dimanche 25 février 2018

Taqya : "Tous ceux qui maîtrisent la langue arabe savent qu’il est extrêmement difficile de comprendre le Coran" (Malek Chebel)

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Les mensonges islamistes de Malek Chebel à propos du coran et de l’islam

Armand, dans un commentaire sous l’article évoquant la fin de l’islam en Occident écrit :
« Les traductions ne sont pas toujours correctes. Quelles sont les meilleures traductions du coran? Dans sa traduction, Malek Chebel commence son introduction par: «Tous ceux qui maîtrisent la langue arabe savent qu’il est extrêmement difficile de comprendre le Coran…». Voilà qui est dit! Le coran est incompréhensible même aux Arabes et donc intraduisible. »
Malek Chebel ment, comme il le fait souvent.
Ceux qui ont fait leurs études scolaires en arabe classique peuvent lire le coran, qui est un texte pas plus compliqué que d’autres textes (sacrés ou profanes) en langue arabe.
La plupart des versets du coran sont clairs, et n’ont nul besoin d’être expliqués ou interprétés par des barbus enturbannés, ni par des pseudo-intellectuels musulmans.

Au Moyen-Orient, beaucoup d’imams sont peu lettrés, et certains ne savent même pas lire. Ils connaissent par coeur des versets du coran pour les avoir psalmodiés à longueur de journée à l’école coranique depuis leur enfance, mais leurs connaissances s’arrêtent là. Donc je ris beaucoup quand j’entends parler de « savants » musulmans.
Il ne faut surtout pas croire que les imams sont aussi instruits que les membres du clergé chrétien.
La clarté du coran est revendiquée dans le coran, par exemple dans le verset 194 de la sourate 26 (les poètes), ou le premier verset de la sourate 27 (les fourmis). (1)
Quand un verset n’est pas clair, il s’agit souvent d’un verset insignifiant, à la limite de l’absurde. Mais peu de versets du coran ont besoin d’être interprétés.
Et la meilleure manière d’interpréter le coran est de comparer ce que Mahomet a dit avec ce que Mahomet a fait. Or la vie de Mahomet colle à la perfection aux versets du coran, y compris dans leurs aspects les plus outrageants et cruels.
Faire croire que des compétences spéciales sont nécessaires pour comprendre le coran a pour but de décourager les Occidentaux qui souhaitent évaluer l’islam par eux-mêmes, pour les obliger à passer par un « intermédiaire » musulman, qui grâce à la technique bien connue de la « taqiyya », pourra les enfumer, et leur faire croire que l’islam est une religion, alors que l’islam est une idéologie criminelle déguisée en religion.
Si Malek Chebel prétend que le coran est très difficile à comprendre, y compris pour les arabophones, c’est pour que les Occidentaux ne soient pas tentés de croire les chrétiens arabophones, ou les ex-musulmans arabophones, qui leur disent la vérité sur l’islam.
Or cet argument ne tient pas debout : les musulmans fanatiques comprennent très bien le coran, puisqu’ils en appliquent les atrocités.
Quant aux musulmans « modérés », ils le comprennent tout aussi bien, c’est pour ça qu’ils ne protestent jamais publiquement et massivement contre les crimes de leurs coreligionnaires fanatiques. Ils savent que le fait de désapprouver les horreurs commises par les islamistes, c’est aller contre ce que les versets du coran autorisent, et désavouer Mahomet.
Pour TOUS les musulmans sans exception, le coran est la parole de Dieu, et Mahomet est l’envoyé de Dieu.
Ensuite, si le coran est si compliqué et difficile à traduire, comment se fait-il que Monsieur Chebel l’ait compris, et l’ait traduit en français, alors qu’il n’est pas traducteur de son état ?
Youssef Siddiq a également traduit le coran, alors qu’il n’est pas traducteur.
Les chrétiens qui ne sont pas traducteurs ne s’attellent pas à la traduction des Évangiles.
Pourquoi des musulmans qui ne sont pas traducteurs se mettent à traduire le coran, si ce n’est pour l’édulcorer, et adoucir certaines paroles violentes par le biais d’une traduction biaisée ?
J’ai pu constater plusieurs occurrences dans lesquelles Monsieur Chebel a traduit des paroles violentes du coran dans un sens plus acceptable pour le lecteur occidental. J’en ai discuté sur Résistance Républicaine, notamment avec Monsieur Jallade, qui est arabophone et qui partage mon avis sur la question. (2)
Ceci est une des nombreuses formes que peut prendre la taqiyya.
Tromper les non-musulmans sur l’islam est aussi une forme de jihad, puisque ce stratagème sert les intérêts de l’islam. (3)
Et qu’en est-il des musulmans non-arabophones, qui sont bien plus nombreux que les musulmans arabophones ?
Comment peuvent-ils lire le coran dans leur langue maternelle, si le coran était vraiment intraduisible ?
Personne ne dit aux musulmans turcs, iraniens, pakistanais, tchétchènes….que le coran n’est pas traduisible de l’arabe vers leur langue. Ces peuples ne connaissent pas l’arabe, et disposent de corans traduits dans leur langue.
Bien sûr ils connaissent quelques prières en arabe : qu’il soit arabophone ou pas, un musulman se doit de prier en arabe, car Allah est grand, mais néanmoins monolingue.
Au Moyen-Orient, personne ne dit que le coran est intraduisible, car les Arabes chrétiens savent que c’est faux.
C’est seulement aux Occidentaux que les musulmans font croire que le coran est intraduisible, car ils réalisent que son contenu barbare heurte la sensibilité des peuples civilisés. Et comme les musulmans ne sont pas encore majoritaires en Occident, leur stratégie est d’enfumer les Occidentaux, le temps que l’islam devienne majoritaire et puisse montrer son vrai visage, celui qu’il montre dans les 57 pays islamisés par l’épée.
Amis occidentaux, ce que les musulmans exigent de vous, c’est de leur demander l’autorisation d’avoir une mauvaise opinion de l’islam, alors qu’il est légitime d’être rebuté par la barbarie légalisée par l’islam, et pratiquée par Mahomet.
Votre opinion sur l’islam n’a nul besoin de recevoir l’aval des musulmans. Toutes les émissions sur l’islam dans les media français comprennent un ou plusieurs intervenants musulmans, comme si les intervenants non-musulmans n’étaient pas dignes de foi, et qu’il leur fallait la caution d’un musulman.
Pourtant même un enfant saurait qu’un musulman n’a aucun intérêt à admettre que le but de l’islam est de vous asservir, de vous convertir de gré ou de force, et de vous exterminer si vous résistez.
Quand on fait des émissions sur d’autres idéologies criminelles, comme le nazisme par exemple, on n’exige pas la présence d’un nazi parmi les intervenants, ce ne serait pas sérieux !
En résumé, ce que les musulmans vous demandent, c’est de renoncer à votre indépendance intellectuelle et morale.
Ils exigent de vous que sous-traitiez votre capacité de jugement à leur profit.
Ce que les musulmans vous demandent est inacceptable.
——————————
(1) Sourate 26, verset 194:
C’est une révélation en langue arabe claire (ou explicite)
Sourate 27, verset 1:
Voici les versets du coran, d’un livre clair (ou explicite)
(2) Par exemple, quand un verset du coran dit qu’il faut châtier en public, afin que les spectateurs du supplice « se souviennent », Malek Chebel traduit « se souviennent » par « reviennent à de meilleures dispositions ».
Ce qui n’est pas pareil, car ce verset veut dire qu’il faut que les spectateurs du supplice soient frappés d’horreur, marqués de telle manière qu’ils se « souviendront » de ce qui arrive à ceux qui résistent à l’islam.
(3) Malek Chebel ment également quand il prétend, par exemple, que le mariage forcé n’est pas autorisé en islam, car il n’est pas mentionné dans le coran.
Mahomet lui-même épousait des captives dont il venait de massacrer le mari, le père, et les hommes de leur tribu.
Il est difficile de croire que ces captives ont épousé de leur plein gré celui qui a anéanti leur famille.
Mahomet a également épousé une enfant de 6 ans. Ceci n’est pas un mariage forcé ? La petite Aïcha pouvait-elle donner un consentement éclairé, qui ne soit pas vicié par son très jeune âge ?

Versets truqués, sites de réinformation fermés… Ils paniquent, c’est la fin de l’islam en Occident !


Versets truqués, sites de réinformation fermés… Ils paniquent, c’est la fin de l’islam en Occident !
En réponse à Maxime qui, dans un commentaire sous l’article consacré à Latifa Ibn Ziaten, me disait ceci  : « Je m’interrogeais hier encore sur un texte du Coran (VI, 151) que je voyais reproduit sur un réseau social, traduit ainsi : « Ne tuez pas la personne humaine, car Allah l’a déclarée sacrée ». Mais je lis ailleurs (http://www.dicocitations.com/citations-auteur-coran-0.php ) « Ne tuez qu’en toute justice la vie qu’Allah a fait sacrée », ce qui est déjà autre chose me semble-t-il, puisque le meurtre peut alors être légitimé par la justice si l’on comprend les choses ainsi… selon des critères de « justice » qui ne sont sûrement pas les nôtres. Les gens ne maîtrisant pas l’arabe ne peuvent vraiment se faire un avis sur les textes que grâce aux arabophones, qui, comme vous, Eva, sont capables de produire des écrits solides et clairs.  « 
Maxime, votre confiance me touche, car je suis souvent traitée de menteuse par…des musulmans. De nombreux musulmans.
Le verset que vous mentionnez est truqué, et circule depuis plusieurs mois sur les réseaux sociaux, notamment sur tweeter, où des musulmans présentent une photo d’une belle page couleur écrue, avec la phrase, en français:
« Ne tuez pas la personne humaine, car Allah l’a déclaré sacrée ».
D’emblée, l’on devine que le verset est truqué, car sa formulation est étrange: ne tuez pas la « personne humaine » ? En opposition à quoi ? A la « personne animale » ? Nul besoin d’être arabophone pour flairer le truquage.
Par acquis de conscience, je suis allée vérifier dès la première fois où un musulman a utilisé ce verset pour me tromper sur l’islam.
Or le verset 151 de la sourate 4 ne dit pas cela. Il dit qu’on peut tuer, mais « en toute justice ». Ce qui veut dire qu’en islam, il est juste de tuer, mais à certaines conditions. Donc on peut tuer un non-musulman sans condition, et les conditions qui permettent de tuer un musulman sont les suivantes:
– S’il a commis le crime de fornication alors qu’il est marié (adultère).
(S’il est célibataire, il recevra 100 coups de fouets pour avoir eu un rapport sexuel hors mariage)
– S’il veut quitter l’islam (apostasie)
– S’il a tué un MUSULMAN. S’il a tué un non-musulman (mécréant), ce n’est pas condamnable.
Là encore, nul besoin d’être arabophone: on se rend compte du mensonge grâce à la traduction française du coran.
Vous voyez bien que connaître l’arabe n’est absolument pas nécessaire pour déjouer les pièges tendus par les prosélytes de l’islam. Il faut de la finesse, de la curiosité, et le réflexe d’aller vérifier dans le coran si ce qu’ils prétendent est vrai.
D’ailleurs les propos les plus lucides et les plus fins que j’aie jamais lus sur l’islam viennent souvent de personnes non-arabophones.
Mais les arabophones sont néanmoins utiles dans la lutte contre l’islam, car ils permettent de rabattre le caquet des musulmans qui disent aux Occidentaux:
« Vous ne connaissez pas l’arabe, alors vous ne pouvez pas comprendre le coran ».
C’est un argument d’autant plus risible que ceux qui l’utilisent sont des Maghrébins qui vivent en France, dont 99 % ne parlent pas l’arabe, mais un dialecte berbère mâtiné de mots arabes, dialecte incompréhensible pour les Arabes du Proche et Moyen-Orient.
Vous imaginez un chrétien vous dire que vous ne pouvez pas comprendre les Evangiles, car vous n’entendez pas le grec ? Ou un juif prétendre que vous ne pouvez pas comprendre l’Ancien Testament si vous ne maîtrisez pas l’hébreu ?
C’est un argument ridicule. Les islamo-résistants occidentaux ne doivent surtout pas se laisser décourager par ce genre de bêtise. Les chrétiens d’Orient, bien qu’arabophones, sont très intéressés par les livres écrits par des Occidentaux non-arabophones sur l’islam.
Je vous avoue, cher Maxime, que le fait que des versets truqués circulent sur Internet me remplit de joie. Car quand on en arrive à truquer des versets, c’est qu’on est conscient qu’on n’a pas d’arguments valables pour défendre l’islam, et qu’il faut avoir recours au mensonge pour lui donner une image présentable.
L’islam vit ses dernières années en tant que religion respectée en Occident.
Si nous nous accrochons, bientôt tout le monde saura que l’islam n’est pas une religion, mais une idéologie criminelle recouverte d’un mince vernis religieux.
Il suffit de gratter un peu pour que le vernis s’écaille, et pour que la vérité éclate.
Nous sommes donc des artisans de vérité, nous n’avons pas à avoir honte même si l’on nous diffame, nous couvre de propos péjoratifs et de quolibets infamants.
Il faut tenir bon. Le gouvernement panique, et ferme des sites de ré-information sur l’islam (Minurne, Abbé Guy Pagès).
Tout compte fait, le plus grand compliment au sujet de notre travail de ré-information nous vient du gouvernement !

Comprendre le coran et ne pas se faire enfumer : la « règle de l’abrogation », clef essentielle


Comprendre le coran et ne pas se faire enfumer : la « règle de l’abrogation », clef essentielle
Comment comprendre le Coran et répondre aux naïfs, aux manipulés  ou au désinformateurs : cet article donne une clef indispensable, « la règle de l’abrogation » ou plus simplement la dernière version abroge la précédente. Mais la dernière version n’est pas simple à trouver. Il faut connaitre quel est le dernier verset révélé…
« La règle de l’abrogation » est essentielle pour la compréhension du coran (et ne pas se faire enfumer par des musulmans mal intentionnés)

Ordre des sourates

La règle de l’abrogation constitue la clé indispensable pour la compréhension du coran, et donc de l’islam.
Si on ne connaît cette règle fondamentale, on peut être déconcerté ou découragé devant les nombreuses contradictions présentes dans le livre saint des musulmans ; on risque également de se faire rouler dans la farine lors de discussions avec des musulmans rusés ou malintentionnés.
Anne-Marie Delcambre consacre un bref chapitre de son dernier livre [1] à ce thème. Elle rappelle que « dans le cas de deux versets qui se contredisent …le verset révélé en dernier abroge le verset révélé en premier ».
Etant donné que dans le coran, les sourates ne sont pas classées dans l’ordre chronologique, mais par ordre de grandeur décroissante (de la plus longue sourate à la plus courte, à l’exception de la première), une question se pose inévitablement : en cas de contradiction entre deux versets, comment savoir quel est le verset révélé en dernier ?
Réponse : « Il faut (…) se référer aux études des savants de l’islam pour connaître l’ordre chronologique ». Ceux-ci distinguent les sourates mecquoises (révélées à La Mecque entre 610 et 622) et les sourates médinoises (révélées à Médine entre 622 et 632).
Le principe du verset abrogeant (nâsikh) et du verset abrogé (mansûkh) est d’ailleurs contenu dans le Coran lui-même :
Sourate 16 (mecquoise, la 70ème révélée), verset 101 :
« Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : « Tu n’es qu’un menteur. » Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. »
Sourate 2 (médinoise, 87ème révélée), verset 106 :
« Si nous abrogeons un verset ou si nous le faisons passer à l’oubli, nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sait-tu pas qu’Allah est omnipotent ? »
Quel est l’effet de tout ceci ? La règle de l’abrogation a des conséquences pratiques, concrètes. Illustrons-le par deux exemples.

Premier exemple.

Pourquoi la consommation d’alcool est-elle interdite aux musulmans ? La sourate 16, verset 67 dit pourtant : « Des fruits des palmiers et des vignes, vous retirez une boisson enivrante et un aliment excellent. Il y a vraiment là un signe pour les gens qui raisonnent ».
Il faut savoir que la sourate 16 est une sourate mecquoise (c’est la 70ème révélée) et qu’elle est abrogée par la sourate 2 (médinoise, 87ème révélée), verset 219.
Celle-ci est abrogée à son tour par la sourate 4 (médinoise, 92ème révélée), verset 43.
Cette dernière est finalement abrogée par la sourate 5 (médinoise, 112ème révélée), verset 90 : « O les croyants ! Le vin, les jeux de hasard, les statues, les flèches de divination sont une abomination inventée par Satan. Ecartez-vous-en afin que vous réussissiez. »
On a donc ici affaire à une succession de versets qui s’abrogent les uns les autres, et c’est le dernier d’entre eux (chronologiquement) qui a le dernier mot. « D’après le principe de l’abrogation qui régit l’application du Coran, c’est la sourate 5 qui doit guider la conduite du musulman. Il faut donc ne pas consommer d’alcool » [2].

Deuxième exemple.

Pourquoi certains, dont je fais partie, déploient-ils autant d’efforts pour dire, à l’encontre de tant d’autres, que l’islam n’est PAS la religion pacifique et tolérante qu’on a coutume de nous décrire ? Le coran contient bien de nombreux versets « pacifiques », « gentils », « tolérants ». En effet.
Mais il en comprend également d’autres, qui sont « intolérants », d’une extrême violence envers les juifs, les chrétiens, les non-croyants.
Dès lors, à quels versets se fier ? Il faut une nouvelle fois savoir à quelle période se rapportent les versets en question. Les premiers (tolérants) appartiennent à la période mecquoise, les seconds (violents) à la période médinoise.
Par conséquent, toujours en vertu du principe de l’abrogation (contenu dans le coran, je le rappelle), les versets qui prêchent l’indulgence, la tolérance, sont abrogés par ceux qui prônent la violence et l’intolérance. Ceux qui invoquent les versets de la période mecquoise pour soutenir que « l’islam est une religion de paix etc. » sont ignorants du principe de l’abrogation, ou pire, le connaissent très bien mais essayent de nous manipuler.
Anne-Marie Delcambre fournit dans son dernier livre, au chapitre « Sourates du Coran ? », une liste fort précieuse des sourates de La Mecque et de Médine. Sur un total de 114 sourates, 86 sont mecquoises, 28 sont médinoises.
Sont médinoises les sourates suivantes (dans l’ordre de la révélation) : 2, 8, 3, 33, 60, 4, 99, 57, 47, 55, 13, 76, 65, 98, 59, 24, 22, 63, 58, 49, 66, 64, 61, 62, 48, 5, 9, 110. La sourate 2 est ainsi la première sourate de la période médinoise, et les sourates 5, 9 et 110 en sont les dernières.
Arrêtons-nous un instant sur deux sourates médinoises particulièrement importantes.
« La sourate 9, sourate médinoise, l’avant-dernière révélée, est d’une importance primordiale. Le verset 29 de cette sourate 9, révélée en 631, abroge toute disposition antérieure autorisant une attitude plus douce envers les polythéistes, les juifs, les chrétiens, les sabéens et les zoroastriens. Ce verset n’établit plus de différence entre les idolâtres et les monothéistes. » [3]
Or, que dit cette sourate 9, verset 29 ?
« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés ».
Le verset 4 de la sourate 47 (95ème révélée) est appelé « verset du jihad » : il abroge tous les versets appelant à la paix.
Et que dit le « verset du jihad » ?
« Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions ».
Il faut donc avoir cette règle de l’abrogation à l’esprit lors de toute discussion au sujet de l’islam, que ce soit avec des gens qui l’ignorent et à qui il faut alors l’expliquer, ou avec des gens qui la connaissent mais comptent sur notre ignorance pour avancer leurs pions et nous induire en erreur…
Tant que cette règle de l’abrogation se sera pas abrogée, si j’ose dire, les tentatives de ceux qui conseillent de ne tenir compte que des sourates mecquoises n’ont hélas aucune chance d’aboutir.
Le Soudanais Mahmoud Muhammad Taha (1908-1985), pour l’avoir proposé, le paya de sa vie : il fut déclaré coupable d’apostasie et fut pendu le 20 janvier 1985. Il avait septante-six ans.

 Dreuz.info Reproduction autorisée avec la mention suivante : © carlesen
[1] A.-M. Delcambre, Soufi ou mufti ? Quel avenir pour l’islam ? , Desclée de Brouwer, 2007
[2] A.-M. Delcambre, op. cit. , p. 52
[3] A.-M. Delcambre, op. cit. , p. 27

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