mercredi 16 août 2017

Apostat Kabyle : sauvegarde 1 b

Femme en islam


Violences ordinaires à l'égard des femmes
Instinct grégaire, instinct communautaire
Chroniques de la péninsule arabique
   A) De l’authenticité du corpus coranique.
   B) Les anciens Corans retrouvés
   C) De l’authenticité des hadiths.
   D) La sunna des musulmans
Le complexe de supériorité des musulmans



Violences ordinaires à l'égard des femmes

Tout d'abord, un sondage paru dans le journal «Le Monde» en date du 4 janvier 2011: 42% des Français considèrent que la présence des musulmans est une menace pour l'identité nationale. C'est beaucoup, mais en même temps, on peut se poser une question: jusqu'à quel point les Français vont-ils endurer pacifiquement, stoïquement, les coups de boutoir d'un islam agressif et vindicatif? Qui met à mal chaque jour un peu plus les principes de laïcité.

Ensuite, un fait qui peut paraître comme un acte isolé provoqué par un détraqué : une jeune femme agressée il y a un an, le 12 janvier 2010, en allant à son travail. Son nom : Rayhana. Son lieu de travail: un théâtre. Son métier: auteur et comédienne. Son agresseur l'asperge d'essence et elle échappe de justesse à l'immolation. La raison: dans sa pièce de théâtre, elle met en scène 9 femmes algériennes qui se retrouvent régulièrement dans un hammam pour parler de leur quotidien. Un quotidien proche de l'univers carcéral, imposé par les hommes au nom de la tradition, de la culture. 

Dans un entretien accordé à un journal, Rayhana dit avoir fui son pays, l'Algérie, refusant la terreur, refusant de voir sa liberté réduite, refusant une vie d'être humain de seconde zone. Elle a fui son pays, dont le Code de la Famille, qui régit le quotidien, lui donne une place entre l'humain et l'animal de bât. Ce Code, inspiré directement de la Charia lui interdit toute initiative, tout acte qui ne serait pas cautionné ou autorisé par un quelconque élément mâle de la famille: père, frère ou mari. Ce Code qui la ravale au rôle de poule pondeuse tout juste bonne à faire la popote et torcher les mômes, qui lui interdit entre autres de voyager seule, qui lui refuse, sauf à de rares exceptions, la garde des enfants en cas de divorce.

Avant son agression, elle avait reçu des menaces. « Je n'ai pas la preuve que c'est à cause de ma pièce, mais, sinon, pour quelle autre raison? On a voulu me brûler pour me faire taire » dit-elle.

Avant d'ajouter: «  Ils m'ont traitée de mécréante alors que je ne portais pas de mini-jupe ». Phrase très lourde de sous-entendus, de non-dits qui dénote bien l'univers paranoïaque des musulmans et les carcans dans lesquels Allah les enferme : une femme qui porte une jupe ou une mini-jupe n'est pas une bonne musulmane ! Et surtout, implicitement, cette phrase nous dit en substance qu'il suffit de naître en terre d'islam ou de parents musulmans pour se voir attribué, imposer cette religion, même malgré soi! Il n'y a pas d'autre choix possible! Porter une mini-jupe, c'est aussi être mécréant et nous savons que le Coran dit textuellement que tout mécréant doit être éliminé. Même elle, la pauvre Rayhana, semble admettre qu'une femme portant une mini-jupe n'est pas « une bonne croyante »: c'est dire si ces moeurs sont bien ancrées dans les subconscients!

Ce que nous prenons pour des actes isolés se répète malheureusement au quotidien et sous des formes diverses : 
combien de jeunes femmes et de jeunes filles, pourtant Françaises en vertu du droit du sol, ont été emmenées de force au pays d'origine de leurs parents, en Turquie, en Afrique du Nord ou en Afrique Noire? 
Combien ont été mariées de force à des personnes qu'elles n'avaient jamais vu auparavant? 
Combien ont subi et subissent encore des violences de toutes sortes ? 

Aucune statistique ne viendra nous le dire: omerta et bouche cousue, en premier lieu parce que ces jeunes filles n'osent pas parler, encore moins se révolter, de peur des conséquences. 


Alors, elles subissent en silence. Par peur et pour ne pas jeter le déshonneur sur la famille. 


Car en plus, il s'agit d'un déshonneur: un flirt, un simple sourire adressé à un homme suffit à « déshonorer » la famille. 


Une simple mini-jupe suffit à faire de celle qui la porte une prostituée.



Femme battue1


Les causes profondes ne doivent pas être recherchées longtemps: elles sont dans le Coran. Les restrictions faites aux femmes sont trop nombreuses pour être énumérées ici, je me contenterai de quelques extraits significatifs:

- « Les hommes sont des directeurs pour les femmes, du fait que Dieu a placé chez les premiers des qualités par lesquelles il les a élevés au-dessus des secondes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. Elles doivent conserver soigneusement pendant l’absence de leur mari ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles et confinez-les dans leurs lits, vous les battrez, mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. Dieu est élevé et grand ». (sourate 4).

- « S’il [le mari] vous répudie, le Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, mariées précédemment ou vierges." (Sourate 66).

- « Faites témoigner par deux témoins d’entre vos hommes et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, de sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse le lui rappeler" ». (Sourate 2).

- « Restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas à la manière d’avant l’islam. Priez, acquittez la zakat et obéissez à Dieu et à son Messager. Dieu veut vous débarrasser de vos souillures, gens de maison et vous purifier ». (Sourate 33).

Si on ajoute que la femme peut être répudiée à tout moment, sans autre forme de procès, le mari se contentant de prononcer trois fois la formule consacrée devant témoins (trois fois "talâq, talâq, talâq"), on comprend un peu mieux ces autres extraits de versets et hadiths:

- « Si j’ordonne à quelqu’un de se mettre à genoux, je donnerai cet ordre à la femme de le faire devant son mari, car il jouit d’un grand droit sur elle »
- « Toute femme qui décède après avoir joui de son époux entrera directement au paradis ».
- « Si un homme appelle sa femme pour son plaisir sexuel, elle devra obéir même si elle est aux fourneaux ».

Enfin, les ulémas de l'islam de France, dans leur interprétation des textes, nous donnent leur vision du rôle de la femme:

« Voici quelques unes des raisons de la tutelle réservée à l’homme sur la femme :
1) La perfection de la raison et le discernement. Al-Qurtubi dit : "Certes les hommes se distinguent par une raison et une capacité d’administrer plus parfaites. C’est pourquoi il leur a été donné le droit de diriger les femmes".
2) La perfection dans la religion. En effet, la femme subit des menstrues et des couches pendant lesquelles elle abandonne la prière et le jeûne, ce qui n’est pas le cas de l’homme.
3) La fourniture des biens représentant la dot et la dépense vitale qui constituent une obligation réservée à l’homme. C’est pourquoi, si le mari refuse d’assurer la dépense due à la femme, celle-ci a le droit de demander à la justice la dissolution du mariage. »

C'est avec ces textes que les musulmanes de France doivent composer dans leur vie de tous les jours ! Au mépris du Doit Français.


Instinct grégaire, instinct communautaire

Instinct grégaire: instinct des hommes et des animaux qui les pousse à vivre en groupe. Instinct communautariste. Besoin qu'ont certains humains à se refermer autour d'un groupe compact.

Sens figuré: qui tend à suivre les foules.

Je pense sincèrement que l'islam n'est pas soluble dans la laïcité ni dans la démocratie. Il n'y a qu'à contempler là où l'islam est maître pour s'en rendre compte. Les musulmans n'acceptent pas ceux qui leur sont différents, essentiellement parce que l'islam établit une hiérarchie entre les humains et donc ignore les rapports d'égal à égal. L'islam ne considère les hommes que sous 2 formes : le dominant et le dominé.

Pour se rendre compte de la vanité de vouloir laïciser et démocratiser les sociétés musulmanes, il suffit de regarder ce qui se passe dans les pays où cette religion domine. Voir dans quelles conditions vivent les chrétiens d'Orient, ce que subissent les coptes d'Egypte et les chrétiens d'Algérie. Voir le résutat des conflits religieux en Ethiopie, au Soudan, au Liban, en Somalie et ailleurs. Constater le bourbier dans lequel pataugent les ex-républiques soviétiques aux terminaisons en « stan » ou en Tchétchénie, dans quel marécage se débattent les minorités ethniques non musulmanes d'Indonésie. A ce propos, voici reproduit le condensé d’un article du quotidien Libération sur l’Indonésie (édition des samedi 11 et dimanche 12 avril 2009) :

"Le jaipong, danse traditionnelle javanaise, est devenu la cible des musulmans. Le gouverneur de la province de Java-ouest s’en est pris à cette danse qui emprunte aux arts martiaux indonésiens, à la danse du ventre turque et à la gestuelle thaïlandaise. Les conservateurs viennent d’émettre des réserves sur la pratique du yoga, jugée déviante par rapport aux enseignements de l’islam. Le PKS (parti islamiste) justifie ses critiques contre le jaipong : « il est possible que lorsque la loi sera pleinement appliquée, la danse soit interdite parce que trop érotique ». Une avocate féministe s’alarme des coups portés aux principes des droits de l’homme. Le vice-président d’une grande organisation musulmane du pays juge que « les valeurs sociales et religieuses du pays doivent être respectées », ajoutant : « les droits de l’homme peuvent être différents en Indonésie ». Une consultante culturelle fulmine : « C’est à croire que les femmes n’ont pas de cerveaux et ne peuvent pas s’exprimer toutes seules ». Le responsable d’un centre culturel constate : « Une minorité islamique très active parle de plus en plus fort. Comme dans le reste du monde, cela s’accompagne d’une radicalisation »."


Les exemples peuvent être multipliés à l'envie. Sans oublier l'Irak et l'Afghanistan, que Bush fils a voulu, dans une sorte de délire insensé, « démocratiser » de force, malgré les populations locales.Si le « commandant » Massoud, tant encensé par l'Occident et tant décrit par tous les médias comme « grand démocrate », était encore en vie et qu'il ait pris le pouvoir en Afghanistan, qui pourra croire un seul instant que ce pays serait devenu une Suisse d'Asie? J'omets volontairement les ayatollahs iraniens et le Hamas palestinien qu'on taxe volontiers d'extrémistes.


Essayer de faire le décompte des conflits actuels que subit cette vieille Terre qui pourtant en a connu bien d'autre: l'énorme majorité des conflits actuels impliquent des musulmans et dans la plupart des cas, ils en sont les instigateurs!

Sans oublier le racisme viscéral des musulmans envers les Juifs, qui là aussi trouve sa justification dans le Coran. En Kabylie, l'insulte suprême jusqu'à ces dernières années est : « a miss p-ouday (ou b-ouday)», « fils de Juif ». Heureusement, cette expression tend aujourd'hui à disparaître : les Kabyles commencent à connaître leur histoire et se rendent aussi compte que beaucoup d'entre eux ont des ancêtres communs avec les Juifs. C'est peut-être l'explication.

On le constate partout en Europe où la présence musulmane est significative : on voit une société qui vit à part, repliée sur elle-même, qui a ses règles particulières, qui ne fait aucun effort d'adaptation, encore moins d'intégration. Les contacts avec les autres se limitent au strict nécessaire. Par exemple, les mariages mixtes libres sont quasiment inexistants sauf cas isolés : les mariages sont presque toujours précédés d'une conversion à l'islam. Dans les autres cas, il y a répudiation par la famille musulmane. Et la perception qu'ont les musulmans d'Europe de la démocratie est très bien résumée par Dalil Boubekeur. Ce haut personnage respecté de tous, recteur de la mosquée de Paris, président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et que tout le monde s'accorde à classer parmi les plus modérés, a dévoilé sa vraie nature dans son "Traité moderne (sic) de théologie islamique" paru en 2003. En voici quelques extraits:

- "La nationalité musulmane est une supra-nationalité essentiellement morale et indivisible. Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l’intérêt, les données de l’histoire ou de la géographie" .

- [...] "(la communauté musulmane est) la meilleure des communautés qui ont surgi parmi les hommes, ordonnant le bien et interdisant le mal".

- "Les croyants d’hier et ceux d’aujourd’hui appartiennent, en dehors du temps et de l’espace à la même famille spirituelle dont les vivants et les morts sont liés à Dieu et entre eux par un lien indissoluble".

- "Autant dire qu’une rupture avec Dieu signifie aussi la rupture du mécréant, de l’apostat, de l’incrédule, de l’hérétique avec la communauté du Prophète dans sa totalité".


A noter la propension des musulmans à se considérer supérieurs à toutes les autres communautés, ce qui est plus qu'une forme forme de racisme et se rapproche plutôt du nazisme. Si une autorité religieuse reconnue comme Dalil Boubeker ose l'écrire, c'est que le fait est reconnu par tous les musulmans: l'islam est plus qu'une nationalité. Ce qui revient à dire que toute loi nationale est inférieure à la « loi divine » et ne doit s'appliquer aux musulmans que dans la mesure où elle n'est pas contraire à la Charia. Au passage, on apprend que cette « nationalité » est supérieure à toutes les autres, ce qui a pour conséquence de développer un complexe de supériorité chez les musulmans (ce que je m'efforcerai de développer plus tard). Nous tous qui n'en faisons pas partie sommes, au pire des gens à éliminer et au mieux, tout juste tolérés. On apprend également que pour l'islam, il peut y avoir des nationalités fondées sur le seul critère de la religion et que le communautarisme est une vraie institution qui protège de l'influence extérieure. Dalil Boubekeur nous apprend également que le mécréant (le chrétien), l'apostat, l'incrédule et l'hérétique doivent être reniés par la famille musulmane, ce qui est vérifié par cette fetwa: « Une mère, une soeur, ne doivent plus recevoir chez elle le fils ou le frère qui a apostasié, elles doivent rompre tout lien avec lui ».

Force est de constater que l'islam est incompatible avec la démocratie, ne serait-ce que parce qu'il ne tolère aucune autre religion. L'islam est aussi incompatible avec l'idée d'Etat-nation telle que nous la concevons.Pour les musulmans, vivre dans un Etat théocratique est leur souhait et leur ambition: l'individu en tant que tel ne compte pas, seule compte la Oumma, la « Communauté des Croyants ». Dès lors, pourquoi donner des droits ou des libertés aux individus? Il n’y a qu’à examiner les faits : les seuls votes où le citoyen a choisi "librement" se sont passés en Algérie quand le FIS a failli renverser la dictature en képi et dans la bande de Gaza: pour ces 2 scrutins, on a vu le résultat! Il ne pouvait d'ailleurs pas en être autrement quand tous les pays musulmans, qu'ils soit émirats, royaumes, républiques ... ont inscrit la Charia dans leurs Constitutions.

Concernant le Droit international, il faut savoir qu'on retrouve les mêmes principes: les pays musulmans, regroupés sous la fumeuse dénomination d'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui siègent tous à l'ONU et sont tous signataires des Chartes et Conventions internationales, n'ont ratifiés ces textes qu'avec des réserves, notamment ceux relatifs aux droits individuels. En arguant que ce qui est valable pour les Occidentaux ne l'est pas forcément pour les autres, en quoi ils sont rejoints par des pays comme la Chine ou, plus surprenant, ... Singapour! En clair, le Droit international s'applique partout, sauf en terre d'islam. Pour la bonne raison que tout est contenu dans le Coran, tout y est prévu et même l'imprévu peut être interprété.Ainsi, n'importe quel émir, auto-proclamé ou vrai érudit de l'islam, décrète une fetwa quelle qu'elle soit et chaque musulman est tenu de s'y conformer. Un aspect de la justice telle que perçue en pays d'islam. N'importe quel émir, qu'il soit théologien ou imposteur, érudit ou ignare, légitime ou non, peut légiférer au nom d'Allah et sa sentence est supérieure à la Loi.

Les musulmans sont persuadés d'être les seuls dans le vrai au prétexte que le Coran est la dernière « parole divine » révélée: ils s'en tiendront à leur version et rien d'autre.


Chroniques de la péninsule arabique

A) De l’authenticité du corpus coranique.
Selon plusieurs souces fiables, le coran est en partie issu de légendes et traditions syriaques. On peut notamment citer les travaux de Günter Lüling ( //fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%BCnter_L%C3%BCling ) et de George Christoph Lichtenberg(  //fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Christoph_Lichtenberg ).

Mais si l'on s'en tient uniquement à la version contestable et contestée des arabo-musulmans, la révélation s’est faite en arabe qoraïchite, une variante des patois arabes et yéménites. Les premiers transcripteurs ont été les compagnons de Mahomet, notamment Ubbay ibn Kab et surtout Ziad ibn Thabit. Ils se sont attachés à consigner par écrit les sourates. Leurs transcriptions ont dans la plupart des cas été faites avec l’aide des récitants qui connaissaient chacun des sourates ou morceaux de sourates (versets plus ou moins longs). On les consigna donc sur des morceaux d’os de chameau, des morceaux de cuir, des feuilles de palmiers, etc.

Les successeurs de Mahomet, les premiers califes (Abu Bakr, Omar et Othman et Ali), vont tour à tour collecter les différentes transcriptions. Ainsi, après la mort de Mahomet, il y eut ce qui peut être considéré probablement comme une première compilation, faite par Ziad à la demande d’Abu Bakr, le beau-père de Mahomet et 1er calife. Elle le fut "sur des feuilles", sans autre précision. La collecte de ces feuilles est sujette à controverse : pour certains auteurs de hadiths, c’est Abu Bakr qui en fut le premier détenteur, alors que pour d’autres, dont le fameux Bukhari (véritable référence en matière de hadiths, il en a rassemblé plus de 600 000), ce serait Othman, le troisième calife. Celui-ci en aurait fait la version officielle et définitive qu’on a appelé depuis la "vulgate othmanienne". Mais nombre de versions (différentes pour la plupart) existent, en cette période où chacun semble vouloir être calife à la place du calife (comme l’Iznogoud de la BD) et successeur de celui qui n’a pas de successeur. Tandis que pour les chiites, la collecte en aurait été faite par le gendre de Mahomet, Ali. Comme j’ignore presque tout du chiisme, je n’en dirais pas plus.
En 644, Omar, second calife et lui aussi beau-père de Mahomet (qui a eu onze épouses, pas une de moins!), tente de faire détruire tous les autres corpus, dans le but de contrer les chiites. Mais il se trouva confronté à une impossibilité, puisque Hafsa, une des veuves du prophète, en détenait elle aussi: personne ne songerait à s’attaquer à la veuve de Mahomet. Ainsi, Omar ne put arriver à ses fins mais le temps a continué le travail pour lui : le fruit du labeur de copiste de certains compagnons, ayant échappé à la destruction, a été égaré pour toujours.


Ibn Mussad, un des récitants de Mahomet, connaissait une soixantaine de sourates par coeur. Il refuse à son tour de détruire son corpus, ayant constaté des différences dans le classement des sourates, ainsi que de nombreuses modifications dans le texte. Il sera considéré ainsi comme chiite. Une parenthèse sur le chiisme: il désigne les partisans d'Ali, gendre de Mahomet, qui entra en conflit avec les premiers califes ainsi qu'avec Aïcha, une autre veuve de Mahomet.

Abu Mussa aussi apporte sa contradiction : son texte recensé comporte de nombreuses variantes qu’il était en outre le seul à mentionner. Ibn Abbas, cousin de Mahomet, avait l’habitude de tout consigner sur Mahomet et ses compagnons. Ses écrits contredisent en beaucoup de points ceux de la vulgate othmanienne. Il est considéré par les Soumis comme l’exégète le plus complet et le plus grand des savants de son époque. Ils omettent simplement de signaler qu’il se révéla surtout être un petit brigand des sables qui, en abandonnant son poste de gouverneur de Bassorah, est parti avec ... la caisse, comme un vulgaire voleur. Lui le grand Uléma ! Parmi les collectionneurs, il faut aussi citer Asma, fille de Umays, dont on reparlera à propos des hadiths.
A la mort de Omar, les feuilles qu’il détenaient revinrent à sa fille (et veuve de Mahomet), la belle Hafsa. En plus de sa beauté, elle était une des très rares femmes de l’époque à être instruite, ce qui était suffisant pour instiller un doute sur des manipulations possibles. Ce n’est que 20 ans après sa mort que le calife de Médine, Marwan, fit détruire les feuilles qu’elle hérita de son père, arguant de ce prétexte : "je crains qu’avec le temps, quelques sceptiques n’émettent des doutes sur la véracité de ces feuilles". Donc, pour supprimer le doute, le plus simple est de supprimer la cause du doute, les feuilles. Pour guérir une maladie, supprimons le nom de la maladie! Mais il avait pressenti le danger bien réel : les fameuses feuilles de Hafsa contredisaient trop la vulgate othmanienne.

Que dire dans ces conditions de cette "vulgate officielle" qui ne cessait pourtant pas d’être remaniée et qui comportait tant de variantes ? Sachant que tout ce beau monde avait chacun une lecture bien personnelle, qui était interprétée par chacun des autres comme sans valeur, ce qui a conduit les musulmans à se rebeller les uns contre les autres. Pourtant Dieu ne leur avait-il pas enjoint de ne pas s’entretuer, de garder leur cif tranchant pour les Juifs, les Chrétiens et les insoumis ? Une solution, il faut réviser la vulgate d’Othman. On s’attela alors à ce travail (ce tripatouillage) qui consiste entre autres à introduire la notation des voyelles brèves (ces signes placés au dessus ou en dessous des lettres), on ajouta les signes diacritiques (ce qui équivaut pour le français à placer des signes comme cédilles et trémas), on rectifia les fautes d’orthographe et les erreurs de transcription dues aux copistes, etc. C’est lors de ces révisions qu’on donna aussi des titres aux sourates. Autre modification, des plus importantes : à l’époque Abbasside, vers 750, on changea complètement de style en adoptant le style de Coufa (ville d'Irak et bastion d'Ali et des premiers chiites) au détriment de l’originel, le style du Hedjaz. Les graphies anciennes vont disparaître complètement.

Toutes ces révisions ne peuvent pas être sans conséquences sur le sens initial du "message" originel ! D’autant que s’ajoutent à cela tant de conflits sociaux, de conspirations, de conjurations qui ne sont pas sans effet sur le texte, en perpétuelle remise en cause. Guerre de clans et conflits entre Aïcha et Ali, vendetta des Ommeyades contre Othman, conjuration des Alides contre le même Othman, encerclé dans sa "Maison", révolte des "Ambitieux" menés par Muawiya, et surtout les batailles restées célèbres comme celle des Chameaux (Aïcha y assista sur un chameau protégé d’une "armure de fer", d’où le nom), bataille de Siffin, extermination des Kharijites (les Sortants) lors de la bataille de Nawrawan, etc, sans oublier l’assassinat d’Ali, dans sa ville de Coufa, à l’intérieur-même de ce lieu réservé au culte de Dieu qu’est la mosquée. La suite ne sera guère mieux. C’est dans ce climat délétère que se dégagèrent les 4 écoles religieuses du sunnisme: la hanafite, la malékite, la shafiite et la hanbalite.

En résumé, les transcriptions détenues tour à tour par Abu Bakr et Omar furent jugées incomplètes et imparfaites par la plupart des prescripteurs. Vinrent ensuite les guerres entre les différents courants, guerres idéologiques et guerres d’ambitions, guerres entre tribus et clans, avec le cif (cimeterre) et avec le verbe. En plus de tous les tripatouillages non recensés et non répertoriés, tous les marchandages, les règlements de compte, etc... Plus d’autres tripatouillages supposés, par les adeptes d’Ali. Ainsi, de tout ce fatras et cet imbroglio va sortir l’orthodoxie des mahometans. Il faut aussi savoir que près de 3 siècles séparent la première collecte faite par Othman de la version "complète et officielle" du "Chefs des Lecteurs" de Baghdad, Ibn Muhajid, mort en 936. Les différentes versions intermédiaires ont par ailleurs été sujettes à d’interminables querelles entre grammairiens, entre exégètes et entre grammairiens et exégètes, au fur et à mesure que le système d’écriture se diversifie et se complique.
Ainsi, les variantes se multipliant à devenir pléthore, on arriva à considérer vers l’an 750 que toute récitation est bonne pourvu qu’on respecte le sens (sic). Mais, de quel sens s'agit-il? Car le sens originel était bel et bien perdu, et pour toujours ! Entretemps, les Ummeiyades, notamment durant le règne de Muawiya (661 à 685) trouvent la parade : faire disparaître les manuscrits anciens. A leur habitude, les musulmans résolvent le problème de manière lapidaire et irrémédiable, en supprimant tout ce qui gène. Par la même occasion, le sang va couler à flots : guerres civiles et religieuses contre les kharajites, les chiites et les Qoraïchites. La chronique de ces massacres est trop longue, ce qu’il faut savoir c’est que ça continue ainsi jusqu’au règne de Hisham (729 – 743) et qu’entre-temps, il y eut la première conquête de l’Afrique du Nord (Tripoli en 647, Tlemcen, Volubilis, Agadir, entre 680 et 682). Pauvre de nous, chers concitoyens Kabyles ! Ils n’auraient pas pu rester à s’entretuer sur leur territoire asiate ?

Pour compléter l’article : la version othmanienne est suspectée à juste titre de comporter trop d’anomalies dues à plusieurs facteurs : écriture arabe encore incertaine, forme des lettres non normalisée, variation du texte d’un scribe à l’autre, etc. Les voyelles brèves n’étaient pas notées, de sorte qu’un mot pouvait avoir plusieurs significations, par exemple : KTB pouvait signifier "scribe", "livre", "il a écrit", etc . Cette absence de notation des voyelles ne permettait pas non plus de déterminer pour un mot s’il est nom commun (voyelle u en arabe), complément d’objet (voyelle a) ou complément circonstanciel (voyelle i). Le récitant se retrouve ainsi dans la position d’un musicien dont la partition n’aurait ni clefs, ni bémols, ni dièses, ni mesure, ni valeur de notes. (ref. Roger Caratini, p. 214/215).


B) Les anciens Corans retrouvés

Le plus vieux manuscrit retrouvé semble être celui de Tachkent (Ouzbékistan), ce serait le seul vestige de la vulgate otmanienne (donc en caractères coufiques, version altérée puisque les seules "pures" ont été écrites dans la version du Hedjaz). Est-il complet ou non ?

Sinon, il y a également un autre manuscrit, incomplet, qui daterait de 1164 et conservé dans une mosquée de Jiezi (province de Xinhua, Chine).
Quant aux formes actuelles, il y eut d’abord une 1ère version imprimée faite à Venise mais détruite sur ordre en 1530 (on se méfie toujours de ce qu’on ne connait pas, monsieur Gutenberg !).

Quant à l’édition imprimée la plus ancienne recensée, c'est celle de Saint-Petersbourg et elle date de 1787.

Enfin, jusqu’en 1937, l’édition de référence a été celle rédigée entre 1858 et 1860 par ... Wüstenberg, ça ne s’invente pas !!!


Voilà donc la réalité de ce livre que les adeptes de Mahomet considèrent comme étant la transcription de la parole divine, dans une langue pure, inaltérable et inaltérée et qui n'a subi et ne subira jamais aucune modification.


C) De l’authenticité des hadiths.

Pour les hadiths, il faut savoir que leurs transcriptions ont été faites sur une échelle de temps très longue, presque 2 siècles. Les premiers transcripteurs sont les compagnons, qui s’attachent à consigner par écrit les actions, comportements quotidiens, paroles, gestes, allusions, etc de Mahomet.

Où on reparle de Asma : elle fut la troisième épouse de Abu Bakr avant d’être mariée à Ali, dont la première épouse est Fatima, fille de Mahomet (ces mariages croisés, "en famille", étaient monnaie courante à l’époque !). 

Personnage important, car il était admis que Fatima lui aurait conté plusieurs traditions liées à son père. Elle est ainsi devenue une des principales sources de hadiths. Avec Aïcha, la prolixe, qui meurt 46 ans après son prophète de mari et qui, à ce titre, est considérée comme une source très précieuse. Où il apparaît qu’on peut faire confiance aux femmes, malgré les sourates qui exhorte les hommes à s'en méfier, malgré la sourate qui veut que leur témoignage ne peut être valide que si elles sont 2 à le faire simultanément ! Ne chipotons pas, considérons qu’en tant que veuve de Mahomet, Aïcha a gagné ses galons de conteuse crédible. Ces récits, étoffés au fil du temps, constituent avec le texte coranique ce qu’on dénomme la sunna (la tradition), que chaque sunnite se doit donc de suivre aveuglément. Ainsi, si Mahomet urine d’une certaine manière ou mastique une datte pour en faire une bouillie à donner au nourrisson, cela est consigné et les Soumis devront reproduire son geste à travers les temps et toute la Umma devra s’y conformer. Les récits ainsi rapportés forment les hadiths, transcrits vaille que vaille à travers ces presque 2 siècles.

Face au danger d’éclatement de l’islam par les nombreuses guerres et querelles internes, il devint urgent de les recenser et d’en vérifier l’authenticité. Le mot est lâché : authenticité ! Comment faire pour certifier un texte quand les protagonistes sont morts, quand les compagnons ne sont plus là. On imagina une chaîne de "garants", qui devaient être composée d’au moins 3 personnes : un "exégète" (compagnon, épouse, ami), un témoin oculaire et un participant, la chaîne pouvant aller jusqu’à 4 ou 5 rapporteurs (ou même plus ?), qui pouvaient être un transmetteur, un affranchi ou encore un élève d’un des "lecteurs" de Mahomet ). Ainsi, un hadith authentifié peut commencer de cette manière : "Untel a dit à Untel, qui l’a rapporté à Untel, qui l’a transmis à Untel que le Prophète ...". Chaîne à 4 garants. Pour qu’il soit considéré comme sahih (sain) donc être authentifié, il suffit que le premier Untel soit une épouse, un compagnon (nom donné aux premiers convertis d’avant Médine) ou un ansar (compagnon d’après la période médinoise). Peu importe alors si le dernier rapporteur a vécu 30, 40 ans ou plus après le premier. Peu importe qu'il ait bien compris ce qui lui a été dit. Peu importe s'il n'a pas enjolivé le récit à sa manière. Peu importe aussi que l'avant dernier transmetteur, dans une chaîne de 3 ou plus, n'ait pas fait les mêmes erreurs ou manipulations. Les transmetteurs n’étaient pas contemporains de Mahomet, ils vécurent pour certains au VIIIème et IXème siècles de l’ère chrétienne, tel Hafs ben Suleyman, mort en 874, ou encore Hisham ben Amar, mort en 860.

On comprend aisément que les transcriptions, les chaînes de garants, les polémiques aient donné des textes pour le moins sujets à caution, où le hasard et les modifications aléatoires jouent un rôle trop important, loin de la volonté déclarée d’établir un texte véridique. Pour un esprit rationnel enclin au pragmatisme, la question d’authenticité dans ces conditions ne peut être certifiée, compte tenu de tous les aléas liés aux transcriptions ainsi qu’aux sources. Et dans ce cas, on ne parlerait alors que de probabilités. Mais il n’en va pas de même pour les Bukhari, Muslim, Abu Daoud, Tirmidhi et les autres ! Et, si Bukhari et Muslim sont considérés comme "rigoureux", c’est-à-dire intègres dans les limites plus qu’aléatoires qu’ils se sont fixés eux-même, il en va tout autrement pour d’autres, tel Tirmidhi, pourtant reconnu, qui ne s’embarrasse pas de fioritures en n’exigeant pas un garant reconnu ou encore comme al-Nasaï qui se satisfait d’un garant qui ne serait pas déclaré non crédible par tous les autres. Pourtant, les hadiths de Tirmidhi sont considérés sahih et al-Nasaï était un élève de Abu-Daoud.

Ce qui donne des hadiths de ce type (ce n'est pas le plus violent ni le plus incrédible!) [Muslim, n° 4016]:
"D’après Abu Hurayra,le prophète a dit : si quelqu’un, sans que tu l’y aies autorisé, regarde dans ta maison, tu n’auras commis aucune faute s  i tu lui crèves  un œil".

D) La sunna des musulmans

Voilà ce bel ensemble qui est appelé Sunna, composé de ce texte "véridique", cette "parole descendue de Dieu", par Dieu lui-même "derrière un voile", ou par l’intermédiaire de l’ange Gabriel aux 600 Ailes, dans "la langue inaltérable et inaltérée" du désert arabique, au VIIème siècle de l’ère chrétienne, avec son chapelet de traditions-hadiths tout aussi abracadabrantes ... et qui perdurent jusqu’à nos jours. Un ensemble de textes pour idolâtres et uniquement pour eux. Mais, au fait, l’idolâtrie n’est-elle pas contraire aux principes édictés par ce Dieu "plein de sagesse et de bon sens" ? Un ensemble de textes qui a pour fondement, pour fondation, un livre où ne figure pas une seule fois le mot honneur mais où il a été donné neuf noms à l’enfer : An Nar ( sourate 2 verset 24), Al Jahim (sourate 2 verset 119), Jahannama (sourate 2 verset 206), As Saïr (sourate 4 verset 10), As Samum (sourate 52 verset 27), Saqar (sourate 54 verset 48), Sidjine (sourate 83 verset 7), Hawiyah (sourate 101 verset 9) et Al Hutamah ( sourate 104 verset 4). Afin que les Soumis n’oublient pas de se frapper le front contre le sol, 5 fois par jour, pour y échapper !

Sources: - « L’islam cet inconnu » par Roger Caratini, éd. Michel Lafon (2001)
                 - islammedia.free.fr
                 - islamreligion.com
                 - al-islam.com (site officiel du Ministère saoudien du culte)
Publié le 16 juillet 2009 sur ADN.com, complété et mis à jour.



Le complexe de supériorité

Les musulmans sont persuadés d'être les seuls à détenir la Vérité au prétexte que leur coran est la "dernière parole divine révélée". La dernière religion révélée ne peut être que la bonne, elle est forcément la meilleure, l’unique, la seule véridique. D’autant, nous disent-ils, qu’elle n’a subi aucune altération puisque révélée dans la langue qui se parle encore aujourd’hui. Ce qui en réalité est faux, démonstration en a été faite par tout historien honnête (voir aussi mon article "Chroniques de la péninsule arabique"): la "révélation" a été faite en arabe qoraïchite, bien différente de la langue dans laquelle a été transcrite la 1ère compilation qui en a été faite et surtout bien différente de l'arabe classique contemporain. 

Et par ce postulat de la dernière révélation, le musulman (le soumis) se croit investi d'une mission divine, celle de montrer le vrai chemin à tous les égarés (c'est-à-dire à tous les non-musulmans), celle d'islamiser toute la planète. Il n'aura de répit qu'une fois tous les humains fondus dans la Umma. Ce qui confère au mahométan ce sentiment de supériorité sur toute l'humanité et ce qui fait de lui LE peuple élu.

Pour tout musulman, c'est établi une fois pour toutes: il est l'élu de Dieu: "Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du livre [chrétiens et juifs] croyaient, ce serait meilleur pour eux. Il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont pervers" (sourate 3 verset 110). Il en profite pour s'accaparer l'Histoire des Juifs, ses prophètes et sa genèse: "Allez-vous argumenter contre Dieu, qui est votre seigneur comme il est le nôtre? [...] Ou direz-vous qu'Abraham, Ismaël, Isaac et Jacob, ainsi que les 12 tribus, soient juifs ou chrétiens?" (sourate 2 versets 139/140).

L'esprit du djihad découle naturellement de ces versets et ceux de croyants qui empruntent ce chemin auront un au-delà de délices. Deux hadiths, rapportés par Muslim, étayent parfaitement cet esprit: 
"d'après Abu Hurayra, le messager de dieu a dit: j'ai été désigné pour combattre contre les hommes aussi longtemps qu'il ne prononcent pas la profession de foi [il n'y a de dieu que dieu]"
"d'après Abu Burda, le messager d’Allah a dit: aucun musulman ne mourra sans que dieu n'admette à sa place un juif ou un chrétien dans le feu de l'enfer"). 

Ce sentiment d'élu supérieur développé chez les soumis s'applique bien évidemment dans les rapports avec les femmes: le mâle est dominant! Le coran apporte encore au mahométan la preuve la plus éclatante de la prééminence de l'homme sur la femme et la plus incontestable des supériorités:

"Les hommes sont des directeurs pour les femmes, du fait que Dieu a placé chez les premiers des qualités par lesquelles il les a élevés au-dessus des secondes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. Elles doivent conserver soigneusement pendant l’absence de leur mari ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles et confinez-les dans leurs lits, vous les battrez, mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. Dieu est élevé et grand".(sourate 4 verset 110). 

Ce sentiment s'applique tout aussi naturellement aux esclaves. Si vous questionnez un musulman sur le sujet, sa réponse sera invariablement la même partout: l'esclavage n'existe plus de nos jours. Il oubliera, volontairement ou non, de citer l'Arabie Saoudite et le Soudan, 2 pays qui le pratiquent encore. Sans poser trop de problème aux instances internationales, ONU en tête. Comme il est impensable pour un soumis d'apporter la moindre modification à son livre-référence, l'esclavage n'est donc pas (et ne peut) être aboli. 

Ce sentiment s'applique aussi aux juifs et aux chrétiens, que le coran traite de la pire des manières (les chrétiens à un degré moindre). Ces passages sont explicites et servent de justification aus pire racisme et au pire fanatisme: « eux que dieu a maudit, contre qui il s’est courroucé, dont il a fait des singes et des porcs qui ont adoré les Taghut, ceux-là ont la pire place et sont les plus égarés hors du chemin uni » (sourate 5). 
Ou encore:  "vous, transgresseurs de Sabbat, soyez des singes abjects !" (sourate 2).  
Le racisme le plus abjecte est ainsi est exprimé dans ces versets et dieu, comme si cela n'était pas suffisant, en rajoute: "Soyez d’ignobles singes" (sourate 7).

On le voit donc, à la lecture du coran, le musulman se donne des raisons de se croire supérieur et investi d'une mission dont l'objectif est d'établir ce califat planétaire dans lequel les non-musulmans n'auraient qu'une alternative: la conversion ou la mort. Ou, dans le meilleur des cas, uniquement pour "les gens du livre", le statut particulier de dhimmi, statut proche de l'esclavage. Un dhimmi est un croyant non-musulman ayant conclu un traité de reddition qui détermine ses devoirs, ses obligations et les limites de ses droits. Le dhimmidoit notamment acquitter un impôt de capitation (jizyia) et un impôt foncier (kharadj) tout en n'étant pas assuré de la même protection que le musulman, il lui est aussi interdit de construire de nouveaux lieux de culte ainsi que de faire du prosélytisme. Autrement dit, subir vexations, discriminations et humiliations. Où l'on se rend compte qu'en Europe, la réciprocité n'est évoquée par personne pour la construction des lieux de cultes, surtout pas par les adeptes de Mahomet. Là aussi, la justification se trouve dans le coran: "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés."(sourate 9 verset 29). Le djihad trouve là aussi sa justification.

Pour arriver à ses fins, à l'instauration du Califat mondial, le musulman s'autorise à user de toutes les ficelles, y compris la taquia, le "mensonge utile". A l'origine, la taquia était la permission donnée aux chiites, alors persécutés par les sunnites, de mentir pour sauver leur peau, permission qui incluait aussi la possibilité de s'abjurer publiquement sans conséquences. La taquia s’est ensuite généralisée, et est aujourd’hui devenue l’obligation qui s’impose à tout musulman de mentir chaque fois que c'est utile pour l’islam. Parmi les adeptes de la taquia, Tariq Ramadan en est un bel exemple. 
Le plus connu des cas flagrants de taquia est l'interprétation du verset 35 de la sourate 47 par Hamidulla, personnage influent et reconnu de la communauté musulmane de France. Dans sa version de 1989, il traduit ainsi ce verset:  
- "Ne faiblissez donc pas, mais appelez à la paix, alors que vous avez le dessus. Dieu est avec vous, et il ne portera pas préjudice à vos oeuvres". 
Alors que dans sa traduction antérieure, on peut lire:  
- "Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, que Dieu est avec vous et qu'il ne vous frustrera jamais de vos oeuvres"

Un autre exemple de taquia qu'on retrouve dans la sourate 5: "Tuer une âme non coupable du meurtre d’une autre âme ou de dégâts sur terre c’est comme d’avoir tué l’humanité entière. Et faire vivre une âme c’est comme de faire vivre l’humanité entière". Les musulmans aiment à la citer pour nous prouver qu'on est face à une religion de paix et d'amour. Ils omettent volontairement de signaler que, pour le coran et pour Mahomet, âme désigne "l'âme du musulman" et humanité ne désigne que "le musulman, le soumis".


L'islam partage le monde en deux, les croyants (les croyants en la seule vraie religion, l'islam) et les autres. Entre le Dar-el-Islam (Maison de la Soumission/de la Paix) et le Dar-el-Harb (Maison de la Guerre). Dar-el-Islam désigne les territoires sous gouvernement musulman, Dar-el-Harb désigne les territoires administrés par des non-musulmans. Le musulman se doit de faire la guerre aussi longtemps que les habitants du Dar al-Harb refusent de reconnaître la souveraineté de l'islam. Autant dire tant qu'ils refusent la conversion, puisque l'acceptation de la souveraineté de l'islam sans conversion équivaut à accepter d'être un esclave. Le bon musulman doit donc porter la guerre dans tous les Dar-el-Harb du monde pour en faire des Dar-el-Islam. Obligation lui en est faite par le coran: « Tuez les infidèles où que vous les trouviez ». (sourate 9 verset 5). Le musulman peut être amené à vivre dans un état non-musulman, c'est le Dar-el-Kufar, la Maison des Infidèles. Son désir sera alors de tout mettre en oeuvre pour transformer cette maison des infidèles en Dar-el-Islam. L'islam est donc expansionniste, sa vocation est la domination du monde. Les moyens qu'il se donne: encore cette prétendue supériorité des Soumis sur tous les autres peuples. Dans sa vocation à combattre et à soumettre le monde et son rejet de tout ce qui n’est pas lui-même, l'islam s'arroge de la sorte une suprématie fanatique sur l'ensemble des humains. Une des raisons pour laquelle en Europe, par exemple, le racisme des groupuscules minables qui hantent les bas-quartiers des banlieues n’est pas près de disparaître, bien au contraire, alimenté par une armada de dégénérés de l’islam auto-proclamés imams et qui véhiculent encore ce message et d’autres, emplis de haine, à l’exemple de ces versets : « Ceux qui auront été incrédules, parmi les détenteurs de l’Écriture et les associateurs, seront dans le feu de la Géhenne où, immortels, ils demeureront. Ceux-là sont le pire de l’humanité ». (Sourate 98). Tout au long de la lecture de leur livre préféré, ils sont confortés dans leur sentiment de supériorité. Petit aperçu: 
"Ceux qui auront été incrédules en nos signes, nous les ferons affronter un feu et chaque fois que leur peau sera desséchée, nous la leur changerons par une autre, afin qu'ils goûtent le tourment éternellement. Dieu est puissant et sage" (sourate 4).
"Nous avons préparé, pour les injustes, un feu dont les flammes les entoureront. S’ils appellent au secours, on les secourra avec une eau comme de l’airain fondu qui brûle les visages. Quel détestable breuvage ! Quel abominable séjour !" (sourate 18).
- "Ceux qui auront été incrédules, parmi les détenteurs de l’Écriture et les associateurs, seront dans le feu de la Géhenne où, immortels, ils demeureront. Ceux-là sont le pire de l’humanité". (Sourate 98). 

Un autre aperçu, extrait de la sourate 9: 

- "À l'expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez ! Capturez-les ! Assiégez-les ! Dressez-leur des embuscades ! S'ils se repentent, s'ils accomplissent la salât, s'ils s'acquittent de la zakât, laissez-les en paix, car Dieu est clément et miséricordieux." (verset 5). 

"Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au Jour dernier , ceux qui ne s'interdisent pas ce que Dieu et Son Prophète ont déclaré interdit , ceux qui, parmi les gens d'Écriture, ne pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils versent directement la capitation en toute humilité." (verset 29).
"Ô vous qui croyez ! Qu'avez-vous à rester cloués au sol, lorsqu'on vous dit : «Allez combattre pour la Cause de Dieu?» Préférez-vous la vie présente à la vie future? Mais les plaisirs de cette vie ne sont-ils pas bien peu de chose, comparés à la vie future? Si vous refusez d'aller au combat, Dieu sévira durement contre vous et choisira un autre peuple pour Le servir, sans que vous puissiez Lui nuire en quoi que ce soit, car Sa puissance n'a point de limite". (versets 38 et 39).


Voilà la philosophie de la plus grande supercherie de l'Histoire et qui représente néanmoins un danger potentiel pour toute l'humanité.

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