mardi 22 août 2017

Attentats en France et en Belgique (suite) : à partir du 21 août 2017

    Voir aussi : Attentats en France et en Belgique 1

    Quand Marseille était ciblée par des djihadistes (01.10.2017)
    Terrorisme : de 2012 à 2017, la France durement éprouvée (01.10.2017)
    Explosifs à Villejuif : les deux suspects projetaient un attentat (10.09.2017)
    PARIS: UN HOMME FONCE AVEC SA VOITURE SUR DES POLICIERS EN CRIANT "ALLAH AKBAR" DANS LE 18E ARRONDISSEMENT (21.08.2017)
    Un véhicule fonce sur des piétons à Marseille, un mort (21.08.2017)
    Un homme soigné en psychiatrie fonce sur des piétons à Marseille (21.08.2017)
    Aubagne: des incendiaires présumés arrêtés (21.08.2017)
    Une mosquée fermée à Aix-en-Provence (01.02.2017)


    Quand Marseille était ciblée par des djihadistes (01.10.2017)
    Par Jean Chichizola
    Publié le 01/10/2017 à 21h04
    La cité phocéenne, nommément visée par Daech, a été dans les derniers mois au cœur de deux opérations antiterroristes majeures visant dans les deux cas des islamistes identifiés qui préparaient des attaques.
    «Regarde bien cette scène, François Hollande, elle va bientôt arriver sur tes propres citoyens dans les rues de Paris, dans les rues de Marseille, dans les rues de Nice, dans toute la France.» La vidéo de propagande date de juillet 2016, quelques jours après l'attentat de Nice. Par la voix d'un djihadiste français, qui égorge un prisonnier face à la caméra, Daech cible publiquement la Cité phocéenne aux côtés de la capitale et du chef-lieu des Alpes-Maritimes, déjà frappées par l'État islamique. Dans les dix-huit mois suivant, Marseille a été au cœur de deux opérations antiterroristes majeures visant dans les deux cas des islamistes identifiés, loin a priori du profil de l'assaillant de dimanche.
    Le 20 novembre 2016, un Marocain de 26 ans est interpellé dans la ville en même temps que quatre autres individus arrêtés, eux, à Strasbourg. Le groupe est soupçonné d'avoir préparé des attentats à Paris mais également dans les Bouches-du-Rhône. Le 18 avril 2017, à six jours du premier tour de l'élection présidentielle, deux islamistes sont interpellés avec des armes et alors qu'ils venaient de préparer trois kilos de TATP (explosif utilisé dans de nombreux attentats) dont une partie déjà prête à l'emploi. Sans qu'un objectif précis ait pu être identifié, les cibles potentielles, à commencer par les bureaux de vote qui allaient ouvrir quelques jours plus tard, étaient nombreuses. Les suspects étaient en possession de clichés pris dans les rues de la ville, dans des lieux de rassemblement. Ils auraient également effectué des recherches sur Internet sur des bars. Si les deux hommes n'étaient pas originaires de Marseille, la ville était donc clairement visée. Ces menaces et ces deux projets d'attentats déjoués étaient particulièrement inquiétants car ils intervenaient dans un contexte où des attaques ou des menaces avaient déjà été observées.
    Le 11 janvier 2016, un lycéen de 15 ans attaquait ainsi à la machette un professeur juifqui échappait de très peu à la mort. L'agresseur reconnaissait les faits et proclamait qu'il voulait «tuer un juif», tout en exprimant son soutien aux thèses de l'État islamique. Il a été condamné à sept ans de prison. Quatre mois plus tard, un homme était mis en examen pour apologie du terrorisme après s'être revendiqué de Daech et avoir affirmé qu'il voulait attaquer une synagogue à Marseille. Il a finalement été condamné à deux ans de prison par le tribunal correctionnel de Marseille.

    Plus de 1200 radicalisés dans les Bouches-du-Rhône
    Cette succession d'alertes est intervenue dans un département, les Bouches-du-Rhône, qui se distingue par le nombre de personnes signalées comme radicalisées. Au printemps 2017, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) recensait plus de 1200 personnes (en octobre 2016, ils étaient un peu plus de 900). Ce qui en fait l'un des premiers départements de France touchés par ce phénomène aux côtés des départements d'Île-de-France et de quelques autres (comme le Nord avec Lille-Roubaix-Tourcoing, le Rhône avec Lyon ou les Alpes-Maritimes avec Nice). Dans le cadre de l'état d'urgence, une dizaine de lieux de prière musulmans ont été visés par une perquisition administrative. Enfin, le 1er février dernier, le ministère de l'Intérieur annonçait la fermeture d'une mosquée d'Aix-en-Provence, mettant en avant «une menace grave pour la sécurité et l'ordre public.»
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      Terrorisme : de 2012 à 2017, la France durement éprouvée (01.10.2017)
      Par Esther Paolini et Edouard de MareschalPublié le 01/10/2017 à 18h38
      CHRONOLOGIE - L'attaque de Marseille ce dimanche 1er octobre vient rallonger la longue liste des attentats qui ont endeuillé la France depuis la tuerie de Mohammed Merah en mars 2012.
      • 11 et 19 mars 2012 - Toulouse et Montauban: Mohammed Merah tue 7 personnes
      Mohammed Merah tue à Toulouse et Montauban sept personnes. Parmi eux se trouvent trois militaires et quatre civils, dont trois enfants. Retranché dans son appartement, Merah est tué le 22 mars 2012 lors de l'assaut donné par les policiers du RAID. Ses deux complices, Fettah Malki et Abdelkader Merah, son frère, sont jugés à partir de lundi 2 octobre.
      • 7 janvier 2015 - Charlie Hebdo: 17 victimes à Paris
      Les frères Kouachi tuent les membres de la rédaction du journal Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Dans leur fuite, ils abattent un policier boulevard Richard-Lenoir. Ils seront tués deux jours plus tard en Seine-et-Marne au terme d'un assaut des forces de l'ordre. Ils revendiquent leurs actes au nom de l'AQPA, Al-Qaïda dans la péninsule arabique.
      • 9 janvier 2015 - Prise d'otages à l'Hyper Cacher
      Le vendredi 9 janvier, un complice des frères Kouachi, Amedy Coulibaly entreprend une prise d'otages dans un Hyper Cacher situé porte de Vincennes. Il tue quatre personnes avant d'être abattu par les forces de police. La veille, il avait tué une policière municipale à Montrouge. Le groupe terroriste État islamique (EI) revendique l'attaque.
      • 19 avril 2015 - L'attentat manqué de Sid Ahmed Ghlam
      Sid Ahmed Ghlam, étudiant en informatique de 24 ans, est arrêté dimanche 19 avril dans le XIIIe arrondissement de Paris, après avoir appelé le SAMU pour une blessure par balle. La police soupçonne le jeune homme d'avoir projeté une attaque terroriste contre deux églises de Villejuif (Val-de-Marne). Il aura tout de même réussi à faire une victime: Aurélie Châtelain, 33 ans, retrouvée morte dans sa voiture. La jeune femme, qui a eu le malheur de se trouver sur le chemin du terroriste, a été abattue alors qu'elle tentait de résister au vol de sa voiture par ce dernier.
      • 26 juin 2015 - Uun patron décapité à Saint-Quentin-Fallavier
      Yassin Salhi, chauffeur-livreur dans une société de transports assomme, étrangle et décapite son patron. Il envoie un selfie macabre avec la tête de sa victime à Sébastien Yunes un djihadiste français en Syrie, avant d'exposer la tête de sa victime avec un drapeau de l'État islamique sur un grillage dans une usine de produits industriels à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Puis il projette sa camionnette contre des bonbonnes de gaz, provoquant une explosion. Il est arrêté par la police. Il était en lien avec la mouvance salafiste. Le groupe terroriste EI revendique l'attaque.
      • 21 août 2015 - Attaque d'un Thalys empêchée par des héros
      Un ressortissant marocain tente de commettre un massacre dans un train Thalys qui relie Amsterdam à Paris. Mais son arme s'enraye, et plusieurs passagers le maîtrisent. Deux militaires américains sont blessés. François Hollande remet la légion d'honneur à quatre hommes étant intervenu pour stopper l'attaque. Le terroriste est arrêté par la police.
      • 13 novembre 2015 - La pire attaque terroriste sur le sol français
      Le vendredi 13 novembre, la France subit l'attaque terroriste la plus meurtrière qu'elle ait jamais connue. Aux alentours de 21h20, une série de sept attaques est perpétrée par sept terroristes à Paris et Saint-Denis, provoquant la mort de 129 personnes et faisant 300 blessés, dont 99 graves. La tuerie est revendiquée par l'État islamique. Les sept terroristes sont tués pendant l'attaque. C'est la première fois qu'ont lieu des attentats suicides sur le sol français.
      • 13 juin 2016 - Deux policiers tués dans les Yvelines
      Un policier de Magnanville, près de Paris, et sa compagne employée au commissariat de Mantes-la-Jolie, sont assassinés chez eux. Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, est poignardé devant son domicile, sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, égorgée à l'intérieur du pavillon par un djihadiste de 25 ans. Larossi Abballa, qui avait revendiqué son action sur Twitter et Facebook au nom de l'EI, est tué par le Raid.
      • 14 Juillet 2016 - Nice visée pendant son feu d'artifice
      Le soir de la Fête nationale, un camion-bélier fonce sur la foule venue observer le feu d'artifice sur la promenade des Anglais. Le bilan est lourd: 86 personnes sont tuées et 458 blessées. Deux jours plus tard, l'attentat est revendiqué par l'organisation État Islamique. Le conducteur est un Tunisien de 31 ans nommé Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Il a été abattu par la police française.
      • 26 juillet 2016 - Le prêtre Hamel est assassiné à Saint-Etienne-du-Rouvray
      Pendant la messe de 9 heures, deux assaillants attaquent l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. Ils assassinent le père Jacques Hamel, âgé de 86 ans de plusieurs coups de couteau. Les deux terroristes prennent ensuite en otage un couple de paroissiens et trois religieuses avant d'être abattus par les forces de l'ordre. Les deux terroristes, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean se revendiquaient de l'organisation État Islamique.
      • 4 septembre 2016 - Des bombonnes de gaz sont découvertes à proximité de la cathédrale Notre-Dame
      Une voiture est découverte dans le Quartier latin, non loin de la cathédrale Notre-Dame, avec dans son coffre cinq bonbonnes de gaz, trois bouteilles avec des traces de gasoil, une couverture avec des résidus d'hydrocarbure et une cigarette à peine consumée, mais aucun dispositif de mise à feu. Quatre jours plus tard, trois femmes soupçonnées de graviter dans la mouvance islamiste sont interpellées dans l'Essonne.
      • 3 février 2017 - Des militaires sont attaqés au Carrousel du Louvre
      Un homme armé d'une machette tente d'attaquer des militaires de l'opération Sentinelle au Carrousel du Louvre, à Paris. Les forces de l'ordre ripostent et le blessent sérieusement. L'homme, Abdallah El-Hamahmy, un Égyptien de 29 ans, est depuis poursuivi pour «tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d'atteintes aux personnes».
      • 18 mars 2017 - Une patrouille de Sentinelle est attaquée à l'aéroport Paris-Orly
      Un homme connu des services de police et de renseignement attaque une patrouille de l'opération Sentinelle à l'aéroport d'Orly, avant d'être abattu. L'assaillant est Ziyed Ben Belgacem, un Français d'origine tunisienne de 39 ans.
      • 20 avril 2017 - Un policier est abattu sur les Champs-Élysées
      À Paris, un policier, Xavier Jugelé, est tué par balles et deux autres sont blessés sur les Champs-Élysées par un repris de justice français de 39 ans, Karim Cheurfi, qui est aussitôt abattu. L'attentat est revendiqué peu après par le groupe djihadiste État Islamique.
      • 6 juin 2017 - Attaque au marteau à Notre-Dame de Paris
      Sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, un étudiant algérien âgé d'une quarantaine d'années attaque trois fonctionnaires de la Préfecture de police, au marteau. En garde à vue, l'homme, jamais condamné, reconnaît les faits, motivés vraisemblablement «par un esprit de vengeance» à l'adresse du peuple syrien, sans pour autant expliquer précisément son geste. Il avait également prêté allégeance à l'État islamique.
      • 19 juin 2017 - Une nouvelle attaque survient sur les Champs-Élysées
      Des gendarmes sont la cible d'une tentative d'attentat sur l'avenue des Champs-Élysées, à Paris. Un homme percute un fourgon des forces mobiles au volant d'une voiture contenant des explosifs, sans faire de blessés. Le conducteur décède finalement d'une «défaillance cardio-respiratoire par probable lésion de blast» et «inhalation de fumées». Il avait prêté allégeance à l'émir de Daech al-Baghdadi.
      • 9 août 2017 - Des militaires de l'opération Sentinelle sont attaqués à Levallois-Perret
      Hamou B., 36 ans, fonce en voiture le 9 août à Levallois-Perret sur des militaires de l'opération Sentinelle, faisant six blessés dont trois graves. Le suspect est ensuite mis en examen par un juge antiterroriste. Il avait des velléités de départ en Syrie.
      • 1er octobre 2017 - Un homme tue deux femmes au couteau à Marseille
      Deux jeunes filles sont tuées à coups de couteau, dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille par un homme qui a crié «Allah Akbar» avant d'être abattu par des militaires, conduisant le parquet antiterroriste à se saisir de l'enquête.
      Esther Paolini Journaliste 7 abonnés 
      Journaliste
      Twitter: @paoliniesther
      Journaliste Web.


      Explosifs à Villejuif : les deux suspects projetaient un attentat (10.09.2017)
      PARIS: UN HOMME FONCE AVEC SA VOITURE SUR DES POLICIERS EN CRIANT "ALLAH AKBAR" DANS LE 18E ARRONDISSEMENT (21.08.2017)
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      Explosifs à Villejuif : les deux suspects projetaient un attentat (10.09.2017)
      Par Le figaro.fr et AFP, Reuters AgencesMis à jour le 10/09/2017 à 18h20 | Publié le 10/09/2017 à 13h41

      VIDÉO - Le procureur de Paris François Molins a déclaré dimanche que les substances découvertes dans un appartement à Villejuif mercredi devaient servir à confectionner une bombe. L'un des suspects, fiché S, a été en relation avec le djihadiste de l'Etat islamique Rachid Kassim.

      Quatre jours après la découverte d'un laboratoire de fabrication d'explosifs dans un appartement de Villejuif, dans le Val-de-Marne, deux hommes ont été mis en examen dimanche et une information judiciaire pour terrorisme a été ouverte. Le procureur de Paris, François Molins, a déclaré que les deux suspects voulaient confectionner une bombe dans le but de commettre un attentat.

      «Leur projet était la confection d'une bombe pour commettre un attentat», a affirmé le procureur après la confrontation des deux hommes, le propriétaire de l'appartement et l'une de ses connaissances, qui était fichée S. Ce dernier a entretenu des liens avec le djihadiste du groupe Etat islamique, Rachid Kassim. «Aucun projet n'était établi à ce stade même si l'un d'entre eux a admis qu'ils avaient pensé à s'attaquer à des militaires de l'opération Sentinelle», a poursuivi Molins lors d'une conférence de presse.

      Les deux hommes sont nés en 1981 et 1980 et n'ont jamais été condamnés. L'individu fiché S, Frédéric L., est converti depuis 2008, sans emploi depuis 2011 et radicalisé depuis 2015. Les deux hommes «ont admis avoir voulu rejoindre l'EI en 2015», sans toutefois le faire par manque de «contacts» et de «moyens financiers», a déclaré François Molins.

      Avec les quantités de produits chimiques retrouvés par les enquêteurs, les deux suspects auraient pu confectionner entre «trois et quatre kilogrammes de TATP», a précisé le procureur. Les deux hommes voulaient en fabriquer dix kilos, a-t-il ajouté. Sur une clés USB retrouvée sur les lieux figuraient des vidéos tournées sur la terrasse de l'appartement «comportant des séquences mettant en scène des essais d'explosion», a indiqué François Molins. L'exploration de l'ordinateur découvert dans l'appartement a en outre permis de retrouver la trace de consultations Internet de type «chimie», «explosifs» ou encore «État islamique», et aussi de jeux vidéo de simulation de conduite, notamment de véhicules poids lourds, a révélé le magistrat.


      Mercredi, 100 grammes de TATP avaient été découverts fortuitement dans l'appartement de Villejuif. Le TATP est un explosif artisanal instable souvent utilisé par l'État islamique lors de ses attentats. Des membres de la cellule djihadiste démantelée en août en Catalogne avaient tenté d'en confectionner, lorsque la maison qu'ils occupaient a explosé. Du TATP avait également été utilisé lors des attentats de novembre 2015 par des kamikazes aux abords du Stade de France, de Bruxelles en mars 2016 et de Manchester en mai dernier.


      À Villejuif, les enquêteurs ont notamment mis la main sur 10 litres de produits permettant la fabrication de l'explosif, du matériel destiné à «conditionner un colis piégé» et des produits chimiques. Ce laboratoire clandestin avait été découvert après le signalement de deux artisans qui intervenaient dans l'immeuble.

      Le propriétaire des lieux avait été arrêté quelques heures plus tard au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Au cours de la nuit suivante, un homme de 37 ans «radicalisé et suivi par la DGSI» (Direction générale de la sécurité intérieure) avait été interpellé dans la commune voisine de Vitry-sur-Seine. Son lien avec l'atelier clandestin n'était pas établi au moment de son interpellation, mais son rapport avec le propriétaire de l'appartement a pu être démontré au cours de leur garde à vue.

      Jeudi, lors d'une perquisition, les enquêteurs ont encore trouvé quelques litres de produits chimiques pouvant servir à fabriquer du TATP, dans un box loué à Thiais (Val-de-Marne) par le propriétaire du logement de Villejuif. Une troisième personne, un homme de 47 ans qui avait été arrêté en compagnie du propriétaire de l'appartement de Villejuif a été libéré dimanche matin, a précisé le parquet.
      (Avec AFP et Reuters)

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      PARIS: UN HOMME FONCE AVEC SA VOITURE SUR DES POLICIERS EN CRIANT "ALLAH AKBAR" DANS LE 18E ARRONDISSEMENT (21.08.2017)


      Publié le : Lundi 21 Août 2017 - 10:30 Mise à jour : Lundi 21 Août 2017 - 10:43
      Un homme a tenté de s'en prendre à des policiers dimanche soir dans le XVIIIe arrondissement de Paris en fonçant sur eux avec sa voiture. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Le suspect a quitté son véhicule et a tenté de s'en prendre aux automobilistes accidentés en cirant "Allah akbar".

      La piste terroriste n'est, pour l'heure, pas privilégiée par les enquêteurs. Dimanche 20 au soir, un homme a tenté de percuter un véhicule de patrouille de la police avec son véhicule dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il a été interpellé et placé en garde à vue.


      Les faits se sont déroulés vers 22h15 sur le boulevard Ney à proximité de la porte de Clignancourt rapporte le journal Le Point. Le suspect roulait à très vive allure et plein phare en direction d'une voiture de police. Son véhicule a finalement été détourné au dernier moment par un automobiliste qui sortait de sa place de stationnement. Le véhicule du mis en cause a alors percuté une autre voiture arrêtée au feu rouge.

      Le suspect a quitté son véhicule et a tenté de s'en prendre aux automobilistes accidentés en criant "Allah akbar". Il a été rapidement maîtrisé par les policiers et interpellé. Il est âgé de 51 ans et est connu des forces de l'ordre pour des faits de "violences".

      Devant les récents évènements terroristes qui ont frappé l'Espagne, les policiers n'ont pas pris de risque et ont fait appel aux démineurs pour vérifier le véhicule suspect. Ils n'ont finalement rien découvert de dangereux. "Il a notamment été constaté que, à l'intérieur du véhicule, l'autoradio passait en boucle des sourates du Coran", précise l'hebdomadaire.

      Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences volontaires avec arme par destination sur personne dépositaire de l'autorité publique, dégradations de biens privés et mise en danger de la vie d'autrui".

      Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr

      Un véhicule fonce sur des piétons à Marseille, un mort (21.08.2017)
      Rappel : attentats récents à la voiture-bélier en Europe : Sept-Sorts, Stockholm, Londres, Levallois, Barcelone, Cambrils, Paris XVIIIe

      Par Le figaro.fr et AFP agence Mis à jour le 21/08/2017 à 15h25 | Publié le 21/08/2017 à 12h15

      Une fourgonnette a foncé sur deux abris d'autobus lundi matin à Marseille, tuant un piéton et en blessant un autre avant d'être interceptée par la police, qui a interpellé le conducteur. La «piste psychiatrique» est privilégiée.

      Un véhicule utilitaire a foncé lundi matin sur deux abribus de Marseille, tuant un piéton et en blessant un autre avant que le conducteur soit interpellé par la BAC dans le centre-ville, sur le Vieux-Port. L'homme arrêté, né en 1982 à La Tronche près de Grenoble (Isère) et vivant près de La Mure, serait «défavorablement connu des services de police», notamment pour des vols de voitures, selon des sources policières.

      Il ne résiderait pas dans la ville, selon une source policière. Les polices judiciaires de Marseille et Lyon ont été saisies. «Il n'y a aucun élément permettant de qualifier cet acte de terroriste», a déclaré le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, à l'AFP. «L'enquête s'oriente plutôt vers une piste psychiatrique», a-t-il ajouté, précisant qu'un «courrier en lien avec une clinique psychiatrique» avait été retrouvé sur lui. Peu après midi, l'homme était toujours entendu par la police.

      Les faits ont eu lieu entre 6h30 et 7h30. Le suspect, au volant d'un fourgon Renault Master de couleur blanche, a foncé sur un premier abribus dans le 13e arrondissement, faisant une blessée grave, avant de récidiver dans le 11e arrondissement une heure plus tard, tuant cette fois une femme de 42 ans. Julien Ravier, maire des 11e et 12e arrondissements, a précisé sur BFMTV que la victime décédée attendait seule à l'arrêt d'autobus.

      Le véhicule en cause a, quelques minutes plus tard, été immobilisé par la police sur le Vieux-Port, et la brigade anti-criminalité a procédé à l'interpellation du conducteur. La camionnette était volée, selon le parquet. «Opération de police en cours», a tweeté peu après la police des Bouches-du-Rhône, «évitez le secteur Vieux-Port boulevard Charles Livon».

      Selon des journalistes de l'AFP sur place, le secteur du Vieux-Port a été complètement bouclé et une centaine de policiers ont été mobilisés pour l'intervention, ainsi que des pompiers et des militaires. Une opération de déminage est en cours sur le véhicule.

      Badauds et riverains sous le choc

      Dans le 11ème arrondissement, des bris de verre gisaient autour de l'abribus où une femme a été mortellement fauchée, en face d'un établissement de restauration rapide. Badauds et riverains se sont rassemblés sur le Vieux-Port, le visage fermé pour beaucoup. Tiffany travaille dans le quartier: «tout est bouclé, on ne nous dit rien, ça fait peur», s'exclame-t-elle. «What's going on?» -»Que se passe-t-il?» -, demandent une touriste américaine et sa fille, sans s'attarder.

      «Je suis là depuis une bonne heure. On a commencé par voir plusieurs voitures de police ; instinctivement, on a compris qu'il se passait quelque chose. C'est inquiétant. Je suis toujours sous le choc de Barcelone. C'est difficile de voir ça et de se dire que ça peut arriver à l'endroit où l'on vit», a déclaré à l'AFP la voix tremblante Armando Dos Santos, un habitant du quartier.

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      Un homme soigné en psychiatrie fonce sur des piétons à Marseille (21.08.2017)


      Une femme a été tuée et une autre grièvement blessée. L’enquête s’oriente vers « une piste psychiatrique » en raison des antécédents médicaux du chauffeur.

      Le Monde.fr avec AFP | 21.08.2017 à 11h38 • Mis à jour le 21.08.2017 à 22h19 | Par Luc Leroux (Marseille, correspondant)

      Un officier de la brigade criminelle et des membres de la police scientifique travaillent sur l’un des Abribus touchés, le 21 août, à Marseille.

      Un homme d’une trentaine d’années, soigné dans une clinique psychiatrique, a été interpellé lundi sur le Vieux-Port de Marseille après avoir foncé au volant d’une camionnette sur deux abribus de la cité phocéenne, tuant une femme et en blessant une autre. La piste d’un acte terroriste a été rapidement écartée.

      A bord d’un véhicule volé, le chauffeur de la fourgonnette a d’abord renversé une femme qui patientait à un arrêt de bus situé avenue de la Croix-Rouge dans le 13e arrondissement. Souffrant notamment d’une fracture au bassin, la victime a été hospitalisée. Six kilomètres plus loin, cette fois dans les quartiers est de la ville, le conducteur a projeté son véhicule sur une femme patientant devant l’arrêt de bus Peintres-Roux à La Valentine, un quartier de grandes surfaces. La victime âgée de 42 ans est morte de ses blessures.

      Le conducteur arrêté sur le Vieux-Port

      La communication à l’ensemble des effectifs de police du numéro d’immatriculation du fourgon relevé par un témoin a permis une interpellation par les hommes des brigades anticriminalité alors que le véhicule allait s’engager sur le Vieux-Port.

      Bouclant le secteur, les démineurs ont vérifié que l’utilitaire ne transportait pas d’explosifs. Ils n’y ont trouvé que quelques cagettes de fruits et légumes vides. Le chauffeur n’était pas porteur d’une arme de poing.

      La piste d’un acte terroriste a été rapidement écartée par le procureur de la République Xavier Tarabeux, selon lequel, en raison d’antécédents médicaux, « l’enquête s’oriente davantage vers une piste psychiatrique ». M. Tarabeux a demandé un « examen psychiatrique » de l’auteur présumé, qui était en cours lundi dans le cadre de sa garde à vue.

      L’homme, né en 1982 à La Tronche près de Grenoble (Isère), était hospitalisé dans une clinique psychiatrique d’Allauch (Bouches-du-Rhône), a précisé le procureur. Il était connu de la justice, et avait été « condamné à plusieurs reprises », notamment pour un vol avec violence.

      Aubagne: des incendiaires présumés arrêtés (21.08.2017)

      Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 21/08/2017 à 15:55 Publié le 21/08/2017 à 15:51

      Un pyromane présumé a été interpellé hier dans le secteur d'Aubagne, où un feu a parcouru 240 hectares de végétation, dans les Bouches-du-Rhône, où deux autres personnes avaient déjà été mises en examen et écrouées la semaine dernière pour "incendie volontaire", selon une source policière. L'homme, interpellé dans une zone où plusieurs départs de feu ont été repérés, a été placé en garde à vue.

      Les deux autres pyromanes présumés, soupçonnés d'avoir allumer un feu fin juillet, ont été mis en examen et écroués jeudi dernier. Ils sont soupçonnés d'avoir provoqué un incendie qui a détruit 2.000 m2 de pinède le 24 juillet à Châteauneuf-les-Martigues.

      Une mosquée fermée à Aix-en-Provence (01.02.2017)

      Par Le Figaro.fr avec AFP
      Mis à jour le 01/02/2017 à 17h24 | Publié le 01/02/2017 à 17h20
      La mosquée Dar-es-Salam d'Aix-en-Provence a fait l'objet aujourd'hui d'une fermeture administrative dans le cadre de l'état d'urgence, son responsable prônant, selon le ministère de l'Intérieur, "une idéologie radicale appelant à la discrimination".
      Il s'agit de la première mosquée fermée dans le cadre de l'état d'urgence dans le département des Bouches-du-Rhône. La décision de la fermeture de la mosquée Dar-es-Salam, dite mosquée du Calendal, "a été prise et notifiée, comme la loi le prévoit, par le préfet de police des Bouches-du-Rhône", a indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur.
      L'imam de cette mosquée exerçait, selon le ministère, "un prosélytisme particulièrement actif voire agressif, exerçant une forme de pression sociale sur les habitants du quartier". Les autorités s'inquiétaient notamment de la fréquentation du lieu par "des individus adeptes d'un islam radical, entretenant des relations avec d'autres individus connus pour leur radicalisation et leur proximité avec des personnes prônant le djihad".


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