Jérusalem dans l’ancien Testament, le nouveau Testament, le Coran et ailleurs
Jésus contre Israël, le retour de la revanche
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Il n’y a pas de versets méchants dans le Coran
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Vive l’athéisme libre et libéré
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L’Enfer
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C’est Ramadan. Mangez et buvez et ne vous torturez pas !
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Quand les athées croient à la Mecque
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Le Messie est-il le fils d’Allah ?
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A intégrer !
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La femme dans le coran (lecture coraniste extrémiste)
Idolâtrie, islamisme et coran
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L’islam vu par un coraniste extrémiste
par
Pour beaucoup, l’idolâtrie consiste à adorer des statues ou un quelconque type d’objets et les considérer comme des divinités. Dans la tradition islamique, c’est surtout les représentations artistiques qui ont été montrées du doigt.
L'idolâtre est t-il réellement une espèce disparue que l'on ne trouve que dans les textes anciens ?
L'objectif de cet article est d'argumenter la thèse que l'islamisme est pure idolâtrie et pure anti thèse de l’islam et du monothéisme.
- L’hypocrisie et le mensonge avec piété. Traduction Affiche : Premier Congrès Féminin sur le rôle de la femme en politique (Parti de la lumière)
OK. Je plaides coupable d'être croyant en un Dieu créateur de l'univers et de croire au coran. Ce mea-culpa rend désespérée toute tentative de se cacher derrière un ton doctorant et faussement neutre.
Pour ne pas inonder cet article avec des expressions comme « l’islam dit que », je laisserais le plus possible la parole au texte coranique. Que les lecteurs excusent cette pratique non conventionnelle à laquelle les articles scientifiques et sérieux sur l'islam ne s'abaissent jamais.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, l’auteur du coran prétend être Dieu, créateur des mondes et de l’univers. Il n’est pas demandé au lecteur de cet article de croire en cette affirmation mais simplement de suivre une analyse textuelle sur un thème particulier abordé dans un livre dont l'auteur est considéré comme autorité suprême en islam par des millions musulmans.
Il ne s'agit donc pas ici d'étudier le sens du mot idolâtre selon le petit Robert, le Larousse ou Wikipedia mais selon le coran. Une règle qui paraît alors honnête est d'en répertorier l'usage qu'en fait "l'auteur" lui-même dans le livre en question. C’est le meilleur moyen de se rapprocher du sens voulu par « l’auteur » et d’éviter les corruptions de sens, volontaires ou involontaires, accumulées au cours des âges.
Le mot arabe pour idolâtrie est Shirk. C’est le même mot qui est utilisé pour le concept d’association. Cela étonnera probablement le lecteur occidental habitué à deux concepts différents. La racine est même utilisée dans sharika pour désigner une firme commerciale ou industrielle. C’est les versets qui utilisent ce mot que je privilégierais dans cet article.
Enseignement 1 : L’idolâtrie est la seule chose non pardonnable.
4-48 : Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu'associé commet un énorme péché.
Enseignement 2 : Les idolâtres sont la majorité des croyants.
12-106 : Et la plupart d'entre eux ne croient en Allah, qu'en lui donnant des associés.
En réalité, ils sont minoritaires dans la population globale, car la majorité est ici :
12-103 : Et la plupart des gens ne sont pas croyants malgré ton désir ardent.
Un bon "croyant" devrait donc se poser la question de savoir où se cachent cette majorité de croyants ? Une véritable énigme coranique.
Enseignement 3 : Les idolâtres sont des croyants en Dieu et reconnaissent en lui le créateur de l’univers.
2-165 : Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d'Allah, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah. Or les croyants sont les plus ardents en l'amour d'Allah. Quand les injustes verront le châtiment, ils sauront que la force tout entière est à Allah et qu'Allah est dur en châtiment ! ...31-25 : Si tu leur demandes : « Qui a créé les cieux et la terre ? », ils diront, certes : « Allah ! » Dis : « Louange à Allah ! ». Mais la plupart d'entre eux ne savent pas.43-87 : Et si tu leur demandes qui les a créés, ils diront très certainement : « Allah ». Comment se fait-il donc qu'ils se détournent ?
Enseignement 4 : L’idolâtre n’est disposé, en aucun cas, à invoquer Allah seul. Il lui faut autre chose
40-12 « ...Il en est ainsi car lorsqu'Allah était invoqué seul, vous ne croyiez pas ; et si on Lui donnait des associés, alors vous croyiez. Le jugement appartient à Allah, le Très-Haut, le Très Grand ».
Enseignement 5 : Les idolâtres nient être idolâtres. Ils se mentent à eux mêmes et affabulent à pleins pots en religion.
6-23 : Alors il ne leur restera comme excuse que de dire : « Par Allah notre Seigneur ! Nous n'étions jamais des associateurs ».6 :24 Vois comment ils mentent à eux-mêmes ! Et comment les abandonnent ce qu'ils inventaient !
Enseignement 6 : L’idolâtre est très pieux et justifie sa pratique par la volonté de se rapprocher de Dieu
39-3 :C'est à Allah qu'appartient la « religion » pure. Tandis que ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent) : « Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage d'Allah ». En vérité, Allah jugera parmi eux sur ce en quoi ils divergent. Allah ne guide pas celui qui est menteur et grand ingrat.
Enseignement 7 : Suivre l’enseignement des cheikhs et prophètes est de l’idolâtrie.
9-31 Ils ont pris leurs rohban et leurs scribes, ainsi que le Messie fils de Marie, comme Arbabs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent.
Là, ça se compliques un peu. On ne peut s'épargner de faire un peu de linguistique.
Arbabs est pluriel de Rabb. Etymologiquement, ce mot signifie faire croitre et s’applique à l’éducation et à l’élevage. Rabb signifie l'éducateur et la racine est identifiable dans le mot Rabbin. Pour un « musulman », même s'il n'arrive pas à faire le lien avec le sens commun qu'il donne tous les jours à ce mot, Rabb est quasiment synonyme d’Allah et le Rabb unique est une expression unanimement partagé.
Le mot Rohban désigne traditionnellement des prêtres. De la racine de mot dérive le mot irhabi qui signifie terroriste.
9-31 nous enseigne donc que prendre les scribes et les prêtres « terrorisateurs » comme éducateurs religieux, ou même un « prophète » comme le Messie, est de l’association.
Evidemment, les islamistes disent que ce verset ne concerne que les juifs et les chrétiens. Mais pour le coran, Dieu n’a qu’une seule « religion ». Depuis Abraham, tous les prophètes sont considérés comme « musulmans ». Le Judaïsme originel est islam. Le christianisme originel est islam. C'est du moins ce que racontes l'auteur du coran.
30-31 :Revenez repentants vers Lui ; purifiez vous auprès de lui, accomplissez la Salat(connexion vers lui) et ne soyez pas parmi les associateurs,30-32 parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu'il détenait.
Eh oui ! L'islam actuel, le christianisme actuel et le Judaisme actuel ne sont que des sectes de la foi d'abraham pour l'auteur du coran.
Nous devons aussi revenir sur les « grades » prophétiques. Le terme prophète est quasiment hérétique puisque, selon le coran, seul Allah connaît le futur et est capable de faire des prophéties. Les termes coraniques sont respectivement Messager (qui porte un message et le transmet tel quel) et Nabi, qui dérive d’un mot qui signifie information. Nabi signifie informé par Dieu.
Le statut du messager est très restrictif :
5-99 : Il n'incombe au Messager que de transmettre. Et Allah sait ce que vous divulguer tout comme ce que vous cachez.
Du coup, suivre Allah ou son Messager, c’est pareil au même :
4 -80 Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t'avons pas envoyé à eux comme gardien.
En revanche, prendre "un informé" comme éducateur, dans ses propres actions ou interprétations est strictement interdit :
3-80 Et il ne va pas vous recommander de prendre pour Arbabs anges et Nabis. Vous commanderait-il de rejeter la foi, vous qui êtes Musulmans ?
Car, les intermédiaires, mêmes authentiques, ne sont que des intermédiaires :
10-35 Dis : « Est-ce qu'il y a parmi vos associés un qui guide vers la vérité ? » Dis : « C'est Allah qui guide vers la vérité. Celui qui guide vers la vérité est-il plus digne d'être suivi, ou bien celui qui ne se dirige qu'autant qu'il est lui-même dirigé ? Qu'avez-vous donc ? Comment jugez-vous ainsi ? »
Plusieurs recommandations ont été faites à Muhammad pour ne pas inciter à le suivre dans sa propre personne :
41-6 Dis : « Je ne suis qu'un homme comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique. Cherchez le droit chemin vers Lui et implorez Son pardon » et malheur aux Associateurs.
72-18 :Les mosquées sont consacrées à Allah : n'invoquez donc personne avec Allah.72-19 Et quand le serviteur d'Allah s'est mis debout pour L'invoquer, ils faillirent se ruer en masse sur lui. .72-20 Dis : « Je n'invoque que mon Seigneur et ne Lui associe personne ».72-21 Dis : « Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit ».
De plus, il lui est fermement ordonné de ne rien dire au nom d’Allah qui ne vient pas d’Allah :
69-44 : Et s'il avait forgé quelques paroles qu'il nous avait attribuées,69-45 : Nous l'aurions saisi de la main droite,69-46 : ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte.69-47 :Et nul d'entre vous n'aurait pu lui servir de rempart.
Ni bien sûr, de changer le message ou d’en apporter un autre :
10-15 :Et quand leur sont récités Nos versets en toute clarté, ceux qui n'espèrent pas notre rencontre disent : « Apporte un Coran/lecture autre que celui-ci » ou bien « Change-le ». Dis : « Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible ».10-16 Dis : « Si Allah avait voulu, je ne vous l'aurais pas exposé et Il ne vous l'aurait pas non plus fait connaître. Ne suis-je pas resté, avant cela, toute une période parmi vous. Ne raisonnez-vous donc pas ? » .10-17 Qui est plus injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah, ou qui traite de mensonges Ses versets ? Vraiment, les criminels ne réussissent pas.10-18 Ils adorent au lieu d'Allah ce qui ne peut ni leur nuire ni leur profiter et disent : « Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d'Allah ». Dis : « Informerez-vous Allah de ce qu'Il ne connaît pas dans les cieux et sur la terre ? » Pureté à Lui, Il est Très élevé au-dessus de ce qu'Ils Lui associent !
Pour finir cet exposé coranique sur l’idolâtrie (je ne peux répertorier tous les versets concernant ce sujet), il est strictement interdit de croire en d’autres paroles que le coran. C’est clair net et précis par une expression on ne peut plus exclusive :
45-6 Telles sont les versets d’Allah que nous te récitons en toute vérité. En quels Hadiths/paroles autre qu’Allah et ses versets « croiront t-ils ».
Il est désormais très difficile de lier coraniquement l’idolâtrie au paganisme. L’idolâtrie apparaît comme l’ennemi interne de la religion. Celle qui falsifie et déformes le message original au nom de la religion elle-même. Il n’est donc pas étonnant que l’idolâtre refuse cette appellation et la détournes vers les activités artistiques « blasphématoires et hérétiques ».
Qu’est ce que la charia ?
Le coran, en quelque sorte, a condamné à l’avance tout ce qui allait être attribué à Muhammad. L’histoire de l’islam, depuis Abraham, a été prise en exemple pour dénoncer cette inévitable et , sommes toutes, très banale dérive théologique.
La foi islamiste actuelle s’appuie désormais sur les textes suivants :
1 - Le coran. D’après eux, Dieu y a parlé de spiritualité et a confié tout le reste à d’autres sources qu'il a "oublié" de mentionner.
2- Les recueils de hadiths. Il s’agit de recueils de oui dires attribuées à Muhammad, compilés deux siècles après sa mort. On les appelle aussi Sunna du prophète. Les deux plus importants sont ceux de Bukhari et Muslim et ont, dans l’islamisme, une importance équivalente au coran. Ces compilateurs affirment qu’ils ont sélectionnés, après enquête rigoureuse, les hadiths les plus authentiques et n’ont retenu qu’1% de ce qu’ils avaient à disposition. Une vérité qui émerge d’un tas de mensonges selon les auteurs eux-mêmes.
3- Les élucubrations diverses et variés de divers « savants » religieux moyenâgeux. On y trouves de tout comme par exemple les débats non encore résolus entre les grandes écoles de l'islam, Hanbalites, Chafiites et Malékites, sur ce que dit l'islam sur la comestibilité religieuse de ces entités mi-hommes (pas Halel) et mi poissons (halal) que sont les sirènes.
Tout ce corpus "sacré" représente la charia, qui signifie, la législation. Les islamistes l’attribuent à Dieu et l’appelles charia d’Allah. Aucun livre au monde n’est capable de compiler cette "chose" accumulée sur plus de 12 siècles par une nébuleuse indéfinie de barbus.
Il n'est donc pas étonnant de voir les islamistes proclamer que la "charia d'Allah" régit tous les aspects de la vie du musulman, de la façon de pisser jusqu'au système bancaire et monétaire international.
En islamisme, Muhammad est co-législateur à part égale avec Dieu au travers de livres qu’on lui attribue aux sources plus que douteuses. Chaque paragraphe de ces livres est un oui dire invérifiable.
26-221 : Vous apprendrai-Je sur qui les diables descendent ?26-222 : Ils descendent sur tout calomniateur, pécheur.26-223 : Ils répètent ce qu’ils entendent et la plupart d'entre eux sont menteurs.
Evidemment, l’auteur du coran qui dit être Dieu prétend avoir ses raisons pour permettre ce genre de choses, notamment celle de prendre en flagrant délit ceux qui simulent la foi :
22-52 : Nous n'avons envoyé, avant toi, ni Messager ni Nabi sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir dans ce qu’il confie. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage.22-53 : Et ce, dans le but de rendre ce que suggère le Diable une tentation pour ceux qui ont une maladie au cœur et ceux qui ont le cœur dur... Les injustes sont certes dans un schisme profond.
Car évidemment, à la barre, le jour du jugement dernier, l’auteur du coran qui dit être Dieu affirme qu’il appellera Muhammad comme témoin tout en rappelant que le coran est exhaustif et qu'il n'y a rien à compléter :
16-89 : Et le jour où dans chaque communauté, Nous susciterons parmi eux-mêmes un témoin contre eux, et Nous t'emmènerons [Muhammad] comme témoin contre ceux-ci , et nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans.
et que ce jour "éventuel", les déclarations ditirambiques d'amour filial risquent d'être insuffisantes :
29-2 : Les humains escomptent -ils qu'on les laissera dire qu'ils sont croyants sans être testés ?
Genèse des autres livres sacrés de l’islam
2-79 Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d'Allah pour en tirer un vil profit ! - Malheur à eux, donc , à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent !
C’est à la fin du 8ème siècle que le premier livre de hadiths sacrés apparut. Ce fut une commande d’un calife Abbasside à l’imam Malik qui « ressuscita » en quelque sorte Muhammad pour l’interroger. Le califat Abbaside a été fondé par un « cousin » iranien du prophète et Malik fit tout un cinéma pour faire croire qu’il ne voulait pas livrer "la commande" qu’il a préparé avec une si grande abnégation. Bien sûr, l’imam Malik, considéré de nos jours comme l’imam des modérés condamnait sans hésitations « les innovations religieuses ».
Devant le succès de l'opération, avec la bénédiction des pieux califes, Muhammad « ressuscité » n’arrêta pas de parler durant tout le neuvième siècle. Les recueils de hadiths (récits et propos rapportés) se multiplièrent et furent authentifiés par une multitude de témoins oculaires morts et enterrés.
Les pères fondateurs de l’église islamiste, à savoir Bukhari, Muslim, Tabari, Tirmidhi, Abu Daoud sont tous iraniens du 9ème siècle. C’est aussi à cette époque, que le très pieux Ibn Hicham « découvrit » l’unique exemplaire de l’œuvre du biographe de Muhammad, ibn Ishaq.
Et c’est ainsi que les iraniens fondèrent la culture arabo-musulmane des chameliers du désert. Ce travail "fondateur" est à l'origine de toutes les immenses bibliothèques théologiques et historiques en matière d'islam, qu'elles soit occidentales ou musulmanes, athées ou croyantes.
Les « apports » des nouveaux livres sacrés de l’islam.
Les islamistes admettent eux mêmes que le coran ne parle pas des choses suivantes :
La lapidation, la condamnation à mort des apostats, l'attestation de foi (premier pilier de l'islam), le nombre et les modalités des prières journalières (deuxième pilier), le calendrier hégire, les modalités du pèlerinage, les taux d’imposition appliqués à la charité, la vie biographique de Muhammad, le récit de ses conquêtes militaires, le nom de ses parents, enfants et épouses, l’appel à la prière (texte et modalités), barbes et niquabs, le retour de Jésus et de l'antéchrist (dajjal) …
A l ‘autre extrême, des coranistes « extrémistes » remettent en cause le sens donnée par la chariaa aux mots utilisés dans le coran. Exit alors, suite à une laborieuse bataille linguistique, la polygamie, l’esclavage, le sexe à volonté avec les esclaves, l’interdiction du concubinage (qui reste néanmoins une forme de mariage détestée car non protégée par un droit contractuel), le tutorat des femmes, les mariages pédophiles, la main coupée des voleurs, le hijab, l’interdiction de l’alcool, la viande halal (l’interdiction porte sur ce qui offert en offrande à autre que Dieu par idolâtrie et sur le porc en particulier), le fouettage des adultérins, la Kaaba, la Mecque, Médine, le Sahara et le désert, le califat, les titres religieux divers et variés, l’interdiction de l’usage des taux d’intérêts, le jeûne du ramadan, la prière en direction du gros cube, le pèlerinage, le mouton de l’aïd, …
Rapports des musulmans à la chariaa.
La plupart des « musulmans » n’ont jamais lu un livre de hadiths ou de chariaa. Ceux qui ont lu le coran sont plus nombreux mais restent une minorité. Les cheikhs ont réussit à faire croire aux musulmans que Allah leur a envoyé un livre qu’ils ne peuvent comprendre sans l’assistance d’un « savant » de Dieu. .
La majorité de ceux font l’effort de lire le coran n’arrivent pas à le comprendre, en grande partie parce que leur esprit est pollué par la théologie des cheikhs. C’est un peu comme si chaque verset était flanqué de plusieurs liens vers d’autres livres sacrées et « explicatifs » qui contiendraient le véritable sens du verset. Conditionné par la croyance qu'il ne peut pas comprendre, que les mots devant ses yeux se rapportent à des évènements dont il n'a pas connaissance, le cerveau endoctriné n'essayes même plus à dégager un sens de ce qu'il lit et accomplis son devoir religieux machinalement et totalement décérébré.
La lecture stupide du coran est une tradition très pieuse et très répandue. Dans les pays non arabophones, de nombreux pieux récitent le coran en arabe sans même comprendre l’arabe. Certains arrivent même à l’apprendre par cœur. Le coran se vend dans les rayons de musique avec son propre Hit parade de chanteurs.
L’écrasante majorité des musulmans sont incapables de distinguer, dans leurs propres croyances, ce qui vient du coran de ce qui provient des "autres livres sacrés".
Reste que la plupart des musulmans qui se disent non islamistes ont un rapport schizophrène vis à vis de la chariaa. Ils n’en veulent pas et la portent même en sainte horreur mais admettent toujours que c’est l’islam. Pour eux, la chariaa fait partie de la tradition et du patrimoine culturel. C’est à la fois sacré et non sacré. En paraphrasant un autre coraniste extrémiste, les musulmans qui rejettent les cheikhs actuels ont encore beaucoup de mal à rejeter les cheikhs d’autrefois et les consid-rent comme de grands savants
5-103 Allah n'a pas institué la Bahira, la Saïba, la Wasila ni le Ham, Mais ceux qui ont mécru ont inventé ce mensonge contre Allah, et la plupart d'entre eux ne raisonnent pas. .5-104 Et quand on leur dit : « Venez vers ce qu'Allah a fait descendre, et vers le Messager », ils disent : « Il nous suffit de ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres. » Quoi ! Même si leurs ancêtres ne savaient rien et n'étaient pas sur le bon chemin... ?
Même parmi ceux qui se disent « coranistes », nombreux ceux qui refusent de rejeter la chariaa en bloc et considèrent qu’il est de leur devoir d’accepter la part de la chariaa qui est « conforme au coran ».
Seuls les coranistes « extrémistes », très minoritaires mais de plus en plus nombreux, franchissement le pas et considèrent carrément que la chariaa est une législation satanique. Selon eux, non seulement la conformité de la chariaa au coran est purement artificielle lorsque c'est la chariaa qui explique le coran mais aussi, gouter à la chariaa revient à ouvrir la boite de Pandore, celle qui contient l'arbre maudit de l'affabulation religieuse.
De l'idolâtrie à l'islam politisé.
Pendant les dictatures non islamistes arabes, les islamistes n’avaient aucun pouvoir. Leur piété apparente a inspiré confiance aux peuples musulmans qui y ont vu un refuge. L’exercice du pouvoir a montré leur vraie nature. De plus en plus de musulmans pensent qu’il n’y a pas plus tordu et plus menteur qu’un islamiste.
Malheureusement, une partie du peuple, généralement la plus inculte et la plus analphabète, considère toujours que les chefs islamistes représentent l’authenticité en matière d’islam et les représentants d’Allah sur Terre. Ils rejoignent, en cela, l’opinion de l’élite intellectuelle occidentale.
Malheureusement, le monde musulman est encore sous la domination spirituelle des imams et des cheikhs qui ont su garder la légitimité religieuse dans chaque chapelle. Evidemment, les différentes chapelles n'hésitent pas à s'accuser les unes les autres de mécréance et d'affabulation sur Allah.
L’islamisme est avant tout un bouquet de projets politiques de domination inter-musulmane financé par des pétrodollars. C'est une guerre de chapelles qui s’introduit partout notamment grâce aux chaines satellitaires et aux mercenaires prédicateurs entièrement soumis à leurs monarques respectifs
L'ensemble de la vague islamiste, avec ses différents courants est redoutable. Elle n'a aucune peine, avec ses pétro-dollars à recruter des "sympathisants", qu'ils soient athées, musulmans, juifs ou chrétiens. L'histoire récente montre que les islamistes peuvent être moins ennemis que d'autres pour les gouvernements eccidentaux.
L’islamophobie croissante en occident renforce la fracture communautariste et jette de pauvres bougres ignorants qui se sentent exclus de leur propre société dans les bras de ces exploiteurs de la foi. Je n'oublierais jamais les positions indéfendables que j'ai défendus moi-même, dans ma jeunesse, par esprit communautariste, en croyant qu'Allah était dans notre camp, qu'il était plus "musulman" que chrétien ou juif, et que "nos" savants portaient sa parole.
Le monde musulman est malade. Très malade. Je ne nierais jamais cette vérité. Mais l’occident est aussi concerné par cette maladie et ne peut se voiler la face. Dans une planète qui semblait nettement moins petite à l'époque, quel athée peut nier l'influence sur l'histoire de l'occident des petites querelles de chapelles au moyen orient il y a de cela plus de deux milles ans ?
“J’ai dit : les prêtres sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Puis : ce sont des aveugles qui conduisent des borgnes. Aujourd’hui je dis : les prêtres sont des aveugles qui crèvent les yeux des gens pour pouvoir les conduire.”(Paul Jury / 1878-1953 / Journal d’un prêtre)
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