jeudi 11 janvier 2018

Ecole coranique ou madrassa (Coranix)

Ecole coranique (madrassa)

appelée aussi « madressa » ou encore « école de langue Arabe »

Une
« école » coranique en Asie
Une « école » coranique en Asie.
Il n'y a rien de commun entre une « école » coranique et nos écoles occidentales, ni avec les cours de catéchisme que l’on dispense aux enfants des familles chrétiennes. Dans une « école » coranique, on n’enseigne que le coran. Les enfants doivent apprendre à répéter par coeur le son des mots arabes du coran, alors que, le plus souvent, ils ne comprennent pas cette langue. Si nécessaire, le « maître » aura recours à des sévices physiques pour « encourager » les mauvais élèves et les mettre « dans le droit chemin de l’islam ». Le plus souvent il s'agit d'une baguette (al-falqa) dont il frappe les enfants qui se trompent dans leur récitation du son des mots arabes du coran.




baguette al-falqa pour frapper les enfants dans les écoles coraniques
Témoignage de Mme MADI BACO (extraits)
recueilli par sa petite fille, Charfati Attoumani
Notre maître fouettait les élèves quand ils ne lisaient pas fort. Il voulait qu’on lise très fort. A l’école coranique, chacun lisait sa leçon à haute voix.

Des fois, le maître ou la maîtresse choisissait un élève pour être un gardien de la classe quand il ou elle voulait sortir. Le matin et l’après-midi, nous les filles, on balayait la cour puis on allait chercher de l’eau dans la rivière ou aux robinets. En ce temps-là, les robinets étaient rares environ deux robinets dans mon village.

L’après-midi, on commençait le cours de 15 heures jusqu’à 18 heures au moins. En général, les filles ne venaient presque pas l’après-midi car elles devaient aider leurs mères.

Si le matin on n’était pas venues et l’après-midi on venait, le maître nous fouettait. Le foundi allait chercher des lianes, l’une mince et l’autre grosse, pour nous frapper. Quand les fouets étaient usés, il allait en chercher d’autres.
[...] Une pièce de 80 m2 dotée de petites fenêtres qui laissent entrevoir la verdure fait fonction de kottab, rien de plus n'est nécessaire pour l'apprentissage du coran. Il suffit de rentrer dans cette pièce pour sentir que le temps s'est arrêté. Le cheikh, perché sur sa mastaba (sorte de chaire), un long bâton en main appelé al-falqa, regarde ses élèves d'un œil autoritaire et ne laisse rien passer au hasard. [...]. « Al-Falqademeure encore un bon moyen d'éducation. Si l'enfant fait une faute de prononciation, je lui donne un léger coup. Pas de place ici pour l'enfant gâté. Et les parents le savent et m'encouragent à le faire car la récitation du coran n'est pas une chose facile et nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas donner un bon résultat », souligne-t-il. [...]
Témoignage de Mr Ahmed DERROUS
Article de La Vie éco - vendredi 7 novembre 2003
(extrait)
(...) Dès l'âge de trois ans, son père le prend avec lui à l'école coranique qu'il dirige d'une main de fer. C'est le début d'un apprentissage « douloureux »... au sens propre du terme. Le père de Haj Ahmed ne badinait pas avec la discipline, et comme l'usage le voulait à cette époque, on apprenait le Coran aux enfants avec force coups de bâtons. Derrous père ne dérogeait pas à la rêgle et ne tolérait aucun manquement, aucun oubli, surtout de la part de son enfant, censé donner le bon exemple. Sinon... les coups pleuvaientMon père plaçait sa baguette sur ma tête pendant que je récitais les versets, se souvient-il.Gare à moi si j'oubliais le moindre mot, j'étais alors sûr de me faire asséner un coup sec sur le sommet du crâne. Il m'est souvent arrivé d'oublier des sourates, alors que je les connaissais sur le bout des doigts, uniquement parce que cette épée de Damoclès me coupait mes moyens... »
Neuf années d'apprentissage dans la sévérité et la rigueur se passent, dans cette atmosphère rigide. Neuf années durant lesquelles, sans relâche, assis sur une natte, tenant sa louha (planche en bois), Ahmed Derous écrit et récite (...)
Dans une « école » coranique, l’enseignement de matières « traditionnelles » (comme les mathématiques, la littérature, l’histoire générale, la géographie,…) n’a pas sa place et l'enseignement des sciences est inexistant.
Programme d’enseignement détaillé
de six années d'études

dans une « école » coranique Française
Un « bon musulman » doit surtout apprendre… à obéir aveuglément, à se soumettre au coran et aux « guides spirituels » de l’islam.
Leçon coranique : le savoir-vivre musulman
Cours donné par un « guide spirituel » de l'islam
dans une « école » coranique Française

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mp3 - 578 ko
4 min. 55 sec.
On notera plus particulièrement le double langage utilisé dans la série de questions/réponses au début de la 3ème minute.
Nous ne devons surtout pas nous laisser abuser par le mot « école ». Les « écoles » coraniques se fondent sur la vieille technique du « lavage de cerveau ». Le système stalinien – souvent accusé d’avoir abusé de ces méthodes - était une aimable plaisanterie à côté du système islamique. C'est aussi une méthode utilisée dans les sectes. Les Dévots de Krishna, par exemple, doivent apprendre la fameuse « prière à Krishna » (Haré, haré, haré Krishna, Haré rama, rama, haré etc...) et la répéter sans en avoir la traduction : c'est exactement la même méthode de « bourrage de crâne » que l'apprentissage par coeur du son des mots arabes du coran et sa psalmodie.
L’enseignement coranique primaire
L'« école » coranique est l'institution pédagogique principale pour l’intégration morale et culturelle de l’enfant dans la société musulmane.
Comme partout en pays musulman, les jeunes enfants, dès qu’ils ont atteint un certain âge, sont confiés à une « école » coranique qui leur enseigne la récitation par coeur du son des mots arabes du coran. L’enseignement coranique primaire comporte cinq phases, dont trois consacrées à la lecture et deux à l’écriture. Ce qu’apprennent les élèves des « écoles » coraniques primaires, c’est le rituel de la récitation par coeur du son des mots arabes du coran. On n’enseigne pas à l’élève comment lire le texte du coran, on va lui apprendre à répéter par coeur le son des mots arabes du coran.
Avant d’apprendre à répéter par coeur le son des mots arabes du coran, les élèves de l’« école » coranique sont imprégnés de l’idée que les paroles du coran contiennent un pouvoir mystérieux et boivent, au sens propre comme au sens figuré la Parole Divine : à son premier jour de classe, l'élève doit lécher un verset du coran que son maître lui a écrit sur la paume. Par cet acte, le jeune élève s’incorpore les forces attribuées au son des mots arabes du coran, les paroles d'Allah, qui " ouvrent son intelligence ".
Pendant toute leur scolarité, les élèves ne bénéficieront quasiment d’aucune explication à propos des mots qu’ils apprennent à " lire " : rien, ou presque, ne leur sera traduit. Ce qui compte, c’est de savoir répéter par coeur le son des mots arabes du coran et les écrire sans commettre de faute, d’autant plus qu’apprendre à répéter par coeur le son des mots arabes du coran est considéré comme étant un exercice religieux.
Témoignage de Taslima Nasreen, écrivain,
comdamnée à mort par une fatwa islamique pour « blasphème »
J'avais aussi un maître qui venait à la maison m'apprendre l'arabe pour que je puisse déchiffrer le texte, sans que je le comprenne vraiment. Souvent, les femmes ne savent pas ce que dit le Coran, car le texte est écrit en arabe, et dans beaucoup de pays non arabophones on déchiffre l'arabe sans comprendre le sens des versets...
Mais, à 14 ans, je suis tombée sur un coran traduit en bengali, et j'ai comparé plus de 12 traductions bengalies différentes...
A ma grande surprise, j'ai compris que c'était bien Allah qui déclarait les femmes inférieures, qui prônait la polygamie, le divorce uniquement pour les hommes, le droit de battre leurs épouses, l'interdiction faite aux femmes de porter témoignage en justice, l'inégalité en matière d'héritage, le port du voile...
Oui, Allah permettait tout cela. J'ai compris que la condition des femmes musulmanes n'était donc pas un problème spécifique à la société bengalie, mais bien le fait de la loi d'Allah, une loi terrifiante, ou plus précisément de la loi que Mahomet avait faite au nom d'Allah...
Lorsque j'ai tenté de critiquer l'islam au nom des femmes et de la justice, les fondamentalistes sont devenus fous, ils n'ont pas accepté de débattre, ils n'ont pas argumenté, ils ont seulement voulu me faire taire et me tuer. Ils ont décrété une fatwa que le gouvernement a cautionnée au lieu de les sanctionner. Ce n'était pas illégal, puisque le Coran dit que l'incroyant doit être tué : Allah le permet. Pour sauver ma vie, j'ai été forcée de me cacher et de quitter mon pays, sachant que beaucoup de gens me soutenaient mais ne pouvaient le dire publiquement.
Témoignage de Ibn Warraq
extrait de son livre "Pourquoi je ne suis pas musulman".
Avant même de pouvoir lire ou écrire ma langue maternelle, j'avais appris le Coran par coeur, en arabe, sans en comprendre un traître mot ; ainsi en est-il pour des centaines de millions d'enfants musulmans.
L’enseignement coranique secondaire
Les élèves font connaissance avec la grammaire et la littérature arabes, le droit islamique, la théologie, les traditions du Prophète et la compréhension du coran. L’apprentissage de la langue arabe est indissociable de l'enseignement coranique. C’est grâce à la lecture de textes relatifs à l'islam, et sous la conduite d’un maître qui traduit mot à mot, que l’étudiant s’imprégnera petit à petit du sens des mots arabes. L’écriture ne forme pas une barrière : des années durant, il s’est familiarisé avec elle à l’« école » coranique primaire. Il ignorait cependant tout de la signification des mots de cette langue étrangère. Les connaissances linguistiques qui sont indispensables à l’enseignement du niveau secondaire sont ainsi, dans un premier temps, acquises progressivement, de manière non systématisée. Ce n’est que dans un second temps, et parfois même dans la phase suivante, que s’effectue un apprentissage linguistique systématique de l’arabe, comprenant la grammaire et les autres disciplines linguistiques complémentaires. Les étudiants les plus avancés étudient l’exégèse du coran (tafsir) dont, en bas âge, ils ont d’abord appris la récitation, sans rien y comprendre, et ensuite l’écriture, toujours sans y comprendre quoi que ce soit.
Témoignage de Boudale (extraits)
Je suis né au Sénégal, vers 1975. Mes parents ont toujours pratiqué la religion de l'Islam. Ma mère est la première personne à m'avoir guidé dans le chemin de nos créateurs, en m'apprenant la première sourate du coran la " Fatiha ". Elle lisait un livre en prononçant des mots en arabe et moi je répétais derrière jusqu'à connaître les sourates par cœur, sans en comprendre le sens.
J'ai du apprendre au moins les sept premières sourates du coran de cette manière. Et j'essayais de faire mes prières avec çà, alors qu'aujourd'hui je comprends mieux le message véhiculé par ces sourates rien qu'en les lisant en français, la langue dans laquelle je comprends le mieux aujourd'hui.
J'ai aussi eu l'occasion d'étudier l'Arabe littéraire à l'école coranique, tout ce que j'ai retenu aujourd'hui c'est l'alphabet, je peux assez bien lire l'Arabe mais je ne comprends pas un mot de ce je vais lire. Tout ce que j'ai compris de l'Islam c'est par le français que je l'ai compris.
J'ai été éduqué dans la communauté musulmane, je copiais tout bon musulman qui pouvait me servir d'exemple.
L’enseignement coranique universitaire
L'Université El-Azhar
L'Université El-Azhar est ] le Centre « spirituel » de l'islam, le grand séminaire coranique où l'enseignement est resté le même, exactement, qu'au temps des Mille et une nuits.
Là, dans l'immense cour intérieure, un Cheik siège au pied de chaque colonne, dispensant le savoir aux étudiants en djellabah. Ils font le cercle autour de lui, accroupis sur des nattes, pauvres diables venu des horizons les plus divers, du Pakistan jusqu'au Maghreb.
Ce « savoir », qu'ils viennent chercher de si loin, est contenu tout entier dans le Livre (Al Koran).
Il convient d'abord de l'apprendre par cœur, ce livre, source de toute connaissance. Aussi ces groupes d'« étudiants » en psalmodient inlassablement les versets, en balançant la tête (il y a, d'ailleurs, dans le ton et le rythme, une gamme infinie de « styles » ), et le bourdonnement de leurs voix confondues, la fameuse « rumeur d'abeilles » qui empli l'antique mosquée, s'en va, bien au delà de ses murailles, édifier, les Croyants.
Suivent les commentaires, abondants et touffus comme on peut s'y attendre, s'exerçant sur des textes souvent obcurs, voire contradictoires. Mais ces textes sont « révélés » et par définition toute science y est enclose. On s'efforcera donc d'en exprimer entièrement le suc. Alors s'instituent des discussions interminables sur le sens caché de tel passage ou de tel mot. On fait assaut de subtilité scolastiques et de distinguo byzantins, comme dans l'Occident du moyen âge (d'ailleurs instruit par les Arabes) au temps d'Abélard et de Scot.
Tel est l'enseignement de fond à El-Azhar.
Quant aux sciences que dispense la fameuse « Université », elles sont, elles aussi, de « haute époque », pour parler comme les antiquaires, et ce n'est plus que dans ces lieux anachroniques, merveilleusement préservés de tout modernisme, que l'on peut encore acquérir aujourd'hui sur la géographie, l'histoire naturelle ou la cosmologie, des notions scientifiques qui remontent directement au régne d'Haroun-al-Raschid.
( Livre "Le Vatican contre la France" par Edmond PARIS, 1957, Éditeur : Fischbacher
Deuxième partie "la collusion vaticano-arabe", chapitre III "la conjonction des fanatismes", sous chapitre "Un Uléma du caire attaché culturel auprès du Vatican". )
Voltaire avait parfaitement compris, dès 1765, le danger que représente pour l'islam l'enseignement de la véritable lecture, celle qui permet de comprendre le sens des mots que l'on lit, contrairement à la « lecture » coranique qui ne permet que de prononcer le son correspondant aux symboles de la calligraphie arabeVoltaire a dénoncé les conséquences de l'absurdité du système éducatif coranique dans son court pamplet "De l'horrible danger de la lecture".
Les hommes politiques actuels, qui subventionnent à tour de bras les « écoles » coraniques afin, croient-ils naïvement, de « faciliter l'intégration des jeunes musulmans », n'ont manifestement point autant de clairvoyance que cet illustre écrivain qui, jadis, ornait un billet de banque Français.
La psalmodie du coran
Les musulmans sont dithyrambiques sur la « beauté » de la récitation du coran. Selon eux, « le balancement cadencé des phrases, l'abondance des rimes, l'alternance de syllabes brèves et longues produit sur l'esprit de celui qui l'écoute un effet d'envoutement ». Ce serait là une « preuve » qu'il s'agit bien de la parole inimitable de Dieu, parole qu'il faut connaître par coeurpuisqu'elle est destinée à guider le musulman du berceau à la tombe. En réalité, l'effet « d'envoutement » s'apparente fort à l'effet de fascination, voire d'hypnose, qui peut être ressenti à l'écoute d'autres chants religieux, comme par exemple le chant Grégorien, surtout dans l'enceinte réverbérante d'une église : par un phénomène de résonnance, les vibrations de l'air peuvent y devenir suffisamment puissantes pour être perceptibles par la peau, frisson divin garanti. Un militant communiste s'est même fait moine à la suite d'un tel effet, comme quoi le son des mots du coran est loin d'avoir le monopole en ce qui concerne la puissance de la Parole de « Dieu » !
Un des Beatles a pu un jour dire "je suis plus célèbre que Jésus Christ" et il n'avait pas eu besoin de l'ange Gabriel pour écrire ses textes !
Si la musique est interdite selon les « bons musulmans » c'est justement pour que personne ne puisse s'apercevoir que l'effet « d'envoutement divin » peut parfaitement être obtenu en écoutant tout autre chose que la récitation du coran.
Toujours d'après les musulmans, celui qui n'est pas musulman ne peut pas saisir la « magie du verbe » qui se dégage de la psalmodie du coran.
C'est encore et toujours la même dérobade, le même faux-fuyant, le même refus de voir la réalité en face, la même rengaine éculée basée sur le fait qu'étant incapables (et pour cause !) d'expliquer en quoi ce texte anachronique et archaïque présente le moindre intérêt pour les hommes et les femmes d'aujourd'hui, les musulmans préfèrent remplacer leur incapacité à expliquer par... une soi-disant incapacité des autres à comprendre !
En tout état de cause, les « écoles » coraniques devraient être rigoureusement interdites sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne. Elles sont le ferment de la violence, l’endroit où les jeunes musulmans apprennent à vénérer un criminel notoire (Mahomet), à haïr tous ceux qui ne sont pas musulmans (les « infidèles »), et à sanctifier la guerre et les crimes (le « Djihad »). 
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