Analyse comparative de deux groupes humains appartenant ou soumis à deux religions très différentes et de l’influence de ces religions sur les comportements humains.
Il n’est pas question ici de reprendre l’histoire ni le descriptif complet de ces religions. Si vous estimez n’en être pas suffisamment informé, vous trouverez de quoi le faire dans des millions de livres et de pages web. A commencer par une lecture étude complète de la Bible, de la Torah et du Coran.
Nous nous attarderons sur les comportements contemporains des membres de ces religions et de la justification affirmée de ces comportements.
Nous n’aborderons pas le cas du judaïsme qui est une religion très à part, très indépendante, dont les membres sont peu nombreux dans le monde (environ 18 millions), ne représentent aucun danger immédiat et dont les prescriptions générales sont très proches de celles du christianisme de base.
On peut déjà opposer le christianisme et l’islam dans les grandes lignes des points importants qui les séparent et surtout les opposent.
Pour le christianisme : Paix, concorde, amour du prochain et pardon universel /
Pour l’islam : Conquête, domination, soumission à Dieu et à la loi islamique. Les mots équivalents à « amour du prochain » ou « pardon » n’existent quasiment pas dans l’islam, ni dans le Coran ni dans les Hadiths ni dans les tafsirs ni dans la Sira.
Christianisme, dieu et prophète d’amour, de bonté, de douceur, de miséricorde, de rédemption et de récompense possible dans l’au delà /
Islam, dieu et prophète de soumission, de culpabilisation, de menaces permanentes de châtiment, de souffrances éternelles ou de récompense possible dans l’au delà.
Christianisme, religion de libre choix, de libre arbitre, de liberté de vivre en respectant les autres et en agissant de préférence pour le bien et le bonheur de tous, dans l’amour de Dieu, sans contraintes /
Islam, religion de loi totalement imposée par l’autorité religieuse temporelle, sans aucune liberté d’échapper à la loi, sans libertés de choix de religion, de critique de la religion, de conscience, d’opinion, d’expression. La foi ou l’amour de Dieu sont sans importance ; il faut juste se conformer aux lois.
Christianisme, religion abrahamique dont les livres remontent à près de 6000 ans de tradition orale, avec un prophète prônant la paix, le pardon et l’amour du prochain envoyé il y a 2000 ans /
Islam, religion se réclamant également par mimétisme opportuniste conjoncturel de la tradition abrahamique et du culte de la même divinité (Mahomet a intégré dans les fondements de sa secte les bases abrahamiques afin de lui donner une certaine légitimité), dont le livre ne date que de 1400 ans, qui a été entièrement édicté par un prophète auto proclamé dont il ressort de l’histoire de sa vie qu’il était un chef de guerre sanguinaire et sans aucun respect pour la vie en général, et de son livre que les humains ne doivent vivre et mourir que pour Dieu, sans autre considération. L’humain n’a pas de place dans l’Oumma, la société musulmane.
Dans tous les cas, tout ce qui concerne l'histoire des religions est hautement peu crédible et dénué de preuves vraiment convaincantes et tout ce qui concerne les lois des religions (les doctrines et les dogmes) relève de la plus pure et plus fantaisiste interprétation des religieux au cours des ces histoires. On peut aisément affirmer que tout est faux sans que jamais aucun religieux puisse démontrer la réalité de ce qu'il affirme en s'appuyant sur des preuves scientifiquement incontestables par quiconque. Tout ne relève donc que de la pure croyance, imposée ou non.
A notre époque contemporaine, les deux religions ont évolué dans des directions toujours opposées. Leurs écrits ont été enrichis ou appauvris, modifiés, falsifiés, amputés, ce qui ne leur laisse plus grand-chose de leur caractère et de leur intégrité philosophique initiale.
Le christianisme s’est développé et diffusé dans le monde entier, s’est scindé en trois branches principales : catholique, orthodoxe et protestante, elles-mêmes subdivisées en différents courants…
L’islam s’est également développé et diffusé dans différentes régions du monde, s’est scindé en deux grande branches, le sunnisme et le chiisme, elles-mêmes, là encore, subdivisées en des courants divers très hostiles les uns aux autres…
Le christianisme fait appel à un rite et à des rituels essentiellement symboliques rappelant aux fidèles le sacrifice volontaire du fils de Dieu envoyé sur Terre pour sauver les hommes du péché, du mal, de la méchanceté et de la haine qui les habitaient. C’est une philosophie positive et bonne pour l’homme qui invite et incite à réfléchir, à vivre ensemble dans la paix de Dieu, l’amour de son prochain (l’autre ou autrui), le pardon des fautes ou des offenses, dans la concorde universelle et l’amour fraternel entre tous les peuples, de toutes les ethnies, de toutes les « races » (en admettant qu’il n’y ait pas q’une seule race humaine). Les hommes doivent ainsi développer tout ce qu’il y a de meilleur en eux-mêmes pour le bien de tous et faire avancer l’humanité vers la paix, la civilisation, le progrès, sans jamais oublier dans leurs actes quotidiens et dans leurs prières et dévotions leur Seigneur créateur et leur Sauveur, Jésus Christ. Le christianisme, comme toutes les religions, est pratiqué avec plus ou moins de sincérité ou d’hypocrisie et de respect de ses règles par ses fidèles. Il a eu des crises et de grandes périodes de perdition où il ne répondait plus du tout à son message originel (comme les guerres saintes, les persécutions ou l’inquisition), mais le fond du message chrétien reste bon et positif pour l’humanité, tant que les autorités religieuses sont éloignées des pouvoirs politiques qui les ont conduites par le passé à de si barbares errements /
L’islam fait appel à une loi divine rigide qui régit en totalité et sans nuances tout ce que doivent penser, dire et faire les fidèles chaque jour, chaque heure et chaque minute de leur vie, sans aucune échappatoire et sans aucune liberté d’y échapper ou de faire un autre choix de religion (quitter la religion est puni de prison ou de la peine de mort, selon les états). Tous leurs moindres gestes sont légiférés. Etre un bon musulman c’est d’abord être totalement soumis (islam signifie soumission) à Dieu, à la loi divine (la Charia) et à la religion. Le culte se traduit par la pratique des cinq piliers de l’islam (témoigner que nul autre que Allah (Dieu) ne peut être adoré et que Muhammad est le prophète de Dieu - effectuer la prière obligatoire (consciencieusement et parfaitement) - jeûner pendant le mois de Ramadan - payer la Zakatt (aumône obligatoire) - effectuer le Hadji ou pèlerinage à la Mecque), auxquels il faut ajouter le Dji-had, l’obligation du musulman de faire la guerre sainte si son autorité religieuse le lui impose. C’est pourquoi, dans les fêtes et rites musulmans qui émaillent l’année musulmane, la fête du mouton appelle au sacrifice d’un agneau ou d’un mouton supposé rappeler le sacrifice d’Abraham. Mais cet acte de sacrifice sanglant est aussi là pour rappeler au musulman qu’il doit toujours être prêt à faire la guerre sainte pour que l’islam recouvre le monde et devienne la seule religion de l’humanité. Il ne doit pas avoir peur de la vue du sang ni de verser le sang des "infidèles". A noter que la fraternité musulmane, contrairement à la fraternité chrétienne, n’englobe que les musulmans. Les non musulmans, les infidèles, n’ont aucun droit en terre d’islam et sont considérés et traités comme des « dhimmis », des sous-hommes, des esclaves ne valant pas plus que n’importe quel animal domestique.
L’islam instruit et éduque ses fidèles selon une tradition ancienne qui impose à de petits enfants, dès l’âge de 4 ans, dans des écoles coraniques (madrassas), d’apprendre par cœur les 114 sourates du Coran. Cette formation dure plusieurs années. Elle est très souvent assortie de punitions et de châtiments corporels infligés par les religieux enseignants. On n’explique pas aux enfants ce que signifient les textes qu’ils apprennent par cœur. A partir d’un certain âge, les religieux qui leurs enseignent ces textes en extrapolent de vagues explications qui n’ont parfois aucun rapport avec le sens littéral du texte et en sont parfois même à l’opposé. Le Coran est une sempiternelle litanie de prescription obligatoires d’origine divine, d’incitations à discriminer les humains et à haïr certains groupes humains, de menaces effrayantes de punitions, de sanctions et de châtiments terrestres en cas de désobéissance à la loi terrestre et d’autres châtiments encore plus monstrueux dans l’au-delà, pour les mêmes écarts de conduite. La loi islamique ne laisse aucune place à la moindre liberté de conscience, d’expression ou de choix de vie. Tout est légiféré, tout est prévu, tout est impitoyablement calculé, élaboré, encadré. C'est la peur qui domine tout. La loi islamique est probablement la quintessence paranoïaque absolue de ce que peut être une loi humaine sous le joug d’un tyran absolu.
Le musulman n’a pas le droit de penser ni de se poser la moindre question. Toutes les réponses sont supposées être dans le Coran, les Hadiths, les Tafsirs ou la Sira. La loi islamique est une torture morale destructrice, un véritable lavage de cerveau qui engendre un désengagement total de l’intelligence et de la réflexion. Le fidèle musulman doit trouver les réponses à tous ses questionnements dans les prêches qu’il entend à la mosquée ou auprès de son imam qui est son directeur de conscience, son conseiller religieux et son guide spirituel.
La démence de cette forme de pensée religieuse imposée se retrouve aujourd’hui en différents points du globe sous la forme des interdictions les plus invraisemblables et les plus absurdes : port de vêtements tels que la burka pour les femmes, ensemble de toutes les obligations, interdictions et restrictions des droits des femmes (la liste est longue), interdictions de boire de l’alcool, de manger du porc, obligation de manger des produits halal (autorisés - par opposition ce qui est interdit est haram) ; parfois interdiction de fréquenter des chrétiens ou des juifs, interdiction de danser, de chanter, de jouer à des jeux d’argent, de jouer à des jeux de cerfs-volants ou autres, obligation pour les hommes de porter la barbe, interdiction de l’homosexualité, interdiction pour les femmes d’avoir des rapports avec des hommes sans être mariées, etc…
La rigidité et la dureté du système islamique sont telles que les maladies psychiatriques les plus graves sont en énorme croissance dans ces pays et le nombre des suicides est terrifiant, bien que les gouvernements de ces états fassent tout pour minimiser les chiffres qui ne sont évidemment pas en leur faveur…
A toutes ces interdictions sont donc assorties des sanctions qui peuvent aller du simple blâme à la décapitation publique en passant par toutes les formes de torture, l’amputation de la langue, du nez ou des oreilles, l’écartèlement, l’amputation croisée des membres, la lapidation, la pendaison…
Un certain nombre de pays de la péninsule arabique, de l’Afrique du nord ou encore l’Iran et l’Afghanistan pratique quotidiennement ces tortures ou ces exécutions barbares, sous les yeux et dans le silence assourdissant d’un occident qui se dit défenseurs des droits de l’homme.
A ce sujet, la responsabilité des pays occidentaux est fortement engagée dans cette situation intolérable. La diplomatie et la nécessité des ressources pétrolières n’expliquent et n’excusent pas tout. Les dirigeants occidentaux, européens et américains se montrent particulièrement vils et lâches face à ces problèmes. Et non seulement les dirigeants, mais également les intellectuels, les medias, les gens en renom, artistes et sportifs.
C’est là qu’il est intéressant de se demander pourquoi nous allons assister des rebelles libyens pour les débarrasser d’un dictateur devenu particulièrement encombrant et les laisser ensuite remettre en place un régime islamique encore plus rigide et barbare que celui d’avant. L’explication est simple : la peur. La peur de l’islam qui fait trembler l’occident. Face à l’irrationalité de ces systèmes, la culture occidentale se sent désarmée et elle ne sait pas comment traiter le problème. Alors elle a peur. Quand se réveillera-t-elle ? C’est là toute la question.
Par Thinkfree dans Accueil le 14 Novembre 2011 à 09:08
Judéo-christianisme et islam en opposition par Amada