samedi 27 janvier 2018

Réflexions sur l'islam et les enfants (Sauvegarde Brisons le mythe 18)

11 octobre 2014

Les intégristes musulmans aiment-ils vraiment leurs enfants?


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"Kids will be skeletons", par Casey Weldon


On a tendance à prendre pour acquis que tout les parents aiment leurs enfants.  Même de ceux qui les maltraitent on n'ose pas dire qu'ils ne les aiment pas.  On préfère dire qu'ils les aiment "mal" ou qu'ils ne savent pas comment le leur montrer.  Lorsque les enfants qui subissent des violences appartiennent à une autre culture, la tentation devient grande de tout relativiser, comme si les enfants n'avaient pas tous les mêmes besoins ni les mêmes droits.  Certaines situations de violence envers des enfants se rencontrent davantage dans les sociétés musulmanes, (quoiqu'elles n'en aient pas l'exclusivité).   

Les meurtres commis au nom de l'honneur

"Préoccupe toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience, c'est ce que tu es et ta réputation, c'est ce que les autres pensent de toi".  Auteur anonyme.

Le meurtre commis au nom de l'honneur est généralement un meurtre commis par un membre de la famille mais qui présente des caractéristiques spécifiques qu'on ne rencontre pas ou très rarement dans les autres cas de meurtres familiaux:

-le crime vise à punir la victime pour un comportement jugé déshonorant
-l'assassin est persuadé (souvent à tort) qu'il serait jugé plus sévèrement par sa communauté si la victime était épargnée.  
-le crime est prémédité et soigneusement planifié
-les autres membres de la famille sont complices, soit par leur silence, soit par leur participation active au crime
-l'assassin ne ressent ni honte ni remords 
-l'assassin ne tente pas de se suicider

Bien qu'aucune communauté religieuse ou culturelle ne détienne l'exclusivité des crimes dit d'honneur, ces derniers sont surtout concentrés dans la communauté musulmane.  Pourtant, aucun verset du Coran ne présente le meurtre comme un moyen de laver l'honneur.  Le verset 4.15 recommande que les femmes coupables de fornication soient enfermées à vie et le verset 24.2 recommande que toute personne (homme ou femme) coupable de fornication soit condamnée à recevoir 100 coups de fouet (ce qui peut s'avérer mortel).  Malheureusement, plusieurs hadiths autorisent la lapidation des personnes reconnues coupables d'adultère.  Toutefois, la sentence ne peut être appliquée que sous certaines conditions:  le Coran mentionne que celui qui lance des accusations de nature sexuelle contre une femme sans pouvoir produire quatre témoins est lui-même condamné à recevoir 80 coups de fouet (24.4)  et qu'aucune peine ne sera infligée à l'épouse accusée d'adultère par son mari si elle jure quatre fois que son mari ment, plus une cinquième fois pour attirer la malédiction d'Allah sur elle si c'est elle qui a menti (24.8-9).

Le père assassin

De nos jours, dans la majorité des cas, la victime d'un meurtre dit d'honneur est une jeune fille tuée par son père pour avoir supposément souillé l'honneur de sa famille.  Divers comportements peuvent lui valoir ce cruel châtiment:  avoir refusé de porter le voile, avoir fait preuve de coquetterie (maquillage, vêtements révélateurs, etc), avoir parlé à un garçon, être sortie avec un garçon, avoir perdu sa virginité avant le mariage, avoir été violée, avoir refusé un mariage forcé, avoir épousé un homme sans le consentement de sa famille (même s'il s'agit d'un musulman) ou avoir épousé un non-musulman.  Dans certains cas, une femme mariée est tuée pour avoir commis un adultère ou avoir voulu divorcer.  Parfois même, la victime n'est pas coupable de ce qui lui est reproché.

Instinctivement, on se demande comment un père peut balayer en un instant tout l'amour qu'il a pour sa fille et se mettre à la haïr au point de vouloir la tuer.  Comment cette enfant qu'il a conçue, qu'il a élevée, de qui il a reçu de l'affection et qu'il a vue grandir et s'épanouir chaque jour de sa vie a-t-elle pu devenir en un instant à ses yeux une criminelle méritant la mort?  Que s'est-il donc passé?

Et si le problème n'était pas ce qui s'est passé mais ce qui ne s'est pas passé?  Et si cet amour paternel que l'on prend pour acquis n'avait tout simplement jamais existé?  Un homme qui accorde plus d'importance au regard de sa communauté sur sa famille qu'à la vie de sa propre fille l'a-t-il jamais vraiment aimé?   S'il peut, sans aucun état d'âme, assassiner froidement son enfant pour ensuite retourner à ses occupations la conscience en paix, n'est-ce pas la preuve la plus éclatante qu'il n'avait aucun amour pour sa fille?

Le mère complice

Les jeunes filles tuées au nom de l'honneur ont aussi une mère, que l'on perçoit généralement comme une femme soumise, craintive et surtout totalement impuissante devant un crime qu'elle désapprouve forcément et dont elle ne prend connaissance qu'une fois qu'il a été commis.  Gardons-nous cependant de généraliser et de pousser notre empathie jusqu'à l'infantilisation et la déresponsabilisation.  Certaines musulmanes approuvent pleinement l'assassinat de leur fille et même y participent activement.   Une mère qui aime sincèrement sa fille et qui désire qu'elle vive prendra les mesures nécessaires pour la sauver d'un crime d'honneur, même lorsque peu de ressources s'offrent à elle.  Elle s'enfuira avec sa fille, même si elle ne sait pas où aller, dénoncera son mari à la police même si celle-ci est corrompue jusqu'à la moelle, s'attaquera physiquement à son mari même si elle est moins forte physiquement que lui, mais jamais elle ne demeurera passive! 


Parents ou géniteurs?

Un être assez abject pour tuer ou laisser tuer son enfant ne mérite pas le titre de parent.  Ce n'est qu'un simple géniteur.  Un véritable père et une véritable mère protègent leur enfant du danger quitte à risquer leur vie pour empêcher qu'il ne lui arrive du mal.  Ils se fichent royalement des qu'en-dira-t-on et ne feraient jamais passer quelque chose d'aussi subjectif que la réputation de leur famille avant la vie de leur enfant.  Dans les communautés véritablement humaines, ce sont d'ailleurs les meurtres familiaux qui choquent le plus et non la quête d'émancipation normale d'une adolescente qui ne menace la vie de personne.  S'il y a des gens qui considèrent le meurtre plus acceptable que l'idée archaïque qu'ils se font du déshonneur, ils ne méritent tout simplement pas qu'on se soucie de leur opinion!

Un enfant dépend de ses parents, physiquement et psychologiquement.  Pour avoir un développement normal, il  n'a pas seulement besoin d'un toit, de la nourriture et de vêtements, il a aussi besoin que ses parents assurent sa sécurité et le protègent de ce qui peut menacer sa vie.  Il doit pouvoir leur faire confiance et ne jamais avoir à craindre qu'un faux-pas de sa part ne les transforme brutalement en source potentielle de danger pour lui.   De même, un enfant a besoins que ses parents l'aiment mais cet amour doit être permanent et inconditionnel, même lorsqu'il est réprimandé et puni.   Un tel amour résiste aux années, au conditionnement religieux et aux jugements des voisins.

Mariage des fillettes et des jeunes filles

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Faiz Mohamed, 40 ans, et Ghulam Haider, 11 ans, Afghanistan. Photo: Stephanie Sinclair

"Il n'y aura pas de véritable amour dans ce monde aussi longtemps qu'on laissera souffrir des petits enfants."  Isadora Duncan

Le mariage des enfants et des jeunes filles  est une grave violation des droits humains.  Brutalement arrachée à leur enfance, des filles (dans la plupart des cas) se voient forcé d'épouser un garçon plus âgé voire même bien souvent un homme adulte.  Le mariage ne marque pas seulement la fin de leur enfance mais aussi la fin de leurs études et de leurs rêves d'avenir.  Leur avenir est désormais tout tracé.  Elles seront jusqu'à leur mort (à moins d'être répudiées) une simple possession de leur mari et seront confrontées à des réalités d'adultes: relations sexuelles, violence conjugale, maternité (d'autant plus risquée qu'elle est précoce), conflit avec la belle-mère ou avec les autres épouses de leur mari, etc.  Lorsqu'en plus elles ont subis une mutilation sexuelle, elles risquent de graves séquelles et même la mort.   

La fille-marchandise 

Dans certains cas, le mariage est utilisé comme un moyen pour un homme de dédommager la famille d'une fille qu'il a violée et surtout, dans certains cas, d'éviter des poursuites.  Forcée d'épouser son violeur, la victime n'est considérée que comme un simple bien appartenant à son père et ayant perdu toute sa valeur sur le "marché" en perdant sa virginité.  Non-vierge et non-mariée, elle est considérée comme souillée et sans valeur.  Ses parents sont persuadés que si la chose s'ébruite, plus aucun homme ne voudra d'elle.  Pour un peu, les parents remercieraient le violeur d'avoir la "bonté" de sauver leur fille du déshonneur (ce qui revient à remercier un pyromane d'avoir éteint l'incendie qu'il a lui-même allumé)!

Dans d'autres cas, une fille, parfois aussi jeune que 5 ans  est donnée en mariage à un homme d'un autre clan pour rembourser une dette ou pour régler un litige.  Cette pratique barbare appellée "swara" est surtout pratiquée au Pakistan, où 30% des mariages impliquent des enfants et où elle est illégale depuis 2004.  Là aussi, la fille n'est pas considérée comme une personne mais comme un simple bien qu'on peut donner, vendre ou échanger sans se soucier de ce qu'elle ressent.

Même le fait d'être née de parent immigrés dans un pays occidental ne protège pas obligatoirement du mariage forcé.   Il n'est pas rare qu'une fille qui parte en "vacances" dans le pays de ses ancêtres et n'en reviennent jamais puisqu'elle y mariée contre son gré.  Au traumatisme du mariage lui-même, s'ajoute le sentiment d'avoir été trahie par ses parents de même que la perte de ses amis et de tout ses repaires socio-culturels.  Elle est seule et en terrain inconnu. 

Briser le cycle

Un mariage avec une mineure est un viol qui dure toute la vie.  Que certaines fillettes maltraitées et malheureuses puissent éventuellement consentir à un mariage qu'elles voient comme un moyen de fuir la maison et d'acquérir un peu de liberté ne change rien au fait qu'elles n'ont pas l'âge de se marier et de consentir aux relations sexuelles.  Les fillettes et les adolescentes n'ont pas la maturité physique et psychologique pour gérer une maison, devenir mère ou devenir la belle-mère des enfants d'un mari veuf.  Elles sont à l'âge où elles devraient s'amuser, s'instruire et rêver. 

Les parents qui se préparent à imposer un mariage à leur fille doivent prendre conscience du mal qu'ils lui font.  Ils ne doivent pas penser uniquement à eux mais aussi se demander où se trouve l'intérêt de leur fille et celui-ci ne peut être dissocié de son bonheur.  Le mariage est l'une des décisions les plus importantes que l'on puisse prendre dans une vie.  Lorsque la principale intéressée n'a son mot à dire ni sur le moment de se marier, ni sur l'identité de l'époux, ni sur sa sexualité et sa fécondité, elle est dépossédée de tout contrôle sur sa propre vie et devient une esclave.  

Les mères à qui on a imposé un mariage forcé, doivent se souvenir de la peur et de la souffrance qu'elles ont ressenties et trouver en elles le courage de briser le cycle infernal.

On peut trouver des sites d'information et de ressources sur le mariage forcé en cliquant ici (vers le bas de la page).


Jihad_enfant

Endoctrinement des enfants au jihad militaire

"La haine soigne ses chiens et saignent ses enfants." Patrice Desbiens

Le sens à donner au mot "jihad" (effort) varie d'un musulman à l'autre.  Quoi qu'il en soit, c'est un devoir pour tout musulmans.  Bon nombre d'intégristes ont évidemment une préférence pour le jihad militaire et pas nécessairement dans les situations où des musulmans se font attaquer.   Certains d'entre eux considèrent légitime de tuer tout individu qui n'est pas musulman qu'ils identifient comme un ennemi de l'islam du simple fait de sa propre existence.  Ceux-là font évidemment la promotion du meurtre gratuit et des attentats terroristes. 

Ces intégristes ne se contentent pas d'embrigader des adultes dans leur délire, ils s'affairent aussi à transmettre leur haine aux enfants musulmans, les leurs et ceux des autres musulmans.  Les enfants ne haïssent pas spontanément leur prochain mais ils sont faciles à manipuler et ils adoptent très facilement les préjugés que leur transmettent les adultes mal intentionnés.   C'est particulièrement vrai dans le cas des enfants qui vivent en vase clos dans une famille ou une communauté très fermées sur le reste du monde ou encore qui sont "scolarisés" à la maison en fonction d'une idéologie particulière. 

Les enfants à qui ont fait réciter et apprendre par coeur le Coran présentent déjà un risque très élevé de développer la haine de tous ceux que ce livre leur désigne comme des personnes mauvaises et à glorifier le combat militaire pour Allah.  Cependant, il existe des manuels scolaires haineux qui apprennent aux petits musulmans à haïr, par exemple, les juifs, les chrétiens et les homosexuels.  Il existe également des livres illustrés qui leur racontent des hadiths violents.  On retrouve (même en Occident) des écoles musulmanes (souvent clandestines) qui inculquent l'idéologie du jihad aux enfants.  Dans certains pays musulmans, il existe également des camps d'entrainement où de jeunes garçons apprennent à devenir des terroristes. 

C'est que certains musulmans ne mettent des enfants au monde que pour les voir mourir en assassin et c'est en ce sens qu'ils les conditionnent afin que ce funeste projet leur semble aussi naturel que de respirer:

Lors d’une conversation anodine, Raida Abu Mustafa, la maman du petit Mohammed, s’est lancée dans un long monologue sur la culture du martyrs, – et a annoncé au médecin qu’elle aimerait voir son fils, une fois guéri, perpétrer un attentat suicide à Jérusalem.
(...)
« Pour nous, la mort est une chose naturelle. Nous n’avons pas peur de la mort. Du plus petit enfant, encore plus petit que Mohammed, à la personne la plus âgée, nous sommes prêts à tous les sacrifier pour la cause. (...) »
« Alors, pourquoi vous battez-vous pour sauver la vie de votre fils, si vous dites que la mort est une chose habituelle pour votre peuple? »
« C’est une chose ordinaire », dit-elle en souriant. « La vie n’est pas précieuse, pas pour nous. Pour nous, la vie n’est rien, elle ne vaut pas grand chose. C’est pourquoi nous avons de nombreux candidats pour porter des ceintures d’explosifs et se faire sauter en public. Ils n’ont pas peur de la mort. Aucun d’entre nous, même pas les enfants, n’ont peur de la mort. (La vie la mort "l'amore")

Lorsque la seule émotion qu'on autorise un enfant à ressentir est la haine et que le seul moyen par lequel on lui apprend à extériosiser cette dernière est la violence, il est facile d'en faire un terroriste, surtout si on fait de sa vie une cage d'interdictions de toutes sorte et qu'on lui fait miroiter un paradis réservé en priorité aux "martyrs" et dans lequel il pourra enfin "vivre"!  Si aucun adulte sain d'esprit ne leur vient en aide, plusieurs enfants endoctrinés au jihad deviendront des assassins et pas n'importe quelle catégorie d'assassin, la pire: celle des assassins qui tuent la conscience en paix, probablement parce que cette dernière n'a jamais pu se développer.


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Image: Monique Endt 

"Un adulte créatif est un enfant qui a survécu." Ursula K. Guin

Les intégristes musulmans aiment-ils leurs enfants?  On peut en douter lorsqu'on voit à quel point ils sont sourds à leurs besoins.  Ce ne sont pas des parents dignes de ce nom que ceux qui considèrent leurs enfants comme des possessions sur lesquelles ils ont droit de vie ou de mort, qui les utilisent pour obtenir quelque chose ou pour éviter d'avoir à assumer la conséquence de leurs actes ou qui les dressent pour devenir des machine à tuer. 

L'enfance est la période la plus importante de la vie.  C'est ce qu'on apprend et ce qu'on expérimente lorsqu'on est enfant qui détermine quel adulte nous deviendrons et comment nous envisagerons alors le monde et nos rapports avec nos frères humains.  La violence physique et psychologique de même que les évènements stressants sont susceptible d'altérer de façon permanente chez l'enfant sa santé mentale et physique, hypotéquant par le fait même sa vie d'adulte et même celle de ses futures enfants.

Un enfant est un individu à part entière, non un simple appendice de ses parents, un objet de marchandage ou un outil de propagande ou de guerre.  Il a droit au respect de son intégrité mentale et physique.  Il a droit à la vie et au bonheur.  Il a le droit de s'épanouissement entouré de personnes qui l'aiment vraiment et le protègent.  Il a le droit de se faire des amis sans avoir à se demander s'ils font partie du bon groupe, de la bonne religion ou de la bonne ethnie.  Il a le droit d'envisager le monde avec sa curiosité naturelle et sa facilité à s'émerveiller de tout.  

"Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas."  Khalil Gibran

Pour en savoir plus sur les droits de les enfants:


21 mars 2013

L'instrumentalisation des enfants dans l'islam

Dernière mise à jour: 2 février 2014
Des enfants voilées de noir, comme si on leur faisait déjà porter le deuil de leur enfance.  Des enfants habillés en kamikaze posant sans comprendre à côté d'une arme parfois plus grande qu'eux.  Des enfants brandissant une pancarte haineuse qu'un adulte a confectionnée, encore inconscients de la haine qui leur sera bientôt inculquée afin de faire d'eux de bons djihadistes.  Des enfants dont on broie l'innocence.

L'enfant est une toile vierge sur laquelle les adultes peuvent écrire ce qu'ils veulent.  Il est donc l'outil le plus précieux à tout mouvement intégriste.  Facile à manipuler et à endoctriner, on peut lui transmettre facilement une idéologie, des valeurs, des préjugés.   On peut même le transformer en une arme, une arme d'autant plus redoutable qu'on ne s'en méfie naturellement pas.

Conçus pour la guerre

Dès leur conception, les enfants sont instrumentalisés par l'islam (et pas seulement l'islam politique).  Comme je l'ai déjà mentionné dans "L'instrumentalisation du corps des femmes par l'islamisme",  l'acte de concevoir lui-même est considéré comme le djihad de la femme musulmane:
  • "La femme obtient, depuis sa grossesse et son accouchement jusqu'à son servage, le mérite spirituel d’un combattant pour la Cause d’Allah. Et si elle venait à mourir entre-temps, elle aura la rétribution spirituelle d’un martyr."  (Rapporté par Al-Bostani)

C'est donc dire que l'enfant à naître est déjà vu comme un djihadiste potentiel au service d'Allah, que ce soit par le combat ou par la conception d'enfants "pour la cause".  L'islam est considère d'ailleurs que tout être humain est, dès sa naissance, naturellement prédisposé au monothéisme, donc au culte d'Allah, seul culte reconnu et autorisé:

 30.30. Consacre-toi à la religion, en monothéiste sincère ! C'est Dieu qui a voulu que cette croyance fût inhérente à la nature de l'homme. Et l'ordre établi par Dieu ne saurait être modifié. Telle est la religion de la rectitude, mais la plupart des hommes n'en savent rien.
 
  • Le Prophète a dit: "Faites - en sorte que la première parole de vos enfants soit "Lâ ilâha ill Allah"  [Il n'y a d'autre dieu qu'Allah].

Certains versets du Coran et hadiths comparent les enfants à des biens matériels ou encore laissent entendre qu'il est normal de se servir d'eux pour tenter d'obtenir les faveurs d'Allah ou accéder au paradis:

3.14. Les hommes sont irrésistiblement attirés, dans leurs passions trompeuses, par les femmes, les enfants, les amoncellements d'or et d'argent, les chevaux de race, les troupeaux et les champs. C'est là une jouissance éphémère de la vie d'ici-bas , mais c'est auprès de Dieu que se trouve le meilleur séjour.
3.116. Quant aux infidèles, ni leurs richesses ni leurs enfants ne les protégeront du châtiment de Dieu. Ils seront voués à l'Enfer qui constituera leur demeure éternelle.
26.88. le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d´aucune utilité,
63.9. Ô croyants ! Ne vous laissez pas distraire par vos richesses et vos enfants du rappel de Dieu ! Ceux qui agissent ainsi seront les véritables perdants.

  • D'après Abou Hourayra  , le Prophète  a dit : "Quand l'homme meurt, il ne lui reste plus rien de ses actions en dehors des trois que voici : une charité courante (permanente), une science utile ou un enfant pieux qui prie pour lui"  [Rapporté par Ahmad, Mouslim, Abou Daoud, At-Tirmidhi, qui dit : "le hadith est bon et authentique", An-Nas'i et Ibn Maja]

  •  D’après Abou Sa’id El Khodry, (...) Le Prophète leur consacra donc un jour et leur fit un prêche comportant des choses et d’autres. Dans ses propos, il leur annonça ceci : - Aucune femme parmi vous ne présentera trois de ses enfants (que ses enfants meurent) sans qu’une séparation ne soit dressée entre elle et l’enfer. Une femme intervint pour demander :- Et s’il n’y a que deux (enfants) ? - Oui même deux, répondit, le Prophète. » (Rapporté par Boukhari)

  • Aïcha  a raconté ceci : « Une femme vint à moi, accompagnée de ses deux filles, me demander l’aumône. Je ne trouvai rien auprès de moi, sauf une unique datte que je lui donnai. Et elle de la partager en deux entre ses filles.  Puis elle se leva et partit. Le Prophète entra alors et je lui racontai la chose. Il dit : « Pour celui qui a été affligé en quelque manière du fait de ses filles et qui a été bon avec elles, celles-ci seront une protection contre le feu» (Rapporté par Boukhari)

  • D’après Ibn ‘Abbas (RA), le Messager de Dieu (saws) rencontra un groupe d’hommes montés à Arrawhâ’ (près de Médine). Il dit : « Qui êtes-vous ? » Ils dirent : « Des musulmans ». Ils dirent : « Qui es-tu ? » Il dit : « Le Messager de Dieu ». Une femme lui présenta alors un enfant et lui dit : « Est-ce que le pèlerinage de cet enfant est valable ? » Il dit : « Oui et tu as pour toi un salaire ». (Rapporté par Moslem)


L'enfant musulman est tenu de commencer à pratiquer la salat (prière rituelle) dès l'âge de 7 ans.  Deux hadiths recommandent même de battre les enfants refusant de la faire à partir de l'âge de 10 ans:

  • "Selon 'Amr Ibn Shou'ayb, selon son père, son grand-père (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Ordonnez à vos enfants de faire la prière à l'âge de sept ans et, quand ils en ont dix, frappez-les s'ils s'en abstiennent. Ne les faites pas coucher dans le même lit». (Rapporté par Abou Dawùd)"


L'apprentissage de la haine

Plus l'apprenditssage de la haine débute tôt, plus il donne des résultats.  Dans les madrassas (écoles, plus spécifiquement coraniques), les enfants apprennent à réciter le Coran par coeur et sont cruellement battus lorsqu'ils se trompent. Ces corrections ne visent pas qu'à décourager toute rébellion par la terreur mais aussi à désensibiliser les autres enfants de la souffrance d'autrui.  Il est d'autant plus facile ensuite, à mesure que ces enfants grandissent, de transformer les victimes en bourreaux

Cet endoctrinement n'est pas limité aux pays musulmans.  En Grande-Bretagnenotamment, des enfants musulmans subissent un véritable lavage de cerveau et beaucoup de brutalité dans des madreassas.   L'Arabie Saoudite exporte à travers le monde des manuels scolaires destinés aux madrassas occidentales et qui sont conçus pour implanter dans l'esprit des enfants la haine des juifs, des chrétiens et des homosexuels, de même que la ségrégation des sexes.  Une étude intitulée "Tenyears on"  (cliquer sur le premier lien de la page pour télécharger l'étude) a d'ailleurs été publiée en 2011 dans le National Post

Voici quelques extraits traduits de manuels scolaire islamistes:

"Dans un manuel  de huitième année utilisé en 2010-2011, il est écrit :  «Les singes, ce  sont les gens du Sabbat, les juifs; les cochons, ce  sont les infidèles  associés à Jésus, les chrétiens.» Dans un manuel de  «géographie» de  huitième année, on pouvait lire : «Dans plusieurs pays  du monde, les  minorités musulmanes sont menacées de génocide et de  christianisation  ou du danger que l'on implante des idées athées et des  principes  destructeurs dans leur esprit.» 

En huitième année, on suggère le devoir  suivant : «Énumérez les  défauts des juifs.» Dans plusieurs manuels, les  États des Balkans ainsi  que la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie sont  présentés comme des  territoires islamiques «occupés». Et ça continue  ainsi pendant des pages  et des pages, dans toutes les matières  enseignées et à tous les  niveaux. 

En neuvième année, on propose les  exercices suivants : «Vous appelez  un ascenseur et, lorsqu'il arrive,  il y a une femme seule : que  faites-vous ?» Ou encore : «Si une urgence  oblige une femme à aller dans  un hôpital où il s'avère qu'il n'y a pas  de femme médecin, que  peut-elle faire pour éviter d'être seule avec le  médecin ?» Un manuel de  dixième année utilisé dans des cours de droit  est explicite : «La  punition pour l'homosexualité est la mort." 

Une vie au service de la mort

En situation de conflit, les enfants musulmans sont parfois utilisés comme boucliers humains:

"En avril 2008, le député du Hamas Fathi Hamad, qui est aujourd’hui Ministre de l’Intérieur du gouvernement de l’organisation terroriste dans la bande de Gaza, a déclaré fièrement:
«Pour le peuple palestinien, la mort est devenue une industrie, dans laquelle les femmes jouent un role majeur ainsi que chaque personne vivant sur cette terre. Les personnes âgées, les moudjahidines et les enfants se distinguent particulièrement eux-aussi dans ce domaine. C’est dans l’optique de rendre plus complexe les attaques sionistes que des femmes, des enfants, des personnes âgées, et des moudjahidines sont utilisés comme boucliers humains. C’est comme s’ils disaient à l’ennemi sioniste : ‘Nous désirons la mort comme vous désirez la vie»" (Stratégie du Hamas (2) sacrifier enfants et vieillards comme boucliers humains" Observatoire de l'islamisation). 

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, lors de certaines manifestations contre Israël, des musulmans, dont des mères de famille accompagnées de leurs enfants, portent des pancartes sur lesquelles on peut lire "Nous haissons les juifs plus que nous aimons nos enfants!" et "Mères musulmanes pour le massacre des infidèles".  Plusieurs parents musulmans intégristes rêvent que leurs enfants meurent en martyrs. Le garçon à droite de la photo porte une pancarte, sur laquelle est imprimée une phrase qui se termine par "...avant que je ne me fasse exploser et que je rencontre les vierges! (les 72 houris promises aux musulmans qui vont au paradis). 

 

Mutilations sexuelles 

Bien que l'excision ne soit pas spécifiquement recommandé par le Coran ou les hadith, la plupart des pays ou elle se pratiquent massivement sont des pays musulmans.  Bien des intégristes tentent donc de la faire passer pour une prescription de l'islam, c'est pourquoi je me sentais le devoir d'en parler quand même.  L'excision consiste en l'ablation totale ou partielle du clitoris et parfois des petites lèvres de la vulve.  Elle est pratiquée sur des fillettes parfois aussi jeunes que 5 ans et vise à rendre impossible tout plaisir sexuel clitoridien afin de les décourager d'avoir une vie sexuelle autre que reproductive et dans les strictes limites du mariage plus tard. L'excision est souvent pratiquées sans anesthésie, avec des méthodes artisanales et des instruments non stérilisés(couteau, lame de rasoir, etc). 

L'excision est parfois suivie par une infibulation, qui consiste à gratter la parois interne des grandes lèvres avant de les coudre ensembles, en ne laissant qu'une minuscule ouverture pour l'urine et le flux menstruel (ouverture souvent insuffisante):

"Lors d'un accouchement, la femme doit être désinfibulée pour permettre à la tête du nouveau-né de sortir du vagin. Les femmes infibulées sont à plusieurs reprises au cours de leur vie désinfibulées et réinfibulées. Lors de la nuit de noces, la désinfibulation est pratiquée par le mari, souvent à l'aide d'un couteau." (Mutilations Sexuelles Féminines -7 - Les conséquences médicales)

Les mutilations sexuelles entraînent de nombreux problèmes: traumatisme psychologiques, infection, septicémie (empoisonnement du sang),  hémorragie, rétention d'urine ou de sang, fistule, kyste, transmission du VIH, dyspareunie (rapports sexuels douloureux), obstruction des voies urinaires, incontinence, accouchement difficile, décès. 

Le voile islamique

Dans plusieurs sociétés musulmanes, considère que les filles doivent se voiler à partir de l'âge de la puberté car, hormis leur visage et leurs mains, tout leur corps est considéré comme un appât sexuel.  Pourtant, on voit de plus en plus de fillettes pré-pubères portant un voile, et ce même dans les pays occidentaux.  Parfois même ce ne sont que des bébés. Certains parents musulmans se servent ainsi de leur fille pour faire pour promouvoir l'islam, d'autres cherchent à l'habituer dans son jeune âge au port du voile afin qu'elle n'ait pas l'idée de se dévoiler lorsqu'elle atteindra la puberté, ce qui revient à lui inculquer intentionnellement la phobie de montrer la quasi-totalité de son corps.

À moins de désobéir à leurs parents, ces petites filles arriveront à l'âge adulte sans jamais avoir senti le vent dans leur cheveux.  Plus grave, elles risquent de souffrir de rachitisme à cause de la carence en vitamine D (que le corps humain absorbe normalement par le soleil) et si elles sont victime de violence physique mais que ses bourreaux épargnent son visage, il sera impossible à un enseignant ou un travailleur social de voir les marques de coups.  Elles finiront souvent par se résigner à supporter la chaleur et l'humidité et renoncerons d'elles-mêmes à tout métier, activité culturelle ou sport qui demande une tenue plus adaptée mais plus révélatrice.

Le mariage forcé

Le droit musulman fixe à neuf ans l'âge minimum du mariage pour les filles.  C'est l'âge qu'avait Aïsha, la plus jeune épouse de Muhammad (qu'il avait épousée à l'âge de 6 ans) lorsqu'il a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle, ce qui dans tout les pays non-musulmans est considéré comme un viol.  Tout les pays musulmans n'autorisent heureusement pas le mariage à un aussi jeune âge mais peu d'entre eux fixent à 18 ans l'âge minimum pour le mariage.  Certains imams considèrent même qu'il n'y a pas d'âge minimum pour épouser une fille, comme le cheikh saoudien Mohamed Al Arifi.

Le mariage avec une fillette rempli deux fonctions.  D'une part, il permet à des pédophiles de satisfaire légalement leur fantasme de domination lié à la défloration d'une vierge, fantasme renforcé par la description du paradis musulman qui promet aux musulmans 72 vierges (dont l'hymen est censé se refermer après chaque relation sexuelle en plus) et d'autre part il assure aux intégristes une progéniture nombreuse puisque, mariées avant même d'être pubères, régulièrement violées et n'ayant généralement pas accès à la contraception, ces fillettes deviennent mères dès l'âge de 13 ou 14 ans.  À cet âge les complications lors de l'accouchement sont très fréquentes et se soldent souvent par un décès.  Celles qui survivent s'exposent à des grossesses successives jusqu'à la ménopause, à moins que leur mari ne décide de les répudier ou qu'elles aient la possibilité de demander le divorce par elle-mêmes.  De plus, les unions consanguines très fréquentes ans les pays musulmans augmentent fortement les risques que les enfants souffrent d'une maladie génétique ou d'un retard mental.

Le Coran proscrit toute alliance des musulmans envers les non-musulmans, en particulier les juifs et les chrétiens:

5.51. Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas les juifs et les chrétiens pour alliés. Ils sont alliés les uns des autres. Quiconque parmi vous les prend pour alliés sera des leurs. Dieu ne guide pas les traîtres.

Par conséquent, il en est de même pour le mariage:
60.10. Ô vous qui croyez ! Quand des croyantes se présentent en réfugiées auprès de vous, mettez leur foi à l'épreuve, (...) Si vous êtes convaincus qu'elles sont de vraies croyantes, ne les renvoyez pas aux infidèles, car, désormais, elles ne sont plus licites pour eux ni eux licites pour elles. (...)

Dans de nombreuses familles de musulmans intégristes ayant immigré en Occident, les filles sont sous surveillance constante par leurs frères ou tout autre membre de sexe masculin de la famille, afin de s'assurer qu'elle ne fréquentera pas de garçon, en particulier un garçon non musulman.  Dans certaines familles, les filles qui osent braver l'interdit s'exposent à être battue et même à tuées, soit disant pour restaurer l'honneur de la famille entaché par les comportements de la victime.

Il n'est pas rare que des musulmans ayant immigré dans un pays non-musulman envoient leur fille adolescente, jugée trop occidentalisée dans leur pays d'origine pour y être mariées de force avec un étranger, parfois un cousin (avec tout les risques que posent les unions consanguines).

Le respect des droits de l'enfant

J'ai déjà eu l'occasion de voir, lors d'une exposition d'art contemporain, une oeuvre qui consistait en un toboggan au bas duquel se trouvait une fosse.  Je ne sait pas si cette oeuvre symbolisait la brièveté de la vie ou le rythme effréné du monde moderne mais c'est cette image me vient à l'esprit alors que je termine ce texte. Les enfants ne devraient jamais être conçus ni élevés pour tuer ou mourir.  Personne n'a le droit d'en faire des messagers et des instruments de haine. 

Les enfants ont le droit d'être élevés dans l'amour, le respect et la sécurité.  Ils ont le droit d'être heureux, de s'amuser et de se faire des amis, sans avoir à se demande si ceux-ci sont du bon sexe ou de la bonne religion.   Ils ont le droit à une véritable éducation qui leur permette d'ouvrir leur esprit au monde qui les entoure.  Ils ont le droit d'être aimés pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'on espère obtenir d'eux.  Ils ont le droit d'avoir des rêves et un avenir.  Mettre un enfant au monde ne nous donne pas le droit de le priver de tout cela.  Enseignons la paix aux enfants.

 

Note: la première illustration de cet article est un montage que j'ai réalisé avec des photos d'enfants trouvées sur Internet.  J'y ai ajouté trois fois la phrase "L'islamisme tue l'enfance" pour diminuer le risque que des intégristes ne se servent du montage pour promouvoir le djihad.  Ayons une pensée pour tout ces enfants à qui on a volé leur enfance.




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