vendredi 16 février 2018

Sauvegarde Le blog de Mahomet page 1

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5 FÉVRIER 2018
Parlons d'abord du bas de la structure terrestre. Pour commencer, lisons un hadith sahih qui nous vient d'Ibn Abbas.
Ibn Abbas était un cousin de Mahomet. Lui et le prophète de l'Islam étaient très proches. Ibn Abbas était un érudit qui est encore très respecté et unanimement reconnu comme un expert dans l'exégèse (le tafsir) sur coran. Ce respect est très compréhensible si l'on lit ce hadith sahih dans lequel Mahomet lui fait une supplication très spéciale (Sunan Ibn Majah livre 1 hadith 171) : « Le messager d'Allah m'embrassa et me dit "Ô Allah, enseigne-lui la sagesse et l'interprétation correcte du Livre." »

Bref, je crois qu'il est maintenant suffisamment clair qu'Ibn Abbas n'est pas n'importe qui. Nous pouvons donc passer à la lecture du hadith sahih suivant: «La première chose qu'Allah a créée, c'est la plume, alors il lui dit, «Écris». Et elle écrivit tout ce qui sera jusqu'à l'Heure (jour du Jugement). Ensuite Allah créa la Nun (la baleine) au-dessus de l'eau et il a appuya la Terre sur son dos».
Ce hadith ne peut pas être plus clair. La Terre est appuyée sur le dos d'une baleine qui est elle-même sur de l'eau.
Parlons maintenant de ce verset qui est assez intriguant: Coran 68;1 : « Nun. Par la plume et ce qu'ils écrivent! »
Pour trouver une explication à ce verset, il faut se référer aux tafsirs. Les 2 plus grands tafsirs (Al Tabari et Ibn Kathir) s'entendent sur le fait que que Nun fait référence à une grande baleine qui porte les 7 terres (nous allons en reparler) sur son dos.
Lisons comment le tafsir Tanwir al-Miqbas interprète ce verset: « Allah jure par le Nun, qui est la baleine qui porte la terre sur son dos étant elle-même sur l'eau, et en dessous, il y a le taureau, et sous le taureau, il y a le rocher, et sous le rocher, il y a la poussière, et personne ne sait ce qu'il y a sous la poussière, sauf Allah. »
Résumons. Tout en bas, il y a la poussière. Sur la poussière, il y a un rocher. Sur le rocher, il y a un taureau. Sur le taureau, il y a de l'eau. Sur l'eau, il y a une baleine qui porte la Terre sur son dos.
Maintenant que l'on sait ce qui porte la Terre, voyons à quoi ressemble cette dernière. Selon l'Islam, la Terre est en fait composée de 7 Terres plates superposées. Entre chaque Terre plate, il y a une distance de 500 ans. Nous ne savons pas vraiment à quelle distance «500 ans» équivaut (500 ans à pied, à chameau, etc). Tout ce que nous savons, c'est qu'il y a un espace entre chacune d'elles.
Tout ça paraît un peu farfelu. Lisons les références.
Coran 65;12 : «Allah qui a créé sept cieux et autant de terres»
Selon ce verset, il y a 7 Terres. Mahomet vient clarifier cette affirmation dans Jami` at-Tirmidhi (un des six principaux recueils de hadiths); Jami` at-Tirmidhi livre 44, Hadith 3298 : « Mahomet a dit: "Savez-vous ce qu'il y a en dessous de vous?" Ils dirent : "Allah et son messager savent mieux." Mahomet a dit : "En effet, c'est la Terre." Puis il a dit : "Savez-vous ce qu'il y a en dessous de ça?" Ils dirent : "Allah et son messager savent mieux." Mahomet a dit : "En vérité, en dessous de ça, il y a une autre Terre, et entre les deux, il y a une distance de 500 ans." Jusqu'à ce qu'il énumère 7 Terres : "Entre toutes les deux Terres, il y a une distance de 500 ans." » Tout est dit. Je n'ai rien besoin d'ajouter. Mahomet dit clairement qu'il y a 7 Terres superposées et qu'entre chacune de ces Terres, il y a une distance de 500 ans.
Passons maintenant à la platitude de ces 7 Terres. Il y a d'innombrables versets du coran qui définissent les Terres comme étant plates (2;22 15;19 20;53 43;10 50;7 51;48 71;19 78;6-7 79;30 88;20 91;6 etc), mais nous allons seulement nous concentrer sur le verset 20 de la sourate 88 (88;20: «Et la Terre - comment elle est applanie») et sur son interprétation par le grand expert en exégèse islamique Jalalayn dans son fameux tafsir. Nous pouvons lire: «Concernant ses mots sutihat "applanie/plate", cela suggère littéralement que la Terre est plate, et c'est l'opinion des érudits de la Loi révélée, et n'est pas une sphère comme les astronomes le pensent. » Le grand expert en exégèse islamique Jalalayn est clair; selon le coran et les érudits de l'islam, la terre est littéralement plate.
Résumons. Il y a 7 Terres (entre lesquelles il y a une distance de 500 ans) appuyées sur le dos d'une baleine dans de l'eau sur un taureau sur un rocher sur de la poussière.
Maintenant que l'on connait la structure de la Terre, voyons à quoi ressemble le soleil. Selon l'Islam, le soleil se couche tout les soirs dans une marre d'eau boueuse (qui se trouve sur la Terre la plus haute).
Je sais que ça paraît un peu étrange qu'une boule d'hydrogène 1 300 000 fois plus grosse que la Terre (la Terre décrite par les scientifique) rentre chaque soir dans une marre de boue. Lisons les références.
Coran 18;86 : « Et quand il eut atteint le Couchant, il trouva que le soleil se couchait dans une source boueuse, et, auprès d'elle il trouva une peuplade impie » Mahomet fournit d'ailleurs des précisions dans un hadith sahih. Sunan Abu Dawud, hadith 4002; « Abu Dhar dit : "Je me tenais derrière le messager d'Allah pendant qu'il était sur un âne, et le soleil se couchait. Il a dit : "Sais-tu ou il (le soleil) se couche?" J'ai dit : "Allah et son messager savent mieux." Il a dit : "Il se couche dans une marre boueuse." »
Résumons. Il y a 7 Terres (entre lesquelles il y a une distance de 500 ans) appuyées sur le dos d'une baleine dans de l'eau sur un taureau sur un rocher sur de la poussière. De plus, chaque soir, le soleil vient se coucher dans une marre boueuse située sur la Terre plate la plus haute.
Maintenant que l'on sait ça, passons à la description du ciel.
Selon l'Islam, il y a 7 cieux faits de matière solide. Étant faits de matière solide, ils peuvent se fragmenter ou même tomber sur la Terre. Ils sont, comme les 7 Terres, superposés et, entre chaque ciel, il y a une distance de 500 ans. De plus, ils sont en forme de dôme.
Lisons les références.
Coran 65;12 : « Allah qui a créé sept cieux et autant de terres. » 
Dans son tafsir Tanwir al-Miqbas, Ibs Abbas ajoute : « (Allah est celui qui a créé les 7 cieux) l'un au dessus de l'autre comme un dôme, (et pour les Terres, elles sont semblables) 7 Terres mais elles sont plates. » Donc il y a 7 dômes. Continuons.
La distance de 500 ans nous vient du même hadith utilisé pour la distance entre les Terres. Jami` at-Tirmidhi livre 44 Hadith 3298 : « Mahomet a dit: "Savez-vous ce qu'il y a au dessus de vous" Ils dirent : "Allah et son messager savent mieux." Mahomet a dit : "En effet, c'est une voûte préservée du firmament dont l'expansion est restreinte." Puis a il dit : "Savez-vous quelle distance il y a entre vous et elle?" Ils dirent : "Allah et son messager savent mieux" Il a dit : "Entre vous et elle, il y a une distance de 500 ans." Puis il a dit : "Savez-vous ce qu'il y a au-dessus d'elle?" Ils dirent : "Allah et son messager savent mieux" Il a dit : "En vérité, au-dessus d'elle il y a deux cieux, et entre les deux il y a une distance de 500 ans" -jusqu'à ce qu'il ait énuméré 7 cieux- "Ce qu'il y a entre chaque cieux c'est ce qu'il y a entre le ciel et la Terre." » Donc les cieux sont, comme les 7 Terres, espacés.
Coran 22;65 : « N'as-tu pas vu qu'Allah vous a soumis tout ce qui est sur la terre ainsi que le vaisseau qui vogue sur la mer par Son ordre? Il retient le ciel de tomber sur la terre, sauf quand Il le permettra. Car Allah est Plein de bonté et de miséricorde envers les hommes. » Coran 69;15-16 : « Ce jour-là (le jour du jugement dernier) alors, l'événement se produira, et le ciel se fendra et sera fragile, ce jour-là. » Ces deux versets nous indiquent clairement que le ciel peut tomber et se fendre.
Résumons. Il y a 7 Terres (entre lesquelles il y a une distance de 500 ans) appuyées sur le dos d'une baleine dans de l'eau sur un taureau sur un rocher sur de la poussière. De plus, chaque soir, le soleil vient se coucher dans une marre boueuse située sur la Terre plate la plus haute. Au dessus de ces 7 terres plates, il y a 7 cieux en forme de dôme (entre lesquels il y a une distance de 500 ans). Ces 7 cieux sont faits de matière solide et peuvent donc se fragmenter ou tomber.
Maintenant que l'on sait ça, nous pouvons nous demander s'il y a quelque chose en haut de ces 7 cieux. Selon l'Islam, au dessus du 7ième ciel, il y a une mer. Sur cette mer, il y a 8 chèvres géantes et, au dessus de ces 8 chèvres géantes, il y a Allah.
Lisons les références.
Sunan Abu-Dawud, hadith 4705 : « Mahomet a dit : "Au-dessus du 7ème ciel, il y a une mer, la distance entre sa surface et son fond est la même que celle entre deux cieux. Puis au-dessus d'elle, il y a 8 chèvres géantes. La distance entre leurs sabots et leurs hanches est comme la distance entre un ciel et l'autre. Puis Allah, le merveilleux, le très-haut, est au-dessus." » Dans ce hadith, Mahomet dit clairement qu'au dessus du 7ème ciel, il y a une mer puis 8 chèvres géantes.
Résumons (pour la dernière fois). Il y a 7 Terres (entre lesquelles il y a une distance de 500 ans) appuyées sur le dos d'une baleine dans de l'eau sur un taureau sur un rocher sur de la poussière. De plus, chaque soir, le soleil vient se coucher dans une marre boueuse située sur la Terre plate la plus haute. Au dessus de ces 7 terres plates, il y a 7 cieux en forme de dôme (entre lesquels il y a une distance de 500 ans). Ces 7 cieux sont faits de matière solide et peuvent donc se fragmenter ou tomber. Au dessus des 7 cieux, il y a une mer. Sur cette mer, il y a 8 chèvres géantes et, au dessus de ces 8 chèvres géantes, il y a Allah. C'est une blague?.
 
 
23 DÉCEMBRE 2017

L’original arabe de ce texte est écrit par un musulman troublé par le patrimoine religieux islamique. Il est à la recherche de clarifications sérieuses et fiables à propos des deux premiers siècles de l’histoire de sa religion.


«Je souhaite [avoue-t-il] garder l’anonymat pour éviter les menaces houleuses inévitables et les foudres barbares des gardiens du temple mais aussi pour échapper à la colère intempestive de mes coreligionnaires». Cette interrogation contribue à favoriser l’urgence d’élucider la réalité de l’islam et ses ambiguïtés tant historiques que doctrinaires des origines. Elle permet également aux lecteurs francophones de mieux comprendre le malaise profond qui affecte un grand nombre de l’intelligentsia arabo-musulmane face à leur histoire truffée d’affabulations et d’obscurantisme.
«En tant que musulman, écrit-il, je m’interroge sur une période très sombre de notre histoire et j’ai le droit à des réponses claires et convaincantes de la part des instances concernées.
La majorité des musulmans s’appuient, en effet, sur les hadiths qui sont des paroles et des actions attribuées au prophète Mahomet lui-même et rapportées par une chaîne de transmetteurs. Ils ont été rassemblés, deux cents ans plus tard, par des compilateurs connus sous les noms de Bukhârî, Muslim, An-Nassa’i, At-Tirmidhî, Ibn Majah et tant d’autres.
Réunis dans des collections constituées de dizaines de recueils, ces hadiths sont considérés comme une révélation accordée au prophète Mahomet selon le Coran 53:22. La seule différence entre le Coran et le Hadith, c’est que le premier a été révélé par Allah à Mahomet par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, alors que le second a été oralement rapporté. De nos jours, l’ensemble des hadiths composent ce que l’on appelle la Sunna (la tradition musulmane).
Depuis, ces recueils sont régulièrement édités et réédités en collections de volumes et enseignés dans toutes les institutions universitaires d’études islamiques et les écoles musulmanes dans le monde. Ils font autorité dans tout le monde musulman sunnite. Nous musulmans, nos savants, nos imams ainsi que tous les commentateurs dits exégètes, nous nous référons aveuglement à ces hadiths pour expliquer le Coran et comprendre la charia de l’islam.»
[Il faut rappeler qu’après le Coran, les hadiths constituent la source principale de la loi et des enseignements fondamentaux de l’islam.]
«Toutefois, l’analyse des données historiques suivantes conduit à tirer des leçons surprenantes, voire alarmantes :
Notre vénérable prophète –«Allah prie sur lui et le salue» [1]– est décédé en l’an 11 de l’hégire (632 de l’ère chrétienne). On lui attribue des hadiths [donc paroles et actions] que des compilateurs ont réunis plus de deux siècles après sa mort.
Mais qui sont ces compilateurs et d’où viennent-ils ? Voici les cinq les plus connus :
Bukhârî : Abou ‘Abd-‘Allah Muhammad ibn al-Moughira, surnommé Al-Bukhârî, en référence à sa ville natale, Bukhâra en Ouzbékistan, né en 194 H (810 AD ; mort en 870 AD), soit 183 ans après la mort de Mahomet.
Muslim : Abou al-Husayn Muslim ben al-Hajjaj al-Quchayri an-Nisabouri, en référence à sa ville natale, Nichapur en Iran, né en 206 H (821 AD ; mort en 875 AD), soit 195 ans après la mort de Mahomet.
An-Nassa’i : Abou Abd ar -Rahmân Ahmâd ibn Sinan an-Nassa’i, en référence à sa ville natale, Nissa en Iran, né en 215 H/829 AD (assassiné en 915 AD), soit 204 ans après la mort de Mahomet.
At-Tirmidhî : Muhammad ibn «Īsā at-Tirmidhī, en référence à sa ville natale, Tirmidh en Ouzbékistan, né en 209 H (824 AD ; mort en 892 AD), soit 198 ans après la mort de Mahomet.
Ibn Majah : Muhammad ibn Yazīd Ibn Mājah, né en Perse (à Qazvin) près de la mer Caspienne en 209 H (824 AD ; mort en 887 AD), soit 198 ans après la mort de Mahomet.»
«Deux remarques sont à signaler ici. La première c’est qu’aucun d’entre eux n’est d’origine arabe ni natif de la Péninsule arabique, berceau de l’islam. La deuxième c’est l’importance de 183, 195, 198 et 204 années dans la vie humaine ?
Les biologistes définissent «une génération» par une période temporelle de 33 ans, séparant un père d’un fils. Si les chiffres mentionnés ci-dessus sont divisés par 33, le résultat obtenu sera une moyenne de six générations humaines. Par ailleurs, le temps est fixe, tandis que l’être humain évolue. Son caractère et sa personnalité subissent avec le temps, de façon indubitable, des influences multiples le privant de toute crédibilité constante ou cohérente.
Dans ce cas, nous nous trouvons face à six générations successives au moins et à une période temporelle qui dépasse les deux siècles ou deux siècles et demi. D’autant plus, nous ne disposons d’aucune preuve certaine ni d’un document authentifié crédible qui s’y rapporte.
Pour plus de précision, il faut également signaler qu’aucun de ces compilateurs n’a vécu du temps de Mahomet ni de celui de ses 24 premiers califes (632-813) [2]
[Sans compter que le 28e calife abbasside, Jafar al-Mutawakkil (847-861), fut celui qui rejeta le Mutazilisme et revint à la tradition sunnite du Coran incréé.]
«O diable ! Comment tous les compilateurs des hadiths, nés en dehors de l’Arabie, qui n’ont pas connu Mahomet et n’étaient pas contemporains de ses premiers successeurs, ont-ils décrypté les paroles et les actes de notre prophète ? Où sont leurs références et leurs sources ? Qui sont leurs témoins pour chaque hadith ? Où sont les documents qu’ils ont écrits de leurs propres mains ? Comment peut-on fournir 200, 300 ou 500 hadiths sans jamais laisser un seul manuscrit qui atteste de leur crédibilité ?
C’est un phénomène effectivement bizarre, absurde, cauchemardesque, surtout lorsqu’il s’agit d’une religion, d’une doctrine, et non d’opinions personnelles dont on peut choisir ce qui nous plaît et ignorer ce qui nous déplaît.»
«Où sont donc les prêches que Mahomet prononçait le vendredi durant les dix dernières années de sa mission à Médine ? Faisons le calcul : 10 ans x 12 mois x 4 vendredis, on aura un total de 480 prêches. Où sont-ils ? Ils devraient néanmoins figurer quelque part dans Bukhari, Muslim ou autres. Qu’on nous fournisse au moins quelques-uns !
Est-il raisonnable qu’aucun prêche prononcé par notre vénérable prophète, ne soit inséré ni mentionné dans les livres attribués aux compilateurs de ses hadiths prétendus prophétiques, et qui éclairent les croyants sur la manière de pratiquer la religion dans leur vie publique ou privée ? «D’où tirez-vous cet étrange jugement ?», demande-t-il dans le Coran 68:36.»
«En tant que musulman, je réclame des réponses à mes questionnements de la part des gardiens actuels du temple de l’islam :
Où sont les scriptes de notre prophète et les documents qu’ils ont consignés ?
«Les Gens de la maison» (Ahl al-Bayt) de Mahomet ont-ils écrit et transmis quelque chose ?
Où sont les écrits de ses compagnons ?
Où sont les croyants qui «mémorisaient» ses enseignements ?
Quel marché a-t-il été conclu autrefois entre les gardiens du temple de l’islam et les califes au détriment de la religion ?
La période instable des califes omeyyades avait-elle favorisé la disparition des écrits ou leur falsification ?
Qui a détruit les manuscrits des hadiths et de la «Sira» (biographie du prophète) et occulté leur contenu et leurs témoins ?
Qui avait intérêt à escamoter les vérités par peur de contestations, d’émeutes ou de révoltes ?
Le conflit entre les Omeyyades et «les Gens de la maison» était-il la raison de cette obstruction ?»
«Si vous [l’auteur s’adresse ici, sans les citer, aux oulémas de l’islam, aux imams lettrés et à tous ceux qui sont versés dans les études islamiques] n’aviez pas trouvé Bukhari, Muslim et d’autres compilateurs de hadiths, qu’aurait été votre vie aujourd’hui ? Comment auriez-vous pris connaissance de la tradition et des hadiths ? Où auriez-vous cherché leurs sources ? Auriez-vous utilisé l’unique source de l’islam qu’est le Coran ?»
«Qui avait intérêt d’écarter le Coran de la scène et de lui substituer des hadiths dits «prophétiques» qui ont attribué des propos inappropriés et parfois infâmes à notre prophète et interdit ce que le Dieu de l’Univers n’a pas interdit dans son livre ?»
«Est-il raisonnable et possible que la communauté des Arabes ne puisse disposer d’une collection de hadiths de notre prophète qu’après plus de six générations, soit plus de deux siècles après sa mort, et particulièrement le règne successif de ses 24 premiers califes au bas mot ?
Pourquoi fallait-il attendre l’arrivée de certains musulmans venus de Perse, de Khorassan [nord-est de l’Iran] et d’Ouzbékistan pour collecter les hadiths de notre prophète et nous les transmettre ?
Que faisaient alors «les Gens de la maison», les compagnons, les gens fiables, les scriptes les plus doués ? Sont-ils tous morts avec leurs secrets sans laisser de trace ?
Nous voulons connaître la vérité et rien que la vérité sur cette période, sombre, mais fondamentale.
Nous avons le droit d’accès à des preuves tangibles, sérieuses, absolument incontestables et de ne pas se contenter d’un hadith, d’un avis, d’une référence tirée d’un livre ou attribuée à tel ou tel témoin ou narrateur.»
«Nous tenons à rappeler que les manuscrits et les vestiges archéologiques concernant les civilisations sumérienne, babylonienne ou pharaonique, considérées comme les plus importantes dans l’histoire de l’humanité, sont toujours disponibles et bien conservés jusqu’à nos jours.»
«Et pourtant, l’époque de notre grand prophète n’est-elle pas censée être plus développée et plus importante pour nous musulmans que les autres civilisations ? Où sont alors les manuscrits qui témoignent de cette période et de celle de ses califes ?»
«Au nom d’Allah ! Au nom du Prophète ! Si vous y croyez sérieusement, dites-nous donc la vérité ! Y avait-il des complots, des larcins, des trahisons au sein de la communauté de l’islam ? Nous n’avons jamais lu ou appris que les Byzantins, les Tatares, les Mongols, les Perses, ou n’importe quelle armée avaient envahi la Mecque ou Médine, même pour une journée. S’il y avait des trahisons, des conspirations, des machinations, des vols, des destructions, de l’autodafé des hadiths de notre prophète –d’autant plus qu’aucun manuscrit n’en est conservé– cela signifierait que toutes les compilations recueillies par Bukhârî, Muslim, An-Nassa’i, At-Tirmidhî, Ibn Majah, et autres, s’avèrent suspectes, insensées, falsifiées, fabriquées de rien. Aucune hypothèse n’est à exclure.»
«Si vous craignez que la nation de l’islam soit assujettie à des émeutes ou à des séditions et que vous risquiez de perdre la mainmise sur les croyants, sachez qu’une telle excuse sera pire qu’une faute grave.»
«En tout état de cause, nous ne pouvons absolument pas accepter ni croire à des hadiths attribués à notre prophète, classifiés tantôt d’authentiques tantôt de faibles ou incertains, inappropriés, sans référence à un manuscrit historique sérieux ni à des traces archéologiques palpables. Donc, ce patrimoine nous semble truffé de falsifications, de déformations à l’instar d’autres récits historiques mensongers sur l’islam.»
«En tant que musulman, il est de mon droit légal et légitime de réclamer la vérité, toute la vérité et rien que la vérité quant à cette sombre période des deux premiers siècles de l’islam.»
«Y a-t-il des oulémas, dits savantissimes, ou des doctes d’al-Azhar, qui se trouvent en mesure de répondre sérieusement à mes interrogations ou vont-ils tous se cacher derrière leur mihrab et leur formule habituelle «Allah-ou a’lam» [Allah seul le sait] ?»
© Texte traduit et adapté de l’arabe par Maurice Saliba pour Dreuz.info.
 
 
4 DÉCEMBRE 2017
La Révélation de l'Embryon qui adhère ?
Introduction
 Examinons et décortiquons, à l'abri de tout préjugé, une des plus célèbres révélations, ou attestation de la pré-connaissance qu'avait le Coran de la science moderne, et nous découvrirons rapidement les processus d'imposture utilisés. Des mystifications à plusieurs niveaux (interprétation, traduction, manipulation) que le croyant, avec sa fâcheuse tendance au mimétisme et à la facilité de la démagogie, va adopter sans rechigner. De grossières falsifications dont, malgré son amour de l'exactitude et de la raison (amour partagé par les athées) un musulman n'aura aucun scrupule à s'en satisfaire, s'en féliciter, s'en enorgueillir et à propager ; épaulé et encouragé qu'il est par son penchant vers la soumission et inclinaison à se rallier aux "avis autorisés".
Précisons tout d'abord que l'infaillibilité du Coran et véracité des paroles de Dieu, transcrites scrupuleusement dans le Coran, sont primordiales en Islam. Ces dogmes fondamentaux ne sont pas essentiels qu'aux fondamentalistes, mais à tout l'Islam. Pour s'en convaincre, un extrait de l'article ''Que disent-ils du CORAN ?'' par l'Assemblée Mondiale de la Jeunesse Musulmane (W.A.M.Y.) : 
« Le prophète Mohammed et le message coranique
Pour tout dire, les érudits qui prétendent que Mohammed (que la paix et la bénédiction soient avec lui) est l'auteur du Coran soutiennent quelque chose d'humainement impossible. Un individu quelconque du VIème siècle de l'ère chrétienne aurait-il pu émettre des vérités scientifiques telles que celles que contient le Coran ? Aurait-il pu décrire l'évolution de l'embryon dans l'utérus avec autant de précision que dans la science moderne ? 
D'autre part, peut-on logiquement penser que Mohammed (que la paix et la bénédiction soient avec lui) qui jusqu'à l'âge de 40 ans n'était connu que pour son honnêteté et son intégrité, aurait composé un livre dont la qualité littéraire reste inégalée, et dont l'équivalent n'a jamais été produit par aucun de ceux qui forment la cohorte des plus grands poètes et orateurs arabes ? Enfin, il est justifié de dire que Mohammed (que la paix et la bénédiction soient avec lui), surnommé "Al-Amin" (celui qui est digne de confiance) par ses contemporains, dont même les érudits non-musulmans continuent d'admirer l'honnêteté et l'intégrité, aurait apporté de fausses assertions et entraîné à sa suite des milliers d'hommes de caractère, honnêtes et intègres, capables d'établir une meilleure société humaine sur terre, avec des mensonges ? En vérité, tous ceux qui cherchent la vérité avec sincérité et impartialité trouveront que le Coran n'a pu être révélé que par Dieu, savant de tout chose.
»
Message assez révélateur du fondamentalisme inhérent à l'Islam, de son incapacité à admettre autre chose que l'Islam. Pour combattre cet obscurantisme, il faut donc critiquer le Coran. Il faut critiquer l'Islam !
 
Coran, Sourate 23, versets 12 à 14
سورة المؤمنون
وَلَقَدْ خَلَقْنَا الْإِنسَانَ مِن سُلَالَةٍ مِّن طِينٍ
12
ثُمَّ جَعَلْنَاهُ نُطْفَةً فِي قَرَارٍ مَّكِينٍ
13
ثُمَّ خَلَقْنَا النُّطْفَةَ عَلَقَةً فَخَلَقْنَا الْعَلَقَةَ مُضْغَةً فَخَلَقْنَا الْمُضْغَةَ عِظَامًا فَكَسَوْنَا الْعِظَامَ لَحْمًا ثُمَّ أَنشَأْنَاهُ خَلْقًا آخَرَ فَتَبَارَكَ اللَّهُ أَحْسَنُ الْخَالِقِينَ
14
 Une Révélation ???
Extrait de Marc Aurèle, Les Stoïciens - IIme siècle après J.C. « Il projette une semence dans la matrice et se retire, c'est une autre cause qui la prend pour produire l'embryon et le faire arriver à terme, semblable à celui de qui il vient » ...
Cette révélation du Coran n'en est donc pas une, mais elle est tout de même examinée en détail car elle représente la typique imposture par des interprétations ou des traductions erronées et tendancieuses, ne visant qu'à faire croire que le Coran décrit, dans ses moindres détails, l'ontogenèse de l'homme (ou le développement embryonnaire), malgré et en dépit du texte original, et malgré que des connaissances élémentaires sur l'embryon fussent déjà intégrées par l'Homme depuis des siècles...
 A. Voici d'abord une traduction très fidèle à l'original :
Coran, Sourate 23, versets 12 à 14
12. Nous avons créé l'homme d'une quintessence de "boue". 
13. Puis, nous le plaçâmes en tant que goutte de sperme dans une enceinte sûre
14. Puis nous avons transformé la goutte de sperme en un caillot de sang (Alaqa) (1). Puis nous avons transformé le caillot de sang en bouillie. Puis, nous avons transformé la bouillie en os. puis, nous avons revêtu les os de chair, (etc.)
B. Puis une traduction très en vogue actuellement : 
Coran, Sourate 23, versets 12 à 14
12. N
ous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, 
13. Puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide (3).
14. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence (quelque chose qui s'attache) ; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon (2);puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une toute autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs !
(1). Alaqa : Les dictionnaires de Wehr et d'Abdel-Nour n'indiquent, pour le nom féminin singulier Alaqa, que les sens de « caillot » et de « sangsue » ; encore aujourd'hui, ce mot recouvre ces deux sens en Afrique du Nord
(2). Embryon : Bien évidemment, ce mot est une libre réactualisation du mot bouillie écrit dans la sourate en arabe.
Questions théologiques: 
Pourquoi ce mot "caillot de sang" dans le verset original ?
Pourquoi avoir intentionnellement traduit le mot "caillot de sang" en "adhérence" ?
Pourquoi ce mot "bouillie" dans le verset original ?
Pourquoi avoir intentionnellement traduit de mot "bouillie" en "embryon" ?
Toute personne intéressée par les bébés et la physiologie humaine sait pertinemment qu'il n'existe aucun stade où le foetus est un caillot de sang. Tout au plus en a-t-il l'apparence, de visu ! Actuellement, l'idée que l'embryon aux premières semaines n'est que du "sang coagulé" est encore fort répandue au Maroc. Une cause à effet ou une réminiscence de croyances ancestrales ?
C. Une dernière traduction de Muhammad Asad, publiée en 1980, fait encore plus fort :
Coran, Sourate 23, verset 14
14. Puis, de la goutte de sperme Nous avons créé un germe cellulaire ; puis, du germe cellulaire Nous avons créé une pâte embryonnaire, puis Nous avons créé à l'intérieur de cette pâte embryonnaire des os et Nous avons revêtu les os de chair
... (etc.)
L'intention de "forcer" ce verset pour le faire coïncider avec les connaissances actuelles de l'embryologie est évidente mais sans espoir : quelle que soit la traduction, la chronologie décrite dans ce verset est fausse car les os se forment après la chair : les muscles sont déjà présents plusieurs semaines avant que ne soient formés des os calcifiés. Chez un nouveau-né, le squelette est constitué essentiellement de cartilages et non d'os, cette calcification se fera ensuite progressivement et le squelette ne sera complet qu'à la fin de l'adolescence, voire plus tard ! 
« Huit semaines après la fécondation apparaît le cartilage des côtes, et des muscles se forment. A ce stade on note aussi l'ossification de la base des côtes, ossification qui s'étend progressivement jusqu'au cartilage, vers le quatrième mois. Dès la huitième semaine après la conception, les muscles opèrent des petits mouvements, bien que ce ne soit que vers dix ou douze semaines que ces mouvements soient beaucoup plus perceptibles.*» 
(*) cité du Dr T.W. Sadler, docteur es-sciences, professeur associé du département d'anatomie de l'Université de la Caroline du Nord, et auteur de Langman's Medical Embryology).
Précisons aussi que : 
- Les cellules musculaires "ne sont rien d'autre" que des cellules contractiles qui chez l'embryon se développent bien avant leur spécialisation en tissus musculaires.
- Dès la 4me semaine s'établit la circulation foeto-placentaire qui fait appel au rôle moteur des cellules contractiles. 
- Dès la 4me semaine le cœur bat déjà, même s'il est encore en ébauche, et déjà le sang circule…
- Pour permettre la calcification et la croissance des cartilages et du futur système osseux du bébé, il faut que le sang et les "lymphes" circulent et l'irriguent. Les tissus contractiles (les muscles) sont donc une étape préalable sine qua non pour que croissance et calcification soient possibles. Donc un cœur (des muscles) permettant la circulation sanguine doivent obligatoirement précéder le système osseux...
L'explication coranique est par ailleurs erronée et incomplète : 
- C'est la réunion d'un spermatozoïde et d'un ovule (les 2 gamètes) qui constitue le commencement de la grossesse
- Un seul spermatozoïde suffit pour féconder l'ovule. Une goutte de sperme en contient une dizaine de millions. (4)
- En admettant que reposoir solide (3) signifiât utérus, c'est encore une erreur biologique. Cette description sans fécondation ne fait pas le distinguo entre trompes, ovaires, ovules, et ne révèle que le manque de connaissances qu'avaient les gens de cette région à cette époque. Ce que l'on ne peut leur reprocher.
Question théologique:
On ne peut exiger d'Allah qu'il donne des détails médicaux complets, mais pourquoi alors donnerait-il une chronologie totalement fausse et incomplète qui ne fait qu'induire en erreur ?
D. Une traduction qui tente de résoudre le problème de la goutte de sperme... :

Coran, Sourate 23, verset 14
14. Nous avons fait de l'éjaculation (4) une adhérence ; de l'adhérence Nous avons fait une masse flasque. De la masse flasque Nous avons fait le squelette, et Nous avons revêtu le squelette de chair
... (etc.)
... Mais qui ne résoud pas celui, très embarrassant, des os recouverts par la chair...
Fort de cette impossibilité à transformer la réalité en révélations divines, et plutôt que d'y renoncer, le célèbre Docteur Buccaille, fervent défenseur de la thèse de l'origine divine du coran, rejette toutes les traductions précédant la sienne (ha bon, laquelle ?). Il affirme que : " Leurs traductions sont à peine compréhensibles " (..) " Les traducteurs précédents se sont trompés "... 
Parions que la traduction qu'il recommanderait s'il était lingüiste serait bien évidemment celle transcrite au point C, ou quelque chose de similaire. Une chose qu'il n'a pu faire vu qu'il ne maîtrisait pas l'arabe à l'époque de la publication de son célèbre livre...
E. Quelques versets qui " confirment" les connaissances médicales du Coran, ou plutôt des hommes de l'époque :
Coran, Sourate 40, verset 67
67. C'est Lui qui vous a créés de poussière, puis de sperme, puis de caillot de sang (Alaqa) ; puis Il vous fait sortir bébé pour qu'ensuite vous atteignez vos pleines forces et qu'ensuite vous deveniez vieux, - or tel parmi vous est achevé d'abord - et que vous atteignez un terme dénommé. Et peut-être comprendriez-vous ?
Coran, Sourate 22, verset 5
5. Ho, les gens ! Si vous êtes en doute au sujet de la résurrection, eh bien, c'est Nous qui vous avons créés de poussière, puis de sperme, puis de caillot (Alaqa), puis de chair, formée aussi bien qu'informe, - pour tout vous expliquer - et Nous déposons dans les matrices ce que Nous voulons, jusqu'à un terme dénommé ; puis Nous vous faisons sortir bébés pour qu'ensuite vous atteigniez vos pleines forces. Tel d'entre vous est achevé ; tel d'entre vous est reconduit jusqu'au plus vil de l'âge de sorte qu'après avoir su il ne sait plus rien
On ne peut que le constater : Le Coran s'acharne à affirmer que l'embryon n'est que du sang coagulé.
Terminons dès lors en beauté avec un texte traduit du grec, écrit par un vrai médecin, Claude Galien, né en 131 après J-C. Galien est réputé comme le plus grand médecin après Hippocrate. On retrouve dans ce texte un bonne partie des affirmations - grossièrement plagiées près de 5 siècles plus tard - par Mahomet. Comparons-le avec la sourate 23 : 12-14 que nous avons épluchée plus haut...
« Mais reprenons à nouveau la description à la première formation de l'animal, et afin de rendre notre description ordonnée et claire, divisons la création du foetus en quatre périodes de temps. La première est celle dans laquelle, comme nous le voyons dans les avortements et les dissections, la forme du sperme a le dessus. A ce stade, même Hippocrate le merveilleux n'appelle pas la forme de l'animal un fœtus, comme nous l'avons entendu dans le cas du sperme vidé au sixième jour, il l'appelle toujours du sperme.
Mais quand il a été empli de sang, et que le cœur, le cerveau et le foie sont toujours inarticulés et informes, mais ont dès lors une certaine solidarité et une taille respectable, c'est la deuxième période ; la substance du fœtus a la forme de la chair et plus la forme du sperme. En conséquence, vous verriez qu'Hippocrate n'appelle plus cette forme "sperme" mais, comme il a été dit, "fœtus".
La troisième période suit lorsque, comme il a été dit, il est possible de voir les trois parties principales clairement comme une sorte de détour, une silhouette en quelque sorte, de toutes les autres parties. Vous verrez la conformation des trois parties principales plus clairement, celle des parties de l'estomac plus faiblement, et bien plus, celle des membres. Plus tard ils forment des "brindilles", comme le dit Hippocrate, indiquant par ce terme leur similarité avec des branches.
La quatrième et dernière période est au stade où toutes les parties des membres ont été différenciées et, à ce stadem Hippocrate le merveilleux n'appelle plus le fœtus un embryon mais déjà un enfant ; ainsi lorsqu'il dit qu'il tressaute et bouge comme un animal déjà entièrement formé… Le temps est venu pour la nature d'articuler les organes précisément et d'amener toutes les parties à la formation finale. Ainsi elle fait croître la chair sur et autour des os, et en même temps… elle crée à l'extrémité des os des ligaments qui les lient les uns aux autres. Et sur toute leur longueur elle place autour d'eux de fines membranes appelées periostéales sur lesquelles elle fait croître la chair. »
[texte de Claude Galien, traduit du grec]
Que reste-t-il encore debout de cette révélation divine ? Absolument rien, même les erreurs chronologiques de la sourate 23 étaient déjà écrites dans ce texte... Et pour un croyant dans ces révélations du Coran, un goût amer dans la bouche ; la sensation de s'être fait berner par Allah ? 
Si nous concluions provisoirement par la révélation la plus extraordinaire du Coran (Sourate 11.7) : 
" Et c'est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours, alors que Son Trône était sur l'eau " (Pouet-pouet)
Rafael T. & Meriem M, 
(avec l'aimable participation de Marmatamax et de Thomas Zartregu).

21 SEPTEMBRE 2017

Et si le prophète Mahomet n'avait pas été illettré ?

Pour l'islam officiel, le Coran provient directement de Dieu, dicté au prophète Mahomet, qui ne savait ni lire ni écrire. Un livre remet totalement en cause cette version.

Publié le  | Le Point.fr
D'autres versions du Coran auraient été retrouvées au Yémen.
D'autres versions du Coran auraient été retrouvées au Yémen. © RIZWAN TABASSUM / AFP/
13 SEPTEMBRE 2017

Le juif  Jésus (Yeshua) des évangiles n’est pas le Jésus (Issa) du coran et des hadiths. A l’époque du multiculturel et du politiquement correct, il est devenu banal d’entendre affirmer, au nom de la « tolérance », que le christianisme et l’islam, l’un autant que l’autre, vénèrent Jésus!

Qu’il soit appelé Jésus ou Issa ne serait qu’un détail sans conséquence, puisqu’il appartiendrait de droit aux deux religions…
Dans la même perspective, sous l’influence de Massignon et de ses émules, l’appellation de civilisation « abrahamique« , a remplacé ce que précédemment on nommait civilisation judéo-chrétienne! Les journalistes se réfèrent maintenant aux « trois monothéismes« , ce qui permet, au passage, de placer l’islam au même niveau que le judaïsme et le christianisme, laissant croire que la religion de Mahomet (Mohamed) appartient à l’héritage biblique…
Des commentateurs chrétiens n’hésitent pas (par ignorance) à reprendre à leur compte l’expression pourtant spécifiquement islamique de « religions du Livre« , qui désigne juifs et chrétiens considérés avec condescendance par l’ultime « révélation coranique ». Alors qu’en fait ni le judaïsme ni le christianisme ne sont une religion du livre, et que seul l’islam donne littéralement au livre du Coran un statut aussi central et sacralisé. Allah incarné dans un livre qui ignore l’historicité et qui – incréé –  serait hors du temps.
Toutes ces expressions  malencontreuses reflètent une idéologie qui gagne chaque jour du terrain dans les médias et les mentalités, traduisant surtout l’irruption de l’islam en ce début de troisième millénaire. Actualisation du hadith: « l’islam domine, mais n’est pas dominé

Quelle est la logique de ce processus?

L’islam se perçoit comme la religion primordiale. Pour lui, le judaïsme et le christianisme n’en sont que des développements accessoires, et périmés. Les musulmans et eux seuls forment « la meilleure communauté au monde« (3.110)
Car pour le Coran, Abraham (Ibrahim) est le prototype radical du monothéiste, soumis à Allah (3.66), le hânif. Les musulmans et eux seuls sont donc les vrais représentants de cette foi fondamentale d’Abraham dans le monde d’aujourd’hui!
Or la religion de l’Abraham biblique et celle de l’Abraham coranique n’ont pas grand chose de commun. La ressemblance est purement formelle. Si l’Abraham de la Bible est le premier maillon vivant d’une chaîne historique de croyants en la promesse de Dieu, l’Abraham du Coran est un prophète qui proclame une foi intemporelle et abstraiteen l’unicité d’Allah. L’Abraham biblique renonce à sacrifier son fils Isaac, (Ismaël, dans le Coran) car le « Dieu des vivants » a en horreur les sacrifices humains.
Mais la relation à Dieu sous forme d’alliance, c’est à dire de réciprocité vivante etconfiante, si fondamentale chez les juifs et les chrétiens, est absente dans l’islam. L’Abraham du Coran est le premier « soumis » de toute une série de personnages, Adam, Noé, Jésus, etc. Les prophètes du Premier Testament manquent à l’appel, car le sens du mot « prophète » (nabi en hébreu, rasûl en arabe) n’est pas le même en islam.

Le musulman ISSA (=Jésus?)…

Deux sources décrivent le personnage d’Issa, Jésus musulman : le Coran et les Hadith, les deux ayant autorité  et constituant la sunna, la tradition islamique.
Le Coran donne un bref aperçu de sa vie, tandis que les Hadith (collection de dits du prophète Mohamed) précisent son rôle dans la compréhension islamique des temps à venir.

ISSA dans le Coran:

Selon les sourates qui parlent de lui, Issa est un prophète de l’islam parmi d’autres, mais dont l’envergure est particulière. Son message est purement islamique, en relation avec Allah (3.84). Comme tous les prophètes avant lui, et comme Mohamed après lui, Issa n’a pour seul but que de donner la loi de l’islam, et de ce fait, ses disciples appelés chrétiens devraient s’en remettre à cette seule loi (3.50; 5.48) car, au départ, ils étaient naturellement soumis à Allah en affirmant: « nous sommes croyants« , en d’autres termes: « nous sommes musulmans » (5.111).

Les Livres

Comme tous les prophètes de l’islam avant lui, Issa a reçu sa révélation de l’islam sous la forme d’un livre (6.90), appelé injil , (déformation de: évangile). La Torah était le livre d’Abraham, (!) et le Zabour (psaumes) était le livre de Daoud (David).
C’est pourquoi les juifs et les chrétiens sont appelés les « gens du livre« . (ahl al kitab)Mais la seule religion révélée dans tous ces livres, c’est l’islam (3.18).
La révélation donnée à Issa confirme les prophètes qui l’ont précédé (3.49, 84; 5.46; 61.6). Mohamed lui-même, « sceau des prophètes« , a authentifié toutes les révélations antérieures, celle d’Issa incluse (4.47). C’est la raison pour laquelle les musulmans doivent croire dans la révélation que Issa a reçue (1.136) tout en sachant que son livre, injil, a été détourné de sa forme originelle par ses adeptes, et que, de nos jours, seul le Coran est le guide sûr pour accéder à l’enseignement d’Issa!

La biographie coranique de Issa

Selon le Coran, Issa était « Messie« . Il était sous l’influence du Saint Esprit (2.87; 5.110). Il est également présenté comme parole d’Allah (4.171).
La mère de Issa, Mariam, était la fille d’Imram (3.34,35) (cf le Amram de l’Exode) et la sœur d’Aaron et de Moïse (19.28). Elle avait été adoptée par Zakariah (père de Jean-Baptiste) (3.36). Toujours vierge, Mariam donna naissance à Issa, seule dans un lieu désert, non pas à Bethlehem de Judée, mais sous le palmier dattier (19.22s) d’une oasis.
Issa se mit à parler, encore bébé, dans son berceau (3.46; 5.110; 19.30). Il réalisa de nombreux prodiges, comme d’insuffler la vie à des oiseaux d’argile, de guérir les aveugles et les lépreux, de relever des morts (3.49; 5.111). Mais surtout, il annonça la venue de Mohamed (61.6).

Issa n’est pas mort sur une croix

Le Coran rectifie les messages qui l’ont précédé, car « les chrétiens et les juifs ont corrompu leurs Ecritures » (3.74-77; 113). Bien que les chrétiens croient que Jésus est mort en croix, il ne fut en réalité ni tué ni crucifié, et ceux qui affirment la crucifixion sont des menteurs (4.157).
Issa n’est jamais mort, mais a connu une ascension auprès d’Allah (4.158). C’est pourquoi, au jour de la résurrection, Issa en personne portera un témoignage d’accusation contre les juifs et les chrétiens qui ont cru à sa mort en croix (4.159).

Les vrais chrétiens devraient accepter l’islam

De la part des chrétiens et des juifs, il est impardonnable d’ignorer le fait que Mohamed a transmis le Coran comme claire évidence de la révélation d’Allah (98.1). Mohamed était même le cadeau d’Allah aux chrétiens, venu corriger leur mauvaise interprétation et leur déviance. Ils devraient donc accepter Mohamed comme messager d’Allah, et le Coran comme la révélation finale! (5.15; 57.28; 4.47).
Les « vrais » chrétiens étant par définition incapables d’aimer les ennemis de Mohamed (58.22), de ce fait, quiconque s’oppose au message de Mohamed ne peut pas être un vrai chrétien.

Les chrétiens qui refusent ou acceptent l’islam

Quelques juifs et chrétiens sont de vrais croyants, car ils acceptent l’islam, ne parlent ni n’agissent en sa défaveur; mais la plupart, indifférents ou hostiles, sont des transgresseurs (3.109) qui seront châtiés, puisque ceux qui refusent de reconnaître la mission de Mohamed iront en enfer (98.6).
Pour le Coran, il est clair que les musulmans ne devraient « jamais prendre pour amis des juifs ou des chrétiens » (5.51). Ils doivent plutôt les combattre jusqu’à ce qu’ils se soumettent, payent la taxe de dhimmi, et soient humiliés (9.29).
Des centaines de versets coraniques sont de fait consacrés au « jihad dans le sentier d’Allah » (= guerre armée contre les infidèles). On trouve dans ce livre « sacré »  plus fréquemment les termes de combattre et de tuer que le mot prier.
Il existe un Livre du Jihad dans toutes les collections de Hadith, ce qui prouve la centralité de ce thème combattant, assimilé à un 6ème pilier de l’islam pour tout un courant historique.

Les croyances des chrétiens

Il est expressément demandé aux chrétiens de ne pas croire que Issa est le Fils de Dieu. La paternité étant perçue sur le plan purement biologique, la transcendante majesté d’Allah est évidemment incompatible avec le fait d’avoir un « fils » (4.172; 25.2).
Issa n’était simplement qu’une créature humaine, et un serviteur d’Allah. (4.172; 3.59).
Le Coran accuse les chrétiens de blasphémer, parce qu’ils croient en une famille de dieux: Dieu le Père, Marie la mère, et Issa le Fils… Pourtant Issa a rejeté cet enseignement (5.116). La doctrine de la trinité est une mécréance, et une destinée douloureuse attend inévitablement ceux qui y adhèrent (5.73) car le blasphème mérite les plus sévères sanctions. Les « associateurs » auront un châtiment particulièrement sévère en raison de cette impiété impardonnable aux yeux de l’islam (shirk).

Issa (Jésus) dans les Hadith:

  • Issa, le destructeur de la chrétienté
La deuxième source officielle de la croyance islamique (aussi importante que le Coran lui-même) considère que le prophète Issa va jouer un rôle important à la fin des temps: il fera la guerre à toutes les religions, jusqu’à leur destruction, démontrant ainsi le triomphe de l’islam…
Dans une tradition, nous lisons que de nouveaux prophètes n’apparaîtront plus sur terre avant que Issa ne revienne, comme un homme de taille moyenne, au teint rougissant, portant deux vêtements légers, des gouttes tombant de sa tête, bien qu’il ne soit pas mouillé. Il combattra pour la cause de l’islam.
Issa « brisera la croix« , « tuera les porcs » et abolira la taxe imposée aux infidèles soumis. Allah détruira alors toutes les religions, à l’exception de l’islam.
Issa fera disparaître la figure du mal, vivra sur terre durant quarante ans et ensuite mourra. (Sunan Abou Daoud, livre 37,4310).
  • Quelle est la signification de ces dits?
La croix est le symbole de la chrétienté: briser la croix veut dire: abolir le christianisme. Dans la culture islamique, les porcs sont associés aux chrétiens, et les singes aux juifs; tuer les porcs est donc une manière d’annoncer leur anéantissement. Le retour d’Issapurifiera le monde de l’impureté que représentent les chrétiens aux yeux des musulmans.
Sous la loi islamique,  payer la taxe de capitation permet de racheter sa survie et ses biens lorsque l’on fait partie des « gens du livre » (9.29). L’abolition de la taxe signifie donc que le jihad a repris contre les juifs et les chrétiens vivant sous l’islam, et que ceux-ci devraient se convertir sous peine de mort ou d’esclavage.
Telle est donc la tâche finale d’assainissement que le musulman Issa devra accomplir, lorsqu’il reviendra dans les derniers jours!…
Rappelons que le musulman dit plusieurs fois par jour la fatiha, la première sourate du Coran, qui est considérée comme la matrice de toutes les autres. Or dans cette invocation à Allah, il est fait mention de « ceux qui encourent sa colère », c’est à dire les juifs, et de « ceux qui se sont égarés », c’est à dire les chrétiens! (Les commentateurs autorisés du Coran le spécifient traditionnellement ainsi). On voit combien cette incantation répétitive peut ancrer dans les esprits une discrimination religieuse méprisante envers les non-musulmans, ainsi que nombre d’autres sourates du Coran et que certains hadith particulièrement agressifs.

Analyse du musulman Issa (Jésus)

  • Issa n’est pas une figure historique.
Le Issa coranique n’est pas un personnage historique crédible, car son identité, comme son rôle de « prophète de l’islam« , se basent sur de présumées révélations individuelles à Mohamed, ayant eu lieu plus d’un demi millénaire après la vie et la mort du Jésus historique, au sujet duquel seuls les écrits néo-testamentaires sont les témoignages tangibles les plus proches.
  • Le véritable nom de Jésus n’a jamais été Issa.
La langue maternelle de Jésus était l’araméen. Du temps de son existence personnelle, il a été appelé Yeshua en araméen, puis Jesu en grec. Yeshua est une variante de l’hébreu Yehoshua, qui signifie « Yahvé sauve ».
Yeshua de Nazareth n’a jamais été appelé Issa, le nom que lui attribue le Coran. Issa ne veut rien dire en arabe; Jésus est délibérément privé de son identité.
  • Jésus n’a jamais reçu un « livre »!
Selon le Coran, un livre a été révélé à Issa, comme aux autres prophètes: c’est l’injil.
Le terme arabe « injil » n’est que la déformation du grec eu-angelion qui veut dire bonne nouvelle ou évangile. Jésus annonçait en effet une bonne nouvelle libératrice de la part de Dieu, dans la ligne de ses prédécesseurs, en se référant à une expression de la période du retour d’exil où une annonce de bonheur avait été faite au peuple d’Israël déporté à Babylone.
L’expression eu-angelion ne se comprend donc pas par rapport à un texte de révélation que Jésus lui-même aurait reçu tout rédigé, et que le Coran appelle « injil« .
Le terme « évangile » n’a été utilisé qu’après la mort de Jésus pour donner un titre biblique aux récits biographiques rédigés par Matthieu, Marc, Luc et Jean comme base de confessions de foi des communautés. C’est sans doute à partir de ces rédactions apostoliques que Mohamed s’est fait cette fausse idée d’un injil comme livre de révélation donné au prophète Issa par Allah..
L’ensemble des prophètes de l’islam dont les noms sont puisés dans les Ecritures hébraïques n’ont pas reçu de livre ou de code de lois. Par exemple les psaumes ne sont pas un livre révélant l’islam, comme le prétend le Coran, mais une collection de chants liturgiques, dont quelques-uns sont de David. Les Israélites qui se référaient alors à la Torah de Moïse n’ont jamais cherché de prescriptions légales dans les psaumes. Ainsi, David ne pouvait pas être un « prophète » au sens coranique du terme, c’est-à-dire un transmetteur de loi; de même, nombre de personnages cités comme tels par l’islam n’ont jamais été des porte-parole d’une loi.

Prophéties bibliques et prophéties coraniques: rien à voir!

La compréhension biblique de la prophétie est totalement différente de celle de Mohamed. Une prophétie n’est pas considérée comme extrait d’un texte céleste préexistant éternellement, à l’instar du Coran, mais comme message de Dieu inspiré à des êtres humains pour un temps et un lieu spécifiques.
Un prophète biblique est une personne vivant dans un contexte précis, à qui Dieu révèle des réalités encore cachées à tous et qui est appelée à agir comme son porte-parole. La variété des textes inspirés dans la Bible montre bien que ceux-ci ne sont pas dictés à partir d’un livre céleste intemporel et an-historique.

Erreurs et anachronismes du Coran

L’affirmation du Coran selon laquelle Jésus ne fut pas exécuté sur une croix n’a aucune base factuelle, et rappelle étonnamment la polémique développée quelques siècles plus tôt par les courants hérétiques hostiles au christianisme naissant.
Or, l’un des points forts orthodoxes sur lequel se rejoignent toutes les sources chrétiennes originelles est précisément la crucifixion de Jésus.
La mère d’Issa est appelée Mariam dans le Coran, et elle est présentée comme la sœur de Moïse et d’Aaron, et la fille d’Imram (en hébreu Amram). Mohamed a visiblement confondu Marie avec la Myriam de l’Exode, treize siècles auparavant!
Le Coran reproche aux chrétiens d’adorer trois dieux: Dieu le Père, le Fils Jésus, et la Mère Marie. Ce qui est une caricature grossière. Il accuse aussi à tort les juifs et les chrétiens de polythéisme. (voir Deutéronome 6.4 et Jacques 2.19a), impiété gravissime.
De nombreuses séquences du Coran évoquent des récits populaires juifs ou chrétiens, et d’autres rappellent la littérature apocryphe datant d’un siècle minimum après la mort de Jésus. Ainsi, le récit coranique de Jésus (Issa) né sous un palmier-dattier est la reprise d’une fiction tardive, de même que celui de Jésus enfant insufflant la vie à des oiseaux d’argile.
Les titres que le Coran donne à Jésus, tels que Messie et Parole de Dieu ne trouvent aucune explication dans la propre logique islamique. Par contre dans la Bible, d’où ils ont été expatriés, ces titres prennent un sens précis, lié à un système théologique cohérent, que le Coran méconnaît totalement.
Le Coran mentionne le Saint Esprit en connexion avec Jésus, utilisant ainsi des phrases extraites de l’Evangile. Ibn Ishak, le biographe de Mohamed, rapporte que, pour ce dernier, l’Esprit est l’ange Gabriel (Jibril), (de même que les sourates 2.97 et 16.02).
C’est pourquoi l’expression biblique « Esprit de Dieu » ou ruah Elohim, ne peut se comprendre qu’à la lumière des saintes Ecritures hébraïques; cela ne correspond en tout cas pas à un ange.
L’allégation coranique selon laquelle Jésus aurait annoncé la venue de Mohamed (61.6) semble fondée sur une lecture complètement reformulée de Jean 14.26, un passage qui se réfère à la venue du Saint-Esprit.
Les Ecritures saintes hébraïques étaient la bible de Jésus. Il a toujours affirmé leur autorité et leur pertinence, et il a prêché à partir de leur message théologique. C’est en fonction de ces mêmes Ecritures que Jésus a reconnu et présenté Dieu comme Adonaï Elohim, le Dieu d’Israël. Il n’a jamais appelé Dieu Allah, nom d’une divinité païenne arabe dont le culte existait à la Mecque bien avant Mohamed (son propre père, mort avant sa naissance, se nommait d’ailleurs Abd allah = serviteur d’Allah).
Les développements narratifs de la Bible sont riches de détails historiques souvent confirmés par la recherche archéologique. Ils recouvrent plus d’un millier d’années et révèlent un long processus de créativité culturelle.
A l’opposé, l’histoire religieuse du Coran ne s’appuie sur aucun support archéologique; les récits fragmentaires et discordants qui la composent n’offrent jamais le reflet de cultures historiques. Aucune localisation possible de l’Israël ancien n’y est mentionnée, et le nom de Jérusalem, si central dans la Bible, n’y apparaît jamais!
La plupart des événements prétendument historiques relatés dans le Coran n’offrent aucune possibilité de vérification indépendante. Ainsi, on nous explique qu’Abraham et Ishmaël ont construit la Kaaba à la Mecque  (1.127) mais il n’y a aucun support historique à cette affirmation. Le texte biblique original, antérieur de plus de mille ans, ne place Abraham dans aucun lieu proche de l’Arabie.
Le Coran, écrit par étapes à partir du 7ème siècle de notre ère, et dont les sourates innombrables ont été finalement sélectionnées et peut-être reformulées par Othman (modifications jusqu’au 10 ème, selon Mondher Sfar) n’est pas crédible lorsqu’il parle de Jésus Christ. Il n’est pas compétent en histoire biblique, contient de nombreux contresens historiques, et ne peut donc faire autorité en la matière.

Appropriation, par l’islam, de l’histoire du judaïsme et du christianisme

A la lumière des événements ultérieurs, on peut analyser la prétention selon laquelle l’islam est la religion primordiale et les prophètes antérieurs à Mohamed déjà musulmans: cela s’appelle une appropriation abusive au profit de l’islam. Cette captation d’héritage spirituel prive le judaïsme et le christianisme de leur propre histoire.
N’oublions pas que de nombreux sites bibliques, comme les tombeaux des patriarches hébreux et le Mont du Temple, sont réclamés par l’islam comme étant des sites islamiques, et non pas juifs ou chrétiens. (Le Coran nous raconte qu’Abraham était le prototype du croyant de l’islam. D’où la revendication d’une Palestine arabe et musulmane, sans tenir aucun compte des bénéficiaires historiques de la Promesse, les Juifs).
Il est vrai que sous la loi islamique (le waqf), après la sortie des Arabes d’Arabie et l’invasion de la Terre sainte, les juifs et les chrétiens ont effectivement été bannis de ces sites chargés de mémoire juive et chrétienne exclusivement.
Le rôle des Ecritures hébraïques dans le christianisme n’a pas de parallèle avec la place que l’Islam donne à la Bible
Il y a une différence fondamentale entre l’attitude chrétienne vis-à-vis des Ecritures hébraïques et l’attitude musulmane envers la Bible. Les chrétiens acceptent telles quelles les Ecritures hébraïques, qui étaient celles de Jésus et de ses apôtres, et celles de la primitive Eglise, entièrement juive.
L’essentiel de la foi chrétienne s’appuie sur elles, et les concepts essentiels tels que Messie, Esprit de Dieu, Royaume de Dieu, salut, etc, s’enracinent profondément dans la tradition biblique. L’Eglise a même excommunié l’hérésiarque Marcion qui voulait exclure la Bible hébraïque du Canon des Ecritures!
Dans les temples et les églises, on lit chaque dimanche les mêmes Ecritures hébraïques que celles lues le samedi dans les synagogues. Les prêtres et les moines prient les psaumes chaque jour, louange typiquement juive.
Au contraire, la façon qu’a l’islam de traiter la Bible est d’une arrogance insupportable : d’un côté le Coran prétend « confirmer » les révélations précédentes, en même temps il n’accorde strictement aucune place au contenu réel de la Bible.
En déclarant sans aucun argument précis que les juifs et les chrétiens ont falsifié leurs Ecritures, le Coran  cherche surtout à couvrir ses fantaisies historiques et théologiques. Il est très rare que les étudiants musulmans connaissent quelque chose des textes ou de la théologie bibliques, les imams ne lisent jamais la Bible et ils restent ainsi enfermés dans leur autoproclamation coranique sans aucun repère critique.

Quelques voix contemporaines à propos de Jésus:

  • Yasser Arafat. Dans une conférence de presse aux Nations Unies en 1983, Arafat a appelé Jésus « le premier fedayin palestinien qui a porté l’épée » (c’est à dire: qui a combattu pour l’islam).
  • Sheik Ibrahim Mahdi, employé de la télévision de l’autorité palestinienne a déclaré en direct en avril 2002: « Les juifs attendent le faux messie juif, tandis que nous attendons, nous, Jésus, paix sur lui. Les mains pures de Jésus feront trépasser le faux messie des juifs. Où? En Palestine! »
  • Shamim A. Siddiqi, écrivain, New York, a récemment exposé la définition classique de l’islam:
« Abraham, Moïse, Jésus et Mohamed, étaient tous des prophètes de l’islam. L’islam est l’héritage commun de la communauté judéo-christiano-islamique des Etats Unis, et établir le royaume de Dieu est la tâche commune des trois religions abrahamiques.
L’islam était la foi, l’art de vivre, des juifs et des chrétiens, mais ceux-ci les ont perdus dans des innovations humaines. Maintenant, les musulmans désirent remémorer la vraie religion à leurs frères et sœurs juifs et chrétiens. Ce sont les faits de l’histoire! »
Le négationnisme historique est un stratagème de l’apologétique islamique: en se présentant comme une confirmation du judaïsme et du christianisme, l’islam peut mieux les rejeter et les supplanter ensuite. Embrasser pour mieux étouffer.
Ce qui est affirmé dans une parodie de respect n’est ni du judaïsme, ni du christianisme, c’est une récupération pour mieux phagocyter l’ensemble, et finalement promouvoir Jésus et Moïse comme prophètes musulmans.
C’est souvent l’arrière-pensée des musulmans qui fréquentent le « dialogue interreligieux », car par ces discussions de salon pour naïfs, l’islam peut ainsi baliser la reconversion des juifs et des chrétiens vers « la vraie religion », dans le sens où Siddiqi parle de « tâche commune des juifs et des chrétiens dans l’établissement du royaume de Dieu aux USA« , ce qui, pour lui, veut dire promouvoir ensemble  la sharia et l’ordre islamique!

Conclusion:

Le Jésus du Coran, appelé Issa, est le résultat conjoint de l’imagination, de la fiction et de l’ignorance. Quand les musulmans vénèrent ce Issa, ils ont en tête quelqu’un qui n’a rien à voir avec le vrai Jésus, premier né de Marie, fils d’Israël, lié à l’histoire biblique. Le Issa du Coran est basé sur des affirmations non historiques émanant de légendes caravanières de l’Arabie du 7ème siècle.
Pour l’immense majorité des croyants musulmans, Issa est le seul Jésus qu’ils connaissent. Mais quiconque accepte ce Jésus islamique accepte aussi le Coran et la religion de Mohamed. En faisant du Jésus des évangiles Issa, un prophète de l’islam, les musulmans réduisent à néant l’existence propre du christianisme, comme ils l’ont fait du judaïsme en vampirisant Abraham, Moïse et David.
Selon les hâdith, la fin des temps verra ce Issa combattant venant détruire la foi chrétienne et faire de l’islam la seule religion triomphante dans le monde entier. Issa en personne démontrera la désobéissance des juifs et mettra les chrétiens en accusation pour les condamner à l’enfer en raison de leur croyance à la crucifixion et à l’incarnation.
L’acte final du musulman Issa reflète bien la stratégie apologétique qui consiste à remplacer le vrai Jésus historique, le Yeshua pacifique, par un clone agressif de Mohamed, de sorte que rien ne subsiste en dehors des visées planétaires de l’islam. L’altérité ne fait pas partie du paysage culturel de l’islam.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.infoen collaboration et selon les travaux en islamologiede Révérend Mark Durie, prêtre anglican (Australie).
 
 
31 AOÛT 2017
Un homme chrétien est entré à l'intérieur de la Kaaba et a délivré un incroyable message:
https://www.facebook.com/boostetafoi/videos/1313115485476983/
Regardez la vidéo.
 
 
19 AOÛT 2017

Comment peut-on tuer au nom de Dieu ?

Question logique, qui a un sens dans les sociétés bouddhistes, juives, hindouistes, chrétiennes, bref non musulmanes ; mais qui s’avèrera incongrue et stupide dans celles qui sont fortement imprégnées de culture islamique.
Au VIIIe siècle, une secte musulmane, les moutazilites itazala, (se mettre à l’écart), fondée par Wâsil ibn ‘Atâ (698-750) et Amr ibn ‘Ubayd (mort en 762), considérait qu’on peut rester adepte du rationalisme tout en acceptant l’idée de l’existence du dieu unique. Ils développèrent l’idée selon laquelle le Coran est un livre créé et non « incréé » au même titre qu’Allah. Certains parmi eux jugeaient le texte coranique mal rédigé, vilipendaient la qualité de sa construction qu’ils trouvaient mal ficelée et critiquaient sa syntaxe. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils réfutaient la nature divine que bien des musulmans attribuent au message coranique. Pour les moutazilites, le mal dans le monde ne saurait être d’origine divine mais plutôt humaine. Par ce raisonnement, ils arrivèrent à établir que la haine, les massacres et les guerres recommandés par le Coran sont uniquement les volontés d’un être humain obsédé par un désir hégémonique, car l’image d’un dieu austère, rancunier et cruel (telle que présentée par le Coran) ne cadre pas avec le bon esprit et l’extrême magnanimité qui devraient caractériser l’Être Suprême. Ce mouvement rencontra un franc succès auprès des intellectuels de l’époque, mais fut, bien sûr, déclaré hérétique par l’islam classique.

Le négateur de l’islam est mécréant :

Contrairement aux livres sacrés des autres religions, le Coran est le seul qui incite et encourage la haine entre les hommes en prêchant le jihad et en exaltant au martyre. Le Coran raisonne essentiellement en terme dualiste : « amis » contre « ennemis », « fidèles » (musulmans) contre « infidèles » (non-musulmans). Il raisonne de façon constante par un antagonisme régulier entre celui qui est considéré comme « mécréant », parce que n’appartenant pas à l’islam, et le vrai « croyant », faisant partie de la « communauté des croyants », celle des musulmans, n’offrant alors qu’une seule solution aux non-musulmans : l’incroyance.
Le négateur de l’islam est « mécréant », qu’il soit athée, agnostique, polythéiste ou même qu’il appartienne à une autre religion monothéiste. Malgré les rares versets qui font allusion à l’amitié (certains exégèses y ont décelé une transcription des versets bibliques), les injonctions belliqueuses du Coran sont d’une telle virulence et d’un tel poids qu’elles ne laissent la place à aucune ambiguïté, de façon que sa lecture ne puisse qu’encourager certains croyants à ne conserver que le sens qui appelle au jihâd, ce « combat sacré » pour Allah, par les armes, en vue de l’expansion de l’empire musulman.
L’islam est la religion qui se présente tout d’abord comme celle du jihad. Sacralisation de la razzia bédouine, le jihad est cette monstrueuse entreprise guerrière visant, grâce au tranchant et sanglant sabre (sayf) de son prophète, la conquête des terres qui ne se trouvent pas encore soumises aux préceptes islamiques. Une horreur qui constitue le moteur de l’ahurissante diffusion de l’islam au fil des siècles et qui n’envisage s’achever qu’après la conquête finale conduisant à la soumission totale de toutes les terres du monde. Un hadith attribue ces paroles à Mahomet :
« Lorsque ma communauté s’emparera du sabre, elle ne le remettra dans son fourreau, qu’au Jour de la Résurrection ». [1].
La seule relation possible entre le « mécréant » et l’islam, c’est ce jihad, hormis l’inhumain et humiliant statut de dhimmi (« protégé », non-musulman) qui pourrait être accordé au non-musulman en terre d’islam.
La question du jihad est d’une telle importance qu’il est nécessaire de s’y attarder pour en mesurer les enjeux. Élément permanent et indéboulonnable du dogme islamique, sa justification repose sur un immense socle de références aux textes sacrés, de repères historiques et discours religieux enracinés dans l’idéologie musulmane et les consciences islamiques, qu’il convient de développer. L’écrivain et anthropologue musulman, Malek Chebel, reconnaissait dans les colonnes du quotidien français Le Monde, du 17 et 18 septembre 2006, que :
« L’islam a toujours fonctionné sur le trépied suivant : les « guerriers’’ qui se réclament du jihad, les « théologiens’’ [les ouléma] qui leur fournissent une légitimation sacrée, et les marchands qui financent ».
De nos jours, principalement l’Arabie Saoudite, grâce aux pétrodollars et aux sommes prodigieuses apportées et dépensées par les pèlerins. Et c’est presque essentiellement grâce au jihad que l’islam doit son extraordinaire et fulgurante expansion ;
« L’islam commande à tout homme adulte, dans la limite de sa validité physique, de se lancer à la conquête des peuples, avec pour but de faire obéir ses commandements partout. Ceux qui étudient la guerre sainte islamique comprendront pourquoi l’islam veut conquérir le monde » disait l’Ayatollah Khomeiny en 1942.

La “perfection du Coran” :

« …C’est un Livre dont les versets sont parfaits en style et en sens, et venu d’un Sage, d’un Parfaitement Connaisseur. N’adorez qu’Allah… » (Coran 11,1-2),
L’« infériorité du ‘’mécréant’’ » :
« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez en Allah. » (Coran 3,110)
ont fait de cette exigence coranique une obligation sacrée de l’islam et l’un des thèmes centraux et récurrents de la théologie islamique. Les ouléma voient dans le jihad un commandement d’Allah qui, face aux non-musulmans, transcende toute restriction temporelle et toutes les barrières géographiques. Selon l’école malikite, l’une des quatre principales de l’islam sunnite,
« le Jihâd est une obligation d’institution divine. Son accomplissement par certains en dispense les autres. Pour nous, malékites, il est préférable de ne pas commencer les hostilités avec l’ennemi avant de l’avoir appelé à embrasser la religion d’Allah, à moins que l’ennemi ne prenne d’abord l’offensive. De deux choses l’une : ou bien ils se convertiront à l’islam, ou bien ils paieront la capitation (djizya), sinon, on leur fera la guerre. […] On doit combattre l’ennemi sans chercher à savoir si l’on combattra sous l’ordre d’un chef pieux ou dépravé » [2]
Ce sont bien les motivations coraniques issues des razzias et des premières expansions triomphantes de l’islam qui sont à l’origine des nombreux versets qui concernent ce
« combat dans la voie d’Allah ».
Ces versets, qui ont été « révélés » par Mahomet à différentes étapes de sa vie, font l’éloge et encouragent cette guerre dite « sainte » qui s’entremêle à la religion avec la curieuse promesse de la double récompense du butin de guerre et du paradis pour le combattant musulman.
Les versets se répartissent entre ceux qui recommandent le jihAd uniquement hors des quatre mois sacrés du calendrier musulman :
« Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez leurs des embuscades » (Coran 9,5)
et ceux qui exigent « ce combat sacré », pour le triomphe de l’islam, en tous temps et en tous lieux non islamiques.
« Légers ou lourds, lancez-vous au combat, et luttez avec vos biens et vos personnes dans le sentier d’Allah. Cela est meilleur pour vous, si vous saviez » (Coran 9,41).
Il ne s’agit donc pas d’un combat spirituel contre soi-même ni d’un combat à vocation défensive. Pour se démarquer des islamistes, certains musulmans « modernistes » ou « modérés » accordent une importance de premier plan à une dimension morale qu’ils attribuent au jihad et le définissent comme une guerre essentiellement spirituelle, cet « effort sur soi que le croyant musulman doit effectuer pour lutter contre ses désirs et ses manquements religieux » ; ils cherchent ainsi à nier ou, du moins, à considérablement minimiser son sens guerrier. À l’inverse des « fondamentalistes » et « intégristes » islamiques qui, sur la base du Coran et de la Sunna et en référence à la vie de leur prophète, accordent une place de premier choix à sa dimension guerrière. La différence entre ces deux jihads a été introduite au IXe siècle, avec la fin des premières vagues de conquêtes musulmanes. L’islam primitif, tel qu’enseigné par ses textes sacrés et donné en exemple par Mahomet, privilégie le jihad offensif et guerrier, « dans la voie d’Allah », à l’« effort sur soi » totalement ignoré au VIIe siècle, période de la naissance de l’islam. Et c’est d’abord ce jihad offensif et belliciste qui surgit spontanément à l’esprit du « croyant » lorsqu’il évoque ce terme au plus profond de son être.
D’ailleurs, dans le Coran, c’est bien le sens de la « guerre sainte » offensive qui prime. L’islamiste égyptien Sayyid Qutb écrivait :
« Le jihâd n’est pas une guerre défensive comme le disent certains parmi les musulmans, elle est offensive ».
C’est en fait un devoir religieux établi dans le Coran et la Sunna, une guerre qui doit être déclarée contre ceux qui ne croient pas à la mission de Mahomet.
« Il s’agit de la guerre sainte, institution divine » [3]
décrétée spécialement dans le but de faire avancer l’islam et d’éloigner le « diable » des musulmans.
C’est bel et bien d’opérations militaires cruelles pour des conversions forcées avec amassements de butins dont il s’agit.
« Combattez ceux qui ne croient pas en Allah… Et combattez les gens du Livre [juifs et chrétiens], qui n’acceptent pas la religion de la vérité, jusqu’à ce qu’ils acceptent de payer la capitation de leurs propres mains, après s’être humiliés. » (Coran 9,29) ;
Selon un hadith,
« Combattre dans le chemin d’Allah, matin et soir, vaut mieux que ce bas monde et ce qu’il contient ». [4]
C’est pour cela qu’en islam le mensonge takia est permis, afin de faire croire au non-musulman, ce qu’il veut, dans le but de le convertir ou de le rouler…, le viol, le vol ou les razzias, la guerre pour ne pas dire les agressions gratuites contre les non-musulmans sont intimement liés à la foi, des centaines de hadiths, de versets et de sourates prouvent ce que d’aucuns appelleront des élucubrations islamophobes.
Geneviève Harland
 
 
17 AOÛT 2017
De la bouche même d'un expret du Coran et de la Sunna, le Coran a été falsifié. Regardez la vidéo, pour les arabophones.
https://www.facebook.com/royaltino?hc_ref=ARS6rW0ZPe5v44XIMNhswxPJmhB4j8iIPHopVTcWxPoBU44sIzE-Vql-LjzoX1suWYY
 
 
27 JUIN 2017
De nombreux sites musulmans postent régulièrement des articles présentant des prétendus miracles coraniques, en particulier dans le domaine scientifique.
Souvent, l’article présente une découverte scientifique puis affirme que le Coran avait déjà découvert cela avant la science. Soit l’article se contente d’affirmer cela, soit il cite quelques versets qu’il interprète en concluant au miracle.
Nous n’avons pas ici la prétention d’analyser tous les passages interprétés comme des miracles scientifiques mais nous nous contenterons de faire quelques remarques générales à ce sujet.

MIRACLES DU CORAN …

Pour que le lecteur se représente bien ce dont il s’agit, nous reproduirons ici un post facebook comme exemple :
L’expansion de l’univers :
(Déjà mentionné dans le Coran ça fait 14 siècles)
En 1925, Edwin Hubble, astronome américain, a établit par observation que l’ensemble des galaxies s’éloignent les unes des autres, ce qui implique L’EXPANSION DE L’UNIVERS. L’expansion de l’univers est maintenant un fait scientifique établi.
Voici ce que Le Coran indique à propos de la nature de l’univers :
Le ciel, Nous l’avons construit par Notre puissance : et Nous l’étendons [constamment]: dans l’immensité.
 [Le Coran 51:47]
Le mot arabe ‘Mu’si’oon ‘est correctement traduit comme « faire subir une expansion ‘, et il se réfère à la création de l’expansif vaste univers.
Stephen Hawkin, en son livre, « a brief history of time », indique que « la découverte de L’expansivité de l’univers était l’une des grandes révolutions intellectuelles du 20ème siècle ». Le Coran a mentionné l’expansion de l’univers, avant même que l’homme ait appris à construire un télescope !
Sur quoi le lecteur doit évidemment reconnaitre que le Coran est divin (remarquez le [constamment] ajouté par le traducteur).

…OU MIRACLES DE L’EXÉGÈSE ?

Une première chose que nous voulons remarquer sur ces miracles c’est qu’une telle interprétation du passage est toujours postérieure à la découverte scientifique en question. Ainsi, le passage ci-dessus a été interprété comme faisant référence à un univers en expansion uniquement après que l’on ait découvert que l’univers soit en expansion…
Il parait donc évident que ce n’est pas le Coran qui fait une découverte scientifique mais que la façon d’interpréter les textes est influencée par les découvertes scientifiques. C’est l’exégèse, l’interprétation, qui est miraculeuse et non le Coran !
Ici, nous voulons lancer un défi à nos lecteurs musulmans qui veulent être honnêtes à ce sujet : nous vous mettons au défi de trouver un verset dont l’interprétation a révélé une avance scientifique confirmée plus tard par la science. Il s’agira d’un miracle uniquement si l’interprétation précède la découverte scientifique.
Un autre fait intéressant est que, quand l’on regarde aux anciennes traductions (celles antérieures à la découverte scientifique), ce verset est traduit (traduction Kasimirski) :
“Nous avons bâti le ciel par l’effet de notre puissance, et nous l’avons étendu dans l’immensité.”
Et le verset suivant (51:48) dit :
“Nous avons étendu la terre comme un tapis. Que nous l’avons étendue avec habilité !”
Doit-on au final conclure que la terre est en expansion ?

MIRACLES DE LA BIBLE ?

Pour prouver à nos lecteurs musulmans qu’il est bien facile de créer un miracle scientifique après sa découverte, nous allons inventer deux miracles scientifiques bibliques.
Voici le premier :
L’expansion de l’univers :
(Déjà mentionné dans la Bible ça fait plus de 25 siècles)
En 1925, Edwin Hubble, astronome américain, a établit par observation que l’ensemble des galaxies s’éloignent les unes des autres, ce qui implique L’EXPANSION DE L’UNIVERS. L’expansion de l’univers est maintenant un fait scientifique établi.
Voici ce que La Bible indique à propos de la nature de l’univers :
“Seul, il étend [constamment] les cieux” [Job 9 :8]
Stephen Hawkin, en son livre, “a brief history of time”, indique que “la découverte de L’expansivité de l’univers était l’une des grandes révolutions intellectuelles du 20ème siècle”. La Bible a mentionné l’expansion de l’univers, avant même que l’homme ait appris à construire un télescope ! 
(Remarquez qu’ici la traduction précède la découverte scientifique)
Voici le deuxième :
La Bible affirme :
“Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide…” [Genèse 1 :1-2]
En mathématiques, la seule chose qui est informe est le point. Ce verset affirme donc que la terre était informe, elle était un point. En effet, les dernières découvertes scientifiques révèlent qu’avant d’entrer en expansion, l’univers était un point, il était informe, la terre l’était donc aussi et était contenu toute entière dans ce point. La terre était informe.
Ainsi, dès son premier verset, la Bible affirme ce qui sera découvert seulement des siècles plus tard !
Ces deux interprétations sont mauvaises, elles ne tiennent pas compte de la nature du texte ni de son but premier. Il en est de même des passages coraniques de la sourate 51 cités ci-dessus. En effet, ce passage sur le ciel étendu se situe dans le contexte du message de Noé à son peuple et doit donc être interprété en lien avec la prédication de Noé.
Finalement, nous pensons que ce n’est ni faire honneur à la Bible, ni au Coran que de les interpréter ainsi. En faisant cela on passe à côté de leur message et, si tout ce que l’on voit dans le Coran ce sont des interprétations obscures soit disant scientifiques, alors on démontre par cela que l’on ne trouve pas dans ce livre une réelle richesse spirituelle.
Ne trouvant pas cette richesse, on est forcé de chercher du “sensationnel” qui prouverait son origine divine.
 
 
23 JUIN 2017

Matriarcat bédouin : statut élevé et liberté sexuelle de la femme arabe avant l’islam

L’explorateur finlandais Cawallin beaucoup voyagé en Égypte et en Arabie au 19e siècle. Il raconte comment les femmes bédouines dans la ville de Dofi, nord de l’Arabie « traitent leurs hommes, assises dévoilées chez les hommes, faisant des chicaneries et fumant leurs pipes courtes. » Avant l’époque du Prophète Mohammed, les femmes pouvaient choisir librement leur mari, même avoir eu plusieurs maris, si elles le souhaitaient. Le Yémen a eu plusieurs femmes dirigeantes, dont la plus célèbre est Belqis, Reine de Sabah. Deux reines régnantes importantes ont régné pendant l’époque islamique, Malika Asma et sa fille-in-law Malika Urwa.

L’épouse du prophète, une femme libre et indépendante

Le Coran explique que le statut de la femme arabe pré-islamique était inférieur, et raconte que les arabes païens enterraient vivantes les petites filles non désirées. Si cette pratique a pu être vraie chez leurs voisins perses et suméro-assyro-babyloniens, le statut social élevé de la première épouse du prophète semble contredire cette version. En effet, Khadija, bien qu’issue d’une riche famille, était tout de même une riche commerçante indépendante, dirigeante d’une grande entreprise d’import-export de caravanes, où elle employait de nombreux hommes, dont Mahomet lui-même.

L’origine du voile  islamique

Le statut de la femme arabe n’a pas toujours été celui de la saoudienne contemporaine toute de noir voilée. Remarquons au passage que le voile intégral n’est pas d’origine arabe, mais perse, date de bien avant l’islam et était largement répandu dans l’antiquité patriarcale, chez les grecs et les assyriens, et aujourd’hui encore en Inde. C’est probablement lorsque les musulmans conquirent la Perse qu’ils adoptèrent cette coutume typiquement patriarcale.

La femme arabe païenne, reine, cheffe, guerrière, prêtresse…

Quand à la femme arabe antique, libre et indépendante, on se souvient des reines arabes, décrites dans les chroniques assyriennes, de la reine de Saba, de la reine Zénobie, parfois même de véritables cheffes de tribus, ou simplement de femmes au fort tempérament. Mais on les retrouve aussi au combat, comme arbitre dans des concours de poésie (Oum Jundah, femme du célèbre Imrul Qays), comme devineresse, prêtresse, poétesse (Tumadir al Khansa, la plus célèbre), prophétesse (la prophétesse Sajah) ou femme politique gérant les affaires de la cité (Hubba bint Hulail & Atikah bint Murrah à la Mecque).
Le statut de la femme a ainsi beaucoup varié selon les régions et les époques, et les divers peuples, ethnies et tribus qui ont vécu en Arabie. Ainsi, chez les bédouins, si certaines tribus pratiquaient un pouvoir despotique du père sur sa famille, similaire au droit romain du Pater Familias, le Patria Potestas, conférant au père de famille le droit de vie ou de mort sur tous les membres de sa maisonnée; d’autres toléraient l’adultère, l’enfant illégitime portant alors le nom de sa mère; tandis que d’autres encore admettaient les femmes en armes sur le champ de batailles, comme celles qui s’opposèrent à l’islamisation de l’Arabie par Mahomet.

Zénobie, une reine qui résista à Rome

Septimia Bathzabbai, plus connue sous la forme latinisée Zénobie, était l’épouse d’Odénat, roi d’origine nabatéenne, à qui elle succéda après son assassinat vers 267 sur le trône de Tadmor (en langue sémitique originelle), Palmyre en grec. Elle prend ainsi la tête de l’éphémère Empire de Palmyre et, défaite par l’empereur romain Aurélien, elle est exilée à Rome.

Mavia, une reine guerrière résistante puis alliée à Rome

Mavia, (en arabe: ماوية, Māwiyya; également transcrit Mawia, Mawai, ou Mawaiy, et parfois dénommé Mania) était une reine-guerrière, Arabe qui a régné sur une confédération d’arabes semi-nomades, dans le sud de la Syrie, dans le seconde moitié du quatrième siècle. Considérée comme « la femme la plus puissante dans le monde arabe antique après la fin de Zénobie », si elle était évidemment arabe, elle était d’abord païenne. En 378, elle dirige ses troupes dans une rébellion contre la domination romaine, chevauchant à la tête de son armée de la Phénicie à la Palestine. Elle réussira à défaire les armées de Rome par son intelligence tactique. Après avoir atteint les frontières de l’Égypte, et à plusieurs reprises vaincu l’armée romaine, les Romains font finalement une trêve avec ses conditions stipulées sur elle seule. Les Romains font appel plus tard à son aide lorsqu’ils sont attaqués par les Goths, à laquelle elle a répondu par l’envoi d’une armée de cavalier.

L’assassinat d’Oum Qirfa (janvier 628), femme cheffe de tribu

Sources : Ibn Ishaq, Ibn Sa’d, Tabari, Sira al-Halabiyya,  »Lecture systématique de l’Islam » par le Dr Al Najar Sahih al Bukhari.
Oum Qirfa (Fatima bint Rabia Ben Bader Al Fazarri) était cheffe de la tribu des Banu Fasarah. C’était une très vieille dame, un symbole de fierté, de statut social et de respect. Plus de 50 épées, reçues en cadeaux de chefs des tribus, pendaient dans sa maison. Elle avait 12 fils et une très belle fille (réf. Al Sira Nabawiya Al, Al Halabiya, Partie 3, page 180). Une armée musulmane attaqua les Banu Fasarah brusquement la nuit. Les kuffars (infidèles) essayèrent de toutes leurs forces de se défendre ainsi que leurs familles. Mais ils n’étaient pas prêts à affronter une attaque si soudaine et d’une telle force.
Les musulmans étaient contre l’idée qu’une femme puisse diriger une tribu. Mohammed a dit:  »une nation dirigée par une femme ne réussira jamais » (ref Sahih Bukhari Hadith vol 5 pg 136, vol Bukhari 4 pg 97; vol Nisai 8 pg 227; Sahih hadith Timidhi vol 5 pg 457).
Après avoir tué tous ceux qui avaient riposté, on ligota les jambes de la vieille femme à deux chameaux et on les fit courir dans deux directions différentes. Oum Qirfa, femme âgées et respectée, mourut en agonisant, son corps déchiré en deux. Ensuite, les djihadistes la découpèrent en morceaux, et la décapitèrent (Ref: lecture systématique de l’Islam, par le Dr Al Najar, p. 58). Sa tête fut exhibée dans les rues de Médine. Les femmes infidèles et leurs enfants furent désormais des marchandises qui pouvaient être vendus sur les marchés aux esclaves ou gardés comme butin. Ainsi, l’oncle de Mohammed s’appropria la jolie fille de Oum Qirfa.

Polyandrie pré-islamique

Avant l’islam, les arabes pratiquaient de nombreux types de mariages différents. Trois d’entre eux semblent être des intermédiaires entre le matriarcat sans père ni mari, et le patriarcat que l’on connaît (l’épouse n’ayant qu’un seul époux) :

Nikah dhawaq

Le terme dhawaq signifie dégustation. Cette coutume aurait été largement répandue parmi les arabes préislamiques. Ils n’aimaient pas être liés par des mariages permanents et préféraient le mariage dhawaq, ce terme provenant du nom d’une femme appelée Dhawaqah. Cette dernière se mariait avec les hommes les uns après les autres pour les déguster. La littérature rapporte de nombreux cas de femmes agissant de la sorte. L’une d’elle, appelée Um Kharijah, avait épousé une quarantaine d’hommes provenant de vingt tribus. Une locution arabe disait à cet égard: « Plus rapide que le mariage d’Um Kharijah » .

Nikah tarjih

Le nikah tarjih se faisait ainsi, jusqu’à dix mâles avaient des rapports avec une même femme, lorsque celle-ci tombait enceinte, elle choisissait comme père celui qu’elle désirait; l’homme ne devait pas refuser. Cela fut également prohibé en islam.

Nikah hidn

Le nikah hidn, consistait à ce qu’une femme disposait un drapeau devant sa porte et accueillait des hommes (sexuellement). Lorsqu’elle tombait enceinte et accouchait, tous les hommes qui ont eu un rapport avec elle se rassemblaient, et un kaif (à partir des formes des pieds des mâles et ceux du nourrisson) déterminait qui était le père. Ce mariage a également été prohibé par Mahomet.

L’amour libre pré-islamique

La “prostitution” chez les bédouins (Ammien Marcellin, Histoire XIV 4-6)
 »Leurs femmes sont des mercenaires engagées pour un temps par contrat mais, pour qu’il y ait une apparence de mariage la future femme offre à son mari, à titre de dot, une lance et une tente, prête à le quitter au jour fixé si elle choisit de partir. Incroyable est chez ces peuples l’ardeur avec laquelle les deux sexes s’abandonnent aux choses l’amour. Pendant toute leur existence, ils sont si nomades que dès qu’une femme se marie à un endroit, elle accouche à autre, et elle élève ses enfants loin de là, sans qu’il lui est permis de faire halte. »

Le mariage temporaire, une survivance matriarcale ?

Une autre réminiscence de l’ancien matriarcat (sans père ni mari) est le mariage temporaire (al mut’a). D’origine pré-islamique, et encore pratiquée chez certains musulmans chiites, c’est un mariage oral, privé, temporaire, sans communauté de biens et avec dot symbolique. Ce mariage temporaire pré-islamique, est donc à durée déterminée par les époux, pouvait être oral (sans document juridique écrit), privé (sans reconnaissance publique), et avec dot symbolique (sans contraintes financières)… donc un simulacre de mariage qui ressemble bien au mariage ambulant des Moso matriarcaux du Sichuan, encore observable aujourd’hui. Aussi, chez les arabes païens de cette époque, l’oncle semble avoir joué un rôle important :

L’importance de l’oncle chez les arabes païens

Les rondes de jeunes filles (ibn Kalbi, Livre des Idoles 36 b-c) :
Les Arabes avaient aussi des pierres dressées couleur de terre, autour desquelles ils faisaient des processions et auxquelles ils offraient des sacrifices. Les pierres s’appelaient des ansab et les rondes rituelles exécutées autour d’elles dawar. Amir ibn at Tufayl mentionne le dawar dans le vers suivant :  »… il était survenu un jour chez les Gani ibn Asur, pendant qu’ils accomplissaient les rondes rituelles autour d’une pierre dressée qui leur appartenait, et il avait admiré la beauté de leurs jeunes filles tandis qu’elles évoluaient autour de la pierre sacrée : Ah ! Si mes oncles les Gani pouvaient avoir à accomplir tous les soirs une ronde sacrée ! »

Lire Paganisme matriarcal : les 3 déesses-mères de l’Arabie pré-islamique, Al-Uzza, Allat et Manat

La danse du ventre, un vestige du matriarcat ?

La danse orientale (le terme « danse du ventre » vient du « rite de fertilité » mais en réalité tout le corps travaille) ou baladi (terme utilisé chez les Canadiens français) est une danse originaire du Moyen-Orient et des pays arabes, dansée essentiellement par des femmes. En arabe, elle est appelée Raqs al sharqi (littéralement : danse orientale) et en turc Oryantal dansı, qui a donné le terme de « danse orientale ». Elle est reconnue comme l’une des plus anciennes danses du monde, surtout dans les pays du Moyen-Orient (Liban, Égypte, Turquie, Grèce, Syrie, Irak) et du Maghreb. Elle se développe particulièrement en Égypte au Xe siècle avec l’arrivée d’une population d’Inde. « Du temps des pharaons, les prêtresses sacrées faisaient tournoyer leur corps et ondulaient leur ventre afin que la déesse de l’amour et de la fécondité, vienne prendre possession d’elles ; ensuite la divinité qu’elles étaient devenues, s’offrait aux hommes. » – Suzanne de Soye

La danse du ventre, Jean-Léon Gérôme, XIXe siècle.

On pense que l’origine de cette danse remonte aux anciens rites de fertilité, associés à la fois à la religion et à l’ésotérisme. Très peu de sources valables d’informations sont accessibles sur le sujet, voilà pourquoi il existe autant de mythes autour de l’origine et de l’évolution de cette danse. La danse du ventre, souvent considérée comme une forme de divertissement pour hommes, serait en fait une forme de danse ancienne qui reflète le corps comme une création de la nature et le temple de l’âme. C’était à l’origine une danse exécutée par les femmes en l’honneur de Celle qui donne la Vie, la Grande Mère. Les mouvements des hanches étaient sensés assurer la naissance des générations futures et étaient exécutés afin de préparer à l’accouchement. La mère en travail s’accroupirait lentement jusqu’au sol, en roulant ses abdominaux. Les contractions de ces mouvements de danse renforcent les muscles abdominaux, et, par conséquent, facilitent le travail lors de la naissance de l’enfant.

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