Puisque l'expulsion des imams radicaux, la fermeture des mosquées radicales, la déchéance de nationalité, l'expulsion des criminels immigrés n'est pas à l'ordre du jour, le nombre de personnes à surveiller est trop importante pour pouvoir éviter toute attaque. Mais revenons en arrière, pourquoi vouloir expulser les imams radicaux ? La liberté de religion n'est-elle pas garantie dans les démocraties occidentales ? Oui, à condition que cette religion respecte les droits de l'homme et ce n'est pas le cas de l'islam radical.
Accepterait-on de laisser prêcher un homme prônant le cannibalisme ou le nazisme ou la pédophilie ou le meurtre des vieillards, etc. ?
Mais pour l'islam, pas de problème, quels que soient les contenus des textes et les prêches des imams. Alors que les gens ne savent pas ce qu'il y a dedans. Et quand on leur dit qu'il n'y a pas de rapport entre les attentats et l'islam, que ce n'est pas ça l'islam, ils le croient. Par une inversion incroyable de la réalité digne des plus belles pages de 1984, ceux qui critiquent l'antisémitisme de certains musulmans se voient traiter d'islamophobes, donc de racistes. En 1938, année des accords de Munich, de la capitulation morale face au mal, les critiques de Hitler et du nazisme ne se voyaient pas traîner en justice pour germanophobie.
A force de vouloir ménager les musulmans et de prôner le vivre-ensemble sans se préoccuper de savoir avec qui on vit ensemble et comment on vit ensemble, on oublie d'attaquer la racine du mal : l'islam lui-même. Une grande partie des musulmans de France serait ravi de vivre selon un islam réformé et conforme à la laïcité. Mais on ne soulève pas le problème, de peur de se recevoir une bombe ou pire d'être traité de raciste et d'islamophobe. Trop souvent, on traite le jihadisme comme une perversion de l'islam, un islam de dégénérés, de gens illettrés qui n'ont pas lu le Coran, alors qu'il en constitue bien au contraire un pan essentiel si l'on se penche sur les textes islamiques eux-mêmes et non sur ce qu'en disent soit des ignorants soit des gens ayant intérêt à cacher cela aux yeux du peuple.
Les très nombreuses sourates de la haine et celles du jihad contenues dans le Coran ne sont en effet presque jamais mentionnées par les hommes politiques, les journalistes ou les musulmans eux-mêmes.
Encore plus cachées et dissimulées à la connaissance des non-musulmans, mais non moins essentielles à la compréhension de la violence et de l'intolérance de l'islam sunnite, sont les œuvres qui constituent tout le reste du corpus sunnite. Le sunnisme ne se limite pas au Coran mais comporte aussi la sunna, c'est-à-dire la collection d'un grand nombre d'actes ou de propos du prophète (les hadiths) rapportés par des témoins de la vie du prophète (ses femmes, ses proches compagnons) et recueillis par des auteurs comme Bukhari ou Muslim. Il faut aussi inclure à ce socle sunnite la vie du prophète (sira) et encore quelques grands ouvrages de commentaires écrits des siècles après la mort du prophète.
De même aussi n'est jamais racontée en entier l'histoire de l'expansion de l'islam faite de crimes, de viols, de massacres, d'atrocités commencée par le prophète Mahomet lui-même et poursuivie par les califes et chefs musulmans de manière plus ou moins intense depuis 620.
La première mesure de sécurité est donc la vérité sur l'islam. Si les gens connaissaient le contenu du Coran, les principaux hadiths, les éléments essentiels de la vie du prophète, quelques pages des grands commentateurs sunnites, cela m'étonnerait que les gens laisseraient se construire des mosquées dans leurs villages ou leurs quartiers, cela m'étonnerait que les immigrés musulmans puissent passer aussi facilement les frontières des pays non-musulmans,