresseur l'asperge d'essence et elle échappe de justesse à l'immolation. La raison: dans sa pièce de théâtre, elle met en scène 9 femmes algériennes qui se retrouvent régulièrement dans un hammam pour parler de leur quotidien. Un quotidien proche de l'univers carcéral, imposé par les hommes au nom de la tradition, de la culture. Au nom de la religion.

Dans un entretien accordé à un journal, Rayhana dit avoir fui son pays, l'Algérie, refusant la terreur, refusant de voir sa liberté réduite, refusant une vie d'être humain de seconde zone. Elle a fui son pays, dont le Code de la Famille, qui régit le quotidien, lui donne une place entre l'humain et l'animal de bât. Ce Code, inspiré directement de la Charia lui interdit toute initiative, tout acte qui ne serait pas cautionné ou autorisé par un quelconque élément mâle de la famille: père, frère ou mari. Ce Code qui la ravale au rôle de poule pondeuse tout juste bonne à faire la popote et torcher les mômes, qui lui interdit entre autres de voyager seule, qui lui refuse, sauf à de rares exceptions, la garde des enfants en cas de divorce.

Avant son agression, elle avait reçu des menaces. « Je n'est pas la preuve que c'est à cause de ma pièce, mais, sinon, pour quelle autre raison? On a voulu me brûler pour me faire taire » dit-elle.
Avant d'ajouter: «  Ils m'ont traitée de mécréante alors que je ne portais pas de mini-jupe ». Phrase très lourde de sous-entendus, de non-dits qui dénote bien l'univers paranoïaque des musulmans et les carcans dans lesquels Allah les enferme: une femme qui porte une jupe ou une mini-jupe n'est pas une bonne musulmane! Et surtout, implicitement, cette phrase nous dit en substance qu'il suffit de naître en terre d'islam ou de parents musulmans pour se voir attribué, imposer cette religion, même malgré soi! Il n'y a pas d'autre choix possible! Porter une mini-jupe, c'est aussi être mécréant et nous savons que le Coran dit textuellement que tout mécréant doit être éliminé. Même elle, la pauvre Rayhana, semble admettre qu'une femme portant une mini-jupe n'est pas « une bonne croyante »: c'est dire si ces moeurs sont bien ancrées dans les subconscients!

Ce que nous prenons pour des actes isolés se répète malheureusement au quotidien et sous des formes diverses: combien de jeunes femmes et de jeunes filles, pourtant Françaises en vertu du droit du sol, ont été emmenées de force au pays d'origine de leurs parents, en Turquie, en Afrique du Nord ou en Afrique Noire? Combien ont été mariées de force à des personnes qu'elles n'avaient jamais vu auparavant? Combien ont subi et subissent encore des violences de toutes sortes? Aucune statistique ne viendra nous le dire: omerta et bouche cousue, en premier lieu parce que ces jeunes filles n'osent pas parler, encore moins se révolter, de peur des conséquences. Alors, elles subissent en silence. Par peur et pour ne pas jeter le déshonneur sur la famille. Car en plus, il s'agit d'un déshonneur: un flirt, un simple sourire adressé à un homme suffit à « déshonorer » la famille. Une simple mini-jupe suffit à faire de celle qui la porte une prostituée.

Les causes profondes ne doivent pas être recherchées longtemps: elles sont dans le Coran. Les restrictions faites aux femmes sont trop nombreuses pour être énumérées ici, je me contenterai de quelques extraits significatifs:

- « Les hommes sont des directeurs pour les femmes, du fait que Dieu a placé chez les premiers des qualités par lesquelles il les a élevés au-dessus des secondes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. Elles doivent conserver soigneusement pendant l’absence de leur mari ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles et confinez-les dans leurs lits, vous les battrez, mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. Dieu est élevé et grand »(sourate 4).
- « S’il [le mari] vous répudie, le Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, mariées précédemment ou vierges." (Sourate 66).
- « Faites témoigner par deux témoins d’entre vos hommes et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, de sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse le lui rappeler" ». (Sourate 2).

« Restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas à la manière d’avant l’islam. Priez, acquittez la zakat et obéissez à Dieu et à son Messager. Dieu veut vous débarrasser de vos souillures, gens de maison et vous purifier ». (Sourate 33).

Si on ajoute que la femme peut être répudiée à tout moment, sans autre forme de procès, le mari se contentant de prononcer trois fois la formule consacrée devant témoins (trois fois "talâq, talâq, talâq"), on comprend un peu mieux ces autres extraits de versets et hadiths:

« Si j’ordonne à quelqu’un de se mettre à genoux, je donnerai cet ordre à la femme de le faire devant son mari, car il jouit d’un grand droit sur elle »
- « Toute femme qui décède après avoir joui de son époux entrera directement au paradis ».
- « Si un homme appelle sa femme pour son plaisir sexuel, elle devra obéir même si elle est aux fourneaux ».

Enfin, les ulémas de l'islam de France, dans leur interprétation des textes, nous donnent leur vision du rôle de la femme:

« Voici quelques unes des raisons de la tutelle réservée à l’homme sur la femme :
1) La perfection de la raison et le discernement. Al-Qurtubi dit : "Certes les hommes se distinguent par une raison et une capacité d’administrer plus parfaites. C’est pourquoi il leur a été donné le droit de diriger les femmes".
2) La perfection dans la religion. En effet, la femme subit des menstrues et des couches pendant lesquelles elle abandonne la prière et le jeûne, ce qui n’est pas le cas de l’homme.
3) La fourniture des biens représentant la dot et la dépense vitale qui constituent une obligation réservée à l’homme. C’est pourquoi, si le mari refuse d’assurer la dépense due à la femme, celle-ci a le droit de demander à la justice la dissolution du mariage. »

C'est avec ces textes que les musulmanes de France doivent composer dans leur vie de tous les jours! Au mépris du Doit Français.


Instinct grégaire, instinct communautaire





Instinct grégaire: instinct des hommes et des animaux qui les pousse à vivre en groupe. Instinct communautariste. Besoin qu'ont certains humains à se refermer autour d'un groupe compact.

Sens figuré: qui tend à suivre les foules.



Je pense sincèrement que l'islam n'est pas soluble dans la laïcité ni dans la démocratie. Il n'y a qu'à contempler là où l'islam est maître pour s'en rendre compte. Les musulmans n'acceptent pas ceux qui leur sont différents, essentiellement parce que l'islam établit une hiérarchie entre les humains et donc ignore les rapports d'égal à égal. L'islam ne considère les hommes que sous 2 formes: le dominant et le dominé.



Pour se rendre compte de la vanité de vouloir laïciser et démocratiser les sociétés musulmanes, il suffit de regarder ce qui se passe dans les pays où cette religion domine. Voir dans quelles conditions vivent les chrétiens d'Orient, ce que subissent les coptes d'Egypte et les chrétiens d'Algérie. Voir le résutat des conflits religieux en Ethiopie, au Soudan, au Liban, en Somalie et ailleurs. Constater le bourbier dans lequel pataugent les ex-républiques soviétiques aux terminaisons en « stan » ou en Tchétchénie, dans quel marécage se débattent les minorités ethniques non musulmanes d'Indonésie. A ce propos, voici reproduit le condensé d’un article du quotidien Libération sur l’Indonésie (édition des samedi 11 et dimanche 12 avril 2009) :

"Le jaipong, danse traditionnelle javanaise, est devenu la cible des musulmans. Le gouverneur de la province de Java-ouest s’en est pris à cette danse qui emprunte aux arts martiaux indonésiens, à la danse du ventre turque et à la gestuelle thaïlandaise. Les conservateurs viennent d’émettre des réserves sur la pratique du yoga, jugée déviante par rapport aux enseignements de l’islam. Le PKS (parti islamiste) justifie ses critiques contre le jaipong : « il est possible que lorsque la loi sera pleinement appliquée, la danse soit interdite parce que trop érotique ». Une avocate féministe s’alarme des coups portés aux principes des droits de l’homme. Le vice-président d’une grande organisation musulmane du pays juge que « les valeurs sociales et religieuses du pays doivent être respectées », ajoutant : « les droits de l’homme peuvent être différents en Indonésie ». Une consultante culturelle fulmine : « C’est à croire que les femmes n’ont pas de cerveaux et ne peuvent pas s’exprimer toutes seules ». Le responsable d’un centre culturel constate : « Une minorité islamique très active parle de plus en plus fort. Comme dans le reste du monde, cela s’accompagne d’une radicalisation »."



Les exemples peuvent être multipliés à l'envie. Sans oublier l'Irak et l'Afghanistan, que Bush fils a voulu, dans une sorte de délire insensé, « démocratiser » de force, malgré les populations locales.Si le « commandant » Massoud, tant encensé par l'Occident et tant décrit par tous les médias comme « grand démocrate », était encore en vie et qu'il ait pris le pouvoir en Afghanistan, qui pourra croire un seul instant que ce pays serait devenu une Suisse d'Asie? J'omets volontairement les ayatollahs iraniens et le Hamas palestinien qu'on taxe volontiers d'extrémistes.



Essayer de faire le décompte des conflits actuels que subit cette vieille Terre qui pourtant en a connu bien d'autre: l'énorme majorité des conflits actuels impliquent des musulmans et dans la plupart des cas, ils en sont les instigateurs!

Sans oublier le racisme viscéral des musulmans envers les Juifs, qui là aussi trouve sa justification dans le Coran. En Kabylie, l'insulte suprême jusqu'à ces dernières années est : « a miss p-ouday (ou b-ouday)», « fils de Juif ». Heureusement, cette expression tend aujourd'hui à disparaître: les Kabyles commencent à connaître leur histoire et se rendent aussi compte que beaucoup d'entre eux ont des ancêtres communs avec le Juifs. C'est peut-être l'explication.



On le constate partout en Europe où la présence musulmane est significative: on voit une société qui vit à part repliée sur elle-même, qui a ses règles particulières, qui ne fait aucun effort d'adaptation, encore moins d'intégration. Les contacts avec les autres se limitent au strict nécessaire. Par exemple, les mariages mixtes libres sont quasiment inéxistants sauf cas isolés: les mariages sont presque toujours précédés d'une conversion à l'islam. Dans les autres cas, il y a répudiation par la famille musulmane. Et la perception qu'ont les musulmans d'Europe de la démocratie est très bien résumée par Dalil Boubekeur. Ce haut personnage respecté de tous, recteur de la mosquée de Paris, président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et que tout le monde s'accorde à classer parmi les plus modérés, a dévoilé sa vraie nature dans son "Traité moderne (sic) de théologie islamique" paru en 2003. En voici quelques extraits:

- "La nationalité musulmane est une supra-nationalité essentiellement morale et indivisible. Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l’intérêt, les données de l’histoire ou de la géographie" .

- [...] "(la communauté musulmane est) la meilleure des communautés qui ont surgi parmi les hommes, ordonnant le bien et interdisant le mal".

- "Les croyants d’hier et ceux d’aujourd’hui appartiennent, en dehors du temps et de l’espace à la même famille spirituelle dont les vivants et les morts sont liés à Dieu et entre eux par un lien indissoluble".

- "Autant dire qu’une rupture avec Dieu signifie aussi la rupture du mécréant, de l’apostat, de l’incrédule, de l’hérétique avec la communauté du Prophète dans sa totalité".


A noter la propension des musulmans à se considérer supérieurs à toutes les autres communautés, ce qui est plus qu'une forme forme de racisme et se rapproche plutôt du nazisme. Si une autorité religieuse reconnue comme Dalil Boubeker ose l'écrire, c'est que le fait est reconnu par tous les musulmans: l'islam est plus qu'une nationalité. Ce qui revient à dire que toute loi nationale est inférieure à la « loi divine » et ne doit s'appliquer aux musulmans que dans la mesure où elle n'est pas contraire à la Charia. Au passage, on apprend que cette « nationalité » est supérieure à toutes les autres, ce qui a pour conséquence de développer un complexe de supériorité chez les musulmans (ce que je m'efforcerai de développer plus tard). Nous tous qui n'en faisons pas partie sommes, au pire des gens à éliminer et au mieux, tout juste tolérés. On apprend également que pour l'islam, il peut y avoir des nationalités fondées sur le seul critère de la religion et que le communautarisme est une vraie institution qui protège de l'influence extérieure. Dalil Boubekeur nous apprend également que le mécréant (le chrétien), l'apostat, l'incrédule et l'hérétique doivent être reniés par la famille musulmane, ce qui est vérifié par cette fetwa: « Une mère, une soeur, ne doivent plus recevoir chez elle le fils ou le frère qui a apostasié, elles doivent rompre tout lien avec lui ».





Force est de constater que l'islam est incompatible avec la démocratie, ne serait-ce que parce qu'il ne tolère aucune autre religion. L'islam est aussi incompatible avec l'idée d'Etat-nation telle que nous la concevons.Pour les musulmans, vivre dans un Etat théocratique est leur souhait et leur ambition: l'individu en tant que tel ne compte pas, seule compte la Oumma, la « Communauté des Croyants ». Dès lors, pourquoi donner des droits ou des libertés aux individus? Il n’y a qu’à examiner les faits : les seuls votes où le citoyen a choisi "librement" se sont passés en Algérie quand le FIS a failli renverser la dictature en képi et dans la bande de Gaza: pour ces 2 scrutins, on a vu le résultat! Il ne pouvait d'ailleurs pas en être autrement quand tous les pays musulmans, qu'ils soit émirats, royaumes, républiques ... ont inscrit la Charia dans leurs Constitutions.

Concernant le Droit international, il faut savoir qu'on retrouve les mêmes principes: les pays musulmans, regroupés sous la fumeuse dénomination d'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui siègent tous à l'ONU et sont tous signataires des Chartes et Conventions internationales, n'ont ratifiés ces textes qu'avec des réserves, notamment ceux relatifs aux droits individuels. En arguant que ce qui est valable pour les Occidentaux ne l'est pas forcément pour les autres, en quoi ils sont rejoints par des pays comme la Chine ou, plus surprenant, ... Singapour! En clair, le Droit international s'applique partout, sauf en terre d'islam. Pour la bonne raison que tout est contenu dans le Coran, tout y est prévu et même l'imprévu peut être interprété.Ainsi, n'importe quel émir, auto-proclamé ou vrai érudit de l'islam, décrète une fetwa quelle qu'elle soit et chaque musulman est tenu de s'y conformer. Un aspect de la justice telle que perçue en pays d'islam. N'importe quel émir, qu'il soit théologien ou imposteur, érudit ou ignare, légitime ou non, peut légiférer au nom d'Allah et sa sentence est supérieure à la Loi.





Les musulmans sont persuadés d'être les seuls dans le vrai au prétexte que le Coran est la dernière « parole divine » révélée: ils s'en tiendront à leur version et rien d'autre.

Chroniques de la péninsule arabique


A) De l’authenticité du corpus coranique.
Selon plusieurs souces fiables, le coran est en partie issu de légendes et traditions syriaques. On peut notamment citer les travaux de Günter Lüling ( //fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%BCnter_L%C3%BCling ) et de George Christoph Lichtenberg(  //fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Christoph_Lichtenberg ).
Mais si l'on s'en tient uniquement à la version contestable et contestée des arabo-musulmans, la révélation s’est faite en arabe qoraïchite, une variante des patois arabes et yéménites. Les premiers transcripteurs ont été les compagnons de Mahomet, notamment Ubbay ibn Kab et surtout Ziad ibn Thabit. Ils se sont attachés à consigner par écrit les sourates. Leurs transcriptions ont dans la plupart des cas été faites avec l’aide des récitants qui connaissaient chacun des sourates ou morceaux de sourates (versets plus ou moins longs). On les consigna donc sur des morceaux d’os de chameau, des morceaux de cuir, des feuilles de palmiers, etc.
Les successeurs de Mahomet, les premiers califes (Abu Bakr, Omar et Othman et Ali), vont tour à tour collecter les différentes transcriptions. Ainsi, après la mort de Mahomet, il y eut ce qui peut être considéré probablement comme une première compilation, faite par Ziad à la demande d’Abu Bakr, le beau-père de Mahomet et 1er calife. Elle le fut "sur des feuilles", sans autre précision. La collecte de ces feuilles est sujette à controverse : pour certains auteurs de hadiths, c’est Abu Bakr qui en fut le premier détenteur, alors que pour d’autres, dont le fameux Bukhari (véritable référence en matière de hadiths, il en a rassemblé plus de 600 000), ce serait Othman, le troisième calife. Celui-ci en aurait fait la version officielle et définitive qu’on a appelé depuis la "vulgate othmanienne". Mais nombre de versions (différentes pour la plupart) existent, en cette période où chacun semble vouloir être calife à la place du calife (comme l’Iznogoud de la BD) et successeur de celui qui n’a pas de successeur. Tandis que pour les chiites, la collecte en aurait été faite par le gendre de Mahomet, Ali. Comme j’ignore presque tout du chiisme, je n’en dirais pas plus.
En 644, Omar, second calife et lui aussi beau-père de Mahomet (qui a eu onze épouses, pas une de moins!), tente de faire détruire tous les autres corpus, dans le but de contrer les chiites. Mais il se trouva confronté à une impossibilité, puisque Hafsa, une des veuves du prophète, en détenait elle aussi: personne ne songerait à s’attaquer à la veuve de Mahomet. Ainsi, Omar ne put arriver à ses fins mais le temps a continué le travail pour lui : le fruit du labeur de copiste de certains compagnons, ayant échappé à la destruction, a été égaré pour toujours.
Ibn Mussad, un des récitants de Mahomet, connaissait une soixantaine de sourates par coeur. Il refuse à son tour de détruire son corpus, ayant constaté des différences dans le classement des sourates, ainsi que de nombreuses modifications dans le texte. Il sera considéré ainsi comme chiite. Une parenthèse sur le chiisme: il désigne les partisans d'Ali, gendre de Mahomet, qui entra en conflit avec les premiers califes ainsi qu'avec Aïcha, une autre veuve de Mahomet.
Abu Mussa aussi apporte sa contradiction : son texte recensé comporte de nombreuses variantes qu’il était en outre le seul à mentionner. Ibn Abbas, cousin de Mahomet, avait l’habitude de tout consigner sur Mahomet et ses compagnons. Ses écrits contredisent en beaucoup de points ceux de la vulgate othmanienne. Il est considéré par les Soumis comme l’exégète le plus complet et le plus grand des savants de son époque. Ils omettent simplement de signaler qu’il se révéla surtout être un petit brigand des sables qui, en abandonnant son poste de gouverneur de Bassorah, est parti avec ... la caisse, comme un vulgaire voleur. Lui le grand Uléma ! Parmi les collectionneurs, il faut aussi citer Asma, fille de Umays, dont on reparlera à propos des hadiths.
A la mort de Omar, les feuilles qu’il détenaient revinrent à sa fille (et veuve de Mahomet), la belle Hafsa. En plus de sa beauté, elle était une des très rares femmes de l’époque à être instruite, ce qui était suffisant pour instiller un doute sur des manipulations possibles. Ce n’est que 20 ans après sa mort que le calife de Médine, Marwan, fit détruire les feuilles qu’elle hérita de son père, arguant de ce prétexte : "je crains qu’avec le temps, quelques sceptiques n’émettent des doutes sur la véracité de ces feuilles". Donc, pour supprimer le doute, le plus simple est de supprimer la cause du doute, les feuilles. Pour guérir une maladie, supprimons le nom de la maladie! Mais il avait pressenti le danger bien réel : les fameuses feuilles de Hafsa contredisaient trop la vulgate othmanienne.
Que dire dans ces conditions de cette "vulgate officielle" qui ne cessait pourtant pas d’être remaniée et qui comportait tant de variantes ? Sachant que tout ce beau monde avait chacun une lecture bien personnelle, qui était interprétée par chacun des autres comme sans valeur, ce qui a conduit les musulmans à se rebeller les uns contre les autres. Pourtant Dieu ne leur avait-il pas enjoint de ne pas s’entretuer, de garder leur cif tranchant pour les Juifs, les Chrétiens et les insoumis ? Une solution, il faut réviser la vulgate d’Othman. On s’attela alors à ce travail (ce tripatouillage) qui consiste entre autres à introduire la notation des voyelles brèves (ces signes placés au dessus ou en dessous des lettres), on ajouta les signes diacritiques (ce qui équivaut pour le français à placer des signes comme cédilles et trémas), on rectifia les fautes d’orthographe et les erreurs de transcription dues aux copistes, etc. C’est lors de ces révisions qu’on donna aussi des titres aux sourates. Autre modification, des plus importantes : à l’époque Abbasside, vers 750, on changea complètement de style en adoptant le style de Coufa (ville d'Irak et bastion d'Ali et des premiers chiites) au détriment de l’originel, le style du Hedjaz. Les graphies anciennes vont disparaître complètement.
Toutes ces révisions ne peuvent pas être sans conséquences sur le sens initial du "message" originel ! D’autant que s’ajoutent à cela tant de conflits sociaux, de conspirations, de conjurations qui ne sont pas sans effet sur le texte, en perpétuelle remise en cause. Guerre de clans et conflits entre Aïcha et Ali, vendetta des Ommeyades contre Othman, conjuration des Alides contre le même Othman, encerclé dans sa "Maison", révolte des "Ambitieux" menés par Muawiya, et surtout les batailles restées célèbres comme celle des Chameaux (Aïcha y assista sur un chameau protégé d’une "armure de fer", d’où le nom), bataille de Siffin, extermination des Kharijites (les Sortants) lors de la bataille de Nawrawan, etc, sans oublier l’assassinat d’Ali, dans sa ville de Coufa, à l’intérieur-même de ce lieu réservé au culte de Dieu qu’est la mosquée. La suite ne sera guère mieux. C’est dans ce climat délétère que se dégagèrent les 4 écoles religieuses du sunnisme: la hanafite, la malékite, la shafiite et la hanbalite.
En résumé, les transcriptions détenues tour à tour par Abu Bakr et Omar furent jugées incomplètes et imparfaites par la plupart des prescripteurs. Vinrent ensuite les guerres entre les différents courants, guerres idéologiques et guerres d’ambitions, guerres entre tribus et clans, avec le cif (cimeterre) et avec le verbe. En plus de tous les tripatouillages non recensés et non répertoriés, tous les marchandages, les règlements de compte, etc... Plus d’autres tripatouillages supposés, par les adeptes d’Ali. Ainsi, de tout ce fatras et cet imbroglio va sortir l’orthodoxie des mahometans. Il faut aussi savoir que près de 3 siècles séparent la première collecte faite par Othman de la version "complète et officielle" du "Chefs des Lecteurs" de Baghdad, Ibn Muhajid, mort en 936. Les différentes versions intermédiaires ont par ailleurs été sujettes à d’interminables querelles entre grammairiens, entre exégètes et entre grammairiens et exégètes, au fur et à mesure que le système d’écriture se diversifie et se complique.
Ainsi, les variantes se multipliant à devenir pléthore, on arriva à considérer vers l’an 750 que toute récitation est bonne pourvu qu’on respecte le sens (sic). Mais, de quel sens s'agit-il? Car le sens originel était bel et bien perdu, et pour toujours ! Entretemps, les Ummeiyades, notamment durant le règne de Muawiya (661 à 685) trouvent la parade : faire disparaître les manuscrits anciens. A leur habitude, les musulmans résolvent le problème de manière lapidaire et irrémédiable, en supprimant tout ce qui gène. Par la même occasion, le sang va couler à flots : guerres civiles et religieuses contre les kharajites, les chiites et les Qoraïchites. La chronique de ces massacres est trop longue, ce qu’il faut savoir c’est que ça continue ainsi jusqu’au règne de Hisham (729 – 743) et qu’entre-temps, il y eut la première conquête de l’Afrique du Nord (Tripoli en 647, Tlemcen, Volubilis, Agadir, entre 680 et 682). Pauvre de nous, chers concitoyens Kabyles ! Ils n’auraient pas pu rester à s’entretuer sur leur territoire asiate ?
Pour compléter l’article : la version othmanienne est suspectée à juste titre de comporter trop d’anomalies dues à plusieurs facteurs : écriture arabe encore incertaine, forme des lettres non normalisée, variation du texte d’un scribe à l’autre, etc. Les voyelles brèves n’étaient pas notées, de sorte qu’un mot pouvait avoir plusieurs significations, par exemple : KTB pouvait signifier "scribe", "livre", "il a écrit", etc . Cette absence de notation des voyelles ne permettait pas non plus de déterminer pour un mot s’il est nom commun (voyelle u en arabe), complément d’objet (voyelle a) ou complément circonstanciel (voyelle i). Le récitant se retrouve ainsi dans la position d’un musicien dont la partition n’aurait ni clefs, ni bémols, ni dièses, ni mesure, ni valeur de notes. (ref. Roger Caratini, p. 214/215).

B) Les anciens Corans retrouvés

Le plus vieux manuscrit retrouvé semble être celui de Tachkent (Ouzbékistan), ce serait le seul vestige de la vulgate otmanienne (donc en caractères coufiques, version altérée puisque les seules "pures" ont été écrites dans la version du Hedjaz). Est-il complet ou non ?

Sinon, il y a également un autre manuscrit, incomplet, qui daterait de 1164 et conservé dans une mosquée de Jiezi (province de Xinhua, Chine).
Quant aux formes actuelles, il y eut d’abord une 1ère version imprimée faite à Venise mais détruite sur ordre en 1530 (on se méfie toujours de ce qu’on ne connait pas, monsieur Gutenberg !).
Quant à l’édition imprimée la plus ancienne recensée, c'est celle de Saint-Petersbourg et elle date de 1787.
Enfin, jusqu’en 1937, l’édition de référence a été celle rédigée entre 1858 et 1860 par ... Wüstenberg, ça ne s’invente pas !!!
Voilà donc la réalité de ce livre que les adeptes de Mahomet considèrent comme étant la transcription de la parole divine, dans une langue pure, inaltérable et inaltérée et qui n'a subi et ne subira jamais aucune modification.



C) De l’authenticité des hadiths.
Pour les hadiths, il faut savoir que leurs transcriptions ont été faites sur une échelle de temps très longue, presque 2 siècles. Les premiers transcripteurs sont les compagnons, qui s’attachent à consigner par écrit les actions, comportements quotidiens, paroles, gestes, allusions, etc de Mahomet.
Où on reparle de Asma : elle fut la troisième épouse de Abu Bakr avant d’être mariée à Ali, dont la première épouse est Fatima, fille de Mahomet (ces mariages croisés, "en famille", étaient monnaie courante à l’époque !) . Personnage important, car il était admis que Fatima lui aurait conté plusieurs traditions liées à son père. Elle est ainsi devenue une des principales sources de hadiths. Avec Aïcha, la prolixe, qui meurt 46 ans après son prophète de mari et qui, à ce titre, est considérée comme une source très précieuse. Où il apparaît qu’on peut faire confiance aux femmes, malgré les sourates qui exhorte les hommes à s'en méfier, malgré la sourate qui veut que leur témoignage ne peut être valide que si elles sont 2 à le faire simultanément ! Ne chipotons pas, considérons qu’en tant que veuve de Mahomet, Aïcha a gagné ses galons de conteuse crédible. Ces récits, étoffés au fil du temps, constituent avec le texte coranique ce qu’on dénomme la sunna (la tradition), que chaque sunnite se doit donc de suivre aveuglément. Ainsi, si Mahomet urine d’une certaine manière ou mastique une datte pour en faire une bouillie à donner au nourrisson, cela est consigné et les Soumis devront reproduire son geste à travers les temps et toute la Umma devra s’y conformer. Les récits ainsi rapportés forment les hadiths, transcrits vaille que vaille à travers ces presque 2 siècles.
Face au danger d’éclatement de l’islam par les nombreuses guerres et querelles internes, il devint urgent de les recenser et d’en vérifier l’authenticité. Le mot est lâché : authenticité ! Comment faire pour certifier un texte quand les protagonistes sont morts, quand les compagnons ne sont plus là. On imagina une chaîne de "garants", qui devaient être composée d’au moins 3 personnes : un "exégète" (compagnon, épouse, ami), un témoin oculaire et un participant, la chaîne pouvant aller jusqu’à 4 ou 5 rapporteurs (ou même plus ?), qui pouvaient être un transmetteur, un affranchi ou encore un élève d’un des "lecteurs" de Mahomet ). Ainsi, un hadith authentifié peut commencer de cette manière : "Untel a dit à Untel, qui l’a rapporté à Untel, qui l’a transmis à Untel que le Prophète ...". Chaîne à 4 garants. Pour qu’il soit considéré comme sahih (sain) donc être authentifié, il suffit que le premier Untel soit une épouse, un compagnon (nom donné aux premiers convertis d’avant Médine) ou un ansar (compagnon d’après la période médinoise). Peu importe alors si le dernier rapporteur a vécu 30, 40 ans ou plus après le premier. Peu importe qu'il ait bien compris ce qui lui a été dit. Peu importe s'il n'a pas enjolivé le récit à sa manière. Peu importe aussi que l'avant dernier transmetteur, dans une chaîne de 3 ou plus, n'ait pas fait les mêmes erreurs ou manipulations. Les transmetteurs n’étaient pas contemporains de Mahomet, ils vécurent pour certains au VIIIème et IXème siècles de l’ère chrétienne, tel Hafs ben Suleyman, mort en 874, ou encore Hisham ben Amar, mort en 860.
On comprend aisément que les transcriptions, les chaînes de garants, les polémiques aient donné des textes pour le moins sujets à caution, où le hasard et les modifications aléatoires jouent un rôle trop important, loin de la volonté déclarée d’établir un texte véridique. Pour un esprit rationnel enclin au pragmatisme, la question d’authenticité dans ces conditions ne peut être certifiée, compte tenu de tous les aléas liés aux transcriptions ainsi qu’aux sources. Et dans ce cas, on ne parlerait alors que de probabilités. Mais il n’en va pas de même pour les Bukhari, Muslim, Abu Daoud, Tirmidhi et les autres ! Et, si Bukhari et Muslim sont considérés comme "rigoureux", c’est-à-dire intègres dans les limites plus qu’aléatoires qu’ils se sont fixés eux-même, il en va tout autrement pour d’autres, tel Tirmidhi, pourtant reconnu, qui ne s’embarrasse pas de fioritures en n’exigeant pas un garant reconnu ou encore comme al-Nasaï qui se satisfait d’un garant qui ne serait pas déclaré non crédible par tous les autres. Pourtant, les hadiths de Tirmidhi sont considérés sahih et al-Nasaï était un élève de Abu-Daoud.
Ce qui donne des hadiths de ce type (ce n'est pas le plus violent ni le plus incrédible!) [Muslim, n° 4016]:
"D’après Abu Hurayra,le prophète a dit : si quelqu’un, sans que tu l’y aies autorisé, regarde dans ta maison, tu n’auras commis aucune faute s  i tu lui crèves  un œil".

D) La sunna des musulmans
Voilà ce bel ensemble qui est appelé Sunna, composé de ce texte "véridique", cette "parole descendue de Dieu", par Dieu lui-même "derrière un voile", ou par l’intermédiaire de l’ange Gabriel aux 600 Ailes, dans "la langue inaltérable et inaltérée" du désert arabique, au VIIème siècle de l’ère chrétienne, avec son chapelet de traditions-hadiths tout aussi abracadabrantes ... et qui perdurent jusqu’à nos jours. Un ensemble de textes pour idolâtres et uniquement pour eux. Mais, au fait, l’idolâtrie n’est-elle pas contraire aux principes édictés par ce Dieu "plein de sagesse et de bon sens" ? Un ensemble de textes qui a pour fondement, pour fondation, un livre où ne figure pas une seule fois le mot honneur mais où il a été donné neuf noms à l’enfer : An Nar ( sourate 2 verset 24), Al Jahim (sourate 2 verset 119), Jahannama (sourate 2 verset 206), As Saïr (sourate 4 verset 10), As Samum (sourate 52 verset 27), Saqar (sourate 54 verset 48), Sidjine (sourate 83 verset 7), Hawiyah (sourate 101 verset 9) et Al Hutamah ( sourate 104 verset 4). Afin que les Soumis n’oublient pas de se frapper le front contre le sol, 5 fois par jour, pour y échapper !

Sources: - « L’islam cet inconnu » par Roger Caratini, éd. Michel Lafon (2001)
                 - islammedia.free.fr
                 - islamreligion.com
                 - al-islam.com (site officiel du Ministère saoudien du culte)
Publié le 16 juillet 2009 sur ADN.com, complété et mis à jour.



Le complexe de supériorité

Les musulmans sont persuadés d'être les seuls à détenir la Vérité au prétexte que leur coran est la "dernière parole divine révélée". La dernière religion révélée ne peut être que la bonne, elle est forcément la meilleure, l’unique, la seule véridique. D’autant, nous disent-ils, qu’elle n’a subi aucune altération puisque révélée dans la langue qui se parle encore aujourd’hui. Ce qui en réalité est faux, démonstration en a été faite par tout historien honnête (voir aussi mon article "Chroniques de la péninsule arabique"): la "révélation" a été faite en arabe qoraïchite, bien différente de la langue dans laquelle a été transcrite la 1ère compilation qui en a été faite et surtout bien différente de l'arabe classique contemporain. 

Et par ce postulat de la dernière révélation, le musulman (le soumis) se croit investi d'une mission divine, celle de montrer le vrai chemin à tous les égarés (c'est-à-dire à tous les non-musulmans), celle d'islamiser toute la planète. Il n'aura de répit qu'une fois tous les humains fondus dans la Umma. Ce qui confère au mahométan ce sentiment de supériorité sur toute l'humanité et ce qui fait de lui LE peuple élu.

Pour tout musulman, c'est établi une fois pour toutes: il est l'élu de Dieu: "Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du livre [chrétiens et juifs] croyaient, ce serait meilleur pour eux. Il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont pervers" (sourate 3 verset 110). Il en profite pour s'accaparer l'Histoire des Juifs, ses prophètes et sa genèse: "Allez-vous argumenter contre Dieu, qui est votre seigneur comme il est le nôtre? [...] Ou direz-vous qu'Abraham, Ismaël, Isaac et Jacob, ainsi que les 12 tribus, soient juifs ou chrétiens?" (sourate 2 versets 139/140).

L'esprit du djihad découle naturellement de ces versets et ceux de croyants qui empruntent ce chemin auront un au-delà de délices. Deux hadiths, rapportés par Muslim, étayent parfaitement cet esprit: 
"d'après Abu Hurayra, le messager de dieu a dit: j'ai été désigné pour combattre contre les hommes aussi longtemps qu'il ne prononcent pas la profession de foi [il n'y a de dieu que dieu]"

- "d'après Abu Burda, le messager d’Allah a dit: aucun musulman ne mourra sans que dieu n'admette à sa place un juif ou un chrétien dans le feu de l'enfer"). 

Ce sentiment d'élu supérieur développé chez les soumis s'applique bien évidemment dans les rapports avec les femmes: le mâle est dominant! Le coran apporte encore au mahométan la preuve la plus éclatante de la prééminence de l'homme sur la femme et la plus incontestable des supériorités:

"Les hommes sont des directeurs pour les femmes, du fait que Dieu a placé chez les premiers des qualités par lesquelles il les a élevés au-dessus des secondes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. Elles doivent conserver soigneusement pendant l’absence de leur mari ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles et confinez-les dans leurs lits, vous les battrez, mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. Dieu est élevé et grand".(sourate 4 verset 110). 

Ce sentiment s'applique tout aussi naturellement aux esclaves. Si vous questionnez un musulman sur le sujet, sa réponse sera invariablement la même partout: l'esclavage n'existe plus de nos jours. Il oubliera, volontairement ou non, de citer l'Arabie Saoudite et le Soudan, 2 pays qui le pratiquent encore. Sans poser trop de problème aux instances internationales, ONU en tête. Comme il est impensable pour un soumis d'apporter la moindre modification à son livre-référence, l'esclavage n'est donc pas (et ne peut) être aboli. 

Ce sentiment s'applique aussi aux juifs et aux chrétiens, que le coran traite de la pire des manières (les chrétiens à un degré moindre). Ces passages sont explicites et servent de justification aus pire racisme et au pire fanatisme: « eux que dieu a maudit, contre qui il s’est courroucé, dont il a fait des singes et des porcs qui ont adoré les Taghut, ceux-là ont la pire place et sont les plus égarés hors du chemin uni » (sourate 5). 
Ou encore:  "vous, transgresseurs de Sabbat, soyez des singes abjects !" (sourate 2).  
Le racisme le plus abjecte est ainsi est exprimé dans ces versets et dieu, comme si cela n'était pas suffisant, en rajoute: "Soyez d’ignobles singes" (sourate 7).

On le voit donc, à la lecture du coran, le musulman se donne des raisons de se croire supérieur et investi d'une mission dont l'objectif est d'établir ce califat planétaire dans lequel les non-musulmans n'auraient qu'une alternative: la conversion ou la mort. Ou, dans le meilleur des cas, uniquement pour "les gens du livre", le statut particulier de dhimmi, statut proche de l'esclavage. Un dhimmi est un croyant non-musulman ayant conclu un traité de reddition qui détermine ses devoirs, ses obligations et les limites de ses droits. Le dhimmidoit notamment acquitter un impôt de capitation (jizyia) et un impôt foncier (kharadj) tout en n'étant pas assuré de la même protection que le musulman, il lui est aussi interdit de construire de nouveaux lieux de culte ainsi que de faire du prosélytisme. Autrement dit, subir vexations, discriminations et humiliations. Où l'on se rend compte qu'en Europe, la réciprocité n'est évoquée par personne pour la construction des lieux de cultes, surtout pas par les adeptes de Mahomet. Là aussi, la justification se trouve dans le coran: "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés."(sourate 9 verset 29). Le djihad trouve là aussi sa justification.

Pour arriver à ses fins, à l'instauration du Califat mondial, le musulman s'autorise à user de toutes les ficelles, y compris la taquia, le "mensonge utile". A l'origine, la taquia était la permission donnée aux chiites, alors persécutés par les sunnites, de mentir pour sauver leur peau, permission qui incluait aussi la possibilité de s'abjurer publiquement sans conséquences. La taquia s’est ensuite généralisée, et est aujourd’hui devenue l’obligation qui s’impose à tout musulman de mentir chaque fois que c'est utile pour l’islam. Parmi les adeptes de la taquia, Tariq Ramadan en est un bel exemple. 
Le plus connu des cas flagrants de taquia est l'interprétation du verset 35 de la sourate 47 par Hamidulla, personnage influent et reconnu de la communauté musulmane de France. Dans sa version de 1989, il traduit ainsi ce verset:  
- "Ne faiblissez donc pas, mais appelez à la paix, alors que vous avez le dessus. Dieu est avec vous, et il ne portera pas préjudice à vos oeuvres". 
Alors que dans sa traduction antérieure, on peut lire:  
- "Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, que Dieu est avec vous et qu'il ne vous frustrera jamais de vos oeuvres"

Un autre exemple de taquia qu'on retrouve dans la sourate 5: "Tuer une âme non coupable du meurtre d’une autre âme ou de dégâts sur terre c’est comme d’avoir tué l’humanité entière. Et faire vivre une âme c’est comme de faire vivre l’humanité entière". Les musulmans aiment à la citer pour nous prouver qu'on est face à une religion de paix et d'amour. Ils omettent volontairement de signaler que, pour le coran et pour Mahomet, âme désigne "l'âme du musulman" et humanité ne désigne que "le musulman, le soumis".


L'islam partage le monde en deux, les croyants (les croyants en la seule vraie religion, l'islam) et les autres. Entre le Dar-el-Islam (Maison de la Soumission/de la Paix) et le Dar-el-Harb (Maison de la Guerre). Dar-el-Islam désigne les territoires sous gouvernement musulman, Dar-el-Harb désigne les territoires administrés par des non-musulmans. Le musulman se doit de faire la guerre aussi longtemps que les habitants du Dar al-Harb refusent de reconnaître la souveraineté de l'islam. Autant dire tant qu'ils refusent la conversion, puisque l'acceptation de la souveraineté de l'islam sans conversion équivaut à accepter d'être un esclave. Le bon musulman doit donc porter la guerre dans tous les Dar-el-Harb du monde pour en faire des Dar-el-Islam. Obligation lui en est faite par le coran: « Tuez les infidèles où que vous les trouviez ». (sourate 9 verset 5). Le musulman peut être amené à vivre dans un état non-musulman, c'est le Dar-el-Kufar, la Maison des Infidèles. Son désir sera alors de tout mettre en oeuvre pour transformer cette maison des infidèles en Dar-el-Islam. L'islam est donc expansionniste, sa vocation est la domination du monde. Les moyens qu'il se donne: encore cette prétendue supériorité des Soumis sur tous les autres peuples. Dans sa vocation à combattre et à soumettre le monde et son rejet de tout ce qui n’est pas lui-même, l'islam s'arroge de la sorte une suprématie fanatique sur l'ensemble des humains. Une des raisons pour laquelle en Europe, par exemple, le racisme des groupuscules minables qui hantent les bas-quartiers des banlieues n’est pas près de disparaître, bien au contraire, alimenté par une armada de dégénérés de l’islam auto-proclamés imams et qui véhiculent encore ce message et d’autres, emplis de haine, à l’exemple de ces versets : « Ceux qui auront été incrédules, parmi les détenteurs de l’Écriture et les associateurs, seront dans le feu de la Géhenne où, immortels, ils demeureront. Ceux-là sont le pire de l’humanité ». (Sourate 98). Tout au long de la lecture de leur livre préféré, ils sont confortés dans leur sentiment de supériorité. Petit aperçu: 
"Ceux qui auront été incrédules en nos signes, nous les ferons affronter un feu et chaque fois que leur peau sera desséchée, nous la leur changerons par une autre, afin qu'ils goûtent le tourment éternellement. Dieu est puissant et sage" (sourate 4).
"Nous avons préparé, pour les injustes, un feu dont les flammes les entoureront. S’ils appellent au secours, on les secourra avec une eau comme de l’airain fondu qui brûle les visages. Quel détestable breuvage ! Quel abominable séjour !" (sourate 18).
- "Ceux qui auront été incrédules, parmi les détenteurs de l’Écriture et les associateurs, seront dans le feu de la Géhenne où, immortels, ils demeureront. Ceux-là sont le pire de l’humanité". (Sourate 98). 

Un autre aperçu, extrait de la sourate 9: 

- "À l'expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez ! Capturez-les ! Assiégez-les ! Dressez-leur des embuscades ! S'ils se repentent, s'ils accomplissent la salât, s'ils s'acquittent de la zakât, laissez-les en paix, car Dieu est clément et miséricordieux." (verset 5). 

"Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier , ceux qui ne s'interdisent pas ce que Dieu et Son Prophète ont déclaré interdit , ceux qui, parmi les gens d'Écriture, ne pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils versent directement la capitation en toute humilité." (verset 29).
"Ô vous qui croyez ! Qu'avez-vous à rester cloués au sol, lorsqu'on vous dit : «Allez combattre pour la Cause de Dieu?» Préférez-vous la vie présente à la vie future? Mais les plaisirs de cette vie ne sont-ils pas bien peu de chose, comparés à la vie future? Si vous refusez d'aller au combat, Dieu sévira durement contre vous et choisira un autre peuple pour Le servir, sans que vous puissiez Lui nuire en quoi que ce soit, car Sa puissance n'a point de limite". (versets 38 et 39).



Voilà la philosophie de la plus grande supercherie de l'Histoire et qui représente néanmoins un danger potentiel pour toute l'humanité.



Le point commun

L'année dernière à la même époque, on était en plein débat sur l'identité nationale et sur la burqa. L'hebdomadaire « Le Point » n° 1949 du 21 janvier 2010 avait consacré un dossier à la burqa et relatais entre autres les confidences de 7 femmes françaises qui ont adopté cette tenue. Voici quelques-uns des propos recueillis.

Siham, 50   ans, mère de jumelles de 11 ans. Elle déclare:  « [...]J'ai mis le hidjab et depuis 4 ans, je porte le niqab. C'est une obligation pour toutes les femmes. L'islam remplit le vide de ma vie. ». Faut-il entendre que ses filles font aussi partie du « vide de sa vie »? L'on apprend que la mosquée est son refuge. Le seul endroit où elle se sente en sécurité. Elle dit qu'au moment de border ses filles, « l'histoire du soir est remplacée par une sourate qu'elles disent en choeur ». La journaliste de conclure ainsi: Une façon de protéger ses filles des mauvais esprits... Car en islam, on croit aux démons, aux prophètes qui parlent aux fourmis, aux anges aux 600 ailes, aux djinns et aux mauvais esprits!

Najat, 37 ans, divorcée, élève seule sa fille de 17 ans. Elle nous parle de sa vie: « J'ai eu une enfance très difficile et mes liens familiaux sont très distendus. Avant ma rencontre avec la religion, j'étais perdue, je me cherchais. J'avais pas mal de problèmes de violence, j'étais une rebelle ».Grâce à l'islam, elle n'est plus rebelle. Il est vrai que pour ce qui est de modeler la femme, l'islam et son prophète s'y connaissent parfaitement!

Naïma, 29 ans, mère de 3 filles de 18 mois, 4 et 6 ans. Elle a déscolarisé ses filles car «même si elles sont très jeunes, la mixité me gênait. De plus, on leur apprenait à croire au Père Noël. C'est contraire à nos croyances ».Nouvelle éminemment étonnante, le Père Noël est inscrit au programme de l'Education Nationale! Naïma a du aménager chez elle une salle de classe. Au programme: alphabet français, arabe, règles de vie et religion, nous dit la journaliste qui a recueilli son témoignage. Rythme scolaire très allégé donc, sauf pour les règles de vie (c'est-à-dire la religion) et pour la religion (c'est-à-dire les règles de vie). Elle assiste aux « réunions de rappel entre soeurs ». « Celles qui franchissent un cap encouragent les autres ». Elles s'encouragent ainsi mutuellement à franchir à chaque fois une nouvelle étape dans leur intégrisme. Son dernier effort? Elle s'est débarrassée de toutes ses photos. « Pour ne plus avoir aucun souvenir de ma vie passée! » Sa prochaine étape? Supprimer la télé. Son rêve? Naïma « rêve de revenir au temps du prophète et de la révélation du coran ».

Nadia, 27 ans, de mère normande et de père kabyle, mère d'une fille et de 3 garçons. Elle déclare « avoir été sauvée par la religion » et ajoute: « Après le divorce de mes parents, j'allais mal dan ma vie. J'ai quitté l'école sans diplôme, je buvais et je fumais du shit ».

Oum Aymen, 30 ans. Anciennement Julie. Convertie à 19 ans après 3 ans passés avec Karim, d'origine algérienne. La journaliste nous dit que « pour eux, l'islam a été comme une bouée de sauvetage »: « Karim tombait dans la délinquance, moi j'avais très mal vécu un adultère au sein de ma famille; la rencontre avec l'islam nous a apaisés ». Même sa belle-famille n'a pas compris (la conversion ou le mode vestimentaire? Le journaliste ne le précise pas). Oum Aymen fait des travaux à la maison car, dit-elle, « [...] je n'ai pas envie de travailler dans une entreprise ». Par « peur de la mixité », là encore. Chez elle, pas de télé ni de journaux féminins car, dit-elle, « dieu ne nous a pas créées [au féminin dans le texte] pour que notre image soit reproduite ».

Sandra, 23 ans. Elle assume son prénom car « malheureusement, [ses] parents n'étaient pas musulmans ». On apprend que la déco de son appartement se limite à un calendrier avec l'horaire des prières. Elle semble avoir encore gardé quelques bribes de son ancienne culture, puisqu'elle nous dit qu'en été elle bronze sur son balcon. Mais elle affirme faire partie d'une « génération de jeunes musulmans qui va construire ses propres hôpitaux, écoles, entreprises, pour pouvoir vivre son islam pleinement ».Une enclave salafiste au sein de la République, une principauté (pardon: un califat!) où la seule loi serait la charia, une sorte d'Utah en territoire français!

Caroline, 26 ans. Celle qui s'appelle désormais Chaïma se sent persécutée: on apprend qu'elle veut quitter la France. La journaliste nous donne la raison: « Pour fuir cet acharnement et élever ses futurs enfants selon le Coran, elle songe à présent à la quitter [la France] pour rejoindre une terre d'islam ».

On constate que nous avons affaire à 7 femmes qui ont ce point commun de se sentir mal dans leur peau à un moment de leur existence ou qui, simplement, ont traversé une mauvaise passe ou qui étaient, momentanément ou durablement, déstabilisées ou névrosées.

Et ce qui vient de suite à l'esprit, c'est qu'elles sont victimes de comportements sectaires. Des gens sans scrupules profitent de leurs faiblesses pour s'engouffrer dans le vide de leurs existences et les manipuler de telle sorte qu'aucun retour en arrière ne puisse être possible.

Alors que, peut-être, il aurait suffit d'une simple consultation chez le psychologue !


Révolution en terre d'islam


La révolution tunisienne va-t-elle préfigurer les Lumières du monde musulman, comme l'a été 1789 pour la France? C'est à souhaiter, c'est à espérer. De la réussite de cette révolution pourra naître le plus grand chambardement qu'ait eu à connaître l'islam. Les faits et gestes des Tunisiens sont étudiés sous toutes les coutures dans le monde musulman et je pense que beaucoup d'autocrates d'Afrique du Nord et peut-être aussi d'Asie occidentale sont à l'affut et commencent à se demander quand viendra leut tour. Il est indéniable que la portée de ce qui se passe actuellement en Tunisie ne peut pas laisser indifférent le monde islamique.

Il semblerait que les Tunisiens veulent faire table rase de leur passé politique qui se résume à une dictature bicéphale: Bourguiba et son fils spirituel Ben Ali. Je suis très confiant pour la suite: je crois que les Tunisiens ont été vaccinés une bonne fois pour toutes et qu'ils ne se laisseront plus manipuler par personne, surtout pas par l'islamisme quel qu'il soit, salafiste, wahabiste ou autre. Ou alors, ce serait à désespérer de l'espèce humaine. Mais pour cela, j'attends de voir le contenu de leur nouvelle constitution. Elle devra rompre tous les liens anciens, à commencer par celui qui mélange la politique et la religion. Pour qu'enfin émerge un pays africain du bourbier de la confusion entre culte, vie privée et vie publique.


Jihad



Jihad, ou djihad, c'est l'équivalent des mots "lutte", "combat" et de l'expression "exercice de force". Daniel Pipes le traduit ainsi: "Le djihad est la    «guerre sainte    ». Plus précisément, cela signifie la tentative légale, obligatoire et commune d'étendre les territoires régis par les Musulmans au détriment des territoires régis par les non-Musulmans" (//www.nuitdorient.com/n239.htm).
En français, ces mots ont plusieurs interprétations. Il semble en être de même en arabe. C'est ainsi que, dans son ouvrage MuqaddimahIbn Khaldoun classe le djihad dans 4 catégories.

- 1 Le djihad du cœur, décrit aussi comme le grand djihad: c'est la "lutte de l'individu contre ses désirs, ses passions et ses compréhensions erronées".

- 2 Le djihad de la langue: passe par l'éducation et l'enseignement (du seul coran ou enseignement au sens général?). Basé je crois sur la première sourate "révélée" dans la grotte: "Lis, au nom de ton seigneur!" (sourate 96 verset 1). 



- 3 Le djihad de la main: le combat par l'écriture. C'est ce qui explique le foisonnement des sites islamiques, qui, à des degrés divers, sont engagés plus ou moins violemment dans une lutte acharnée contre les valeurs occidentales, qu'ils qualifient d'impies et de dépravées. Le djihad de la main est justifié par ce verset: "qui a enseigné par le calame [la plume, le crayon], a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas" (sourate 96 verset 4).

- 4 Le djihad par l'épée, ou le "petit djihad": il découle du djihad par la main, celle qui tient le calame, mais aussi le cif (cimeterre), la main qui fait la guerre; c'est le djihad "bi-cif" (par l'épée), devenu expression qui, dans le langage populaire d'Afrique du Nord (je ne sais pas si l'expression est utilisée ailleurs), a pris le sens "d'obligation". Au cours de l'histoire, il a servi d'argument pour légitimer les guerres, en faire des guerres saintes contre les impies, les polythéistes, les mécréants... C'est dans ce sens d'obligation qu'il est compris par la très grande majorité des musulmans et surtout par tous les dégénérés qui se font exploser la panse en entrainant avec eux des innocents. Qui trouvent la justification de leurs actes débiles dans une profusion de sourates de cette belle oeuvre d'amour et de paix qu'est le coran. En voici un petit aperçu (j'ai dû faire un choix difficile, tant les sourates sont multiples à avoir en commun la violence et les appels à la violence):
- « Tuez-les partout où vous les trouvez et chassez-les d'où ils vous ont chassés, car la subversion est pire que le meurtre. Ne les combattez pas, cependant, auprès de la mosquée sacrée, à moins qu'ils ne vous y attaquent les premiers. Dans ce cas, n'hésitez pas à les tuer. Ce sera la juste récompense des infidèles » (sourate 2 verset 191).
- «  Ils souhaitent tant vous voir perdre votre foi comme ils l'ont eux-mêmes perdue, pour que vous soyez tous pareils. Ne formez pas de liaisons avec eux, tant qu'ils ne se seront pas engagés résolument dans la voie du seigneur. Mais s'ils optent carrément pour l'apostasie, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez ! Gardez-vous de prendre parmi eux des amis ou des auxiliaires » (sourate 4 verset 89).
- « Si ces gens-là [les idolâtres] ne se mettent pas à l'écart, ne vous offrent pas la paix et ne s'abstiennent pas de vous agresser, alors saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez ! Nous vous donnons sur eux plein pouvoir »(sourate 4 verset 91).
- «  La seule récompense de ceux qui font la guerre à dieu et à son prophète, et qui provoquent le désordre sur la terre, est qu'ils soient mis à mort, crucifiés ou amputés d'une main et d'un pied par ordre croisé, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera une dégradation pour eux, dans ce monde, en plus du terrible châtiment qui les attend dans la vie future » (sourate 5 verset 33).
 - « Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition et que tout culte soit rendu uniquement à dieu. Mais, s'ils désarment, qu'ils sachent que dieu voit parfaitement ce qu'ils font »  (sourate 8 verset 39).
 - «  Les plus viles créatures pour dieu sont les infidèles obstinément réfractaires à la foi qui, à chaque instant, violent le pacte que tu as conclu avec eux, sans le moindre scrupule. Si donc tu les maîtrises au cours d'un combat, inflige-leur un châtiment propre à dissuader ceux qui seraient tentés de suivre leur exemple. Peut-être seront-ils ainsi amenés à réfléchir» (sourate 8 versets 55/56/57).

C'est de loin la 4ème catégorie de djihad qui retient le plus l'attention, tant chez les musulmans que chez les non-musulmans. Il semble que ce soit al-Shafi (//fr.wikipedia.org/wiki/Al-Ch%C3%A2fi%27%C3%AE) qui ait le premier introduit l'idée selon laquelle le djihad doit être une guerre permanente contre les non-croyants et pas uniquement lorsqu'il y a un conflit déclaré. Il l'aurait fait en s'appuyant sur ce verset « Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez » (sourate 9 verset 5).  Le mot prend alors toute sa force quand il est suivi de l'expression « fi sabil allah » bien connue dans le monde musulman. Le "djihad fi sabil allah", c'est le combat sacré (la guerre sainte) dans le chemin de dieu. Il aurait ainsi privilégié ce qui est, du coup, injustement appelé petit djihad: en réalité, son importance dans le monde musulman est immense, comparée au grand djihad, l'effort sur soi-même. Cette confusion est-elle encore un effet de la taquia ou est-elle due à l'ignorance?

Taquia oblige, certains musulmans nous décrivent le djihad uniquement dans son bel étui doré d'effort intérieur dans le but de s'améliorer. Mais la mayonnaise ne prend plus et pour convaincre même les plus naïfs, il suffit simplement de rappeler que le mot "moudjahid" (pluriel "moudjahidines") a pour racine "djihad". La notion de djihad majeur est bien réelle, mais elle est loin d'être l'expression dominante de nos jours!

Marie-Thérèse Urvoy (islamologue et prof. d'arabe à l'Institut Catholique de Toulouse) ne peut pas être soupçonnée d'islamophobie. Pour moi, au contraire, avec les connaissances qu 'elle a de l'islam, je trouve qu'elle est trop bienveillante envers ce dogme. Voilà pourtant comment elle analyse le djihad:
"On ne saurait donc opposer le jihad au qital (combat). Qu'il y ait, dans les 18 occurences où le sens reste vague, possibilité pour les musulmans de greffer la théorie du jihad majeur contre soi-même, on peut l'admettre. Mais il est illégitime d'affirmer que le jihad coranique est uniquement spirituel. En revanche, l'on peut dire que dans le texte de la période mecquoise, l'emploi du terme jihad et ses dérivés, semble désigner plutôt une guerre spirituelle, à savoir : respecter la consigne de résister à l'impiété environnante. Le mot d'ordre suprême est alors tenir ferme. Ce qui reste compatible avec les menaces contre les infidèles, qui se réaliseront dans la période médinoise... Par ailleurs, qualifier le combat de jihad mineur ne signifie pas son élimination, et l'histoire islamique a connu nombre de soufis s'adonnant au service militaire dans les ermitages-forteresses appelés ribât".

"Il est illégitime d'affirmer que le djihad coranique est uniquement spirituel". Bel euphémisme pour dire que le djihad pousse à la violence et au meurtre. Voilà donc le vrai djihad, du moins tel que perçu par les musulmans eux-même. Il exploite tout ce qui peut lui tomber sous la main dans sa guerre perpétuelle contre les impies, Occident en tête.

Il va même jusqu'à s'immiscer dans la révolution tunisienne et essayer de la récupérer et de s'en attribuer les mérites: //www.humanevents.com/article.php?id=41243


ajouté le 25/01/2011:

Comment on se rend compte de l'évolution des moeurs et comment le langage est influencé par son environnement: à côté d'une myriade de mots islamo-arabes entrés dans le langage commun (ramadan, minaret, halal, haram, aïd, etc...) djihad est présent dans le Larousse 2005 alors qu'il ne figurait pas par exemple dans le Flammarion de 1991. Voici la définition du Larousse 2005:

djihad [dziad] n. m. (ar. djihad, effort, combat dans le chemin de Dieu). 

1. Combat intérieur que tout musulman doit mener contre ses passions (considéré par le prophète Muhammad comme le djihad majeur).
2. Combat pour défendre le domaine de l'islam (qualifié de mineur).


C'est là qu'on voit que même l'Académie Française a été prise au piège de la taquia! Car la notion de dihad majeur et djihad mineur ne trouve sa source ni dans le coran ni dans les hadiths, ce qui veut dire que le prophète des musulmans n'a donc jamais prononcé aucun de ces 2 adjectifs pour qualifier le djihad. D'ailleurs, les incontournables et incontestables Bukhari et Muslim ignorent eux aussi totalement le sens spirituel de ce mot. On ne trouve pas non plus cette notion chez les exégètes du coran (moufassirs, rédacteurs de tafsir). Alors, comment comprendre que les prestigieux Académiciens se soient emmêlés ainsi les crayons? Victimes de la taquia?

Manipulation des masses

Au départ, cela devait être un commentaire à un article de mon ami Azwaw "Pourquoi soutiennent-ils les régimes oppresseurs au nom de la stabilité ?"  (//www.pays-des-igawawen.com/2011/01/pourquoi-soutiennent-ils-les-regimes.html)  . Et je me suis rendu compte que le texte est trop long pour un simple commentaire. Le voici converti en article.
Raisons de géopolitique et de stratégie économique. On avance un prétexte pourtant irrecevable: c'est ça où les fanatiques religieux. Les peuples arriérés ne sont pas aptes à vivre la démocratie, ils ne savent pas la faire fonctionner. On cautionne ainsi les dictateurs et on adopte la position des 3 singes tant que les peuples ne se révoltent pas, ensuite on vient nous dire que c'était prévisible, qu'il fallait un minimum de respect des Droits de l'homme, que le peuple (qui est toujours « souverain », cette bonne blague, n'en pouvait plus et qu'il s'est révolté à juste titre. Particulièrement pour la France. La « Françafrique » n'est pas une invention d'opposants!

Mais il faut préciser aussi qu'aucun Français ne peut prononcer une phrase sans qu'il y ait levée de boucliers. Particulièrement en Algérie: communiqués indignés qui parlent « d'ingérence », campagne de presse anti-française, toutes les vieilles charrues idéologiques ainsi que tout l'arsenal pourtant antédiluvien sont ressortis des vieux placards mités de la politique algérienne. Tout ce qui peut arriver de mal en Algérie (et il n'arrive que ça dans ce pays), quand ce n'est pas de la faute d'Israël, c'est à cause de la France. Ce n'est jamais, au grand jamais, de la faute des Algériens! Quand le mensonge d'Etat et la falsification historique sont institutionnalisées à ce point, même le plus invétéré des menteurs finit par croire ses mensonges. Et tout le monde participe à ce « haro sur les Français », cible plus facile que la lutte contre la corruption ou pour un peu plus de liberté, par exemple. Et puis, la France, qui a bon dos, est l'exutoire idéal par sa position d'ancienne puissance coloniale. Les Algériens ne semblent pas se fatiguer de nous ressasser à chaque fois les phrases apprises par coeur « d'ennemi de l'extérieur », ils ne semblent pas gênés d'avoir à considérer les Français d'aujourd'hui coupables de ce qui s'est passé du temps de Napoléon III ou sous la IVème République.

Le peuple algérien, maintenu dans une ignorance qui est la conséquence du lavage de cerveaux subi depuis 14 siècles, abreuvé depuis 1962 d'un nationalisme puant du plus bas étage, adhère comme un seul homme à toute manipulation, dès lors qu'on lui glisse dans le creux de l'oreille une petite allusion à sa « fierté légendaire » ou qu'on fasse appel à son nationalisme brut, issu d'un autre âge. A quoi s'ajoute le culte des « martyrs »! Il suffit de chatouiller un peu l'égo démesuré des Algériens pour qu'ils réagissent instantanément. On les a vu dernièrement s'agiter non pour demander un peu de dignité mais pour soutenir leur équipe de foot, victime « d'actes ignobles de le part des Egyptiens ». Avec l'aval, l'appui, de leurs tortionnaires du FLN, qui n'ont pas sorti les chars pour contrer les manifestants, alors que le pays est en état de siège depuis 1992. On nous dit que cette manif a été spontanée, alors qu'elle a été instrumentalisée par ceux qui mettent le pays au pas depuis 1962. Une formidable manipulation des masses, qui a fait réagir les Algériens comme un seul homme, tels les moutons de Panurge: il en va de « la fierté et de la dignité du peuple algérien ». A coté de la piteuse manifestation de ce 22 janvier organisée par le RCD (pas le parti tunisien, l'autre: l'algérianiste, le parti de Saïd Sadi) qui a rassemblé 300 personnes et s'est retrouvée face à une Sécuritate 3 fois plus nombreuse!

Ah! J'allais oublier: le peuple algérien aussi capable de se révolter: quand sa couscoussière est vide! On l'a vu, à la suite de la révolution de leurs voisins tunisiens: ils sont sortis dans la rue, pour un feu de paille qui a duré le temps d'une promesse: leur ventre vide, juré craché, on allait le leur remplir, et à peu de frais! Ils n'étaient sortis dans la rue ni pour leur dignité, ni pour leur liberté: ces tubes digestifs ambulants ne l'on fait que pour leur ventre. Et malgré les appels au secours de ces nombreux désespérés qui n'ont de solution que de multiplier les tentatives d'immolation dans l'espoir de réveiller ce peuple d'endormis, ils continuent de bêler les slogans du pouvoir, entre 2 psalmodies du coran.


Usurpation, spécialité musulmane


Le christianisme reconnaît aux Juifs leur rôle dans la transmission du message d'un dieu unique, notamment par Abraham.
Au contraire, les musulmans dénient aux Juifs la primauté de ce rôle et s'en attribuent le « mérite ». Ils nous l'expliquent de manière très simpliste (mais les religions ne sont-elles pas toutes simplistes à la limite de la provocation?): les premiers croyants, depuis Adam, étaient soumis au dieu unique, donc étymologiquement musulmans. Il en est ainsi d'Abraham: musulman, donc pas juif. Une usurpation historique doublée d'une manipulation, en plus du déni historique. L'ensemble basé sur une interprétation personnelle d'un prophète analphabète, qui « entrait en transe lorsque l'Ange Gabriel lui descendait les sourates ». A se demander ce qu'il devait prendre comme substance aujourd'hui illicite.

Usurpation et déni car, en premier lieu, ce que Mahomet connait de la religion monothéiste, il l'a appris d'abord des quelques chrétiens qu'il a pu croiser lorsqu'il accompagnait son oncle dans ses voyages, mais surtout au contact permanent qu'il y avait à cette époque entre Juifs et Arabes, avant que ces relations ne s'enveniment, à cause de lui (voir l'épisode Yathrib, devenue Médine, d'où Mahomet finit par spolier les Juifs et les chasser de leurs terres 
En second lieu, les mahométans disent: Adam, Abraham et tous les autres prophètes et messies n'étaient pas Juifs, il étaient musulmans, « soumis  à dieu l'unique ». Un raisonnement qui ne repose que sur le sens arabe d'un mot, le mot « islam ». Réduire l'histoire à une explication étymologique, sans se préoccuper de rien d'autre, surtout pas des écrits antérieurs, qu'ils soient réels ou mythologiques, relève de la malhonnêteté intellectuelle et d'une volonté de tromper son monde.
Et puis, l'appropriation d'Abraham. Là encore, le mensonge est trop facilement démonté: Abraham ne pouvait pas être israëlite (ou « israëlien ») puisque Israël est son petit-fils! Il ne pouvait pas être Juif non plus: les Juifs descendent de Juda, arrière-petit-fils d'Abraham. Et comme il ne pouvait pas être Chrétien avant que naisse Jésus, il ne reste qu'une possibilité: Abraham est Arabe! Pas plus difficile que cela. Argument digne du logicien d'Eugène Ionesco:
  • - «  Le Logicien, au Vieux Monsieur. Le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes donc Isidore et Fricot sont chats.  
  • - «  Le Vieux Monsieur, au Logicien. Mon chien aussi a quatre pattes.  
  • - « Le Logicien, au Vieux Monsieur. Alors, c'est un chat.

La tradition islamique veut que le temple de la Kaaba à la Mecque ait été construit par Abraham et son fils aîné Ismaël:

« En vérité, le premier temple édifié par les hommes est celui de Bekka [une des appellation de la Mecque, Mekka en arabe], temple béni, comme bonne direction pour les mondes. Il y a là un signe manifeste: un lieu où Abraham s'est tenu debout. Quiconque y entre est en sûreté. Dieu prescrit le pèlerinage à ce temple pour qui en a les moyens » (sourate 3, versets 96/97). 

Encore une fois, l'islam se contredit, puisqu'il est aussi question d'Adam ou encore de Noë dans la fondation de la Mecque! On dit même que le caillou noir y avait été amené là par Adam!!! Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est que Abraham n'est jamais allé à la Mecque! A-t-il simplement mis les pieds au pays du prophète, le Hedjaz? A remarquer aussi dans les versets mentionnés que la Mecque est une « bonne directions pour les mondes » !
Ensuite, la filiation d'Abaham: son fils aîné Ismaël, qu'il a eu avec l'esclave Egyptienne Agar est le père des Arabes. Par le droit d'aînesse, les Juifs ne peuvent pas prétendre à la primauté parmi les descendants d'Abraham. De cet héritage, les musulmans pour une fois se rangent du côté de l'esclave, au détriment de l'épouse officielle. Ce qui les arrange bien: ainsi, la transmission légitime du message d'Abraham en revient aux Arabes et ce sont eux les héritiers officiels. Rien de moins, mais on est là devant un des mensonges les plus éhontés de l'histoire: d'abord parce que Agar ne pouvait pas être Arabe, puisqu'elle était Egyptienne! Ce détail ne semble pas retenir l'attention des musulmans: pour eux, l'Egypte des Pharaons est et était arabe! Ce discours s'est tellement répété depuis des siècles que les Egyptiens d'aujourd'hui se disent eux-même arabes, en dépit de toute vérité historique.

Mais surtout, il convient de considérer le contexte de l'époque: Ismaël, nous disent les traditions écrites (les mythes?), a erré dans le désert de Paran, il eut 12 garçons et une fille, qui oublièrent le dieu unique pour adopter l'idolâtrie. Il s'est passé plus de 25 siècles entre Abraham et Mahomet et durant cette période, Ismaël et sa descendance n'eurent pas de traditions écrites. Et là où le bât blesse, c'est que les musulmans ne peuvent donc en aucun cas affirmer qu'ils sont les descendants d'Ismaël, puisqu'il n'y a absolument aucun écrit qui pourrait venir le confirmer. Leurs prétentions sont une nouvelle fois fondées sur des sables mouvants.
A quoi on peut ajouter un autre argument irréfutable que les musulmans ne peuvent pas contester et qui fait l'unanimité des historiens: l'Arabie anté-islamique était dénuée de toute trace d'un héritage ismaëlien! Plus particulièrement, dans le Hedjaz anté-islamique, les religions foisonnaient: en plus du polythéisme, du judaïsme et du christianisme, on y pratiquait le gnosticisme, le mazdéquisme, le culte des idoles et des divinités telles que Houbal, etc. On pouvait même y trouver des disciples d'Arius et des nestoriens. Mais aucune trace d'un quelconque message ismaélien.  
Ajoutons encore cet épisode peu glorieux de la période dite médinoise: Yathrib. A cette époque, Yathrib n’était qu’une oasis entourée de quelques villages habités par des Juifs. Le prophète et ses sbires, fuyant la Mecque en 619, y trouva asile et s’y installa. Voici l'histoire: en 619 à la Mecque, l'islam est au plus bas (déjà, durant l’année 618, il n’y a eu aucune conversion significative). Attaques, insultes, crachats et agressions de la part des Qoraïchites. Parti demander protection à un des 2 clans les plus influents de la ville, Mahomet se fait chasser à coups de pierres. Blessé à la cuisse, affamé, il parvint à s’enfuir. Il réussit tout de même à revenir à la Mecque en 620 sous la protection d’un "sayed" (littéralement: monsieur; désigne un personnage influant) de la tribu Banu Nawfal. De nouveau sans succès. En 621, après une entrevue secrète avec les Yathribains (ils comprendront après leur malheur), ils en convertit douze, c’est le « serment des femmes » (bannir le mensonge, ne plus tuer les filles, etc). En 622, 2ème entrevue secrète, conversion de 73 hommes et 2 femmes de Yathrib, c’est le « serment des hommes » (le protéger et le défendre, s’il le faut par les armes ...). Installé en tant qu'invité à Yathrib, il essaya d'emblée de s’attirer les bonnes grâces des habitants. C’est à partir de ce lieu qu’il commença ses razzias contre les caravanes et les tribus qoraïchites alentour, razzias qui allaient se révéler lucratives en butin de toutes sortes (chameaux, moutons, femmes qui allaient être transformées en esclaves sexuelles, enfants à convertir et qui vont venir grossir les effectifs, etc). Les succès aidant, il se trouva renforcé politiquement et matériellement et comprit rapidement qu’il n’aurait plus besoin des Juifs. Il entreprit de les expulser du territoire qui était le leur.
Suivant son habitude, il fit intervenir son dieu par l’intermédiaire de quelques versets dont il avait le secret (février 624) : "Allez-vous argumenter contre dieu, qui est votre seigneur comme il est le nôtre ? [...] Ou direz-vous qu’Abraham, Ismaël, Isaac et Jacob, ainsi que les 12 tribus, soient Juifs ou Chrétiens ?" (sourate 2, versets 139/140).
Le prétexte recherché arriva peu après sous la forme d’une histoire sordide : une femme arabe victime d’une farce de potache de la part d’un Juif, un Arabe qui venge la femme, d’autres Juifs qui s’en mêlent et finalement, les Juifs eurent trois jours pour quitter leurs terres. Ils s’exilèrent en Syrie.
Il ne lui aura donc fallu que 5 ans pour s’approprier un territoire et en chasser ses premiers occupants. Yathrib devint Médine.

Voilà un des multiples aspects de la « philosophie » musulmane: arranger l'histoire à la sauce islam, au détriment de toute objectivité!

Tunisie et Egypte: comparer l'incomparable

Les médias sont unanimes: ce qui se passe en Egypte est comparable avec la révolution tunisienne. Or, rien n'est plus faux et les journalistes qui nous disent cela se fourrent le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. A moins qu'ils ne participent à une volonté sournoise de tout mettre dans le même sac et de comparer l'incomparable. Ce qui serait infiniment plus grave. Alors que les 2 révoltes n'ont en commun que le ras-le-bol d'un même système, qui gangrène quasiment toute l'Afrique, pour ne parler que de ce continent. En voici les principales raisons.

D'abord, les slogans. Ils sont politiques et uniquement politiques en Tunisie. Alors qu'en Egypte, les slogans les plus répétés sont les « allahou akbar ».

Ensuite, les symboles. Où l'on voit d'un côté des hommes et des femmes tunisiens responsables, engagés, modernes et instruits, réclamer la démocratie et la liberté. Et de l'autre, en Egypte, une société masculine, machiste où l'homme seul a droit de descendre dans la rue. Où les quelques femmes qu'on nous montre sont habillées comme des zombies et ne sont là que pour pleurer un mort, qui ira grossir le chiffre des « martyrs », concept très cher aux musulmans. Des hommes et des femmes qui vivent dans 2 mondes séparés, des femmes sans aucun rôle ni politique ni social, qui ne sont là que pour être fatalistes et soumises aux mâles dominants. Quel contraste, entre Tunisie et Egypte, même si le phénomène existe aussi en Tunisie!

Le troisième argument est sociétal. En Tunisie, on a affaire à une société ouverte dont l'instruction ne se limite pas au seul coran, une société qui ne met en avant aucun dogme. Des Tunisiens qui ont atteint un degré de maturité unique dans le « monde musulman » et qui incarnent peut-être le renouveau de l'Afrique du Nord. De l'autre, une société égyptienne féodale, facilement manipulable et manipulée car maintenue dans l'ignorance, une société fanatisée et arriérée qui ne peut se défaire de ses tortionnaires que pour en adopter d'autres bien pires.

Enfin, la morale publique et la moralité. En Tunisie, le Chef des Armées a tenu tête à ben Ali en refusant de faire tirer sur la foule. Quand en Egypte le pouvoir annonce en grandes pompes quelques mesurettes vraiment symboliques de ce que subit ce pays: la nomination d'un vice-président aux ordres, ancien chef des barbouzes, ainsi que la désignation d'un nouveau premier ministre issu de l'armée.

En conclusion, nous avons d'un côté des Tunisiens qui ont acquis la maturité politique, qui ont un potentiel énorme et une volonté de changement incomparable. Et de l'autre, des Egyptiens inféodés soit au pouvoir, soit aux extrémistes. Des Egyptiens qui se battent aussi, mais pour mettre qui, à la place de la clique mafieuse actuelle?


Handball

Bravo aux handballeurs français, champions du monde 2011. Un 4ème titre qui n'est pas que sportif et qui s'est construit sur des valeurs qu'on avait tendance à oublier ces derniers temps.
Des potentialités individuelles énormes, mais mises au service du groupe; des valeurs morales à donner en exemple dans toutes les écoles de sport; des joueurs talentueux qui ne se prennent pas pour le centre du monde; une équipe où règne une solidarité sans failles; des sportifs qui se respectent, respectent leurs adversaires, les arbitres et le public; un entraîneur modeste qui inculque à ses hommes le sens de l'abnégation et de l'humilité.

Toute ces valeurs qui nous éloignent de plus en plus de cet autre « sport ». Le sport des millionnaires qu'on est allé recruter parmi les pires racailles; celui des arriérés mentaux aux égos démesurés autant que le compte en banque, incapables de mettre leurs ambitions personnelles de côté pour le bien de l'équipe; celui de ces semblants d'humains dont le langage est plus que limité, qui sont incapables d'aligner une phrase correcte et dont les paroles sont émaillées de barbarismes de banlieue; celui qui a fait du geste d'anti-jeu et de la simulation des valeurs positives; ce sport qui fait que chaque décision de l'arbitre se traduise par des vociférations; ce sport qui accepte qu'un entraîneur refuse la main tendue de son adversaire du jour. Etc, etc ...

Un énorme merci au handball français et à ses dignes représentants: ne serait-ce que pour avoir redonné au sport le sens moral qu'il n'aurait jamais dû perdre.

Vérité de foi

Je suis dans l'obligation de délaisser ce blog pour quelques semaines. « Pour des raisons indépendantes de ma volonté », comme on dit en pareilles circonstances. En attendant, je vous soumet un de mes articles, paru dans ADN.com le 27 juillet 2009.




Mis à part les légendes liées à des personnages plus ou moins mythologiques, le Coran est chichement pauvre en repères historiques. Il y a bien sûr quantités de légendes liées soit à des personnes ayant existé soit à des reprises des personnages cités dans les autres textes messianiques. Mais ce ne sont que des légendes. Il faut se rendre à cette évidence : comment aurait-il pu en être autrement quand le Prophète étale son ignorance, relayée par des milliers de hadiths ? Car il était probablement un bon stratège, servi aussi par des circonstances inouïes et par l’ignorance de ses concitoyens, ceux du Hedjaz en premier lieu. Mais il y eut plus fin connaisseur que lui, en matière d’Histoire !

Les Soumis en furent réduit ainsi à se fabriquer des thèses, pour se conforter dans leur croyance au Livre-source-infuse-de-connaissances. Par exemple, ils s’accrochent comme des tiques à ce verset de la sourate 30 : "Rome a été vaincue en terre « de deçà » (de ce côté-ci) mais Rome, après avoir été vaincue, vaincra" pour expliquer la prédominance de l’Occident (Rome) sur le monde d’aujourd’hui, tout en caressant l’espoir que leur tour viendra. En omettant, volontairement ou non, un détail : ce verset se réfère à la Rome antique, ou plus exactement à Byzance et à l’invasion de la Perse en 613 de l’ère chrétienne, et rien d’autre. Pas de quoi extrapoler sur l’Occident scientifique actuel et d’en faire un tsunami de délires plus invraisemblables les uns que les autres, via internet, en attribuant les avancées technologiques occidentales au Bouquin divinatoire. Un Bouquin qui, comme les autres Bouquins, place la Terre au centre de l’Univers.

Lisez bien, braves gens, ces versets de la sourate 17 : "Ô transcendance de Celui qui fit aller de nuit, en un instant, Son adorateur de l’Oratoire consacré à l’Oratoire ultime dont Nous avons béni le contour, afin que l’on découvre Nos signes". En langage clair, Dieu fit faire au Prophète un voyage éclair entre la Kaaba et Jerusalem. Comme Enoch avant lui qui décrit avoir fait des voyages inter-galactiques, sous l’emprise peut-être de substances aujourd’hui illégales. Ou comme le lieutenant Spock, de Star Trek : téléportation, capitaine Kirk ! Cela tient du miracle. Sauf pour Dieu, évidemment, car "pas une feuille ne tombe (de l’arbre) sans que Dieu le sache" (sourate 6 verset 9). Ce qui est supposé clouer le bec aux rationalistes, tout comme ce postulat qui veut que s’il y a contradiction entre la vérité de raison et la vérité de foi, c’est que la vérité de raison est une fausse vérité. Un syllogisme digne du logicien d’Eugène Ionesco (Rhinocéros, pièce de théâtre qui décrit un monde totalitaire proche de celui des Soumis) : "Les chats ont 4 pattes, Médor a 4 pattes, donc Médor est un chat". Alors que tout le monde sait que Médor est un chien, je le précise aux Soumis car eux doivent l’ignorer. En matière d’exercice mental, les Soumis sont des logiciens de Rhinocéros !
C’est exactement dans cette même "démarche intellectuelle" que s’inscrivent les "miracles du Coran". On travestit la vérité, on la pare de tous les faux atours possibles et les gogos plongent ! Combien de conversions grâce à ce stratagème ? Les convertis et les Soumis devraient savoir qu’il n’y a pas qu’aux femmes qu’on met des burqas, la vérité aussi y a droit ! Vérité canonique contre vérité scientifique : le droit canon énonce ses vérités, contredites aussitôt par l’examen scientifique ou critique. Mais pour les Soumis, pourquoi s ’embarrasser d’examen quand le postulat cité plus haut fait foi ? C’est remettre en cause l’existence-même de Dieu : "Yekhdem ccek i Rebbi" ou encore "Yerra ccek i Reppwi", dit-on encore chez moi, en Kabylie !

Voici donc quelques unes de ces vérités de foi : 

- Ibliss (Satan), pourtant chassé de l’Eden, du Jardin de Dieu où vivaient Adem et Hawwa (Adam et Eve), arrive pourtant à "chuchoter aux oreilles de Hawwa" ses conseils malfaisants. Comment, on ne le saura probablement jamais, ce dont on est sûr c’est qu’à l’époque le téléphone n’existait pas. Au passage, notons que le Coran ne cite pas une seule fois le nom de Hawwa : normal, ce n’est qu’une femme, même si on la dit être la mère de l’humanité !
 - Plus tard, quand le couple fut chassé à son tour de ce Paradis, Adem emporta avec lui un caillou noir, il en orna la Kaaba surgie d’on ne sait où car il ne l’avait pas construite.
- Puis, se ravisant peut-être, il emmena le caillou sur le Mont Hira pour le placer dans une grotte, à l’abri du déluge dont il avait eu connaissance. Ne me demandez pas qui lui a fait cette révélation. Il resta 100 ans dans cette grotte à méditer. 
- Pour le caillou, il a bien fallu qu’il soit ramené sur le lieu où il se trouve actuellement, et là encore, mystère : parmi les 5 versions qui circulent, le Tout-Puissant sait.
- Djibril, "l’esprit qui descend entre ciel et terre" : ne cherchez pas, "l’esprit est du ressort de Dieu et il vous a été donné de la science qu’une partie infime" (sourate 17 verset 85). L’Ange aux 600 ailes qui recouvrent entièrement le ciel, assis sur un nuage ou sur un fauteuil, quand il n’est pas suspendu entre ciel et terre, apporte la parole au Prophète. 
- Azraël, l’Ange de la mort, au 4 visages et au 4000 ailes, le corps recouvert d’autant d’yeux et de bouches qu’il y a de vivants. Lorsque Dieu créa la Mort, tout les Anges s’évanouir à sa vue et restèrent ainsi pendant 1000 ans. Seul Azraël résista, c’est ainsi qu’il devint Maître de la Mort. Si grand que si toute l’eau des mers, des océans et des fleuves lui est versée sur la tête, il n’en tomberait pas une goutte au sol. Un pied au 7ème Ciel, l’autre sur le pont reliant le Paradis et l’Enfer. 
- A ce propos, le paradis est au 7ème Ciel, vous l’avez compris, là où se trouve le trône de Dieu et l’Enfer se trouve au 7ème niveau sous la terre. 
- Munkar et Nakir, qui interrogent les morts sitôt ensevelis : en cas de mauvaise réponse, le châtiment n’attend pas le Jugement dernier.
- Et aussi Israfil, le sonneur de Trompe : lorsqu’il jouera de son instrument, en ce jour où "tremblera le tremblement", tous les morts depuis Adem ressusciteront, on les tirera par les os du coccyx : hommes (et prophètes, donc), femmes, animaux, djinns, anges et démons, il ne manquera personne et tous resteront là, dans "l’attente" ou "station" destinée à les terrifier, avant le verdict final. Israfil est couvert de poils, on ne peut compter ses innombrables bouches. Il a les pieds sous le 7ème sol et la tête au 7ème ciel, à hauteur des colonnes supportant le Trône de Dieu. Son statut doit être inférieur à celui d’Azraël et de Djibril car il n’a que 4 Ailes. 
- La Mort : Dieu, assis sur son Trône, laisse tomber une feuille sur laquelle est inscrit le nom de celui qui doit mourir. Azaël la ramasse et au bout de 40 jours, doit ôter l’âme du condamné. Si celui-ci résiste, Dieu donne à Azraël une pomme sur laquelle est inscrite la profession de foi. Lorsque le mourant la voit, il laisse enfin Azraël entrer dans son corps pour en extraire l’âme. 
- Egalement l’armée de Salomon, dont j’ai déjà parlé, composée d’animaux doués de parole, de djinns et d’hommes, son oiseau-messager et ses fourmis Soumises. Il y a aussi les djinns du désert, convertis par la récitation. 
- Lors de la bataille de Badr, la victoire ne revint aux Soumis que lorsque ceux-ci virent apparaître dans le ciel une armée de 1000 Anges. 
- Et ... je pourrais arrêter ici l’énumération, tant les vérités de foi ... foisonnent ! Mais je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une belle vérité bien sentie : si un jour vous rencontrez l’Anté-Christ borgne, il vous sera facile à repérer car, en plus de son infirmité à l’oeil, sachez qu’entre ses deux yeux sont inscrites ces lettres : le Kaf, le Fa et le Ra qui forment le mot Kufr (impie).


Il y a une autre vérité, pas de foi, celle-là mais bien flagrante : l’année complète compte 12 mois de 30 ou 31 jours. C’est presque l’année telle qu’elle était calculée par les "ignorants" du temps de le Jahiliya : 13 mois lunaires de 28 jours, ce qui faisait qu’à cette époque où la Vraie Parole ne leur était pas parvenue, ces sauvages ignares basaient leur calendrier sur le cycle solaire et faisaient donc le hadj pratiquement à date fixe. Heureusement, la science musulmane est venue remettre de l'ordre avec son calendrier lunaire et depuis, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes de soumis.

Comment comprendre que les pseudos miracles puissent, de nos jours, faire des émules, malgré toutes les contradictions que peuvent apporter la science ou simplement l’examen critique ? En n’adressant ces messages qu’aux faibles d’esprit ? En profitant de la crédulité ? En visant, comme toutes les sectes, des personnes qui traversent moralement ou physiquement des phases difficiles ? Ou peut-être, toutes ces raisons à la fois, plus d’autres encore. C’est dû aussi au déterminisme des Soumis, à leur sempiternelle référence au mektoub qui leur évite tant et tant de questions et pour qui il est inconcevable d’avoir une autre vision du monde que celle "descendue du ciel", même et surtout si on n’en comprend pas le sens.

Mémoires d'un ancien combattant Kabyle (un condamné à mort raconte)




Nom: S......

Prénom: Belaïd

Date de naissance: 1917

Lieu de naissance: village Nath Moussa - Grande Kabylie

Chef d'inculpation: terrorisme contre l'Etat français

Verdict: peine capitale exécutoire


Belaïd: un homme exemplaire, de la trempe des véritables héros inconnus et méconnus, ceux qui se sont engagés corps et âme dans la lutte pour l'indépendance. De ceux, dizaines de milliers d'hommes et de femmes, qui ont tout sacrifié pour la plus noble des causes, la lutte pour la liberté. De ceux qui ne savaient pas que leur lutte allait être dévoyée de la pire des manière par la mafia du FLN algérien, qui leur a volé leur victoire, la victoire du peuple. De ceux qui, après 1962, ne sont pas allés quémander la carte d'Ancien Combattant. Car quelle désillusion pour lui, de constater que tout ce qui a été fait, toutes ces souffrances, tous ces morts, au lieu de nous libérer, nous aliènent encore plus! Pendant les 5 années passées à la prison de Fresnes (banlieue parisienne), il ne pouvait pas savoir, c'était encore un idéaliste plein de rêves, tout comme ses compagnons. Durant cette période, il a noirci son carnet d'une centaine de pages, page après page et c'est miracle que lui et ses notes aient pu être sauvés.

Belaïd n'a dû son salut qu'à la signature des accords d'Evian et il repose en paix depuis 1997 sur la terre de ses ancêtres.


Je vous livre tel quel un fragment du témoignage qu'il nous a laissé, lui l'autodidacte qui n'a fréquenté l'école que le temps d'apprendre à lire et écrire. Si je ne dévoile pas son nom, c'est une manière de lui rendre hommage, lui qui aimait par dessus tout la discrétion.


[...] Historique du Mouvement Révolutionnaire Algérien

Après les sanglants événements du Constantinois en mai 1945, tous les jeunes Algériens adhéraient en masse à l'organisation MTLD Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques soutenu par la majorité du peuple Algérien. Le MTLD a enregistré un succès immense pendant les années de 1950, il dut soutenir une répression féroce pendant les élections de 1948. Néanmoins, les militants résistaient à tous les coups du colonialisme. Citons par exemple les événements de Sidi Ali Bounab ou un douar entier a été ratissé et saccagé. Cela n'a pas empêché les militants de continuer leur lutte, bien au contraire de nouvelles recrues agrandissaient les rangs du parti.


Uns crise vint secouer en 1949 toute l'organisation mais la direction du parti a repris les choses en mains après plusieurs semaines d'efforts. En 1950, la police colonialiste portait un coup à l'organisation paramilitaire du parti. L'inquiétude devait gagner toute l'organisation et les militants commençaient à se demander si un jour on pourrait passer à l'action. En 1952, le MTLD prenait l'initiative d'inviter toutes les organisations Algériennes y compris les élus administratifs dits indépendants pour former un front commun contre le colonialisme en cas d'élections par exemple, après plusieurs réunions à Alger on constatait un échec, messali (1) voulant seul prendre la direction.


Evénements du Maroc et de la Tunisie

En 1955 vinrent les événements du Maroc et de la Tunisie et venaient confirmer l'inquiétude des militants. Pendant que les deux pays frères luttaient pour leur indépendance, le MTLD restait immobile, incapable de contenir la montée révolutionnaire des militants, déjà quelques uns se sont regroupés et ont fait paraître un bulletin intérieur « le Patriote » en avril 1954. Le différend qui opposait le comité central à la direction éclatait et brusquement, messali a convoqué un congrès extraordinaire en Belgique. La scission est devenue inévitable, dans ce congrès les militants sincères ont refuser de suivre l'une ou l'autre des deux tendances et déclaraient qu'ils soutiendraient celle qui passerait à l'action.


A ce moment, messali décide d'exclure le comité central, le comité central organise un congrès à Alger et à son tour excluait messali. La crise est maintenant ouverte, les militants des deux tendances messaliste et centraliste se battaient et s'entretuaient à l'occasion de leur rencontre et chacun essayait de s'emparer du matériel de l'organisation, tout cela évidemment à la satisfaction du colonialisme dont la police n'intervient même pas. Déjà ce dernier commençait à célébrer avec joie [la] destruction de l'organisation nationale. La police suivait le mouvement des militants, repérait ce qui étaient encore clandestin et attendait l'heure de frapper son dernier coup. Mais le destin a voulu que les choses se passent autrement et dans l'intérêt du peuple Algérien.


CRUA Comité Révolutionnaire Unité d'Action

Les militants sincères achevèrent de se regrouper rapidement en comité révolutionnaire d'unité d'action ainsi une nouvelle phase de l'histoire de l'Algérie allait s'ouvrir. Une réunion des dirigeants du CRUA allait décider de la date pour l'action armée et définissait le but et l'objectif du CRUA. [...]


Le 1er novembre 1954

A la surprise générale, des groupes armés attaquaient en plusieurs points de l'Algérie des objectifs qui leur ont été désignés. L'ALN allait naître et prendre en main le destin du peuple Algérien. Le colonialisme lui-même a été dérouté et sa joie de voir le mouvement national se dissoudre s'est transformée en échec.

Aussitôt, une répression sanglante s'abattit sur les militants du MTLD. Ces derniers étaient pris de vitesse, la plupart d'entre eux ignoraient les événements et on été surpris par la police et arrêtés, il fallait 6 mois au colonialisme pour se rendre compte que le MTLD n'était pas responsable des mouvements. Notons que ni les messalistes ni les centralistes n'ont pas pris part aux événements.


Le CRUA diffusait une longue déclaration dans laquelle il définissait une plateforme de négociation à la France si elle voulait reconnaître l'indépendance Algérienne. Les dirigeants du CRUA allaient se rendre compte rapidement que le peuple Algérien approuvait l'action armée du 1er novembre 1954 et décidaient d'élargir leur comité. Le CRUA s'est transformé en front de libération national FLN et fera dissoudre toutes les organisation politiques Algériennes. Il sera le pilier de l'ALN, un réservoir au ... [mot illisible]. L'ALN y puisera toutes ses forces morales et matérielles, messali a refusé de passer à l'action et de soutenir les patriotes. Car dans son esprit, toute action qui n'est pas menée par lui même ne peut tenir. C'est ainsi qu'en janvier 1956 deux mois seulement après la révolution, messali allait se rendre compte que l'action est solidement organisée et créa un mouvement national MNA pour contrecarrer l'action des patriotes, ainsi apparaît ouvertement la trahison de massali.


Ce dernier pour continuer à tromper les militants ose dire que la révolution était son oeuvre. Les militants allaient par groupes lui rendre visite et lui demander des explications. Les colonialistes facilitaient leur déplacement. messali trompe la confiance des militants et alla jusqu'à donner l'ordre d'abattre tout militant du FLN qui oserait se manifester. Mais les patriotes connaissant bien le caractère de messali, prenaient les précautions dès les premiers jours de l'action armée de placer leurs militants dans toutes les grandes villes d'Algérie et en france, dont la tâche est d'éclairer l'opinion Algérienne sur les événements en cours.


En Algérie, le peuple avait vite fait de mettre hors d'état de nuire les messalistes mais en france, ignorant parfois la réalité sur la révolution Algérienne et bénéficiant de la complicité des colonialistes s'opposaient par la violence à la propagande du FLN auprès de la colonie Algérienne pour l'éclairer sur les événements qui se déroulent dans son pays. Les premiers militants du FLN en france se heurtaient au fanatisme des messalistes et engagé leur vie, leur sacrifice, à la révolution Algérienne. Un temps précieux a été perdu. Mais il n'a pas été inutile car bientôt on voyait l'organisation messaliste rejoindre le FLN sauf les tueurs notoires et les responsables guidés par un intérêt personnel plutôt que national. Pendant ce temps en Algérie l'ALN et le FLN consolident leur position. Il faut dissoudre l'assemblée Algérienne en détruisant une à une toutes les structures issues des colonialismes. Par cette action, l'ALN replaçait ainsi le peuple Algérien dans une véritable vois révolutionnaire. L'immense succès remporté par l'ALN appelait celle-ci à de nouvelles méthodes d'organisation. C'est ainsi qu'un congrès fut convoqué en aôut 1956 dans la vallée de la Soumam. Les dirigeants de l'ALN jugeaient qu'il ne suffisait pas de se battre, mais qu'il fallait définir l'Algérie de demain et bien démontrer au peuple que l'on se bat pour lui et que cette révolution est la sienne. En somme, au-dessus de toute ambition personnelle, seul le peuple nous intéresse et que lui seul compte.


Dans ce congrès des mesures importantes ont été prises, l'unification de toutes forces du maquis avec ses gardes, son organisation en willaya, les groupes de l'ALN sont devenus une véritable armée nationale avec un armement moderne. Notons qu'à la tête de chaque willaya est placé un colonel et comme adjoint un commissaire politique avec grade de commandant. L'ALN a voulu démontrer qu'elle est l'armée de la nation et qu'elle combat pour le peuple. L'ALN et le FLN sont devenues deux organisations inséparables Désormais les combattants feront face aux troupes colonialistes et les politiciens mèneront un combat politique auprès des masses et organiseront des actions à l'intérieur du pays contre les troupes d'occupation et les traîtres, une autre décision importante a été prise, la création d'une république Algérienne.

Tout en menant le combat le FLN définit l'avenir de l'Algérie. Notons qu'il y a willaya centralisée par deux organisations. Le CNRA comité national de la révolution Algérienne et le CCE comité coordination et d'exécution. Pendant l'année 1957 le FLN a renforcé son organisation extérieure, des délégations sont installées partout dans le monde, chargées de faire entendre la voix du peuple Algérien auprès de l'opinion internationale et à détruire la propagande mensongère du colonialisme français enraciné dans le monde depuis d'un siècle. De ce coté, un succès commence a être emporté. L'opinion internationale s'intéresse au problème Algérien et apporte son aide morale et mieux, financière. La question Algérienne a pu être posée à l'ONU et le fait qu'elle a été discutée est pour nous un succès incalculable. L'ALN continue de se renforcer de mieux en mieux elle a installé les bases en tripoli en tunisie et au maroc, elle est devenue une véritable armée nationale. En même temps que l'ALN se renforçait, le FLN prépare à l'intérieur des groupes de fidayines et commençait la bataille à Alger. Pendant plud d'une année les groupes spéciaux du FLN attaquaient en plein Alger la soldatesque française et bourgeoisie colonialiste. De rudes coups ont été portés à l'ennemi, des objectifs désignés sont attaqués partout et au moment voulu plusieurs personnalités des milieux colonialistes sont abattus. La bourgeoisie et la population européenne sont prises de panique. la coste ministre français déclarait à qui voulait l'entendre qu'il ne reste plus que le dernier quart d'heure. Les paras commençaient leurs répressions sanglantes, à Alger des milliers d'Algériens furent arrêtés et torturés sauvagement, des demeures d'Algériennes furent violées et saccagées.


Nos soeurs furent engagées dans la lutte côte à côte avec nos fidayines elles servaient d'agents de liaison, transportaient armes et directives, s'employant même à préparer les attentats déposant des bombes dans des lieux qui leur sont désignés. D'autres servaient déjà dans l'ALN en tant qu'infirmières, ainsi la femme Algérienne prend une part active au combat libérateur. En françe le FLN achevait de détruire le MNA et la fin 1957 a vu l'organisation messaliste réduite à quelques groupes. Appelant même au secours la police colonialiste, leurs principaux leaders abattus et la base a rallié le FLN. En 1958 une grande bataille allait s'engager aussi bien en Algérie qu 'en france, avec l'accord de La coste et d'autres personnalités supports du colonialiste le gouvernement français [....?] ouvertement des groupes messalistes pour lutter contre le FLN et l'ALN. Après avoir été chassés de tous les djebels d'Algérie les messalistes rejoignaient ouvertement l'ennemi. Mais l'ALN consciente de ses responsabilités et soutenue par le peuple a fini par détruire la fameuse armée nationale du peuple et son chef Ben lounis abattu. Tous les moyens employés par le colonialisme sont mis en échec.


Notons aussi l'opération l'oiseau bleu dont se vantait la coste alors que celle-ci est préparée par les soins des chefs de l'ALN et le moment venu rejoignaient le maquis avec armes et munitions. Les colonialistes sont enragés d'avoir subi tant d'échecs et se tournant contre leur propre gouvernement, accusant ce dernier de faiblesse et de ne pas fournir à l'armée les moyens nécessaires pour combattre l'ALN. Or, tous les gouvernements français ont fourni tous les moyens et n'ont jamais empêché l'armée de venir à bout de l'ALN. Mais c'est uniquement la résistance de l'ALN qui a fait naître une crise intérieurs au sein des dirigeants français dont plusieurs gouvernements ont démissionné et nous avons vu la mort de la IVème république. Les colonialistes pris de leur [....?] accentuaient la pression sur leur gouvernement et fomentaient un complot à Alger en mai 1958, c'est-à-dire le 13 mai. Des Algériens ont été amenés de force pour les faire défiler et les colonialistes chantaient déjà victoire et criaient tout haut que les musulmans voulaient rester français et qu'ils acclamaient de gaulle dont le prestige est immense.


Mais les événements démentiront. Les Algériens n'ont pas pris les armes pour acclamer de gaulle ou un autre, mais uniquement pour leur indépendance. Le général de gaulle appelé au pouvoir multipliait sa propagande. Ce dernier, assoiffé de prestige, croyait par un simple coup de baguette magique venir à bout du peuple Algérien. Lui prononçant la paix des braves, mais le peuple Algérien ne pourra jamais être trompé. Les 130 années de colonisation l'on enrichi d'expériences et toute réforme, toute solution qui exclut l'indépendance ne peut avoir de fait sur le peuple Algérien. Les dirigeants de l'ALN, après avoir tiré conclusion des événements du 13 mai 1958 et l'arrivée au pouvoir du général de gaulle allait donner une riposte aux discours pompeux du général de gaule. Des groupes armés sont mis en place par la fédération de france et le jour venu, ces groupes attaquaient des installations militaires à travers toute la france. Des dépôts de carburant et d'essence furent incendiés et causèrent des millions de dégâts au gouvernement français, des postes de police sont également attaqués, on assistait pendant plusieurs mois à une véritable bataille rangée entre militants du FLN et policiers, des dizaines de ces derniers ont été abbattus. Des attentats ont été dirigés contre plusieurs personnalités en france tel que soustelle et contre les traîtres.Une répression sanglante s'abattit sur la colonie Algérienne, des milliers d'arrestations ont été opérées, d'autres sont amenés en Algérie sous prétexte qu'ils sont suspectés mais le FLN a démontré à de gaulle que rien ne pourra le détourner de son véritable but, qui est l'indépendance.


Création du GPRA octobre 1958

Le peuple Algérien a salué cette création, le premier depuis 130 ans. Le prestige du FLN s'est renforcé à l'extérieur comme le prouve la connaissance du GPRA par tous les pays Arabes et plusieurs autres pays. Le GPRA met un frein à la propagande mensongère du gouvernement français qui prétend que les Algériens veulent rester français. Or, nous n'avons pas encore vu un peuple prendre les armes pour changer de nationalité, mais bien pour recouvrir la sienne. Les français doivent comprendre une fois pour toutes que les Algériens entendent demeurer avant tout Arabes et musulmans dans une Algérie libre et indépendante, liée à l'Afrique du Nord, au monde Arabe et à toute l'Afrique. Les dirigeants français vivent d'illusions, continuent de multiplier leur appel pour la paix des braves mais insister dans cette voie c'est méconnaitre le caractère Algérien, car les Algériens aussi durs que la race des Aurès et de Djurdjura ne peuvent se plier à aucune force malsaine, à aucun appel ils n'obéiront qu'à leur propre gouvernement forgé dans la lutte révolutionnaire. Le gouvernement français voyant tous ses efforts vains est amené à changer de tactique. Il a offert l'autodétermination au peuple Algérien.

Les événements démontreront si ce nouveau langage est sincère ou bien il est seulement destiné à tromper l'opinion internationale et française. Quand à nous, notre voie est tracée.

Rien ne pourra nous détourner, confiance à notre gouvernement et à notre révolution. [...].



(1): A noter que pas une seule fois le nom de Messali n'est écrit avec la majuscule initiale ni n'est suivi de son titre [Hadj], alors que les adjectifs « algérien » et « algérienne », sont toujours écris avec la majuscule (et France avec une minuscule, tout comme Lacoste, de Gaulle, Soustelle, etc): c'est trop systématique pour ne pas être volontaire!



Nota: On sent déjà le dessein du FLN dès 1954, sa volonté de mainmise sur tout le pays, son autoritarisme et sa culture dictatoriale: sa première décision après le 1er novembre sera de dissoudre toutes les autres organisations afin de régner en maître absolu. On voit poindre la dictature méthodique à travers la propagande FLN contre les messalistes, puis contre tous ceux qui osent émettre une pensée différente: cette méthode ne pouvait que présager l'assassinat de Abane Ramdane, le seul vrai démocrate laïc parmi les dirigeants de l'époque. Méthode qui perdure encore de nos jours et sans cesse améliorée.


On voit également la portée de la propagande FLN sur les mentalités: les militants et combattants de base sont fermement convaincus que le parti, indissociable de sa branche armée l'ALN, sert avant tout le peuple. Prémices du slogan galvaudé et démenti à travers tout ce qui s'est fait depuis 1962, « la révolution par le Peuple et pour le Peuple ». On sait maintenant quoi penser de ce slogan, à peine digne d'une campagne publicitaire minable pour un produit ménager quelconque tout juste bon à lessiver les mémoires. Et on sait comment la révolution de tout le peuple a été dévoyée au profit d'une clique, d'un clan digne de la pire des mafias: par le Peuple et pour le poulpe!


« Le peuple Algérien ne pourra jamais être trompé », écrit Belaïd. Il le sera pourtant bel et bien, et de quelle manière, malheureusement pour lui! La tromperie du FLN a touché particulièrement les Imazighens, Chaouis et Kabyles en tête, les vrais initiateurs de la révolution et ceux qui ont constitué le noyau central de la lutte anti-coloniale.

Mort de Ben Laden: la fin du terrorisme?

Victoire, entend-t-on un peu partout, Ben Laden est mort! C'est une (petite) bonne nouvelle pour le monde. Mais est-ce pour autant la fin du terrorisme? Le doute est permis.


En cela, la mort d'un seul homme, fut-il l'ennemi public numéro 1, ne résout aucun des problèmes liés au terrorisme musulman. Le terrorisme musulman s'auto-alimente à la source de pensée d'un milliard d'individus: le coran. Car ce n'est pas Ben Laden qui a déclaré la guerre sainte contre tout ce qui n'est pas musulman, c'est le coran. Car ce n'est pas Ben Laden qui a le premier enjoint l'humanité entière à se convertir, c'est le coran. Ce n'est pas Ben Laden seul qui voue une haine sans limites à tout ce qui n'est pas musulman, c'est le coran. Ce n'est pas Ben Laden seul qui cultive la haine, l'intolérance et le mépris des autres, c'est le coran des musulmans. Tant que ce dogme sera considéré comme une religion honorable, il en sera ainsi: des centaines de Ben Laden seront volontaires pour semer la mort partout où ils le pourront, quitte à se faire péter la panse et rejoindre les 70 houris éternellement vierges promises dans leur paradis illusoire. Pourquoi? En voici quelques-unes des raisons parmi des centaines, tirées de ce bouquin maléfique et des hadiths qui l'accompagnent (le premier nombre indique le n° sourate et le second le verset correspondant. Ainsi, 2.191 revoie à la sourate 2, verset 191).

- 2.191 Tuez-les [les transgresseurs] partout où vous les trouvez et chassez-les d'où ils vous ont chassés, car la subversion est pire que le meurtre. Ne les combattez pas, cependant, auprès de la mosquée sacrée, à moins qu'ils ne vous y attaquent les premiers. Dans ce cas, n'hésitez pas à les tuer. Ce sera la juste récompense des infidèles. 

- 2.193. Combattez-les sans répit jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de subversion et que le culte soit rendu intégralement à Dieu. S'ils cessent le combat, ne poursuivez les hostilités que contre les injustes récalcitrants. 

- 4.74. Que ceux qui veulent sacrifier la vie d'ici-bas à la vie future combattent au service de dieu! À ceux qui combattent pour la cause de dieu, qu'ils se fassent tuer ou qu'ils soient vainqueurs, nous accorderons une immense récompense. 

- 4.95. Ceux des croyants qui restent tranquillement chez eux, sans y être astreints par une incapacité quelconque, ne peuvent être considérés comme égaux aux croyants qui, dans le combat qu'ils mènent au service de dieu, s'exposent aux dangers corps et biens. 

- 5.51. Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas les juifs et les chrétiens pour alliés. Ils sont alliés les uns des autres. Quiconque parmi vous les prend pour alliés sera des leurs. Dieu ne guide pas les traîtres. 

- 5.60. Vous donnerai-je avis de ceux dont la récompense sera pire que cela, auprès de dieu ? Ceux que dieu a maudit, contre qui il s’est courroucé, dont il a fait des singes et des porcs, qui ont adoré les taghut, ceux-là sont voués au plus misérable des destins et sont les plus égarés hors du chemin uni.

- 7.166. Et quand ils refusèrent d'abandonner ce qui leur avait été interdit, nous leur dîmes : «Soyez transformés en singes répugnants !» 

- 8.39. Et combattez-les [les infidèles]jusqu’à ce que ne subsiste plus de sédition et que le culte tout entier soit rendu à Dieu.

- 9.5. À l'expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez ! Capturez-les ! Assiégez-les ! Dressez-leur des embuscades ! S'ils se repentent, s'ils accomplissent la salât, s'ils s'acquittent de la zakat, laissez-les en paix, car dieu est clément et miséricordieux. 

- 9.14. Combattez-les donc [les polythéistes]! Dieu les châtiera par vos mains et les couvrira d'ignominie. Il vous donnera la victoire sur eux, apaisera les cœurs des croyants,
- 9.30. Les juifs ont dit : Uzaïr est fils de dieu. Les chrétiens ont dit : le messie est fils de dieu ! Telle est la parole qui sort. de leurs bouches, répétant le dire de ceux qui furent infidèles avant eux. Que dieu les anéantisse !" 

- Hadith sahih (« sain ») de Muslim: au cours d'une razzia, les troupes de Mahomet capturent des traitres et apostats. Voici relatée toute la douceur du traitement qu’on leur réserva : "Le prophète donna des ordres pour que leurs pieds et leurs mains soient coupés et leurs yeux énucléés. Ils furent ensuite crucifiés. Puis le verset suivant fut révélé à l’Envoyé de Dieu : voilà la seule récompense pour ceux qui font la guerre à dieu et à son messager et qui propagent la corruption sur la terre". 

- autre hadith sahih de Muslim: comment fut traitée une femme qui s’était retrouvée par concours de circonstances à la tête d’une tribu attaquée par la bande de Mahomet: "Cette année, une razzia conduite par Zayd ibn Haritah fut mise sur pied contre Um Qirfah, au mois du Ramadhan et pendant l’attaque, Um Qirfah dut subir une mort cruelle. On attacha ses jambes avec deux cordes, et ensuite à deux chameaux, et ils la déchirèrent en deux morceaux. C’était une très vieille femme".

Pour l'anecdote, cette vieille femme avait une fille jeune et belle, elle finit esclave sexuelle comme beaucoup de ses semblables, passant d’une couche à l’autre parmi les compagnons de Mahomet. 


Le coran égrène ainsi son chapelet de bonnes intentions envers les autres, tout au long des sourates. Les hadiths (recueils des faits et gestes de Mahomet et de ses compagnons) ne sont pas en reste, puisqu'ils constituent la tradition que chaque musulman se doit impérativement de suivre.

Cette violence envers les autres ne se limite pas aux autres peuples de la terre que chaque bon musulman se doit de convertir, mais elle s'en prend également de la même manière aux femmes, aux homosexuels, aux voleurs, etc... Dans le même esprit et avec la même humanité. Les émules de Ben Laden trouveront donc toutes les bonnes raisons qu'ils recherchent dans ce bouquin satanique pour déclarer la guerre à l'humanité.

"Ceux qui auront été incrédules en nos signes, nous leur ferons affronter un feu et chaque fois que leur peau sera desséchée, nous la leur changerons par une autre, afin qu’ils goûtent le tourment en éternité. Dieu est puissant et sage". (Sourate 4 verset 56).



RIF République Islamique Française.


Malheureusement, je n'ai toujours pas de temps à consacrer à ce blog. Alors, je vous soumet un autre de mes articles, paru en septembre 2010 sur le site ADN.com dont je regrette la disparition.

Le récit que je vous soumet n'est pas tout-à-fait une fiction, il comporte une partie "vécue", que chacun peut constater en se promenant dans certains quartiers de Paris et de ses environs: Barbès, rue Myrha, La Goutte d'Or, le marché aux Puces de Montreuil, le marché de Vitry-sur-Seine et bien d'autres lieux encore. Ou, plus surprenant, dans cette boutique d'une station-service Esso de la banlieue Sud qui retire de la vente tous ses vins et alcools durant la période de ramadan. Il y a probablement d'autres cas plus marquants, comme ce ballon-sonde envoyé il y a quelques temps par la chaîne de fast-food Quick avec ses sandwiches halal. Sans oublier ces chaînes de supermarchés qui sentent le vent des bonnes affaires et qui développent toute une stratégie de produits halal (jusqu'aux oeufs, il faudrait qu'ils nous expliquent comment un oeuf pourrait être ou non halal!).

Le rêve de tout "harraga": fuir ce pays maudit, ce pays corrompu au-delà de toute imagination, ce pays exsangue pris depuis plus d'un demi-siècle entre les doigts crochus d'un clan de vampires insatiables, ce pays où les jeunes, des décennies durant n'ont eu d'autre occupation que de "tenir les murs" et qui, aujourd'hui, se sont spécialisés dans les sourates et les prêches.

Ce pays où le seul espoir est dans la fuite ou le suicide, l'Algérie. Alors, le harraga finit par se décider un jour: contre une somme rondelette qu'il a mis des mois à amasser, il s'embarque sur une coquille de noix vermoulue, direction l'Europe. Par chance, les poissons n'en ont pas fait leur dîner et il atteint son eldorado. Après bien des péripéties, il débarque en France, un bouillonnement d'idées plein la tête: la liberté, un gagne-pain, le bien-être, des loisirs. Peut-être même le mariage, chose devenue impossible dans son pays pour qui n'a pas une fortune conséquente. En débarquant, il trouve hébergement dans la communauté et, lui qui a laissé ses frères et soeurs de l'autre côté de la mer, il est pris en charge par ses "frères".

Mais très rapidement il se rend compte que son rêve de réussite est une utopie: le paradis qu'il espérait se révèle n'être qu'une société malade de son chômage et de sa misère, dans laquelle il ne réussit qu'à vivoter par des petits boulots, "au noir" bien évidemment, et sans lendemains. Son seul refuge: ses "frères". Ils l'on pris en charge à son arrivée, maintenant ils vont le prendre en mains. Et ce que le FIS algérien n'a pas réussi à faire de lui, la mosquée de La Courneuve, de Roubaix, de Trappes ou de Marseille va s'en charger. Bientôt, il ne vit plus que pour sa religion. Lui qui n'allait jamais à la mosquée en Algérie, va devenir un habitué de la prière et de la prêche. Son premier étonnement aura été de voir tous ces jeunes, deuxième et troisième générations, donc théoriquement Français et théoriquement nourris au biberon de la culture française et européenne, tout aussi assidus que lui, sinon plus. Au fil du temps, par sa constance, il fait des progrès étonemment rapides dans la connaissance du Coran, des Hadiths, de la Sunna.

Son comportement envers les autres s'en trouve modifié. Ainsi, son attitude se radicalise, son discours prenant un tour inquisiteur. Il s'efforce de convertir tous ceux qu'il approche, persuadé qu'il accomplit ainsi son djihad. Au début, il se surprendra faisant des remontrances à une jeune femme trop court vêtue pour son goût. Mais, peu à peu, cela deviendra chez lui une seconde nature: il se fâchera avec un voisin africain pour une bière bue au bar, se disputera avec un collègue pour une prière non effectuée sur le lieu de travail (Dieu ne peut attendre, se dira-t-il)...

Par un de ces hasards (mais est-ce bien un hasard?), il se retrouvera dealer, enrôlé par un petit gang mafieux désireux d'étendre son territoire. Revendeur de drogue. On lui expliquera que, bien entendu, il est haram d'en consommer soi-même. Le Paradis est à ce prix. Initié ainsi à la taquia et au double langage et grâce à l'argent facilement amassé, il devient rapidement un des piliers du financement de la mosquée. Situation qui peut paraître paradoxale pour un homme pieu dont l'espoir est, avant tout, de gagner son Paradis. Mais le paradoxe est vite levé: la guerre non déclarée engagée contre les kuffars et les mécréants de l'Occident chrétien nécessite, comme toute guerre, des moyens de financement énormes et même si Saoudiens et Iraniens se montrent très généreux, ce n'est pas suffisant. Et puis, que représente pour lui un kuffar drogué?

Au fil des années, la communauté grandit et se renforce. Désormais, dans certains quartiers, lui et ses compagnons se retrouvent majoritaires. Ce qui leur donne, à leurs yeux, des privilèges insoupçonnés auparavant. Lui peut enfin sortir de sa réserve et ne s'en gène pas. La période du ramadan lui en donne l'occasion. Son arrogance naturelle, mise longtemps sous l'éteignoir de sa condition sociale, reprend le dessus. Il donne libre cours à ses instincts refoulés: cracher par terre en signe de dédain à l'adresse d'un paisible buveur de bière attablé à la terrasse d'un café, invectiver un gamin d'à peine une quinzaine d'années qui ne respecte pas le jeûne, insulter une femme, probablement de même origine que lui, qui se délecte d'une glace, porter son pouce à son cou et lui imprimer un mouvement horizontal envers une autre, peut-être la même, qui fume ostensiblement sa cigarette, injurier publiquement telle autre qui aurait souligné ses lèvres avec un rouge. Car le rouge à lèvres est signe de non-observance du ramadan.

Parfois, il est un peu déboussolé, ne sachant plus que penser. Mais il finit toujours par trouver réponses à ses questions.
"- Si nous arrivions au pouvoir, ce serait à coup sûr les tensions et l'instabilité! Les investisseurs qui fuient, la récession, le chômage qui explose ... Peut-être la guerre civile?"
"- Mais, la récession, c'est ce que nous recherchons! Pour au moins deux raisons. D'une, en finir avec la consommation à outrance, le gaspillage, la société du superflu; et de deux, les Français de souche seront les plus touchés; nous, nous sommes habitués à l'austérité, même à l'extrême pauvreté. Et pour la guerre, mektoub: Dieu est seul Sachant."

Il a gardé ses vieilles habitudes vestimentaires, dédaignant le khamis et la gandoura. Il s'habille même plutôt chiquement, ayant une attirance particulière pour les cravates qui, pense-t-il, lui donnent de la prestance. Ce qui n'empêche pas quelques-uns des non-musulmans qu'il côtoie de le taxer d'extrémiste. Mais lui le sait parfaitement: il n'est pas extrémiste, il n'est que dans la stricte observance de sa religion. Peu à peu, dans son quartier, s'installe un climat des plus étranges: peu-être par habitude, peut être par pudeur ou par gêne, les non-musulmans se mettent également à suivre les préceptes coraniques en matière de nourriture et évitent de manger, boire, fumer, en dehors de chez eux. Ne pas offenser les croyances! On se retrouve ainsi dans cette situation paradoxale digne, selon qu'on soit optimiste ou non, d'Alfred Jarry, d'Eugène Ionesco ou d'Aldous Huxley. C'est la population locale qui s'intègre à la communauté invitée! Chaque jour donne à notre harraga l'occasion de le vérifier, non sans fierté. On serait satisfait pour bien moins. Il peut pavoiser, sentant que son nouvel objectif est en cours de réalisation. Il pense à toute cette dépravation occidentale à laquelle il faudra un jour mettre un terme, à toutes ces scènes de débauche diffusées sur les écrans, étalées sur les supports publicitaires. Tous ces impies, ces kuffars ennemis de Dieu qu'il faudra remettre dans le Droit Chemin.

Son idéal se concrétise. Chaque jour que Dieu fait nous rapproche de notre but, lui répète sans cesse l'imam. Son idéal, se dit-il, ce n'est pas la France "black-blanc-beur" de 1998. Cette France n'a jamais existé et n'existera jamais. Son symbole, l'équipe de football championne du monde et présentée comme championne de l'intégration, n'a été qu'un leurre, une vue de l'esprit. Son fer de lance, Zidane, le seul non-chrétien de l'équipe. Ses noirs, majoritairement issus des DOM et TOM. Alors qu'aujourd'hui, les musulmans de naissance et les convertis sont majoritaires: Diarra, Cissé, Diaby, Benarfa, Benzema, Ribéry, Anelka... qui ont en commun la tête tournée vers la Mecque et vers les paradis fiscaux. D'ailleurs, le fiasco français en Afrique du Sud est la conséquence logique de cette dés-intégration, cette intégration à l'envers. Non, la France dont il rêve aujourd'hui n'est pas black-blanc-beur, n'est pas celle de l'argent facile pour quelques privilégiés arrogants, n'est surtout pas celle des Lumières (on a vu le résultat, cette permissivité outrageante!). C'est celle qu'il appelle de ses voeux, celle qu'il espère pour bientôt, une France morale, juste, pieuse, égalitaire. Une France qui apprendra à ses égarés que nous formons tous la même Oumma, celle des enfants d'Abraham. Une France qui apprendra que les droits de l'homme sont juste un concept dépassé de kuffar, que les seuls véritables Droits sont les Droits Divins, seules valeurs transcendantes. Que la seule vraie menace en dehors du complot juif international, n'est pas l'atome mais la dépravation sexuelle. Ce rêve se concrétisera, pense-t-il, le jour où les femmes enterreront définitivement le slogan "mon corps m'appartient" des décennies 60 et 70 pour dire "le hijab est ma dignité". Il se concrétisera tôt ou tard, le temps travaille pour nous et le jour viendra où ce pays sera administré par la Charia.

Inch Allah, la République Islamique Française sera pour demain.



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