Alain Bauer : «Les avatars de l'État islamique et l'urgence d'adapter nos dispositifs de protection» (20.08.2017)
Comment se protéger contre les attaques à la voiture-bélier ? (18.08.2017)
Alain Bauer : «Les avatars de
l'État islamique et l'urgence d'adapter nos dispositifs de protection» (20.08.2017)
Par Alain
Bauer
Publié le 20/08/2017 à 18h09
CHRONIQUE - L'État islamique
poursuit un processus inédit dans l'histoire du terrorisme en employant une
gamme de moyens et d'acteurs très étendue. Pour le spécialiste en
criminologie, il faut rapidement nous adapter à l'exceptionnelle
capacité de mutation de cette entité.
Poursuivant un processus sans
doute unique dans l'histoire du terrorisme, l'État islamique (et, de manière
moins sophistiquée, ce qui reste de ce qu'on croit devoir appeler génériquement
al-Qaida) a développé un processus de terreur marqué par la diversité.
Alors que la «signature»
terroriste nécessitait des agents et des modes opératoires clairement
identifiés, l'EI joue de toute la gamme des auteurs («lions», envoyés spéciaux
depuis le siège du califat, désormais essentiellement mobilisés pour défendre
ce qui reste de son territoire ; soldats, sous-traitants en mission ;
lumpenterroristes, indépendants plus ou moins ubérisés ; inconnus se
réclamant de l'organisation qui les découvre en même temps que le reste du
monde) et des moyens d'action, du plus artisanal au plus sophistiqué.
La gamme a continué de s'élargir
avec des attentats alliant désormais le nombre des agents et l'absence de
moyens. Avant
Barcelone, on avait connu Paris (groupes massifs, moyens lourds, armes de
guerre) ou Nice (agent isolé, peu ou pas connecté au QG de l'EI, moyens
artisanaux). Barcelone vient d'être victime de la diversité des dispositifs
(incluant sans doute une bombe ayant éliminé son artificier, des camionnettes,
des ceintures d'explosifs factices, des armes…).
Si l'État islamique est en
perdition territoriale, et malgré une exceptionnelle résistance, il reste en
capacité de déclencher au Sahel comme en Occident, en Asie du Sud-Est comme en
Iran, des attaques localisées, en général de faible intensité, mais toujours
aux répercussions médiatiques énormes.
Il est largement temps de
repenser non seulement la protection des sites, mais surtout celle des flux.
Ce qui compte est
l'exceptionnelle capacité de mutation, la diversité des opérateurs et des
moyens, l'apparition de nouveaux avatars de l'EI, la résurrection de ses
soutiens sur des territoires partiellement libérés avant d'être de nouveau
grignotés.
Pour les États et les services
publics, on est effectivement passé d'une logique de prévention situationnelle
et de sanctuarisation des territoires vers l'apparition d'espaces indéfendables
tant le besoin d'interconnexion et de fluidité des sociétés modernes a
contrecarré les obligations de sûreté et de sécurité.
Ayant oublié les bases
fondamentales de la protection des personnes avant celle des biens, nous payons
au prix fort les mêmes erreurs, qu'il s'agisse des inondations sur des espaces
rendus constructibles par la folie immobilière et des attentats sur des espaces
publics ou l'on a savamment déconstruit ce qui en justifiait historiquement
l'existence : la sécurité des populations.
Si l'essentiel de l'action
antiterroriste est de nature invisible et nécessite de forts investissements
dans le renseignement opérationnel (surtout humain), qui semble donner de biens
meilleurs résultats préventifs depuis quelques mois, il est aussi largement
temps de repenser non seulement la protection des sites, mais surtout celle des
flux.
Et les Jeux de 2024 en France, à
Paris, devraient servir à enfin revoir les aménagements urbains pour vivre,
aller et venir, se promener, en sûreté et en sécurité.
Le connu alors traité, on pourra
aussi se concentrer sur les évolutions attendues mais sous-estimées:
cyberattaques et surtout objets (et notamment véhicules) connectés…
* Professeur de
criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, New York et
Shanghaï, auteur de «Comment vivre avec le terrorisme», Éditions First.
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biton2 Abonné(e)
Est-ce que des murs,
du béton partout, des barrières, des barbelés, des miradors,... est vraiment la
solution? On a tous compris qui sont et d'où viennent les agresseurs, ne
serait-ce pas plus efficace de traiter le mal à ce niveau? D'accord, on n'a pas
l'exécutif qui convient pour cela, mais on ne va pas continuer à se faire
massacrer pendant cinq ans parce qu'on a un Président qui considère que la
France n'a rien d'une entité culturelle et civilisationnelle, et qui tout
simplement ne force pas la justice à utiliser les lois qui existent. C'est
inadmissible!
22/08/2017 à 11h56
Canard sauvage Abonné(e)
Pour commencer, il
faut réaliser que l'un des buts des terroristes islamiques est de causer des
guerres civiles entre musulmans et non-musulmans. Et il appartient aussi à
chacun de ne pas uniquement compter sur la police et l'armée..... à titre de
rappel, la Reine Victoria d'Angleterre a repoussé elle-même un terroriste à
l'aide de son parapluie.....
22/08/2017 à 09h59
CHRISTIAN LOROLE Abonné(e)
ce qu'il faut cet
définir notre ennemi ? et pour cela stop à la langue de bois ? tous musulman
est susceptible de devenir un jour un radical ! acceptons-le , ou non , là est
la question ? alors que fait-on ? pouvons-nous compter sur nos politiques qui
nous volent nos votes ? cela fait peur !
22/08/2017 à 09h31
Trask Abonné(e)
La notion de protection des flux n'est pas définie.
21/08/2017 à 22h04
BMMJL Abonné(e)
Ce texte ne nomme pas
l'adversaire avec la précision requise pour pouvoir le combattre efficacement
et empêcher l'extension de ce mouvement mortifère qui trouve sa source dans le
domaine spirituel et dans la lutte contre le matérialisme occidental .
21/08/2017 à 19h54
JEAN PHILIPPE MENETRIER Abonné(e)
Il serait bien de montrer le malheur de leurs familles après
les attentats dans des documentaires,afin de leurs faire
comprendre les souffrances qu'il cause dans tout leurs entourages.
21/08/2017 à 19h39
Alain PRIVAT Abonné(e)
Du Bauer dans le texte, c'est à dire pas grand chose .....
21/08/2017 à 19h02
Miper 34 Abonné(e)
-Vous faites dire à
M. Bauer :"les Jeux de 2024 en France, à Paris, devraient servir à enfin
revoir les aménagements urbains", .
Espérons que l'on
n'attendra pas jusque là pour prendre enfin conscience du danger et des mesures
pour le combattre.
21/08/2017 à 17h17
P. LE CANARD Abonné(e)
que du blabla le copain a walls ,bonnes théories mais pas de
résultats alors .....
21/08/2017 à 15h20
Oskar Lafontaine Abonné(e)
Comme l'Etat islamique n'est déjà qu'un avatar de l'Etat
hitlérien...ainsi même antisémitisme forcené avant tout...
21/08/2017 à 14h56
Patrick Rézé Abonné(e)
La première des
mesures qui ne couterait rien serait d'empécher les américains d'inventer
encore un Ben Laden comme ils ont fait en Afghanistan en les laissant financer
dans les années 80-89 le pire parti de la résistance afghane le Hezb-e islami
de Gulbuddin Hekmatyar qui fit venir les arabes sur le front afghan et donc Ben
Laden avec sa bande d'assassin, puis de les empêcher d'envahir un autre pays
comme ils firent en Iraq, ce qui créa quelques années plus tard la naissance de
l'état islamique avec les conséquences que l'on connait.
21/08/2017 à 13h19
LEYBURN Abonné(e)
tous nos politiques;
grands commis de l'Etat et autres ne risquent rien car ils ne se promènent pas
sur les boulevards ou avenues, ne prennent pas les transports en communs et,
pour beaucoup on une protection rapprochée. Tous ces attentats ne sont pour eux
qu'une façon d'avoir accès aux médias.
21/08/2017 à 13h15
Eucalyptus Abonné(e)
Déjà il faudrait arrêter de faire rentrer cette engeance par
centaines chaque jour... au lieu de déposer des ours en peluche et des bougies
après coup.
21/08/2017 à 12h21
didier bernadet Abonné(e)
Vous n'auriez pas un autre spécialiste à nous proposer, il
n'y a pas que des Francs-maçons dans le domaine?
21/08/2017 à 11h59
PAPANG13 Abonné(e)
Je ne fais aucune confiance dans le Grand Orient de France
dont est adhérent Alain Bauer pour que toutes les sécurités soient appliquées
contre le terrorisme islamique......
21/08/2017 à 11h55
PAPANG13 Abonné(e)
Il a été grand maître
du Grand Orient de France de 2000 à 2003.
À l'âge de 15 ans, il
rejoint le parti socialiste.
Il était consulté par
le président de la République française Nicolas Sarkozy et Manuel Valls sur les
questions de sécurité et de terrorisme, après avoir été dans la même situation
auprès du ministre de l'Intérieur (et de ses prédécesseurs depuis Jean-Pierre
Chevènement).
Il a été membre de la
Commission nationale consultative des droits de l'homme entre 2000 et 2003 et
de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (la
Halde), de 2005 à 2007.
etc, etc, etc...
Tout cela pour les
résultats connus aujourd'hui, et plus de 15 ans après....
Aucune confiance,
donc. Je dis Au secours
21/08/2017 à 11h41
Benji59 Abonné(e)
La loi du talion :
Œil pour Œil , Dent pour Dent.
Les murs sont fait pour être rasés !!!!!
21/08/2017 à 11h40
Benji59 Abonné(e)
Malheureusement , nous n'avons rien de plus que ce que nous
avons semé.
A force de faire de la France un "open bar" et de courber
l'échine ;
Ce n'est pas étonnant ce qui nous arrive .
Et ce n'est pas fini ....
21/08/2017 à 11h33
Jean GUICHETEAU Abonné(e)
Il faut surtout
bloquer l'immigration venant des pays concernés. Et bloquer les retours de
Syrie puisqu'une loi sur l'"intelligence avec l'ennemi" le permet.
Sinon, c'est le tonneau des Danaïdes.
21/08/2017 à 10h16
abracadabrix Abonné(e)
Pourquoi faut-il que nous, nous nous adaptions aux mœurs de
ces barbares échappés du 6ème siècle ?
Répondons par la force à chaque agression et stoppons les
avancées des nouveaux arrivants qui , n'en déplaise à LASTFLOOR ( revenu
d'entre les ? ) sont surtout des migrants économiques et musulmans !
21/08/2017 à 09h55
philadelphie Abonné(e)
Je reste un peu sur ma faim sur la réalité de ces moyens.
21/08/2017 à 09h50
CHRISTIAN LOROLE Abonné(e)
l'islam est en guerre
contre la terre entière , et elle fait la guerre . toute le reste c'est du
blabla !
21/08/2017 à 09h28
BARDAMU29 Abonné(e)
Il faut sans tarder
éduquer les populations et diffuser les consignes de comportement sur le modèle
de celles diffusées en Israel. Exemples : ne jamais s'assoir dos à la rue aux
terrasses, marcher à contresens de la circulation automobile, construire les
nouveaux bars avec une sortie de secours sur l'arrière (une seule entrée-sortie
en façade et c'est un massacre assuré)... etc. Il faut aussi autoriser le port
d'arme de poing - sur le volontariat avec entraînement spécifique sur le tir en
milieu ouvert et clos - aux forces de l'ordre en civil et hors service ainsi
qu'aux militaires officiers et sous-officiers.
21/08/2017 à 08h37
PASCONFIANCE Abonné(e)
Une protection va
devenir urgente en fonction des "flux" comme Bauer le dit ... il est
urgent de commencer par le refus impératif de ces migrants qui nous arrivent .
Ces derniers
deviendront très vite un foyer pour semer de plus en plus le cahot dans notre
France .
Il devient URGENT de
les renvoyer dans leur pays.
21/08/2017 à 07h44
dulayon Abonné(e)
Si l'EI recule sur le terrain, Irak, Syrie, il peut compter
sur un "domaine" très vaste: celui des dévots et croyants. Cette
"eau" où se dissimule les poissons, il faut la clarifier, afin de
mieux repérer les prédateurs...
21/08/2017 à 07h44
Bill Verdam Abonné(e)
Intéressante
contribution mais insuffisante dans la mesure où A. BAUER s'intéresse aux
conséquences sans traiter la cause.
21/08/2017 à 07h37
Patin-couffin Abonné(e)
Pas faux
"l'ubérisation des bras armés"... mais pour combattre l'Ubérisation
il y a une solution : nommer les fr...es mu.....ns et sa......tes comme sectes
dangereuses !
Pour ceci il existe
la loi About-Picard 2001... mais faut-il qu'il y ait la volonté politique, la
ce n'est pas gagné !
21/08/2017 à 01h36
Symphorien 78 Abonné(e)
Que des protections passives?
A quand des mesures s'attaquant aux causes?
21/08/2017 à 00h55
avide Abonné(e)
Bien, maintenant je me sens rassuré...
21/08/2017 à 00h50
MORTAIN Abonné(e)
Notre faiblesse est en partie la conséquence de la
prépondérance des vues de conseillers tels que Monsieur Bauer
21/08/2017 à 00h20
PASCAL RENDU- MOSCOU Abonné(e)
Le lecteur est exigeant.Le constat ne nous a pas échappé
mais c'est toujours le flou des solutions.
Alors! Protection des sites et des flux on fait quoi?
Pascal Rendu Présidentielle 2022
20/08/2017 à 23h05
Pamphile Rastignac Abonné(e)
cette nouvelle sécurité va couter une fortune. Mais ça
permettra de faire encore payer les français. et de faire passer le surcout des
jo.
20/08/2017 à 22h57
MAS66 Abonné(e)
Arrêtons de jouer aux bisounours
20/08/2017 à 18h28
Comment se protéger contre les attaques à la
voiture-bélier ? (18.08.2017)
- Par Clément Duffau
- Mis
à jour le 18/08/2017 à 18:01
- Publié le
18/08/2017 à 16:32
EN IMAGES - Blocs de béton, sacs de sable, véhicule en
barrage...voici les options retenues par les autorités des pays européens pour
protéger la population contre les attaques à la voiture-bélier.
Au lendemain des attaques à la voiture-bélier en Catalogne,
qui rappelle les attentats de Nice, de Berlin et ceux de Londres, le maire de
Nice Christian Estrosi a proposé la création d'un «fonds» européen pour les
communes qui luttent «contre le terrorisme». L'élu LR souhaite que «puissent
être mis en place, à l'exemple du plan Juncker sur l'innovation, des fonds pour
les communes qui aménageront leur espace public pour lutter contre le
terrorisme». Le maire de Nice, première ville européenne visée par
un attentat meurtrier à la voiture-bélier le 14 juillet 2016, invite ses
homologues européens à venir discuter fin septembre de lutte contre le
terrorisme avec le commissaire européen à la Sécurité, Julian King.
Actuellement, les villes européennes luttent très
différemment contre les attaques à la voiture-bélier. Blocs de béton, sacs de
sable ou encore véhicules en barrage sont les options retenues par les autorités
des pays européens pour protéger la population contre ces attaques,
privilégiées par l'Etat islamique.
En France
La police indique que les «gros rassemblements» sont
sécurisés avec des blocs de béton et des barrières, comme ce fut le cas pour
les marchés de Noël installés sur les Champs Élysées à Paris ou dans le centre
de Strasbourg. Mais ces dispositifs restent temporaires.
Sur les quais de la Seine piétonnisés à Paris, les accès
sont laissés ouverts pour permettre l'accès des véhicules de secours mais le
passage est entravé par des véhicules des forces de l'ordre.
Le ministère de l'Intérieur a demandé aux préfectures de
déployer des «dispositifs anti-intrusions et de filtrage» dans les «grands
événements de la période estivale».
Au Royaume-Uni
Le pays, visé par trois attaques de ce type en 2017, a équipé
plusieurs ponts de la capitale de barrières pour empêcher les véhicules de
monter sur le trottoir, comme
ce fut le cas sur le London Bridge.
A Buckingham Palace, l'heure de la relève de la Garde a été
modifiée et certaines voies d'accès fermées pour minimiser les risques
d'attaques.
Plusieurs voix, notamment à la Chambre des Lords, réclament
des contrôles d'identité plus importants lors de la location de véhicules.
En Suède
Après
l'attaque au camion bélier du 7 avril qui a fait 5 victimes, la ville de
Stockholm a fait poser des plots en béton en forme de lion dans ses rues
piétonnes. Sur les lieux de l'attentat, la mairie a aussi fait installer des
blocs de granit de travers pour contraindre les véhicules à rouler lentement.
Elle a enfin commandé 40 nouveaux lions en béton qui pèseront plus lourd: trois
tonnes contre 900 kg actuellement.
En Allemagne
Après l'attentat
au camion bélier du 19 décembre 2016 qui avait fait 12 morts à Berlin,
des plots de béton avaient été installés pour protéger les marchés de Noël,
mais ils ont été pour la plupart retirés depuis. Certains subsistent néanmoins
devant des lieux emblématiques, notamment la Potsdamer Platz, et à proximité
des ambassades.
Contrairement à ses voisins, le pays n'a pas envoyé l'armée
dans ses rues après avoir été visé par un attentat sur son territoire.
En Belgique
Les autorités belges ont installé des blocs de béton, sacs
de sable d'une tonne et des camions pour bloquer les accès aux véhicules lors
de grands rassemblements. La présence policière a également été accrue à
proximité des bâtiments diplomatiques, des institutions européennes, des sites
religieux, dans les rues et les transports en commun.
En Italie
Au Vatican, la Via della Conciliazione, qui mène à la place
Saint-Pierre, a été fermée à la circulation à l'occasion du Jubilé de la
miséricorde, en 2016. La mesure a été maintenue après la fin de l'année sainte
et rend piétonnière toute la fin de cette grande avenue, protégée par des
barrières et un important dispositif des forces de l'ordre.
En Autriche
Des mesures sont prises «au cas par cas», notamment pour
protéger les marchés de Noël en hiver, avec la pose de blocs de béton, selon
Karl-Heinz Grunboeck, porte-parole du ministère de l'Intérieur. Il estime
néanmoins que «vouloir exclure à 100% un risque est une illusion». Selon lui,
«il est impossible de séparer les piétons et les véhicules de façon à exclure totalement
une attaque», et la pose d'obstacles ne constitue qu'une «mesure placebo».
En Espagne
Épargnée par le terrorisme islamiste depuis 2004 jusqu'aux
attentats de Barcelone et Cambrils, l'Espagne avait néanmoins renforcé la
sécurité autour des grands événements. La WorldPride, le plus grand
rassemblement LGBT du monde organisé à Madrid en juin, faisait l'objet d'un
dispositif extraordinaire, avec des rues fermées à la circulation, des
policiers à tous les carrefours, et l'interdiction de poids-lourds.
(avec AFP)