vendredi 16 février 2018

Sauvegarde Le blog de Mahomet page 3

16 AVRIL 2017
 

Qui était Mahomet?

Quand on veut se faire une idée de qui était Mahomet, plusieurs méthodes sont possibles:

* La première méthode consiste à demander à un musulman de nous parler du fondateur de sa religion.

   A peu de choses près, nous allons avoir la description d'un saint homme, parangon de toutes les vertus humaines, dont la moindre des actions et paroles, directement inspirée de dieu, doit être considérée avec révérence comme l'exemple abouti et parfait de ce qui, pour l'éternité, est un modèle à imiter par tous les vrais croyants. 

    Citez une qualité au hasard, Mahomet l'aura, évoquez un quelconque défaut, il ne peut qu'être étranger à la nature même de Mahomet: admirable, exemplaire, sublime, archétype éternel du musulman parfait.

Faites l'expérience et revenez lire le texte ci-dessus, c'est édifiant...


    Mais d'où les musulmans tirent-ils donc la connaissance si précise d'un personnage ayant vécu il y a 1400 ans dans des contrées reculées situées aux confins de l'Empire Byzantin?

    Cette connaissance est presque exclusivement tirée des "hadith"

    Ces petits récits, généralement courts décrivent la vie, les paroles et les décisions du prophète.
(ex: Raconté par Mahmud bib Rabi'a: "alors que j'avais cinq ans, je me rappelle, le Prophète pris de l'eau d'un seau  (utilisé pour tirer l'eau d'un puit ) avec sa bouche et la projeta sur mon visage." Bukhari, vol 1, livre 3, n° 77)
 
    Ces anecdotes parfois très pittoresques, ont été transmises de bouche à oreille au cours des générations avant d'êtres rassemblées et consignées par écrit, plusieurs centaines d'années après la mort de Mahomet.

    La matière même de ces récits (des souvenirs de gens morts depuis des générations) ainsi que le mode de transmission ( x m'a dit que y lui avait dit que z avait vu le prophète faire ceci...) explique que l'authenticité d'un grand nombre de hadith soit douteuse et qu'une part importante de ceux-ci ne sont que pures affabulations.


    Toutefois certains compilateurs (Muslim et Bukhari en particulier) sont tenus pour sérieux dans le monde de l'islam et passent pour n'avoir rassemblé que des "vrais" hadith.

     Ces compilateurs sont qualifiés de "sahih" (authentiques) et leurs écrits sont la base de la "sunna" (les actes, les paroles et les approbations du prophète).

Une autre source sur la vie de Mahomet est la sira (biographie de Mahomet)
Les auteurs les plus importants ces biographies sont Ibn Ishaq (mort vers 768), Tabarî (mort en 923) et Ibn Kathir (mort en 1327).

Les hadith et la sira forment la Sunna (les dires, les actes et les jugements de Mahomet).

La sunna est le deuxième pilier de l'islam avec le coran, avec lui elle forme la source de la loi islamique.

Sans "sunna"  le coran est majoritairement incompréhensible, le droit islamique n'existe pas et les musulmans ne sauraient même pas comment prier.

Le musulman que vous venez d'interroger sur Mahomet a-t-il lu ces compilations de "hadith"?

    Non, tout simplement parce qu'il y a des centaines de milliers de "hadith" (sahih et autres) et que pour l'immense majorité d'entre eux ils ne sont même pas traduits en français.
 
    Notre musulman ne connait donc du prophète que ce que les gens qui lui ont enseigné l'islam ont bien voulu lui en dire:

... 
je connais une personne qui extérieurement porte le vetement du Prophete (sws) et a coté de cela il a fait la misere a sa mere parce qu'elle ne portait pas le hijab, il l'a meme contrainte a le porter en disant si tu ne le portes pas tu n'es plus ma mere , je trouve cette attitude inadmissible et ne refletant en aucun cas le comportement du Prophete (sws) loin de là,  
lui qui a ete envoyé (comme nous le dis le Coran) comme misericorde pour les mondes , il a toujours chercher à gagner les coeurs par son noble caractere, sa gentillesse, sa douceur, ses bonnes paroles et jamais par la violence, et c'est pour cela qu'il a toujours ete aimé et apprecié ... 


Source: Forum Doctissimo

    Si cette naïve croyante avait pris la peine de se renseigner elle même sur Mahomet peut être aurait elle eu la chance de lire ceci: 

 
    Le messager (de Dieu) dit: "J’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils disent : point de dieu sinon Allah"
. (Muslim, Sahih 1/200)

    Le messager (de Dieu) dit: "J’ai reçu ordre de mener la guerre contre les hommes jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’est pas d’autre dieu qu’Allah, que Muhammad est l’envoyé d'Allah, qu’ils accomplissent la prière et qu’ils versent l’aumône. S’ils le font ils sont quittes de leur sang et de leurs biens, sauf en ce qui revient de droit à l’islam. Ils en rendront compte à Allah". (Bukhari, Sahih 2/17)

    Cela lui aurai évité d'écrire des absurdités sur internet.

  *  L'autre méthode, plus sérieuse, pour avoir un portrait de Mahomet est d'aller à la source. D'aller chercher dans les hadith et les textes historiques ce que le prophète a laissé derrière lui comme trace dans la mémoire des hommes.

    Véridique ou pas, cette trace, la sunna, est celle qui est aujourd'hui acceptée par les musulmans comme "authentique" elle est, avec le coran le fondement de l'islam.




Portrait de Mahomet selon la sunna:


* Mahomet est un menteur:



Hadith: Sahih, Al-Bukhari 7: 67:427
Le Prophète a dit « Par Allah et s’il plaît à Allah ! Quand je fais un serment et plus tard trouve quelque chose de mieux, je fais ce qui est mieux et expie mon serment».

* Mahomet commandite des assassinats et incite ses compagnons au mensonge:

Alors l’Envoyé d’Allah dit : « Qui medébarrasserait d’Ibn Al-Ashraf ? (un poète, opposant politique)». Muhammad b. Maslamah répondit : « Moi, ô Envoyé d’Allah, je m’en chargerai, je le tuerai. » L’Envoyé de Dieu lui dit : « Fais-le si tu peux. » Ibn Maslamah dit : « Ô Envoyé d’Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses. »
L’Envoyé d’Allah répondit : « Dites ce que vous voulez : cela est permis. »
Ibn Ishâq, sira 


* Mahomet est un pédophile:
 
Hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
"
Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans
, et alors elle est restée avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."


Hadith: Sahih Bukhari  8: 73: 151
"Aisha relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"


Hadith, Sahih Bukhari 1:4:229
"Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."

Hadith: Sahih Bukhari Volume 7: 62: 17
"Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah (Mahomet) m'a dit : A quel type de dame t'es tu marié? J'ai répondu : J'ai épousé une matrone. Il a dit : Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser? Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?

    Pour ceux qui avanceront l'argument éculé que les hadith sont peu fiables et que seul le coran est une base véridique, nous rappelons que Sahih signifie "authentique" (reconnu par les savants de l'islam) et que si les hadith ne sont pas une source fiable (les hadith douteux sont toujours ceux qui montrent les aspects gênants de Mahomet, les autres sont toujours véridiques... un peu facile!) alors il faut aussi douter de l'existence de Mahomet et de ses compagnons car c'est par les hadith que nous avons connaissance d'eux.
 
    Douter des hadith "authentiques" c'est douter de la sunna et donc, de facto, cesser d'être un musulman.


"Le Coran et la Sunna sont deux sources inséparables. Quiconque nie l'une d'entre-elles a nié et démenti l'autre. Un tel acte est considéré comme de la mécréance et de l'égarement. La personne qui nie la Sunna est considérée comme étant sorti de l'islam selon le consensus des savants et des croyants."

Abdul Aziz ibn Abdullah Ibn Baz
Président général de l'Administration des Recherches Islamiques et de l'Ifta (Arabie Saoudite)


* Mahomet est un pillard et un racketteur:

 
Hadith, Dawud 19:2993
Nous étions à Mirbad. Un homme avec une chevelure désordonnée est venu tenant un morceau de cuir rouge à la main.
Nous avons dit:
-Tu sembles être un bédouin.
-Oui.
-Donne nous ce morceau de cuir.
Il nous le donna et nous l’avons lu. Il contenait le texte suivant:
De Muhammad l’envoyé d'Allah à au Banu Zuhayr ibn Uqaysh. Si vous témoignez qu’il n’y a de dieu qu’Allah et que Muhammad est l’envoyé d'Allah, que vous faites la prière, que vous payez la zakat, que vous payez le quint (le cinquième) dans le butin, plus la part du prophète et sa part spéciale, vous serez sous la protection d’Allah et de son apôtre.


ibn Sad, Tabaqat II 106
L’apôtre d'Allah envoya Abu Ubayda avec 40 musulmans. Ils accomplirent la prière du couchant et marchèrent contre eux. Ils ont atteint Dhu al Qassah, alors qu’il faisait encore nuit, avant le matin. Ils les attaquèrent et les forcèrent à se réfugier dans les montagnes. Il captura un homme qui se soumit à l’islam, et qu’il libéra donc. Il captura aussi certains de leurs chameaux et leurs biens, et les amena jusqu’à Médine. L’apôtre d'Allah, après s’être réservé sa part, fit le partage entre eux.


Waqidi, Livre des expéditions 29
... les hommes prisonniers, on les ligota et on les mit sous la surveillance de Burayd ibn al Khusayb, leurs ustensiles, leurs biens, et les armes, on les recueillit, le bétail, on le rassembla et on le mit sous la surveillance de l’affranchi de Muhammad Shuqran, les femmes et les enfants formèrent un troisième ensemble...
Le butin, les bénéfices sur la revente et les objets, ont été distribués... il s’agissait de 2000 chameaux, 5000 moutons et 200 femmes.


ibn Sad, Tabaqat II 107
L’apôtre d'Allah apprit qu’une caravane des Quraysh venait de Syrie. Donc, l’apôtre d'Allah envoya Zayd ibn Haritha avec 170 cavaliers pour l’intercepter. Ils s’en emparèrent avec tout ce qui était dedans, comme une grande quantité d’argent appartenant à Safwan ibn Umayya et capturèrent tous ceux qui étaient dans la caravane, dont Abu al As ibn al Rafi.

Waqidi, Livre des expéditions 40
Zayd attaqua avec 15 hommes les Banu Thalaba à al Tharaf et captura 20 chameaux et moutons, avec lesquels ils revinrent contents après une absence de 4 jours. Les
arabes s’étaient enfuis en croyant qu’ils avaient été attaqués par Muhammad lui-même ; ensuite, ils poursuivirent Zayd, mais sans le rattraper.



ibn Sad, Tabaqat II 108
L’apôtre d'Allah envoya Zayd ibn Haritha avec 500 hommes et renvoya Dihyah avec eux. Zayd voyagea de nuit et resta caché le jour. Il avait comme guide un homme des Banu Udhrah qui les conduisit jusqu’à les mener à bon port le matin. Les hommes de Zayd les pillèrent et en tuèrent quelques uns, leur apportant la panique, et tuant aussi al Hunayd et son fils. Ils ont capturé leurs troupeaux et les chameaux, et leurs femmes ; 1000 chameaux, 5000 chèvres, et 100 femmes et enfants comme prisonniers.




ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 776
Quand l’apôtre en eut fini avec Khaybar, Allah frappa de terreur les coeurs des hommes de Fadak, dès qu’ils surent ce que l’apôtre avait fait aux hommes de Khaybar. Ils envoyèrent une offre de paix à condition qu’ils puissent garder la moitié de leur production. Leur messagers vinrent auprès de lui à Khaybar, ou sur la route, ou à Médine, et il accepta leurs conditions. Ainsi, Fadak devint sa propriété privée, parce qu’elle n’avait pas été prise par cheval ou chameau.
 
* Mahomet est un meurtrier:

Tout au long de sa carrière de prophète Mahomet a tué ou fait tuer. Opposants politique, contradicteur, marchand ou simple non croyant, de l'individu jusqu'à la tribu entière, nul n'est à l'abri tant qu'il ne s'est pas soumis au "plus parfait des hommes".

Ceci n'est qu'une minuscule sélection des "exploits" de Mahomet, les hadith et les récits de sa vie sont remplis de massacres et de violences infligées aux non musulmans.

Le prophète passa une fois avec moi à côté d’al Abwa ou de Waddan ; on lui demanda ce qu’il en était quand, dans une attaque nocturne contre des ennemis polythéistes, des femmes et des enfants sont frappés:
-Ces femmes et ces enfants, répondit-il, font partie des ennemis.

 
La torture du juif Kinana.
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 764-5

Kinana ibn al Rabi, qui était le gardien du trésor des Banu al Nadir, fut amené devant l’apôtre qui l’interrogea à ce sujet. Il nia savoir où il était. Un juif arriva devant l’apôtre et dit qu’il avait vu Kinana autour d’une ruine chaque matin très tôt. L’apôtre demanda à Kinana:
-Sais-tu que si nous découvrons que tu l’as caché, nous te tuerons?
Il répondit que oui.

L’apôtre donna des ordres pour que la ruine fut fouillée et le trésor fut trouvé.
On l’interrogea alors sur le reste du trésor mais il refusa de le livrer, alors l’apôtre ordonna à al Zubayr ibn al Awwan:
-Torture-le jusqu’à ce qu’il livre ce qu’il a.
Alors il alluma un feu avec un silex et lui brûla la poitrine jusqu’à ce qu’il soit presque mort. Alors l’apôtre le livra à Muhammad ibn Maslama qui lui trancha la tête, pour venger son frère Mahmud.


Baladuri, Livre des conquêtes 27
A eux, le prophète dit:
-Je suis conscient de la haine que vous avez contre Allah et son prophète, mais cela ne m’empêche pas de vous accorder ce que j’ai accordé à vos compagnons. Cependant, vous avez promis que si vous me cachiez quelque chose, verser votre sang me sera permis. Qu’est devenue votre vaisselle?
Ils répondirent:
-Elle a été perdue pendant le combat.
Le prophète donna des ordres à ses compagnons d’aller où était enterrée la vaisselle. La vaisselle fut déterrée, et le prophète leur trancha la tête.



Baladuri, Livre des conquêtes 27
...dans un fort de Khaybar, il y avait une famille fortement opposée au prophète... Le prophète leur trancha la tête.


ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 763.
Quand l’apôtre a conquis al Qamus, le fort des Banu Abul, Huqayq bint Huyayy ibn Akhtab fut amenée devant lui avec une autre femme. Bilal qui les amenait les fit passer par l’endroit où les juifs avaient été massacrés ; et quand la femme qui était avec Safiya les découvrit, elle hurla, se gifla la figure et jeta de la poussière sur son visage. L’apôtre vit cela et il dit:
-Eloigne cette diablesse de moi!

 
Hadith: Sahih, Muslim 19:4437:4438
... le messager d’Allah a attaqué Khaybar... Quand il est entré dans la ville, il a dit:
-Allah est grand. Khaybar va subir la destruction!


 
Hadith: Sahih, Muslim 19: 4467
le messager d’Allah a conduit dix-neuf campagnes militaires et a combattu dans huit d’entre elles.


* Mahomet est un esclavagiste:

L'esclavagisme fait partie intégrante du fonctionnement de l'islam dès que les premiers musulmans ont la possibilité de s'en emparer. Alors que les hommes sont tués, les femmes et les enfants sont asservis et deviennent source de richesse et de plaisirs. Le coran fait explicitement mention de l'esclavagisme et de l'usage sexuel des esclaves; cela n'a jamais été ni condamné ni abrogé.


 
ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah, notes.
Zayd était accompagné par Dumayra, un client d’Ali, et un de ses frères. Ils firent plusieurs prisonniers dans le peuple de Mina, qui est sur le rivage, un lot assez mélangé. Ils furent vendus comme esclaves et les familles furent séparées. L’apôtre arriva à cause des pleurs et demanda leur cause. Quand on lui dit, il ordonna:
-Vendez-les seulement par lots!
Cela voulait dire: les mères avec les enfants.

 
Hadith: Sahih, Bukhari 46/ 717).
... le prophète avait brusquement attaqué les Banu Mustaliq sans avertissement alors qu’ils étaient sans crainte et que leur bétail s’abreuvait aux points d’eau. Les hommes combattants ont été tués et les femmes et enfants pris comme captifs...


 Hadith: Sahih, Bukhari 64/38, 18
Le prophète resta trois jours entre Khaybar et Médine pour célébrer son mariage avec Safiya. Comme on n’avait ni pain ni viande, le prophète se contenta de dire à Bilal d’apporter des nappes. On les étendit, on mit dessus des dattes, du fromage et du beurre. Les musulmans ayant demandé si Safiya était une des mères des croyants ou une esclave concubine, on leur répondit:
-Si elle porte le voile, c’est qu’elle est mère des croyants; si elle n’en porte pas, c’est qu’elle est une esclave concubine.
 


* Mahomet est un violeur, il autorise clairement la pratique du viol: 

 
La technique de séduction du prophète.
Hadith: Sahih, Muslim  8:3432 & 3433
D'après Abu Sa'id al-Khudri: Après la bataille de Hanain le Messager d'Allah envoya une armée à Autas... Les ayant vaincus et les ayant capturés, les Compagnons du Messager d'Allah semblèrent se restreindre d'avoir des relation sexuelles avec leurs captives parce que leurs époux étaient polythéistes (note: les musulmans considèrent les chrétiens comme polythéistes).
Alors Allah le Très Haut révéla (note: Par l'intermédiaire de Mahomet bien évidemment) à ce sujet: "Et les femmes mariées, exeptées celles que votre main droite possède (note: captives et esclaves)" (sourate 4, v 24).

Note de VV&D: le verset 24 de la sourate 4 décrit avec quelles catégories de femmes le musulman ne peut avoir de relations sexuelles, cet "ajout" permet donc aux musulmans de violer leurs esclaves et captives car leur capture annule leur état de femme mariée. Cette règle est toujours présente dans la Charia.
ibn Sad, Tabaqat II 111-2
Un matin, Zayd et ses compagnons firent leur takbir, les cernèrent et capturèrent Fatima bint Rabia ibn Badr, et sa fille al Jariya bint Malik ibn Hudahyada ibn Badr. Celui qui a capturé al Jariyah était Maslama ibn al Akwa. Il l’offrit à l’apôtre d'Allah. Ensuite, l’apôtre d'Allah l’offrit à Hazn ibn Abu Wahb.

Hadith: Sahih, Bukhari 7:12: 1
D'après Anas ibn Malik, lorsque l'envoyé d'Allah fit l'expédition de Khaybar, nous fîmes la prière du matin devant cette ville avant qu'il fit grand jour. Le prophète monta ensuite sur sa monture ; Abu Talha et moi, qui étais en croupe de ce dernier, nous eu fîmes autant. Le prophète lanca sa monture dans la rue de Khaybar et mon genou touchait la cuisse de l'envoyé d'Allah. Comme il relevait le voile qui couvrait sa cuisse, je pus apercevoir la blancheur de sa cuisse.
Une fois entré dans le bourg, l'envoyé d'Allah s'écria :
-Allah est grand! Khaybar sera détruite! Chaque fois que nous descendrons sur le territoire d'un peuple, sinistre sera le matin de ceux qui ont été avertis de nos menaces!
Par trois. fois il répéta ces paroles. A ce moment les habitants de Khaybar, qui sortaient pour se livrer à leurs occupations habituelles, s'écrièrent:
-C'est Muhammad!
Abdelaziz fait remarquer que quelques-uns de nos compagnons assurent que les habitants ajoutèrent:
- Avec la khemis, c'est-à-dire l'armée.
La ville ayant été prise de force, ajoute Anas, on rassembla les captifs. Dihya se présenta alors et dit:
-Ô prophète d'Allah, donne-moi une des femmes captives.
- Va prendre une femme, lui répondit le prophète. Et Dihya prit Safiyya ibn Hoyayy. Alors un homme vint trouver le prophète et lui dit :
-Tu viens de donner à Dihya Safiyya bint Hoyayy, la princesse des Qurayza et des Banu Nadir ; or cette femme ne convient qu'à toi seul.
-Qu'on les amène tous deux, répliqua le prophète. Quand on les eut fait venir tous deux et que le prophète eut vu Safiyya, il dit à Dihya:

-reprends une autre femme parmi les captives. Le prophète, ayant alors affranchi Safiyya de sa captivité, la prit pour femme.


Note de vv&d: Safiyya était d’une très grande beauté, elle était l’épouse de Kinana trésorier des Banu al Nadir que Mahomet venait de faire torturer et tuer le jour même. On imagine aisément l'état d'esprit de la "jeune mariée" lors de la "nuit de noce".

Baladuri, Livre des conquêtes 24.
Safiyya ajouta:
-De tous les hommes, le prophète est celui que je déteste le plus, parce qu’il a tué mon époux, mon père, mon frère.


Hadith: Sahih, Bukhari 34:109

...étant assis auprès du prophète, un homme dit:
-Ô envoyé d'Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation?
-Pratiquez vous donc ce procédé? s’écria le prophète, Eh bien, il n’y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n’est pas une seule ame pour laquelle Allah a décidé qu’elle sortirait du néant qui n’en sorte effecivement.

Note de vv&d: On remarque que le principal souci des compagnons de Mahomet est d'éviter de faire perdre de la valeur à leur captives au cas où elles tombent enceintes suite aux viols qu'elles ont subi.  Mahomet les rassure en leur affirmant que toute précaution est inutile, les enfants ne naissent que par la volonté d'Allah. 

Pour ceux qui pensent  que le prophète ne peut avoir ainsi encouragé ses hommes à violer ainsi les captives:

Hadith: Sahih, Muslim 8: 3371
Abu Sayd a dit: nous sommes allés avec l’apôtre d’Allah en Expédition contre les Banu Al Mustaliq, et nous avons pris des captives parmi les captives d'excellentes femmes Arabes, nous avons désirés ces femmes parce que l’abstinence devenait difficile à supporter mais nous voulions aussi en tirer rançon. Alors nous avons décidé d'avoir des relations sexuelles avec elles mais en pratiquant le coït interrompu (note: si une femme tombe enceinte le prix de la rançon exigeable diminue). Mais nous nous dîmes: Nous faisons un acte alors que le prophète est avec nous; pourquoi ne pas lui demander?

Nous lui avons demandé, et il a dit:
-"Cela n'a pas d'importance , parce que si une âme est destinée à naître, elle naîtra."


Et il y en a de nombreux autres...

    Comme on peut le voir par ces quelques extraits, pris parmi une profusion d'écrits provenant de multiples sources d'origine musulmane, le portrait du prophète est conforme à ce qu'on pouvait s'attendre d'un dictateur médiéval illettré: cruauté, brutalité, prédation sexuelle débridée, autoritarisme sans bornes, aucun respect des valeurs humanistes.

    Mahomet n'est dans tout cela guère différent de tous les chefs de brigands qui ont pullulés au long de l'histoire de l'humanité. Dans un contexte moyenâgeux, la violence et la barbarie du personnage sont compréhensibles (bien que tout le monde à cette époque ne se conduisait pas d'une telle manière), mais le monde a aujourd'hui évolué,  rendant de tels comportements obsolètes voir criminels.

    Dresser le portrait de Mahomet à partir des textes anciens qui le décrivent ne sert pas ici à insulter le personnage dans une volonté d'humilier les musulmans, mais plutôt à montrer que le personnage appartient à une époque révolue où les critères de comportements n'étaient pas ceux d'aujourd'hui.

    Vouloir enseigner qu'au nom d'une croyance il faut imiter les actes et adopter les jugements d'un homme aussi violent ayant vécu il y a 1400 ans dans une société différente de la nôtre est non seulement absurde mais tout simplement criminel et tombe sous le coup de la Loi française.

Incitaion à la haine.
Incitation au meurtre.
Incitation au viol.
Incitation à la discrimination.
Etc...
 
 
25 MARS 2017

Origines de l’islam : ses racines païennes matriarcales – les 3 déesses de la Kaaba

Aujourd’hui encore, les fouilles archéologiques sont quasi-interdites en Arabie Saoudite, à croire que cela en dérangerait certains.

Source : Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223

L’arrivée du patriarcat en Arabie

Le patriarcat s’est installé progressivement par la guerre à partir du IVème millénaire avant Jésus-Christ, et semble commencer à Sumer en Mésopotamie. Les anciennes déesses-mères ont été conquises, assimilées, puis remplacées, par les nouveaux dieux-pères (Olympiens, Aesirs nordiques…). Il en est de même avec les divinités matriarcales arabes (Allat, Uzza, Manat), désormais dominées par les nouveaux dieux conquérants venus de Babylone (Hu-Baal).

Paganisme matriarcal : les 3 déesses-mères de l’Arabie pré-islamique, Al-Uzza, Allat et Manat

L’évolution des différents types de mariages arabes pré-islamiques témoigne de la patriarcalisation progressive de la péninsule arabique. L’islam n’en est que la dernière étape.

Matriarcat bédouin : statut élevé et liberté sexuelle de la femme arabe avant l’islam

Le croissant lunaire, symbole de la déesse primordiale

L’étoile et le croissant, aujourd’hui vus comme des symboles de l’Islam, ont longtemps été utilisés en Asie Mineure et par certains peuples turcs, avant l’arrivée de l’Islam. L’origine du croissant et de l’étoile comme symboles date des temps de Babylone et de l’Égypte ancienne. Il a été suggéré que les tribus turques, durant leurs migrations d’Asie centrale vers la Turquie aux alentours de 800 après JC, ont adopté ce symbole des tribus et états locaux dans la zone du Moyen-Orient actuel, qui a adopté à son tour ces symboles. On retrouve aussi trace de ce symbole dans les cultes pré-islamiques du proche-orient aux côtés d’autres symboles et rituels païens adoptés par l’islam. Il est à noter que le symbole lunaire accompagné de l’étoile a également été adopté par d’autres divinités, pour Artémis chez les Grecs, Diane chez les Romains. L’adoption des rites païens au sein de l’église catholique romaine explique aussi le rapport étroit entre la lune et la Marie virginale. Le croissant de lune est en rapport avec les cycles menstruels, symbole du pouvoir de procréation des femmes.
Drapeau de guerre Ottoman (1453-1798), orné de Zulfikar, le sabre trouvé par Mahomet
L’origine du drapeau est sujette à de nombreuses légendes en Turquie, et certaines contredisent l’histoire du drapeau ottoman. Parmi les légendes les plus répandues, on trouve :
  • Le croissant de lune et l’étoile étaient des symboles saints pour les tribus turques pré-islamiques, tandis que le rouge est la couleur cardinale pour le sud.
  • Le rêve du premier empereur ottoman dans lequel un croissant et une étoile apparaissaient sur sa poitrine, présageant de la future prise de Constantinople par sa dynastie.
  • Un croissant et une étoile sont apparus à Mehmed II la nuit de la chute de Constantinople en 1453.
  • Une autre théorie date de l’empire byzantin, mettant en lumière le fait que le croissant et l’étoile ont été utilisés comme symboles de Byzance durant des siècles. Lorsque des Ottomans prirent Constantinople, ils adoptèrent ces symboles pour l’Empire Ottoman (la lune représente la déesse grecque Artémis, et les étoiles la Vierge Marie). L’étoile et le croissant de lune étaient cependant symboles de la déesse égyptienne Isis plus tôt.

Jérusalem, première direction de la prière islamique

La Mecque était le sanctuaire pré-islamique le plus important de toute la péninsule arabique. A l’origine, la ville n’était pas au centre de la religion musulmane, les croyants se tournant vers Jérusalem. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu millénaire païen. La vénération de la pierre fut une occasion pour Mohammed de ramener vers lui les païens.

Les 3 déesses de La Mecque

A la Mecque (مكة), avant l’Islam, la tribu des Quraïch (قريش) adoraient une triade de trois divinités féminines, il s’agit d’Allat (اللآت), al-‘Uzza (العُزة) et Manat (مناة), ils citaient leurs noms au cours de leurs tournées (الطواف) autour du Ka’ba (الكعبة). Selon Ibn al-Kalbi, les Quraysh avaient coutume de faire le tour de la Ka’aba en disant :  »Au nom d’Allat, d’ʿUzza, et de Manat la troisième idole. Elles sont réellement les  »al-gharānīq » (femmes de condition supérieure ) Dont il faut demander l’intercession. » Comme aujourd’hui, les pèlerins se rasaient la tête.

Hubal, le nouveau dieu-père des déesses

Alors que pour les Nabatéens (Pétra en Jordanie), Allat était la mère de tous les dieux, pour les autres Arabes, Allat, al-‘Uzza et Manat étaient les filles d’Allah (الله جل جلاله), et étaient les intermédiaires entre Dieu et les hommes pour obtenir ses bénédictions. Allah (le-dieu) est le titre du dieu lunaire Sîn-Hubal (Baal), pièce rapportée tardivement de Mésopotamie dans le panthéon arabe, qu’il domina par la suite à La Mecque. De ce dieu, très peu de temples, de représentations, et de traces écrites nous sont parvenues jusqu’à aujourd’hui. Le terme Allah est antérieur à l’islam puisque le père de Mahomet s’appelle lui-même Abd’Allah, c’est à dire,  »le serviteur du dieu ».

La Kaaba, temple de la déesse Allat

Ka’aba signifierait cube en arabe, mais la Ka’aba elle-même serait l’ancienne « Kaabou », du mot grec qui signifie ‘jeune fille’, et désigne la déesse Astarté, c’est-à-dire Aphrodite dans la mythologie grecque qui correspond à la Vénus Romaine et l’al-‘Uzza (العزى) des Arabes considérée comme la déesse de la fertilité. Les anciens chroniqueurs rapportent qu’avant l’avènement de l’islam (jahilya, l’ère de l’ignorance), il y avait 24 ka’bas dans la péninsule arabique, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus. Selon des recherches saoudiennes, il existait dans la région de nombreuses Ka’bas (tawaghit) consacrées chacune à une divinité, auxquelles les fidèles se rendaient certains jours déterminés pour procéder à des rites comprenant entre autres une déambulation circulaire et des sacrifices. Les plus importants semblent avoir été les ka’abas des déesses Allat à Taif, d’Uzza à Nakhlah et de Manat près de Qudayd.

Les prêtresses d’Allat

Elle fut célébrée par sept prêtresses nues qui gravitaient sept fois autour de cette pierre, une fois pour chaque planète (soleil / lune / mars / mercure/ vénus/ Jupiter / saturne). A ce jour, les hommes qui gardent la Kaaba sont encore appelés  »fils de l’Ancienne Femme », »fils de Saba », en arabe  »Beni Shaybah ». La déesse Allat avait un surnom, ou un titre supplémentaire, Saba prononcé Shaybah, signifiant sage-femme, ou, « Celle de l’ancienne sagesse ». Avant l’Islam, les gardiens du Sanctuaire étaient des prêtresses appelées  »Bathi-Sheba », »filles de l’Ancienne Sage Femme ». Bethsabée,  »fille de Saba » signifie, ‘‘prêtresse de la maison de Saba ». Les musulmans ont gardé ce sanctuaire cubique, et marchent encore autour, tout comme on le faisait à l’époque où on vénérait la Déesse.

Le culte des pierres

Vénérer une pierre est typiquement païen. On appelle ces pierres divines béthyle (de l’hébreu béthel  »pierre sacrée »), et est une pratique polythéiste classique de l’antiquité. La pierre de la Kaaba n’échappe pas à cette règle. Cette pierre faisait en effet l’objet de vénération pré-islamique. Le culte pré-islamique des pierres peut être rapproché à des cultes lithiques des bétyles qui furent répandus dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité. En effet ce culte rendu à une pierre n’est pas isolé dans l’Antiquité : on peut citer la pierre noire d’Émèse dont Héliogabale fut le grand-prêtre avant de devenir empereur romain, la pierre noire de Dusares à Petra, et c’est sous la forme d’un bétyle qu’en 204 avant J-C que Cybèle, la déesse-mère phrygienne de Pessinonte, fait son entrée à Rome. Dans de nombreuses cités orientales, des pierres sacrées sont l’objet de la vénération des fidèles, telles l’Artémis de Sardes ou l’Astarté de Paphos. En Arabie ce n’était pas une exception car le culte des pierres était omniprésent dans la société pré-islamiques. Par exemple la « pierre rouge » était la divinité de la ville arabe au sud de Ghaiman, ou la « pierre blanche » dans la Kaaba d’al-Abalat (près de la ville de Tabala, au sud de La Mecque).

La pierre noire, vulve d’Allat ?

Beaucoup d’occidentaux, surtout des sages-femmes, ont observé que l’écrin de la pierre noire, à l’angle de la Kaaba, a une forme de vulve, avec une tête de bébé qui en sort. Le mot Hajj (pèlerinage islamique à La Mecque) est dérivé de «Hack» qui veut dire friction en langue Arabe car il y avait un rituel païen dans lequel les femmes frictionnaient leur partie génitale sur la pierre noire espérant ainsi augmenter leur fertilité.(Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223). Elle enduisaient la pierre avec le sang des menstrues et tournaient nues tout autour.

Une survivance de culte phallique à La Mecque ?

La Lapidation de Satan (arabe : رمي الجمرات, Ramy al-Jamarat signifiant « lancer [de pierre] sur les cibles [piliers] ») est une cérémonie pratiquée par les musulmans lors de leur pèlerinage ( Hajj ), au cours de laquelle ils jettent des pierres, qu’ils auront collectées durant une phase antérieure du pèlerinage, sur trois rochers qui symbolisent le diable.

Des pèlerins de Shiva ?

Lingams et yonis sur les ghâts, à Varanasi.
Ce rite s’effectue le 3e jour du pèlerinage à Mina en Arabie saoudite, à 5 km à l’est de La Mecque. Les trois piliers de pierre (un petit, un moyen et un grand) furent remplacés par les autorités saoudiennes en 2006 par trois murs de pierre, pour prévenir les accidents. Si l’écrin de la Pierre Noire de la Kaaba fait irrémédiablement penser à un vagin, les 3 piliers semblent représenter des phallus, ce qui confirmerait que La Mecque ait été un sanctuaire païen dédié à des cultes de fertilité. Sur la photo ci-dessus, le pilier phallique est entouré d’un muret circulaire, qui pourrait indiquer un vestige de culte de Shiva, ce qui semble confirmé par la tenue des pèlerins, vêtus de blancs et rasés comme des brahmanes hindouistes.Pèlerins musulmans ou brahmanes shivaïtes ?

La main de Fatma

« Fatemeh (en persan) ou Fatima est qualifiée de « Maîtresse des femmes du monde » dans le chiisme iranien, et son nom de « resplendissante » est un attribut de déesse, ou plus matériellement le Vénus. Ce que dit Frédéric, on le dit depuis toujours, mais on feint, on fait semblant de l’oublier.Quand les Wahhabites ont pris la Mecque déjà en 1820 (je dis de mémoire) ils ont saccagé la ville, effacé les traces anciennes et ils continuent. On fait du faux avec du vrai brisé, morcelé. » – Pierre Dortiguier

Ramadan, la grossesse d’Allat ?

Le calendrier musulman ou calendrier hégirien (hijri) est un calendrier lunaire, basé sur une année de 12 mois lunaires de 29 à 30 jours chacun (pour être précis : 29,53059 jours solaires). Une année hégirienne est donc plus courte qu’une année grégorienne d’environ onze jours. Les païens ont souvent fait le rapprochement entre les cycles lunaires et les cycles menstruels féminins, de durée similaire.
Ramadan également orthographié ramadhan ou ramazan, (arabe : رَمَضَان ou Ramaḍān) est le neuvième mois du calendrier musulman. Au cours de ce mois, les musulmans adultes ne mangent pas, ne boivent pas, et n’entretiennent pas de relations sexuelles tant que la lune n’est pas visible. Le début du mois est basé sur l’observation du premier croissant visible après la nouvelle lune.
Est-il possible que le 9ème mois de Ramadan corresponde au 9ème mois de la grossesse de la déesse-mère Allat ? La fête de fin du Ramadan célébrerait alors l’accouchement de la déesse. Pendant le jeûne, il ne serait alors possible de manger et copuler qu’en présence de la lune, c’est-à-dire d’Allat.

Le soufisme un culte matriarcal pré-islamique ?

Selon certains auteurs, les soufis auraient essayé de maintenir le culte de Fatima (prénom de la déesse Allat), mais ils auraient été forcés de le cacher derrière des mots codés, depuis que le soufisme fait partie de l’Islam. En effet, vénérer le féminin sacré est passible de peine de mort, aujourd’hui encore dans les pays islamiques.

Lire L’affaire Salman Rushdie : les 3 déesses-mères pré-islamiques du Coran (Versets Sataniques)

Les racines juives de l’islam

Les usages islamiques (viande sacrifiée halal, interdit du porc, circoncision, voile, lapidation, tabou des menstrues…) sont totalement incompatibles avec une société arabe païenne semi-matriarcale adorant des déesses-mères, et sont donc d’origine judaïques.
6 MARS 2017

 

13 Corans arabes




Il existe 13 versions arabes du coran, toute validées par le consensus des ‘oulemâ’, que les musulmans préfèrent appeler « lectures » du coran. Des milliers de différences ont été répertoriées entre les diverses versions, la plupart sont mineures, mais certaines changent complètement le sens du verset (ex : 3.146 Hafs/Warch) et des mots ont été omis ou ajoutés. Six autres corans n'ont pas obtenu le consensus: Ibn Wirdan, Ibn Jummaz, Rouways, Rawh, Ishaq et Idris. Ci-dessous la liste des 13 Corans consultable en ligne ainsi que quelques exemples de différences majeures entre plusieurs versions :

Coran Hafs
Monde musulman en général
Coran Qaloun
Lybie, Tunisie et régions du Qatar
Coran Warch
Algérie, Maroc, régions de Tunisie, Afrique de l’Ouest et Soudan, région de la Lybie
Coran ad-Douri
Régions du Soudan et Afrique de l’Ouest
Coran as-Sosi
Coran al-Bouzi
Coran Qounboul
Coran Hisham
Coran Ibn Dhakwan
Coran Chou’aba
Coran Khalaf
Coran Khallad
Coran al-Harith

Sourate 2 verset 184
Coran de Hafs
« Pour ceux qui ne pourraient le supporter, le rachat est de nourrir un pauvre (miskîn) »

Coran de Warch
« Pour ceux qui ne pourraient le supporter, le rachat est de nourrir des pauvres (masâkîn) »
Note : le verset dans cette version est le n°183. Masâkin : des pauvres, c’est en arabe un pluriel interne et désigne donc au moins trois personnes dans la pauvreté.

Sourate 3 verset 161
Coran de Hafs
« Il n’est pas d’un Prophète de frauder (yaghoulla) »

Coran de Qaloun
« Il n’est pas d’un Prophète d’être victime d’une fraude (youghalla) »

Le traducteur Régis Blachère a mentionné ces deux versions accompagnées d’une annotation instructive :

Sourate 28 verset 48
Coran de Hafs
« Ils dirent : deux sortilèges (sihrân) se sont mutuellement soutenues ! »

Coran de Warch
« Ils dirent : deux magiciens (sâhirân) se sont mutuellement soutenues ! »

Sourate 33 verset 68
Coran de Hafs
« Notre Seigneur ! Donne-leur le double de tourment et maudis-les d’une grande (kabîrân) malédiction »

Coran de Warch
« Notre Seigneur ! Donne-leur le double de tourment et maudis-les d’une malédiction multiple (kathîrân) »
26 JANVIER 2017

Recension : Les derniers jours de Muhammad (Hela Ouardi)

 
Je viens de terminer un livre, Les derniers jours de Muhammad d’Hela Ouardi dont j’aimerais vous parler.
Attiré par le titre et la présentation, j’ai acheté ce livre (ce qui est assez rare !), je l’ai lu et je dois vous dire que je n’ai pas été déçu. Ce livre est absolument passionnant. Je préfère cependant vous prévenir qu’il touche à un sujet brûlant et qu’il a fait l’objet de violentes réactions. Il a par exemple été interdit au Sénégal.

L’auteur

Hela Ouardi est une universitaire tunisienne. Professeur à l’université Tunis El-Manar, elle est aussi membre associé au Laboratoire d’études sur les monothéismes (LEM-CNRS).

Résumé du livre

Le but de ce livre, comme son nom l’indique, est de retracer les derniers jours de la vie de Muhammad.

Les dernières expéditions

Le récit commence avec la bataille de Mo’ta (chapitre 1). Muhammad souhaitait attaquer la Syrie car des Juifs l’avaient mis à l’épreuve. Selon eux, pour prouver qu’il était un vrai prophète, il devait conquérir la Syrie, car c’est là qu’auront lieu les évènements de la fin des temps.
Toutefois, cette bataille, en 629, se solde par une cinglante défaite. Obéissant à l’ordre de Dieu (Coran 8 : 65), Muhammad remotive alors ses troupes pour une deuxième expédition en leur promettant le butin le plus alléchant :
« Attaquez Tabûk et vous aurez en butin des femmes blondes, les femmes des Byzantins ».
En dépit de cela, ses compagnons semblent peu enthousiastes. Finalement, l’expédition qui eut lieu à Tabûk (631), ne déboucha pas sur une réelle bataille. Toutefois, l’épisode est fameux à cause d’un « incident » survenu au retour. Des compagnons, vraisemblablement très proches, de Muhammad tentèrent de l’assassiner. Cet événement est connu sous le nom de «conjuration d’Al-’Aqaba ».

La conjuration d’Al-‘Aqaba (chapitre 2)

Cette conjuration est souvent mise en lien avec le verset 74 de la sourate 9 : « Ils complotèrent, mais ne réalisèrent pas leur dessein ».
Qui complota ? Ici, il y a une grande divergence entre les sources sunnites et les sources chiites. Les sources sunnites sont très mystérieuses. Certains auteurs osent suggérer des groupes, les Qurayshites par exemple, mais ils sont contredits par d’autres. Tout cela est donc très confus. Les sources chiites en revanche désignent sans ambiguïté les auteurs du complot : ce sont les partisans d’Omar et d’Abû Bakr.
Les sources sunnites reconnaissent cependant que Muhammad connaissaient l’identité des comploteurs, mais qu’il a choisi de ne pas les punir. Comment expliquer une telle attitude alors que Muhammad se montrait extrêmement sévère pour des actes beaucoup moins graves ?
Un deuxième coup dur survint dans la foulée, la mort de son fils unique Ibrahim (chapitre 3). Muhammad effectue alors un pèlerinage d’adieu pour montrer qu’il souhaite progressivement se retirer de la vie publique (chapitre 4).

La succession du Prophète

C’est à ce moment que les chiites situent ce qu’ils nomment le « complot du feuillet maudit » (chapitre 5). D’après la tradition chiite, c’est en effet durant ce pèlerinage que Muhammad aurait désigné Ali comme son successeur. Les autres Compagnons, jaloux de ce choix, auraient alors tenté de tuer le Prophète.
Il faut souligner que cette nomination d’Ali est aussi attestée par des sources sunnites. De manière très explicite par Ibn ‘Asâkir, Muttaqî et al-Râzî. De manière plus vague par de nombreux autres auteurs dont Muslim, Ibn Hanbal et Ibn Kathir.

Des morts mystérieuses

De plus, un Compagnon très proche de Muhammad, Ubay, disparaît peu de temps après de manière très mystérieuse. Certaines sources affirment qu’il en savait trop… Ce n’est d’ailleurs pas le seul compagnon qui disparaît dans des circonstances troubles.

Le problème du testament

Un autre événement étrange se produit. Sentant sa mort approcher, Muhammad souhaite rédiger son testament. Au passage, notons que cette information contredit la légende tardive qui veut que celui-ci soit illettré.
Toutefois, Umar, qui deviendra ensuite le deuxième calife et qui était le père d’une des épouses de Muhammad, l’empêche de rédiger ce testament. Cet incident n’est qu’un exemple des nombreuses intrigues qui ont entouré les derniers jours de Muhammad et les premiers après sa disparition. Au cœur du problème : la succession de Muhammad. Qui prendra le contrôle de la communauté  (Oumma) ?

De quoi Muhammad est-il mort ?

L’origine même de la mort de Muhammad est controversée et un chapitre (14) est consacré à cette question. De nombreuses sources anciennes rapportent qu’il a été empoisonné par une juive.
Cette information, gênante, est concurrencée par d’autres sources qui suggèrent qu’il est plutôt mort de maladie. Cependant, cette maladie, la pleurésie, pose elle-même des problèmes, puisque d’autres sources affirment aussi qu’un prophète ne peut pas mourir de cette maladie. On voit donc que l’embarras est grand.
Aujourd’hui, néanmoins, les sunnites ont plutôt tendance à se rallier à l’hypothèse de la maladie, tandis que les chiites adhèrent à l’empoisonnement.
L’année de sa mort pose aussi problème. Les sources musulmanes (tardives) affirment qu’il est mort en 632 (mais elles hésitent sur le jour exact : 28 mai ou 8 juin). Mais des sources non-musulmanes (plus anciennes) semblent attester qu’il était encore en vie en 634.

De nouveaux versets

Dernier fait troublant, après la mort du Prophète, pour calmer la communauté, Abu Bakr fait appelle à plusieurs versets coraniques. Or, personne n’avait entendu ces versets avant qu’Abu Bakr ne les récite.
Pour terminer, je vous propose deux citations

Les musulmans et Muhammad

« Mais revenons un instant sur la place occupée par Muhammad aux yeux des premières générations de musulmans, pour qui le Prophète n’était probablement pas l’objet d’un culte sacré. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer le traitement subi par ses descendants directs qui sont tous morts assassinés ou dans des conditions obscures. Cette subversion originelle serait restée enfouie dans l’inconscient collectif des musulmans et expliquerait, à notre avis, comme dans un retour refoulé, l’obsession du blasphème chez les musulmans aujourd’hui. C’est sans doute ce sentiment de culpabilité fortement implanté dans l’impensé historique des musulmans qui serait derrière le déchaînement passionnel que suscite aujourd’hui la moindre atteinte à l’image de Muhammad. » (p.220-221).

Aux origines de l’islam

Enfin, en conclusion de son livre, l’auteur s’interroge :
« Après la mort du Prophète, Abû Bakr et ‘Umar feront ainsi une entrée décisive sur la scène de l’Histoire. Ne sont-ils pas finalement les fondateurs véritables d’une nouvelle religion qu’ils doivent reconstruire sur les ruines d’une croyance primitive qui s’est effondrée brusquement à l’instant même où Muhammad est mort » (p.234).

Avis personnel

Le livre est excellent. Il aborde un sujet important, celui des origines de l’islam. Encore peu traitée, car extrêmement tabou, cette question est pourtant capitale.
Mais ce livre a aussi le mérite d’être simple et accessible, y compris à des non-spécialistes.
Cette accessibilité ne porte cependant pas atteinte au sérieux universitaire de l’ouvrage puisque toutes les affirmations sont étayées par des notes de bas de pages renvoyant aux sources primaires. Ainsi, chaque personne désireuse d’approfondir le sujet peut vérifier les informations données et aller directement consulter les sources.
En conclusion de ma propre recension, je ne peux que recommander cet ouvrage à toute personne qui, quelque soit sa croyance, s’intéresse à l’islam.
25 JANVIER 2017
Mahomet mort empoisonné,
Hussein décapité,
Omar tué à coups de couteaux,
Fatima fille du prophète tuée et enterrée dans un puits,
les enfants d’Ali décapités par le clan d'Abou Bakar,
Othman tué également à coup d’épées par des musulmans comme lui!
L'islam des origines fantasmé par beaucoup de musulmans est une succession de carnages entre musulmans pour le pouvoir .
Voilà donc comment s'est bâtie la religion de paix et de tolérance.
 
 
16 NOVEMBRE 2016
15 NOVEMBRE 2016
RÉSEAU NERRATI-PRESS
Les auteurs de ces hadiths qui décrivent les dérives pédophiles et homosexuelles du prophèteMahomet, sont des savants musulmans (témoins oculaires de Mahomet) très respectés dans la tradition islamique. Une autre question se pose, pourquoi, les islamistes décapitent les homosexuels ? Je vous présente, ci-dessous, quelques hadiths :




1) HADITH SUNAN BI DAWUD NUMÉRO 5224
« Un jour, Mahomet a soulevé sa chemise pour un homme qui s’est mis à embrasser son torse tout entier, + à partir de son nombril et jusqu’à ses aisselles + ».
 
2) HADITH MUSNAD AHMAD NUMÉRO 12669
« Un homme du nom de Zahir qui avait l’habitude de dire + le prophète m’aime +, a dit qu’un jour, Mahomets’est glissé à son insu derrière lui et l’entoura de ses bras. Zahir effrayé a hurlé + Lâche moi ! +. Après avoir tourné la tête et découvert que c’était Mahomet, il cessa de se débattre et s’est mis à + pousser son dos contre la poitrine du prophète + ».
 
3) HADITH MUSLIM NUMÉRO 031.5906
« Aïcha a rapporté que le prophète … était couché dans ma maison avec ses cuisses ou ses jambes à découvert quand Abu Bakr a demandé la permission d’entrer. La permission lui a été accordée et il a conversé dans ce même état et il a parlé ».
 
4) NOMBRE HADITH 16245, VOLUME TITRE ; LES ÉNONCIATIONS SYRIENS, TITRE DU CHAPITRE : HADITH DE MU’AWIYA IBN SUFYAN
« J’ai vu le Prophète (paix sur lui) sucer sur sa langue et ses lèvres Al-Hassan le fils de Ali (paix et prières d’Allah soient sur lui). Pour aucune langue et aucune lèvre, que celles du prophète lui protège du feu de l’enfer».
« Il (le Prophète) lève sa chemise (de al Hassan) et embrassa son (petit) pénis »
روى أنه صلى الله عليه و سلم قبل زبيبة الحسن أو الحسين
« Il (le prophète) a embrassé le (petit) pénis de al Hassan al Husein »
رأيت النبي صلى الله عليه و سلم فرج ما بين فخذي الحسين و قبل زبيبته
« Il (le prophète) a mis les jambes de Husein part et embrassa son (petit) pénis ».
 
5) HADITH MAIMA AL-ZAWA’ID, ALI IBN ABU BAKR AL-HAYTHAMI
299/9 مجمع الزوائد لعلي بن أبى بكر الهيثمي
رأيت رسول الله صلى الله عليه و سلم فرج ما بين فخذي الحسين و قبل زبيبته
رواه الطبراني و إسناده حسن
Traduit en anglais : « J’ai vu le Messager d’Allah sws mettre les jambes de Husein part et d’embrasser son(petit) pénis ».
Rapporté par Al-Tabarani et c’est l’authentification est entièrement validée par les savants islamiques.
Hussein et Hassan sont des petits garçons différents, c’est manifestement qu’on peut croire que Mahometdans sa vie à embrasser plusieurs pénis.
 
6) SAHIH AL-BUKHARI, VOLUME 1, LIVRE 4, NUMÉRO 152 (VOUS POUVEZ AUSSI CONSULTER LES NUMÉROS 153-154) SELON ANAS BIN MALIK
Mahomet invite également les jeunes garçons de le voir se laver les parties intimes :
« Chaque fois que l’Apôtre d’Allah est allé à répondre à l’appel de la nature, moi avec un autre garçon, avons l’habitude de l’accompagner avec un verre plein d’eau. (Hisham a commenté : + Alors qu’il peut laver ses parties intimes avec elle +) ».
 
7) SAHIH AL-BUKHARI, VOLUME 1, LIVRE 4, NUMÉROS : 229 / 231 / 233
D’autres pratiques malades de Mahomet comprennent ayant sa jeune épouse de l’enfant essuyer le sperme de ses vêtements, avec Bukhari :
(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 229) Rapporté ‘Aisha :
« J’avais l’habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du Prophète et il avait l’habitude d’aller à la prière tandis que des traces de sperme était encore sur lui ».
(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 231, vous pouvez aussi consulter Nombre 232) Rapporté Sulaiman bin Yasar:
« J‘ai demandé à ‘Aisha sur les vêtements souillés de sperme. Elle répondit : + J’avais l’habitude de le laver les vêtements de l’apôtre d’Allah et qu’il irait à la prière tandis que les taches d’eau étaient encore visibles + ».
(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 233) Rapporté ‘Aisha :
« J’avais l’habitude de laver le sperme hors les vêtements du Prophète et même alors, je remarquais un ou plusieurs points sur eux ».
 
 
 
 
MAHOMET
15 NOVEMBRE 2016
RÉSEAU NERRATI-PRESS
Les auteurs de ces hadiths qui décrivent les dérives pédophiles et homosexuelles du prophèteMahomet, sont des savants musulmans (témoins oculaires de Mahomet) très respectés dans la tradition islamique. Une autre question se pose, pourquoi, les islamistes décapitent les homosexuels ? Je vous présente, ci-dessous, quelques hadiths :




1) HADITH SUNAN BI DAWUD NUMÉRO 5224
« Un jour, Mahomet a soulevé sa chemise pour un homme qui s’est mis à embrasser son torse tout entier, + à partir de son nombril et jusqu’à ses aisselles + ».
 
2) HADITH MUSNAD AHMAD NUMÉRO 12669
« Un homme du nom de Zahir qui avait l’habitude de dire + le prophète m’aime +, a dit qu’un jour, Mahomets’est glissé à son insu derrière lui et l’entoura de ses bras. Zahir effrayé a hurlé + Lâche moi ! +. Après avoir tourné la tête et découvert que c’était Mahomet, il cessa de se débattre et s’est mis à + pousser son dos contre la poitrine du prophète + ».
 
3) HADITH MUSLIM NUMÉRO 031.5906
« Aïcha a rapporté que le prophète … était couché dans ma maison avec ses cuisses ou ses jambes à découvert quand Abu Bakr a demandé la permission d’entrer. La permission lui a été accordée et il a conversé dans ce même état et il a parlé ».
 
4) NOMBRE HADITH 16245, VOLUME TITRE ; LES ÉNONCIATIONS SYRIENS, TITRE DU CHAPITRE : HADITH DE MU’AWIYA IBN SUFYAN
« J’ai vu le Prophète (paix sur lui) sucer sur sa langue et ses lèvres Al-Hassan le fils de Ali (paix et prières d’Allah soient sur lui). Pour aucune langue et aucune lèvre, que celles du prophète lui protège du feu de l’enfer».
« Il (le Prophète) lève sa chemise (de al Hassan) et embrassa son (petit) pénis »
روى أنه صلى الله عليه و سلم قبل زبيبة الحسن أو الحسين
« Il (le prophète) a embrassé le (petit) pénis de al Hassan al Husein »
رأيت النبي صلى الله عليه و سلم فرج ما بين فخذي الحسين و قبل زبيبته
« Il (le prophète) a mis les jambes de Husein part et embrassa son (petit) pénis ».
 
5) HADITH MAIMA AL-ZAWA’ID, ALI IBN ABU BAKR AL-HAYTHAMI
299/9 مجمع الزوائد لعلي بن أبى بكر الهيثمي
رأيت رسول الله صلى الله عليه و سلم فرج ما بين فخذي الحسين و قبل زبيبته
رواه الطبراني و إسناده حسن
Traduit en anglais : « J’ai vu le Messager d’Allah sws mettre les jambes de Husein part et d’embrasser son(petit) pénis ».
Rapporté par Al-Tabarani et c’est l’authentification est entièrement validée par les savants islamiques.
Hussein et Hassan sont des petits garçons différents, c’est manifestement qu’on peut croire que Mahometdans sa vie à embrasser plusieurs pénis.
 
6) SAHIH AL-BUKHARI, VOLUME 1, LIVRE 4, NUMÉRO 152 (VOUS POUVEZ AUSSI CONSULTER LES NUMÉROS 153-154) SELON ANAS BIN MALIK
Mahomet invite également les jeunes garçons de le voir se laver les parties intimes :
« Chaque fois que l’Apôtre d’Allah est allé à répondre à l’appel de la nature, moi avec un autre garçon, avons l’habitude de l’accompagner avec un verre plein d’eau. (Hisham a commenté : + Alors qu’il peut laver ses parties intimes avec elle +) ».
 
7) SAHIH AL-BUKHARI, VOLUME 1, LIVRE 4, NUMÉROS : 229 / 231 / 233
D’autres pratiques malades de Mahomet comprennent ayant sa jeune épouse de l’enfant essuyer le sperme de ses vêtements, avec Bukhari :
(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 229) Rapporté ‘Aisha :
« J’avais l’habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du Prophète et il avait l’habitude d’aller à la prière tandis que des traces de sperme était encore sur lui ».
(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 231, vous pouvez aussi consulter Nombre 232) Rapporté Sulaiman bin Yasar:
« J‘ai demandé à ‘Aisha sur les vêtements souillés de sperme. Elle répondit : + J’avais l’habitude de le laver les vêtements de l’apôtre d’Allah et qu’il irait à la prière tandis que les taches d’eau étaient encore visibles + ».
(Sahih Al-Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 233) Rapporté ‘Aisha :
« J’avais l’habitude de laver le sperme hors les vêtements du Prophète et même alors, je remarquais un ou plusieurs points sur eux ».
 
 
 
 
21 SEPTEMBRE 2016

L’ampleur des mensonges du coran est à la fois effrayante et vérifiable ; et parfaitement illustré par le récit de la crucifixion du Christ :
Premier regard sur la crucifixion
Lorsque Mahomet est venu déclarer par l’étoile qui se couche, qu’il a rencontré Djibril (ange Gabriel dans le coran) dans une grotte, et que ce dernier lui aurait révélé que le Christ n’avait pas été réellement crucifié et qu’il en est mort ; mais qu’Allah l’a élevé vers lui : Il ignorait que du même coup, il était en train de clamer auprès de tous ses adeptes ; qu’Allah avait trompé le monde entier pendant six siècles par une fausse mort du Christ. Car entre temps par la faute de cette tromperie d’Allah, le christianisme était né et l’église s’était développée, jusqu’à la venue de Mahomet ! Pendant tout ce temps Allah n’a pas levé le petit doigt ; et il a laissé un gigantesque cafouillage doctrinal s’installer sur la terre ! Après, il aurait envoyé Mahomet, pour réparer le désordre qu’il avait lui-même provoqué…
Cette ignorance de Mahomet sur les implications de ses récitations, est reflétée également par l’épisode où il s’est présenté au monde, brandissant un livre dans lequel Allah le disqualifiait de se prévaloir comme prophète de Dieu !
En effet dans son livre qui est le coran, il apparaît clairement aux sourate 29 : 27 et 45 : 16, que Mahomet ne fait pas partie de la lignée d’Abraham par Isaac, dans laquelle Allah a décidé de placer le « Livre et la Prophétie » ! On y lit précisément « Nous lui donnâmes Isaac et Jacob, et plaçâmes dans sa descendance la prophétie et le Livre. Nous lui accordâmes sa récompense ici-bas, tandis que dans l'au-delà, il sera parmi les gens de bien » (sourate 29 :27) et «Nous avons effectivement apporté aux Enfants d’Israël le Livre, la sagesse, la prophétie, et leur avons attribué de bonnes choses, et les préférâmes aux autres humains » (sourate 45 :16)
D’ailleurs, à supposer que Mahomet soit de la lignée d’Ismaël ; on ne trouve pas un seul prophète, entre les 2500 ans environs, qui séparent les deux personnages.
Sur la base des sourates 29 : 27 et 45 : 16 ; Mahomet ne saurait donc se prévaloir d’avoir reçu une mission quelconque de prophète de Dieu ! En clair, ce qui précède montre que Mahomet est un imposteur, ou tout simplement un faux prophète.
Si on revient sur le récit coranique de la crucifixion, sur le fondement du « premier regard » par lequel Allah aurait trompé l’humanité toute entière, en ne révélant la vérité des faits aves la venue de Mahomet, il devient légitime de se demander :
Comment une telle personne qui n’a pas cessé de mentir continuellement pendant six siècles ; pourrait guérir subitement de son mensonge ?
Ou comment pourrions-nous tenir pour acquis ; les promesses futures d’Allah, et de lui confier toute sa vie, en nous persuadant d’une telle personne ; qu’elle a enfin changée, et qu’elle a cessé de mentir ?
Deuxième regard sur la crucifixion
Djibril (L’ange Gabriel dans le Coran) ayant raconté à plusieurs reprises à Mahomet, qu’il a entendu Allah attester et se vanter d’être le meilleur d’entre tous les menteurs (Sourates 3 : 54 ; 7 ; 99 ; 8 : 30 ; 10 : 21 ; 13 : 42)…

Mahomet a voulu prendre quelques précautions contre Allah, sur son récit des faits se rapportant à la crucifixion du Christ. Ainsi, quand Allah a commencé à raconter que le Christ n’était pas mort réellement sur la croix, et que lui-même Allah l’a élevé vers lui à l’insu de tout le monde ; là même où les faits étaient publics et se sont déroulés en toute lumière…
Mahomet a alors dévoilé une chose fracassante contre Allah : Dans son livre le Coran qui est le livre par excellence qui chante les mensonges d’Allah ; Mahomet a produit face à Allah, le récit des témoins oculaires les plus proches de l événements de la crucifixion ; à savoir, les bourreaux du Christ eux-mêmes !
Ces témoins oculaires se sont alors mis à crier : « Nous avons vraiment tué Jésus, le Messie, fils de Marie, le messager d’Allah » (sourate 4 : 157) ! Dans leurs attestations triomphales, ils ont rejoint les déclarations concordantes des quatre évangiles, sur leur certitude de la mort du Christ.
En effet les évangiles disent :
MATHIEU 27 : 35
Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.
MARC 15 :24
Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
LUC 23 : 46
Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
JEAN 19 : 30
Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit.
Par ailleurs pendant cet événement public, personne n’a vu ni dans la Bible ni dans le Coran, Dieu ou Allah intervenir pour élever le Christ vers lui, et pour le sauver ainsi de la crucifixion; sinon ses bourreaux et autres témoins oculaires, n’auraient pas gardé la certitude de sa mort.
L’ALLUSION FURTIVE du coran sur l’enlèvement du Christ vers, relève donc d’une FICTION, qui ne tient pas debout devant ces attestations concordantes, des évangiles et des bourreaux du Christ dans le coran, sur la certitude de la mort du Christ !
En plus, si la victime sur la croix n’avait pas réellement été Jésus le Christ, elle se serait mise à crier publiquement sous la douleur en disant très fortement, qu’elle n’était pas du tout la bonne personne, qu’on était en train de crucifier !
Il n’existe donc, ni dans la Bible ni dans le coran, aucun témoin oculaire qu’on pourrait opposer à ces attestations concordantes et de sources indépendantes, précédemment signalées, sur la certitude de la mort du Christ.
Rien ne saurait donc accréditer le déni de la réalité de la crucifixion et de mort du Christ, tel qu’il est soutenu par Allah !
On en conclue donc de manière incontestable, que les musulmans ont été plongés depuis 14 siècles, dans ce vaste océan de pur mensonge d’Allah, sur la crucifixion et la mort du Christ.
Question :
Comment voulez-vous qu’une personne qui n’a cessé de mentir continuellement pendent 14 siècles, comme Allah, puisse guérir subitement de son mensonge ?
Comment pourriez-vous me convaincre de lui donner ma vie, en me persuadant qu’une telle personne, a cessé enfin de mentir ?
Cumul des deux regards
Si on cumule ces deux regards sur la crucifixion du Christ, on arrive à 20 siècles continus de mensonges d’Allah, sur cet événement central qui est au cœur la piété chrétienne ?
Face à l’ampleur d’un aussi vaste océan de mensonge sur ces 20 derniers siècles, le reste des points de discussions dans le dialogue Islamo-Chrétien ; relève du dérisoire.
 
 
12 JUILLET 2016
“Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure”, dit un proverbe arabe. Cette brûlure, des millions de femmes la ressentent quotidiennement en terre d'Islam. A l'occasion du festival Etonnants voyageurs, second volet de notre série d'entretiens avec des intellectuelles arabes qui ont choisi de se dresser contre l'obscurantisme : la psychanalyste Houria Abdelouahed, auteure de “Les Femmes du prophète”.
Psychanalyste franco-marocaine, Houria Abdelouahed est maître de conférence à l'université Paris-Diderot. Après un livre d'entretiens en 2015 avec le poète syrien Adonis (Violence et Islam), elle publie aujourd'hui Les Femmes du prophète, récit poétique et critique fondé sur une étude des textes théologiques. Elle définit le lien abusif entre croyances religieuses, organisation sociale et condition féminine.
Pourquoi vous êtes-vous intéressée aux femmes du prophète ?
Au début, ce qui m'intéressait, c'était la mystique, et notamment la pensée d'Ibn Arabi, philosophe, juriste, poète, né au XIIe siècle en Andalousie et mort en 1240 à Damas. Un homme qui a rendu hommage à ses deux professeurs, des femmes ! Et qui a dit : « Tout lieu qui n'accepte pas le féminin est stérile. » Ibn Arabi a notamment parlé de la subtilité de Balkis, reine de Saba, face au roi Salomon. A un moment donné, j'ai commencé à regarder comment le texte coranique parlait des femmes. J'ai désiré en savoir davantage et me suis mise à lire Tabari, historien et exégète du Coran. J'ai trouvé sa pensée très problématique du point du vue du féminin. Par ailleurs, à cette époque, mon travail clinique a changé, je travaillais avec des femmes arabes, et j'avais l'impression d'une plainte interminable. Ces patientes m'interrogeaient sur le refoulé de mon histoire individuelle et l'histoire collective. Je réalisais qu'Aischa, la femme-enfant du Prophète, pouvait être n'importe quelle petite fille donnée trop tôt en mariage.
“Gabriel était pour l'asservissement des femmes. La soumission de la femme était exigée par le ciel.”
Vous voulez dire qu'il y a une continuité sociale dans la culture musulmane, fondée sur la théologie ?
Absolument. Aujourd'hui, lorsqu'une femme réclame l'héritage de son père, le juge ne se fonde pas sur le texte du mystique Ibn Arabi — « La féminité c'est ce qui circule dans le monde » —, mais sur le texte théologique : le garçon a deux fois la part de la fille. Beaucoup de femmes dans les pays musulmans travaillent désormais, nourrissent leur famille, des grandes sœurs élèvent leurs petits frères, et bien qu'ayant ce rôle symbolique et matériel de mère de famille, au moment de l'héritage, elles n'auront que la moitié de la part du frère qu'elles ont élevé, en fonction de lois d'il y a quinze siècles. Dans ces textes, on lit que lorsque Oum Salama, une épouse du prophète, voulut faire la guerre pour avoir les mêmes droits que l'homme, ce cher ange Gabriel vint lui dire, que non, Dieu en avait décidé autrement. Gabriel était toujours là pour dire aux femmes de se soumettre. Quand Mahomet voulait la femme de son fils adoptif, Gabriel rendait la chose licite. Quand il voulait une petite fille, Gabriel rendait la chose licite. Et ainsi de suite. Gabriel était pour l'asservissement des femmes. La soumission de la femme était exigée par le ciel.
Pourquoi n'y a t-il pas eu de relecture des textes ?
La culture arabo-musulmane n'est pas réductible à la théologie. Nous avons eu Averroes, Avicène, Ibn Arabi, Hallaj, Sohrawardi, Râzî. Nous avons un texte mystique, philosophique, poétique, mais c'est le texte théologique qui a triomphé et qui fait loi. Avec l’histoire de Zaïnab, beauté foudroyante que le prophète a voulue, bien qu'épouse de son fils adoptif, deux versets ont été révélés. Le premier demande aux femmes du Prophète de ne pas s’exposer dans l’espace public comme les autres femmes. Le second évoque le hijâb (le voile) pour les femmes du prophète. Aujourd'hui, le verset cité régulièrement demande aux croyantes de voiler leur jayb, leur fente. Mais cela peut être la fente sexuelle ou fessière ou l’espace entre les seins. Tabari et autres commentateurs du texte ont fait dans la surenchère, parlant des mains, des pieds, affirmant qu’il faut voiler le corps entier.
Donc, ça vient très tôt ?
Oui, très tôt, et ce qui m'a vraiment interrogée, et mis très mal pendant longtemps, c'est cette incompréhension : comment des interprètes, commentateurs, historiens du texte, aujourd'hui encore, n'avaient-ils fait que répéter, presque à la lettre, les commentaires d'antan ? Pour faire mon livre, j'avais énormément d'ouvrages étalés devant moi, j'allais d'une version à l'autre, et je vous assure qu'il n'y avait aucune différence entre le texte du IIe siècle de l'Hégire ( VIIIe-IXe siècle) et celui d'aujourd'hui. Je ne comprenais pas comment ces hagiographes avaient réussi à imposer le silence de la pensée.
“Toutes les religions monothéistes ont essayé de dompter le sexe féminin.”
Et vous comprenez aujourd'hui ?
J'aimerais comprendre. Du moment qu'il s'agit des femmes du prophète, le prophète étant lui-même le sacré et l'au-delà du sacré, elles sont devenues objet sacré. Aucun questionnement n'a été possible. Et ne reste possible. Sauf par des gens subversifs, transgressifs. Alors on peut penser que face à l'étrangeté du sexe féminin, l'homme s'est senti angoissé et réprimant la femme, il s'est accordé trop de privilèges. Et comme c'est sacré, il n'y a aucune remise en question possible, mais une volonté farouche de domination qui appelle les forces du ciel contre la femme.
L'islam est-il vraiment différent des autres monothéismes en ce qui concerne les femmes ?
Toutes les religions monothéistes ont essayé de dompter le sexe féminin. Si l'on prend le christianisme, cela ne s'est pas passé du vivant de Jésus qui lavait les pieds de Marie-Madeleine la pécheresse, et qui était l'exemple de la tolérance même, mais voyez ce que les Pères de l'Eglise ont ensuite fait de la femme ! On retombe toujours sur les mêmes clichés, les mêmes règles. Le monothéisme a été une catastrophe pour la femme. Il faudrait étudier les civilisations antérieures, sumérienne, babylonienne, égyptienne, sur cette question, ce qui a été très peu fait.
Comment l'islam considère-t-il ce qui l'a précédé ?
C'est la « jahiliya », le temps de l'ignorance. Et c'est catastrophique. L'islam s'est vu, s'est dit, s'est exprimé comme le début de la civilisation. On efface la Mésopotamie, Babylone, les Mèdes, les Grecs, les Byzantins, les Egyptiens, c'est la négation même de l'altérité. On sait pourtant que dans le Coran, énormément de termes ne sont pas arabes, et même cela, on ne peut pas le dire. Il y a eu négation non seulement des civilisations d'avant l'islam mais aussi des civilisations existantes en même temps que l'islam, car en Arabie, les juifs et les chrétiens étaient en nombre. Il y a donc un vrai problème avec l'altérité.
La condition des femmes a tout de même beaucoup fluctué selon les époques et les pays ?
Nous avons vraiment avancé avec la Nahda, la renaissance, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Quand vous regardez les films égyptiens, vous découvrez une vraie émancipation. L'Egypte était un phare, mais il y avait aussi l'Irak, la Syrie et le Liban. J'ai connu un Maroc beaucoup plus éclairé que celui d'aujourd'hui, je pouvais aller au cinéma avec des amis garçons. Cela est devenu difficile pour les filles aujourd'hui. L'Arabie Saoudite finance tous les mouvements d'islamisation. Je me souviens que, à Tanger, j'allais à des cours financés par les wahhabites, les filles étaient invitées à porter le voile, les imams dans les mosquées ne parlaient que des péchés des filles pas voilées. L'Arabie Saoudite a mis le paquet, une foule a suivi.
“Quand la religion n'est pas une question individuelle, mais folie de masse, elle représente un véritable danger.”
Pourquoi ?
Je crois que le fond religieux, malgré le début de renaissance, était resté intact. Quand la religion n'est pas une question individuelle, mais folie de masse, elle représente un véritable danger, qui interroge toutes les disciplines, de l'anthropologie à la psychanalyse. Comment se fait-il qu'un discours insensé triomphe ? Et comment peut-on en venir à parler de féminisme islamique ? Féministe et musulmane, je veux bien : qu'une femme n'ait pas envie d'ébranler toutes les assises identitaires, je peux comprendre. Mais féministe et islamique, je n'y crois pas. Certains versets se prêtent à interprétations, pas d'autres. Lorsqu'un verset dit : « Battez-les si elles continuent à être insoumises », qu'on le veuille ou non, le verbe battre, ne se prête pas à de multiples interprétations. Et lorsque Tabari interprète le verset « Battez-les », il écrit que l'homme peut posséder la femme sans lui adresser la parole. Donc, il peut la violer.
Encore faut-il le connaître. Quand on grandit dans un pays arabe, connaît-on ces textes et l'histoire de toutes les femmes du prophète ?
Non, on connaît seulement Khadija, parce qu'elle est la première, l'épouse-mère, femme aimante et aimée, Hafsa parce qu'elle est la gardienne du Coran, et Aisha parce qu'elle est appelée la mémoire des musulmans. Mais les musulmans ne connaissent pas tous ces hadith (1) qui concernent la sexualité, comme ils méconnaissent les paroles d'Aisha sur les choses du sexe. Il faut être théologien pour les connaître, ou très curieux. Le problème dans les pays musulmans, c'est que vous avez de grands intellectuels qui, après avoir lu Kant, Hegel, Freud, Lacan ou Lévi-Strauss, ne vont pas se pencher sur ces textes qui ne témoignent d'aucun travail de pensée, du coup ils ne connaissent pas l'islam. Ou bien vous avez des imams qui lisent ces textes, mais ignorent Kant, Hegel, etc, et restent comme s'ils vivaient dans les anciennes époques. Il faut ajouter que la plupart des musulmans cultivés ne connaissent pas ces textes, ne savent pas que le prophète pouvait ordonner la décapitation d'un homme et prendre sa fille en épouse le jour même. Ils peuvent me dire que ce que je raconte dans ce livre n'a pas existé. C'est pour cela que je cite mes sources. Il suffit de lire ces textes.
“Tant que nous ne serons pas laïcs, nous continuerons à souffrir.”
Que se passerait-il si ces histoires étaient davantage connues ?
Ce serait un choc, certainement. Dans la transmission de l'histoire de Safiya — elle est devenue femme du prophète le jour même où son père, chef d'une tribu juive, et son mari, ont été décapités —, ce qui est bouleversant, c'est que le texte dit : « Elle ne parlait pas », sans jamais interroger ce mutisme, sa dimension mélancolique. Même si on n'est pas psychanalyste, si l'on s'en tient aux informations factuelles des historiens, on constate que Safiya n'a pas transmis de hadiths. Cela veut dire que même convertie, même mariée au prophète et donc mère des croyantes, sa parole n'était pas fiable, parce que juive. Les paroles d'Aisha, de Hasna, sont transmises, pas celles de Safiya. C'est une conception fermée et narcissique. Il n'y a pas d'ouverture possible.
Comment en sortir ?
Il faut contribuer à faire connaître cette partie sombre de l'Histoire qui n'est pas très connue et qui nécessite une pensée. Il manque cruellement un travail d'historien, car nos références restent Tabari et Ibn Kathir, des auteurs des premiers siècles de l'hégire qui confondent Histoire et légende. Les Chroniques de Tabari nous apprennent que la religion musulmane s'est imposée par la force et la violence, mais nous n'en faisons rien. Car il n'y a pas de pensée sans liberté d'expression. Pour détisser le linceul, donner des subjectivités, il faut le droit à la parole singulière, il faut la démocratie et la laïcité. L'Occident a énormément gagné avec la laïcité ; tant que nous ne serons pas laïcs, nous continuerons à souffrir. Cela ne signifie pas l'abolition de la religion. Mais que chacun puisse être avec sa croyance sans l'imposer à l'autre.
  • Vincent Remy; Publié le 11/05/2016.
(1) Recueil des actes et paroles de Mahomet et de ses compagnons, dont l'ensemble constitue la sunna.

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