- Face au matraquage subi quotidiennement concernant cette pseudo "religion" d’amour qu’est l’islam, il est utile de mettre quelques détails bien au clair.
Concernant le mot "amour" et ses occurrences
On le trouve 10 fois (pas une de plus) dans le Coran, en voici le détail :
— 4 fois pour désigner l’amour des biens et des richesses matérielles,
— 3 fois pour parler de l’amour d’Allah pour ses adeptes,
— 2 fois pour parler de l’amour de ses adeptes pour Allah,
— et on le trouve une seule et unique fois pour désigner le sentiment entre un homme et une femme.
— 4 fois pour désigner l’amour des biens et des richesses matérielles,
— 3 fois pour parler de l’amour d’Allah pour ses adeptes,
— 2 fois pour parler de l’amour de ses adeptes pour Allah,
— et on le trouve une seule et unique fois pour désigner le sentiment entre un homme et une femme.
L’amour d’un humain envers son prochain n’est pas une seule fois mentionné dans le Coran, pourtant qualifié de livre d’amour, de tolérance et de paix dans le matraquage évoqué ci-dessus. Ce qui n’est étrange que pour ceux qui ne connaissent pas bien ce dogme, à l’évidence complètement à l’opposé des sentiments ou enseignements des autres groupes humains, et également en totale opposition avec les enseignements chrétiens.
Ci-après, deux des quatre occurrences relatives à sa forme "amour des biens" (4 occurrences) :
"L’homme est, certes, ingrat envers son Seigneur [...] et pour l’amour des richesses il est certes ardent" (100:6 et 100:8).
"On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs ; tout cela est l’objet de jouissance pour la vie présente, alors que c’est près d’Allah qu’il y a bon retour" (3:14).
Dans ce dernier verset, on constate que l’amour qu’éprouverait le bon musulman envers une femme (co-épouse ou "esclave qu’il possède", suivant la terminologie coranique) est placée sur un haut piédestal : à la même hauteur que son amour pour le bétail "marqué" et pour les objets dont il a l’entière jouissance. Avis à toutes ces femmes musulmanes qui se déclarent "libres" et "indépendantes" et surtout les "égales des hommes".
Pour le reste, ce sentiment est plutôt désigné par d’autres vocables, loin du concept qu’on se fait habituellement des relations hommes-femmes. Par exemple, l’acte sexuel hors mariage, qui peut être aussi un acte d’amour, est désigné par le mot "fornication" (ou par "turpitude"). Pour les relations époux-épouse, le Coran est très suggestif et explicite :
"Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez [...]" (2:223).
Un verset bien compris par Muslim, un des plus grands savants de l’islam, qui a laissé ce hadith sahih :
"Une femme ne doit jamais se refuser à son mari, même si c’est sur la selle d’un chameau".
Concernant le verbe "aimer" et ses occurrences
On dénombre environ 130 occurrences de ce verbe dans le Coran, principalement dans les sens d’apprécier, désirer, souhaiter et dans des formes tant positives
« Allah aime ceux qui se repentent, et il aime ceux qui se purifient » (2:222)
que négatives
« Allah n’aime pas les semeurs de désordre [les juifs] » (5:64).
Ou dans la combinaison des deux formes :
"Vous, (les musulmans) vous les aimez, alors qu’ils ne vous aiment pas [...] (3:119).
Sur les quelques 130 occurrences recensées, on retrouve le plus souvent ce verbe, environ une cinquantaine de fois, dans le sens : "Allah aime ses fidèles". Pour les autres occurrences, le verbe n’est employé que dans des sens divers et variés, par exemple :
"Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah" (4:89).
- "Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs !" (2:190).
Ou, plus étrange :
"L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? (Non !) vous en aurez horreur (49:12).
Etrange dans le sens où, si le cadavre n’est pas mon celui de mon frère (frère de lait ou de religion), je pourrai le manger ? Est-ce que c’est ainsi que l’ont compris ces combattants d’Allah, quand ils arrachent le cœur encore fumant de l’ennemi qu’ils viennent de tuer, pour le manger cru ?
C’est une évidence : pour Allah, il n’y a qu’une seule catégorie d’hommes dignes d’être aimés, ce sont bien évidemment ceux qui lui sont dévoués, dont il a fait des Soumis. Surtout quand ils sont dans le sentier du "djihad fi sabil-allah" : [1]
"Allah aime ceux qui combattent dans son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé" (14:4).
Par opposition au mot amour, on retrouve dans ce verset son (presque) antonyme : "qatala". Il n’est pas inutile de préciser que le mot "combattre" utilisé par Mohammed Hamidullah dans sa traduction du verbe "qatala" est totalement inapproprié, puisqu’il ne s’agit pas de combattre mais bien de "tuer". Le verset aurait donc dû être traduit ainsi :
"Allah aime ceux qui tuent dans son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé".
Belle conception de l’amour, n’est-ce pas ? Une conception toute coranique.
L’islam est ainsi : on finit toujours par revenir aux mêmes mots, invariablement, quand on évoque ce dogme. A savoir, les mots les plus courant dans le langage islamique : mensonge, terreur, malédiction et ... qatala !
La façade "amour - tolérance - paix" s’écroule d’elle-même à chaque fois. Immanquablement.
La façade "amour - tolérance - paix" s’écroule d’elle-même à chaque fois. Immanquablement.
Aqveyli N-Jerjer
Pour rédiger cet article, je me suis aidé :
de l’étude faite par Alain Franquignon, agrégé de lettres, sur les occurrences de mots dans le coran,
et du compte-rendu du colloque catholico-musulman de Rome tenu en 2008, dont le thème était "Amour de Dieu, amour du prochain".
de l’étude faite par Alain Franquignon, agrégé de lettres, sur les occurrences de mots dans le coran,
et du compte-rendu du colloque catholico-musulman de Rome tenu en 2008, dont le thème était "Amour de Dieu, amour du prochain".
Lors de ce colloque, les dignitaires musulmans ont été minables dans leurs vaines tentatives de justifier un concept inexistant dans leur Coran. Calamiteux au point qu’ils ont essayé de se raccrocher à la bouée de sauvetage de la sémantique en traduisant le mot "prochain" (en arabe littéralement "qarib", déjà paradoxalement loin de la conception universelle de ce mot) par le mot "proche" ("jar", d’une portée encore plus restreinte). Malgré cela, les dignitaires musulmans n’ont fait que s’empêtrer davantage. Y compris lors de la déclaration finale, très embarrassante pour tout le monde.