Pourquoi Ibn Abi Sarh a apostasié et fut exécuté ?
Ibn Abi-Sahr (Abd Allah ibn Sad Abi Sahr) �tait le scribe du Mahomet. Il a par la suite apostasi� l'Islam.
Pourquoi?
Il aurait �crit "mis�ricordieux" et "absoluteur", alors que Mahomet aurait demand� d'�crire "sage" et "puissant". Ce qui en soi est une preuve que le Coran n'est pas totalement exact, mais ce n'est pas tr�s grave � mon point de vue. Car Dieu est quand m�me absoluteur et mis�ricordieux.
Il a donc apostasi� parce qu'il doutait qu'un vrai proph�te puisse laisser un scribe modifier la parole de Dieu.
Il avait constat� que les "r�v�lations divines" �taient fort opportunes, car elles justifiaient � post�riori (comme par hasard) les paroles, actes et d�cision de Mahomet.
Par exemple: l'interdit de consommer de l'alcool est survenu au lendemain d'une rixe caus�e par des compagnons ivres.
le calife Umar, aurait m�me �t� � l'origine d'une r�v�lation : "J'ai dit : '� ap�tre d'Allah, des gens bien et des gens moins bien fr�quentent tes femmes. Si tu leur ordonnais de se voiler ?' Alors, le verset du voile est descendu." et dans les hadiths (Vol. 1, livre 4:148) recueillies par Boukhari, on lit :"Umar �tait extr�mement d�sireux que les versets de Al Hijab (observance du voile par les femmes musulmanes) soient r�v�l�s. Acc�dant � ses d�sirs, Allah r�v�la les versets de Al Hijab. "
Et comme il faut des preuves, les voici (en anglais).
http://www.usc.edu/schools/college/crcc/engagement/resources/texts/muslim/hadith/bukhari/004.sbt.html
Evidemment, Abd Allah ibn Sad Abi Sahr fut ex�cut�... on se demande bien pourquoi.
Le problème n'est pas les accusations vraies ou fausses des prophètes. Le réel problème, c'est que pour une religion qui insiste de manière harcelante à affirmer que la Bible est falsifiée, elle n'a pas de leçon à donner.
Dis-moi... Pourquoi un homme qui a été si proche de Mahomet, qui l'a vu constamment, à tous les jours ou presque, qui a pratiquement vécu avec lui déciderait d'apostasier sa religion en invoquant qu'un prophète qui autorise les falsifications n'en est pas un?
On n'a pas vu personne apostasier Yeshoua. IL y a eu Judas qui a trahi Yeshoua, certes, mais il l'a regretté et son geste n'était pas un déni de Yeshoua mais plutôt un acte de cupidité.
Et la croyance comme quoi le coran est authentique, infalsifiable et infalsifié, ça tombe à l'eau non?
je te rappelle que la source est musulmane, authentique et reconnue.
et ce n'est pas le seul exemple qui me fait douter du Coran. désolé.
Pendant que l'Islam suppose qu'il y a eu falsification des évangiles et de la Bible, parce qu'elles ne concordent pas avec le Coran, on la la preuve que le Coran lui-même n'est pas ce qu'il prétend être: infalsifiable.
- Comme si nous on rendait Jésus responsable de la trahison de judas... evidemment on le fait pas on sait reconnaitre les messagers de Dieu...
Est-ce Abd Allah ibn Sad Abi Sahr qui recevait les revelations ou bien le prophete Mohammed ?
ben... c'est lui qui les écrivait.
de plus, Mahomet avait des "trous de mémoire" concernant l'existence de certain versets.
Il aurait dû être infaillible, concernant les versets.
On a des gens qui connaissent par coeur le Coran, d'autres la Torah. Et le présumé prophète oublierait certains versets?
ça n'a aucun sens
- @chrisredfeild a écrit:
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- unquebecois a écrit:
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- @chrisredfeild a écrit:
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- Citation :
- Dis-moi... Pourquoi un homme qui a été si proche de Mahomet, qui l'a vu constamment, à tous les jours ou presque, qui a pratiquement vécu avec lui déciderait d'apostasier sa religion en invoquant qu'un prophète qui autorise les falsifications n'en est pas un?
je pense deja t'avoir dit dans une séction que je doute qu'il etait proche, en faite, je pense que cette mention est ajouté par des manipulateur, pourquoi??
les compagnons les plus proches etaient : ses femmes, abu bakr, omar, outhmane, ali, ibn massud, ibn abbas....
ils sont tres connus, mais celui la je n'avais jamais entendu parlé jusqu'a l'autre foi, donc j'ai toujours eu un doute, d'autant que si ce recit aurait était authentique, alors il ne s'écrivait pas de cette façon :
- Citation :
- Ibn Abi-Sahr (Abd Allah ibn Sad Abi Sahr) �tait le scribe du Mahomet. Il a par la suite apostasi� l'Islam.
Pourquoi?
Il aurait �crit "mis�ricordieux" et "absoluteur", alors que Mahomet aurait demand� d'�crire "sage" et "puissant". Ce qui en soi est une preuve que le Coran n'est pas totalement exact, mais ce n'est pas tr�s grave � mon point de vue. Car Dieu est quand m�me absoluteur et mis�ricordieux.
Il a donc apostasi� parce qu'il doutait qu'un vrai proph�te puisse laisser un scribe modifier la parole de Dieu.
Il avait constat� que les "r�v�lations divines" �taient fort opportunes, car elles justifiaient � post�riori (comme par hasard) les paroles, actes et d�cision de Mahomet.
mais ils s'écriverait peut etre de cette façon :
Ibn Abi-Sahr (Abd Allah ibn Sad Abi Sahr) �tait le scribe du Mahomet. Il a par la suite apostasi� l'Islam.
Il aurait �crit "mis�ricordieux" et "absoluteur", alors que Mahomet aurait demand� d'�crire "sage" et "puissant"
et toutes les remarques inutile tel que : sa prouve que le coran est falsifié, ne seront plus mentionné (bien que je sais que la remarque vient de toi), d'autant que je ne voit nullement une falsificaion du coran.
alors ta prochaine étape sera de me fournir :
1-le degres de l'authentification de se hadith.
2-m'expliqué comment tu a déduit par se simple texte que le coran est falsifié
tu ne trouveras pas dans tes bouquins, c'est de source chiite.
j'ai tout compris, et c'est normal que j'avais des doutes, et donc tu nous exposes les sources chiites maintenant???
eux qui sont connu par l'hunanimité des musulmans depuis les compagnons du prophetes comme les plus grand menteur, et dans ce cas, je fairai de meme, a savoir, je vais vous attaqué par vos EVANGILES APORCRYPHE A CET INSTANT MEME
C'est drôle, mais les chiites disent la même chose des sunnites... Que les sunnites sont menteurs et pire encore, que vous avez falsifié le Coran.
et pourquoi il faudrait croire les sunnites plus que les chiites? Parce qu'ils sont plus nombreux? Normal, les sunnites ont pourchassé et assassiné les chiites.
Vas-y avec tes apocryphes. Ils ne sont reconnus de personne, même pas des musulmans. sauf le faux évangiles de Barnadas, écrit justement par des musulmans pour diffamer le christianisme.
Tu peux parler aussi des védas, du grand Manitou et pourquoi pas du Popol Vuh?
Tout cela, comme les évangiles apocryphes ne sont pas des textes acceptés et reconnus par les chrétiens.
Allez Don Quichotte, bats-toi contre les moulins !
- Citation :
car soit on agit équitablement, et on utilise les sources de chaques religions, a savoir la bible pour nous et le coran et la sunna pour vous,
Ta religion c'est quoi? l'Islam ou autre chose?
J'ai apporté des sources islamiques et t'es pas encore content?
T,as pas compris encore? Les preuves, y a que ça qui compte... surtout l'Islam qui revendique tant de "preuves" pour se légitimer.
Et Bukhari est chiite? Je t'ai cité des sources de Bukhari... t'es pas encore content?
Faudrait quoi pour te satisfaire? Que je fasse comme allah dans le coran... jurer par le vent, par les anges, par la mer agitée, par la plume, par le soleil , par le figuier et l’olivier que Bukhari est une source considérée comme authentique pour les musulman?
- Citation :
- ou alors si vous nous exposé les sources plus que douteuse, voir mensengere des CHIITES, alors on agira comme vous le faites et j'exposerais moi spécialement vos évangiles apocryphe, et je m'enteterai a mon habitude, et je sais comment m'y fair.
Ah ça, je sais que tu sais comment y faire pour diffamer et mentir ou affirmer sans prouver, ou déformer des raisonnements. On le voit constamment.
- Citation :
- c'est simple... mahomet a accepté que des versets soient changés... dans l'exemple, suivant, deux mots ont été changés. On peut aisément extrapoler que si un texte n'est pas exact à ce qui a été dicté, il est falsifié.
- Citation :
- meme si le texte est mensenge, ou voit tu que mohamad a accepté les versets??
où vois-tu que les versets ont été refusés?
- Citation :
- car moi se que je lis est que cet homme fut executé pour essaye de fair sa, en plus l'ange gabriel faisait chaque année la lecture du coran entier, et mohamad ne l'a pas oublié comme tu veut le pretendre, et épargne moi le récit douteux et mensengé des versets sataniques
Tu lis des choses qui ne sont pas écrites...
Il a été exécuté pour avoir apostasié, c'est très clair pas pour avoir changé des mots.
Mahomet n'a pas oublié? Il n'oublie jamais rien de rien de rien, c'est bien ça?
t'es vraiment certain de ça?
"Le Prophète, ayant entendu quelqu'un réciter le Coran à la mosquée, dit : 'Dieu fera miséricorde à cet homme, car il m'a rappelé tel et tel verset qui m'ont échappé dans telle et telle sourate'."
- Bukhari
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- Citation :
- "Le Prophète, ayant entendu quelqu'un réciter le Coran à la mosquée, dit : 'Dieu fera miséricorde à cet homme, car il m'a rappelé tel et tel verset qui m'ont échappé dans telle et telle sourate'."
- Bukhari
oui, on connais sa, et pourquoi tu ne cite pas les hadiths qui ont montré que par la suite l'ange gabriel recité lui le coran complet chaque année???????
C'est drôle, mais on vante les gens qui connaissent le coran par coeur et Mahomet n'est même pas foutu de se souvenir de tout?
Il me semble que le dieu des mahométains, si il existe vraiment, aurait au moins pris la précaution de doter son prophète d'une mémoire infaillible quand ça concerne le coran, puisque Dieu peut tout?
Ce n'est pas la première fois qu'on constate que mahomet oublie des choses... Il a même oublié sa femme dans le désert!
et au lieu de remercier l'homme qui l'a secouru, elle a été accusée d'adultère!
et curieusement, l'ange a donné une révélation pour innocenter Aïsha... mais un bon mois après... le temps de vérifier qu'Aïsha n'avait pas ses règles...
Ce qui est très inhabituel, car l'ange avait pour habitude de révéler les éléments favorisant Mahomet de manière fort opportune en tout temps, sauf cette fois-ci... le voile, l'alcool (après une rixe entre mahométans) etc.
Ne réfléchissez-vous donc pas?
-
- Citation :
- Moi, je vais me contenter de rester avec des citations authentiques de l'islam, pas seulement de la secte sunnite.
OK tu vient de le dire, bien que tu connais la vérité.
maintenant si tu veut prouvé que MOHAMAD a oublié le coran, c'est que réelement tu a confirmé la vérité de son méssage.
car so pour toi mohamad n'est pas un vrai prophete, tu me citera seulement les hadiths qui montre que juifs l'ont nié.
mais la tu me cite qu'il a véritablement reçu le coran, mais qu'il a oublié certaines sourate (bien que l'ange gabriel les a recité )
et donc que pense tu???
TU CROI, mes la jalousis que le vrai méssi ROI serais notre prophete et non Jésus te GENE trop
Ça devient très agaçant ta manie de faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit.
C'est à la rigueur diffamatoire mais incontestablement offensant . Ça cadre bien avec ta "logique" sophistique qui ne convainc que toi.
Je cite qu'il a prétendument reçu le coran. Je n'inventerai pas des choses pour corriger la formulation d'histoires que je ne crois pas.
Tu sais, entre des dizaines de prophètes qui vont tous dans le même sens et un pseudo prophète anti-social qui "corrige" ce qu'ont dit ces dizaines de vrais prophètes, le choix n'est pas difficile à faire. et cela, c'est la vérité assurément.
-
- Citation :
- Ce n'est pas la première fois qu'on constate que mahomet oublie des choses... Il a même oublié sa femme dans le désert!
et au lieu de remercier l'homme qui l'a secouru, elle a été accusée d'adultère!
et c'est ce qui démontre clairement ton mensenge alors que tu te vantais a l'instant méme que tu dit la vérité.
Tu m'accuse de mentir? Prouves-le ou présente tes excuses.
- Citation :
- qui a accusé aicha d'adultere?????
Les gens qui se sont fiés aux parole de mahomet.
- Citation :
- ton paragraphe implique que c'est MOHAMAD, alors pourquoi mentir, alors que se que tu connais évidement prouve que c'est pas lui, mais des gens qui se sont trompé gravement?
où vois-tu que j'ai dit que c'est mahomet qui l'a accusé?
Encore une fois, prouves que j'ai dit cela ou présente tes excuses.
Je commence à me lasser sérieusement de ta manière tordue d'inventer des mots absents de ce forum.
Il a laissé les chose en "stand-by", n'osant pas se prononcer tant qu'il n'aurait pas de preuves.
- Citation :
- POURQUOI TU NE MONTRE PAS CETTE VERITE???
POURQUOI FAUT-IL QUE TU MENTE??
POURQUOI SOMME NOUS HONNETTE QUE TOI??????
sors-nous l'histoire originale et compare-là à ce que j'ai dit avant de m'insulter. Fais cela et ensuite tu présentera tes excuses.
Je considère ceci comme un insulte de trop et je demande aux modérateurs d'agir selon leur charte.
-
- Citation :
- Tu m'accuse de mentir? Prouves-le ou présente tes excuses.
c'est moi qui te demande de me fournir la récit qui raconte l'accusation de AICHA, je connais tres bien l'histoire, mieux que toi, et ce n'est pas lui qui l'a accusé,
toi tu prétend le contraire, alors montre moi ce récit que peut etre je ne connais pas????
PRESENTE LE, ou je garderai mon opinion sur toi a jamais
et maintenant tu détourne en disant
- Citation :
- Les gens qui se sont fiés aux parole de mahomet.
"elle a été accusée" c'est pas "Il l'a accusé"
au contraire, Mahomet a été plutôt mou dans cet épisode... il a laissé les choses dégénérer pendant un mois, le temps de vérifier qu'elle avait ses règles et par la suite, il a eu comme par hasard une révélation qui a innocenté Aïsha.
Oui les gens qui se sont fiés aux parole de Mahomet quand il disait qu'un homme et un femme seuls sont toujours accompagné de sheytan...
Comme tu vois j'ai pas menti et tu le sais très bien.
Tu espérais que j ene connaisse pas l'histoire?
si tu veux je peux la coller ici pour te montrer que le la possède et que je la connais.
- Citation :
- pourtant ta premiere parole suggere que c'est mohamad qu'il l'a accusé :
- Citation :
- Ce n'est pas la première fois qu'on constate que mahomet oublie des choses... Il a même oublié sa femme dans le désert!
et au lieu de remercier l'homme qui l'a secouru, elle a été accusée d'adultère!
n'importe qui qui lira ce paragraphe comprendra qu'elle fut accusé par mohamad.
PROUVE LE, ou avoue que tu a mal exprimé.
- Citation :
- Je considère ceci comme un insulte de trop et je demande aux modérateurs d'agir selon leur charte.
veut tu que je lui montre aussi toutes les differentes insultent que tu a dit a mon égare les jours précedent?????
je n'ai pas cette mentalité d'allé me plaindre chez qq'un, si tu veut me poussé a étre banni, tu pourra le fair, mais dit toi dans ta conscience, que je suis plus mure et je reçoit beaucoup d'insulte sans les déclaré
bah, il y a des règles ici et on doit les respecter. C'est pourtant simple.
http://islamla.com/viewtopic.php?t=2769
Voyons les commantaires de Kourtoubi a propos du verset 93 de la sourat6:
"Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Dieu ou qui dit : "Révélation m'a été faite", quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : "Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce que Dieu a fait descendre." Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les Anges leur tendront les mains (disant) : "Laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Dieu d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des Ses enseignements".
http://quran.al-islam.com/Tafseer/DispT ... tashkeel=0
" مَنْ " فِي مَوْضِع خَفْض ; أَيْ وَمَنْ أَظْلَم مِمَّنْ قَالَ سَأُنْزِلُ , وَالْمُرَاد عَبْد اللَّه بْن أَبِي سَرْح الَّذِي كَانَ يَكْتُب الْوَحْي لِرَسُولِ اللَّه صَلَّى اللَّه عَلَيْهِ وَسَلَّمَ , ثُمَّ اِرْتَدَّ وَلَحِقَ بِالْمُشْرِكِينَ . وَسَبَب ذَلِكَ فِيمَا ذَكَرَ الْمُفَسِّرُونَ أَنَّهُ لَمَّا نَزَلَتْ الْآيَة الَّتِي فِي " الْمُؤْمِنُونَ " : " وَلَقَدْ خَلَقْنَا الْإِنْسَان مِنْ سُلَالَة مِنْ طِين " [ الْمُؤْمِنُونَ : 12 ] دَعَاهُ النَّبِيّ صَلَّى اللَّه عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فَأَمْلَاهَا عَلَيْهِ ; فَلَمَّا اِنْتَهَى إِلَى قَوْله " ثُمَّ أَنْشَأْنَاهُ خَلْقًا آخَر " [ الْمُؤْمِنُونَ : 14 ] عَجِبَ عَبْد اللَّه فِي تَفْصِيل خَلْق الْإِنْسَان فَقَالَ : " تَبَارَكَ اللَّه أَحْسَن الْخَالِقِينَ " [ الْمُؤْمِنُونَ : 14 ] . فَقَالَ رَسُول اللَّه صَلَّى اللَّه عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : ( وَهَكَذَا أُنْزِلَتْ عَلَيَّ ) فَشَكَّ عَبْد اللَّه حِينَئِذٍ وَقَالَ : لَئِنْ كَانَ مُحَمَّد صَادِقًا لَقَدْ أُوحِيَ إِلَيَّ كَمَا أُوحِيَ إِلَيْهِ , وَلَئِنْ كَانَ كَاذِبًا لَقَدْ قُلْت كَمَا قَالَ . فَارْتَدَّ عَنْ الْإِسْلَام وَلَحِقَ بِالْمُشْرِكِينَ , فَذَلِكَ قَوْله : " وَمَنْ قَالَ سَأُنْزِلُ مِثْل مَا أَنْزَلَ اللَّه " رَوَاهُ الْكَلْبِيّ عَنْ اِبْن عَبَّاس . وَذَكَرَهُ مُحَمَّد بْن إِسْحَاق قَالَ حَدَّثَنِي شُرَحْبِيل قَالَ : نَزَلَتْ فِي عَبْد اللَّه بْن سَعْد بْن أَبِي سَرْح " وَمَنْ قَالَ سَأُنْزِلُ مِثْل مَا أَنْزَلَ اللَّه " اِرْتَدَّ عَنْ الْإِسْلَام , فَلَمَّا دَخَلَ رَسُول اللَّه صَلَّى اللَّه عَلَيْهِ وَسَلَّمَ مَكَّة أَمَرَ بِقَتْلِهِ وَقَتْل عَبْد اللَّه بْن خَطَل وَمَقِيس بْن صُبَابَة وَلَوْ وُجِدُوا تَحْت أَسْتَار الْكَعْبَة , فَفَرَّ عَبْد اللَّه بْن أَبِي سَرْح إِلَى عُثْمَان رَضِيَ اللَّه عَنْهُ , وَكَانَ أَخَاهُ مِنْ الرَّضَاعَة , أَرْضَعَتْ أُمّه عُثْمَان , فَغَيَّبَهُ عُثْمَان حَتَّى أَتَى بِهِ رَسُول اللَّه صَلَّى اللَّه عَلَيْهِ وَسَلَّمَ بَعْد مَا اِطْمَأَنَّ أَهْل مَكَّة فَاسْتَأْمَنَهُ لَهُ ; فَصَمَتَ رَسُول اللَّه صَلَّى اللَّه عَلَيْهِ وَسَلَّمَ طَوِيلًا ثُمَّ قَالَ : ( نَعَمْ ) . فَلَمَّا اِنْصَرَفَ عُثْمَان قَالَ رَسُول اللَّه صَلَّى اللَّه عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : ( مَا صُمْت إِلَّا لِيَقُومَ إِلَيْهِ بَعْضكُمْ فَيَضْرِب عُنُقه ) . فَقَالَ رَجُل مِنْ الْأَنْصَار : فَهَلَّا أَوْمَأْت إِلَيَّ يَا رَسُول اللَّه ؟ فَقَالَ : ( إِنَّ النَّبِيّ لَا يَنْبَغِي أَنْ تَكُون لَهُ خَائِنَة الْأَعْيُن ) . قَالَ أَبُو عُمَر : وَأَسْلَمَ عَبْد اللَّه بْن سَعْد بْن أَبِي سَرْح أَيَّام الْفَتْح فَحَسُنَ إِسْلَامه , وَلَمْ يَظْهَر مِنْهُ مَا يُنْكَر عَلَيْهِ بَعْد ذَلِكَ
"Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce que Dieu a fait descendre"
Les causes de la revelation de ce passage:
Abdouallah ibn abi sarh ecrivait la parole d'Allah que Mohamad lui recitait.Une fois Mohahamd recitait les passages :"Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile"(23:12) jusqu'a :"Ensuite, Nous l'avons transformé en une tout autre création..."(23:14),emerveille par ces paroles,Abdouallah ibn abi sarh dit: "Gloire à Dieu le Meilleur des créateurs !"(23:14),Mohamad lui demande alors de l'ecrire en lui disant que c'etait exactement comme cela que Dieu le lui avait reveille.Apres cela Abdoulah a doute de la prophetie de Mohamad en disant: "si mohamad n'est pas un imposteur,alors moi aussi j'ai recu une revelation divine,et sinon,j'ai dis la meme chose que lui(en d'autres termes,il a deduit qu'il n'y avait pas de difference entre lui et Mohamad).Apres cela,il a apostasie et a rejoint les mecreants.Ensuite,lors de la conquete de la Mecke,Mohamad avait ordonne l'execution de certaines personne,parmis elle,Abdou allah ibn abi sarh,ce dernier s'etait cache chez Othman qui etait son frere par allaitement,et il a ete epargne grace a cela(meme si Mohamad mourait d'envie de le tuer).Abdouallah n'avait bien sur plus d'autres solutions a part la conversion.
Il y a des savants qui ont affailbit ce recit(la partie qui explique pourquoi cette personne avait apostasie):
عن ابن أبي سرح أنه كان تكلم بالإسلام ، وكان يكتب لرسول الله صلى الله عليه وسلم في بعض الأحايين ، فإذا أملى عليه { عزيز حكيم } كتب { غفور رحيم } فيقول رسول الله صلى الله عليه وسلم : هذا وذاك سواء فلما نزلت : { ولقد خلقنا الإنسان من سلالة من طين } أملاها عليه ، فلما انتهى إلى قوله { خلقا آخر } عجب عبد الله بن سعد فقال : { تبارك الله أحسن الخالقين } فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم : كذا أنزلت علي ، فاكتبها ، فشك حينئذ وقال : لئن كان محمد صادقا لقد أوحي إلي كما أوحي إليه ، ولئن كان كاذبا لقد قلت كما قال ، فنزلت هذه الآية
الراوي: عبدالله بن عباس - خلاصة الدرجة: إسناده ليس بثقة - المحدث: ابن تيمية - المصدر: الصارم المسلول - الصفحة أو الرقم: 2/247
Mais par contre,ils sont d'accord sur le fait que cet homme ecrivait a Mohamad,qu'il avait apostasie(Dieu seul sait pourquoi), que le prophete avait ordonner son execution le jour de la conquete de la Mecke,et qu'il avait ete epargne grace a Othman.
كان عبد الله بن سعد ابن أبي سرح ، يكتب لرسول الله صلى الله عليه وسلم ، فأزله الشيطان ، فلحق بالكفار ، فأمر به رسول الله صلى الله عليه وسلم ، أن يقتل – يوم الفتح – فاستجار له عثمان بن عفان ، فأجاره رسول الله صلى الله عليه وسلم
الراوي: عبدالله بن عباس - خلاصة الدرجة: سكت عنه [وقد قال في رسالته لأهل مكة كل ما سكت عنه فهو صالح] - المحدث: أبو داود - المصدر: سنن أبي داود - الصفحة أو الرقم: 4358
لما كان يوم فتح مكة أمن رسول الله صلى الله عليه وسلم الناس إلا أربعة نفر وامرأتين وسماهم وابن أبي سرح فذكر الحديث قال وأما ابن أبي سرح فإنه اختبأ عند عثمان بن عفان فلما دعا رسول الله صلى الله عليه وسلم الناس إلى البيعة جاء به حتى أوقفه على رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال يا نبي الله بايع عبد الله فرفع رأسه فنظر إليه ثلاثا كل ذلك يأبى فبايعه بعد ثلاث ثم أقبل على أصحابه فقال أما كان فيكم رجل رشيد يقوم إلى هذا حيث رآني كففت يدي عن بيعته فيقتله فقالوا ما ندري يا رسول الله ما في نفسك ألا أومأت إلينا بعينك قال إنه لا ينبغي لنبي أن تكون له خائنة الأعين
الراوي: سعد - خلاصة الدرجة: سكت عنه [وقد قال في رسالته لأهل مكة كل ما سكت عنه فهو صالح] - المحدث: أبو داود - المصدر: سنن أبي داود - الصفحة أو الرقم: 2683
عن سعد بن أبي وقاص قال : لما كان يوم فتح مكة أمن رسول الله صلى الله عليه وسلم الناس إلا أربعة نفر وامرأتين سماهم وابن أبي سرح . . . فذكر الحديث ، قال : وأما ابن أبي سرح فإنه اختبأ عند عثمان ، فلما دعا رسول الله صلى الله عليه وسلم الناس إلى البيعة جاء به حتى أوقفه على النبي صلى الله عليه وسلم فقال : يا نبي الله بايع عبد الله ، فرفع رأسه فنظر إليه ثلاثا كل ذلك يأبى ، فبايعه بعد ثلاث ، ثم أقبل على أصحابه فقال : أما كان منكم رجل رشيد يقوم إلى هذا حين رآني كففت يدي عن مبايعته فيقتله ، فقالوا : ما ندري يا رسول الله ما في نفسك ألا أومأت إلينا بعينك ، قال : إنه لا ينبغي لنبي أن تكون له خائنة الأعين
الراوي: سعد بن أبي وقاص - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: ابن الملقن - المصدر: البدر المنير - الصفحة أو الرقم: 7/450
Ils ont deja affaiblit ce recit,malgre qu'il existe dans les tafasirs des exegetes.
http://apostats-de-lislam.xooit.org/t190-Abdullah-bin-Sa-d-bin-Abi-Sarh.htm
Abdullah bin Sa’d bin Abi Sarh se converti durant le début de la prédication à la Mecque où il devint un scribe de la révélation et écrivait le Coran sous la dictée de Mahomet. Issu de la tribu qoraychite d’Amer, il était le frère de lait d’Othmân ibn Affan, le troisième calife. Il passa en tête de liste des ennemis du Prophète lorsqu’il renonça à sa foi musulmane, en emportant avec lui, la preuve de l’imposture de ce prétendu Messager de Dieu. Il tourna le dos à Mahomet et ses compagnons avant qu’ils n’eussent trouvé refuge à Médine. Le Prophète aurait aimé le faire taire ou le soudoyer contre son silence mais il n’en avait ni le pouvoir ni les moyens. Les musulmans cachaient déjà leur foi pour échapper aux persécutions des polythéistes, alors si par malheur quelques mecquois apprenaient que l’un d’eux fut assassiné par un disciple de l’époux de Khadîja, une violente chasse à l’homme serait lancée à l’encontre des musulmans, et c’est toute la oumma, à cette époque peu nombreuse, qui en subirait les conséquences. C’était un risque à ne pas courir, l’islam pouvait disparaître aussi vite qu’il n’est sorti entre les dunes de sable. La conversion des gens de la Mecque était loin d’être acquise à cause d’Ibn Abi Sarh qui en savait de trop. Gagner leurs cœurs par la prédication s’avérait en conséquence mission impossible, la conversion par la force restait l’unique alternative ; il suffisait d’attendre le moment opportun. Le ralliement des mecquois à l’islam était indispensable, ils devaient coûte que coûte rejoindre le troupeau de mahométans car la ville abritait la Ka’aba, la maison d’Allah et sa météorite tombée du paradis, construite par Abraham et son fils Ismaël au centre de la Terre.
Lors de l’écriture du Coran, Ibn Abi Sarh modifiait la parole de Dieu, « nombre de fois, avec le consentement de Mahomet, il changeait les mots finaux des versets. Par exemple, quand Mahomet disait Et Dieu est tout-puissant, sage (‘azîz, hakîm), ‘Abdullah ibn Abi Sarh suggérait omniscient, sage (‘alîm, hakîm), et le Prophète répondait qu’il n’y avait aucune objection »1. Il s’agit vraisemblablement du verset 22.52 révélé à la Mecque au cours de l’incident des versets sataniques : « wa Allah ‘alîm hakîm ». En d’autres occasions :
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Il avait l’habitude d’écrire pour le Prophète, tandis qu’il dictait tout-puissant, sage (‘azîz, hakîm), il (‘Abdullah) écrivait pardonneur, miséricordieux (ghafour, rahîm), le changeant ainsi. Ensuite, il lui lisait les versets modifiés, et il (Mahomet) disait « Oui, c’est la même chose ».2 |
‘Abdullah corrigea de cette manière 21 versets coraniques3. Il osa encore rectifier de nombreux passages, « quand le Prophète lui dictait audient, omniscient (samî’an, ‘alîman), il écrivait omniscient, sage (‘alîman, hakîman), et quand il disait omniscient, sage (‘alîman, hakîman), il écrivait audient, omniscient (samî’an, ‘alîman) »4. Dix versets se terminent par ‘alîman, hakîman, et un seul s’achève par samî’an, ‘alîman5. C’est au final trente-trois versets qui furent retouché par l’audacieux mecquois, sans compter les modifications qu’il fit subir au texte sans l’aval du Prophète : « j’écrivais pour lui [Mohammad] et je changeais tout ce que je voulais »6.
Le faux prophète s’était trouvé un complice avec lequel il pouvait composer un livre en faisant croire aux plus idiots qu’il venait du ciel. Mahomet accordait sa confiance à ‘Abdullah étant donné que celui-ci était plus versé dans la littérature que lui. Il arriva aussi que les paroles d’Ibn Abi Sarh se mélangent à la révélation sans que ce dernier ne l’eût suggéré :
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Un jour, le Messager d’Allah l’appela pour lui écrire quelque chose, lorsque ce verset – Nous avons certes crée l’homme d’un extrait d’argile - qui est l’un des versets de la sourate Al-Mu’minûne (les croyants), fut révélé, le Prophète le lui dicta, en arrivant à la parole (d’Allah) : ensuite nous l’avons transformé en une toute autre création, ‘Abdullah s’étonna des détails que ces versets donnaient concernant la création de l’homme, alors il dit : « Gloire à Allah le Meilleur des créateurs ». Et le Messager d’Allah lui dit : « c’est ainsi qu’il [ce verset] fut révélé ».7 |
Et effectivement, le verset 23.14 contient toujours les mots d’Abdullah : « Ensuite, Nous l’avons transformé en une tout autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs ! ». Mais le scribe était plus intègre et honnête que Mahomet, si bien qu’à un moment, il apostasia en disant aux Qoraychites : « si Mohammad est véridique, la révélation m’a été faite comme elle lui a été faite. Mais s’il était menteur, je dirais la même chose qu’il a dit »8, « il me récitait tout-puissant, sage et je le changeais quand je l’écrivais et il me disait : « oui, c’est la même chose », « si Mohammad reçoit l’inspiration, alors je la reçois aussi, et si Allah lui envoie sa révélation, alors il m’envoie la même chose. Car quand Mohammad disait audient, omniscient, je disais omniscient, sage »9 ; c’est après ses propos que fut révélé : « et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « révélation m'a été faite », quand rien ne lui a été révélé. De même celui (Ibn Abi Sarh) qui dit : « je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu'Allah a fait descendre ». Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les anges leur tendront les mains (en disant) : « laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des ses enseignements » (6.93). Si le Coran était d’essence divine, pensa ‘Abdullah, il ne pouvait être altéré par un gratte-papier comme lui. Par la suite, ‘Abdullah révéla la couverture d’Ammar et Joubar, secrètement musulmans, à Ibn Al-Hudrumi ou aux Bani ‘Abd al-Dar qui les torturèrent jusqu’à ce qu’ils reniassent leur foi monothéiste. Ammar perdu une oreille ce jour-là et se rendit auprès du Prophète pour lui raconter toutes les souffrances qu’il dû endurer au nom d’Allah, mais le Messager de Dieu l’envoya paître, il était le cadet de ses soucis, puis descendu le verset « quiconque a renié Allah après avoir cru sauf celui qui y a été contraint alors que son coeur demeure plein de la sérénité de la foi mais ceux qui ouvrent délibérément leur coeur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d'Allah et ils ont un châtiment terrible » (16.106), au sujet d’Abdullah, d’Ammar et de leurs compagnons.
Quand Mahomet rassembla des troupes en quantité suffisante après avoir massacré, pillé et soumis par la force des tribus entières à l’islam, il envoya dix mille hommes marcher sur la Mecque et donna « l’ordre de tuer quelques personnes qu’il désigna par leurs noms même s’ils sont trouvés sous les voiles de la Ka’bah, et parmi eux ; ‘Abd Allah bin Sa’d, le frère des Banû ‘Amir bin Lu’ayy »10. ‘Abdullah, se sachant recherché, alla se mettre à l’abri chez son frère de lait ‘Othmân ibn Affan qui n’avait aucune intention de remettre son ami entre les mains du Prophète. Ce fut un acte courageux de sa part, lui qui auparavant fit preuve de peu de bravoure en désertant le jour de la bataille de Ohod. Il risquait d’être accusé d’apostasie et encourait la peine capitale en hébergeant en sa demeure un ennemi d’Allah, attendu que le Coran défend d’entretenir des relations amicales ou alliances militaires avec les infidèles, même de proches parents, hormis pour se protéger d’eux (3.28, 4.144, 5.51, 9.23). Un commandement divin qui n’est guère respecté aujourd’hui par les gouvernements « renégats » des pays musulmans. Lorsque le calme revint à la Mecque, et que le sang fut épongé, ‘Othmân proposa censément à ‘Abdullah de se convertir de nouveau à l’islam afin qu’il puisse garder sa tête sur ses épaules. Les deux hommes se présentèrent alors devant le Messager de Dieu qui était entouré d’Ansars, sabre à la main, prêt à bondir sur le scribe mécréant au moindre geste du gourou. ‘Othmân intercéda en faveur de son ami : « accepte l’allégeance d’Abdullah, apôtre de Dieu »11, le Prophète leva les yeux vers lui et rejeta sa demande. Le futur calife insista mais continua à se heurter au refus de celui qu’il avait trahi, jusqu’à sa troisième demande, où enfin sa requête fut satisfaite. Ibn Abi Sarh prononça la profession de foi puis les deux frères se retirèrent. Mahomet était furieux que ses compagnons n’eussent pas réagit, car il souhaitait être témoin du meurtre d’Abdullah. L’imposteur risquait d’être assassiné s’il le laissait en vie :
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Le Prophète dit à Sa’d, fils d’Obaïda : « aucun de vous ne pouvait-il trancher la tête à cet hypocrite ? J’ai gardé le silence si longtemps, pensant que quelqu’un le tuerait ». Sa’d répliqua : « apôtre de Dieu, il fallait nous faire signe des yeux ». – « Si j’avais fais un signe, reprit le Prophète, ‘Othmân aurait été offensé ».12 |
Ou dans une autre version :
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Se tournant vers ses compagnons, il dit : « n’y a-t-il pas d’homme sage parmi vous qui puisse se jeter sur lui quand il vit que je retirasse ma main en refusant son allégeance, et le tuer ? » Ils dirent : « nous ne connaissons pas ce qui est dans ton cœur, apôtre de Dieu ! Pourquoi ne nous as-tu pas fait signe des yeux ? » Il répondit : « il n’est pas convenable pour un Prophète d’avoir un œil déloyal ».13 |
‘Abdullah n’avait plus à craindre pour sa sécurité, il avait, avec l’aide de son frère de lait, roulé Mahomet qui ne pouvait plus revenir sur sa parole. Il se servit de la religion dans un but personnel afin de s’enrichir et d’obtenir le pouvoir politique, toujours avec la complicité d’Othmân. Après la mort du Prophète, le falsificateur s’engagea dans la conquête de la Syrie sous les règnes d’Abou Bakr et d’Omar. En 645, ‘Othmân, son ami de toujours, qui succéda à ‘Omar sur le trône, lui fit prendre possession de la gouvernance de l’Égypte en évinçant ‘Amr ibn al-As (ce favoritisme sera l’un des griefs soulevé contre le calife par ses futurs assassins). ‘Abdullah multiplia les rentrées d’argent dans les poches du Commandant des croyants qui le lui rendit bien en lui attribuant le cinquième du cinquième du butin quand il s’empara de Tripoli et de Sbeïtla en 647. Les habitants des régions qu’il conquis versèrent un tribu annuel aux musulmans et sur lequel il avait bien entendu droit à sa part bien méritée. Il remporta une grande victoire à la bataille des Mâts en mer Égée, en l’an 655, contre l’Empereur byzantin Constant II, puis il mourut un ou deux ans plus tard sur le chemin de l’Égypte.
Il semblerait que des traditions plus archaïques brossa à l’origine un tout autre portrait d’Abdullah ibn Sa’d ibn Abi Sarh. Sans citer son nom, on rapporte qu’un homme de Banî an-Najjar, converti à l’islam, fut un scribe de la révélation, puis il apostasia et revendiqua être le promoteur du Coran en se targuant d’instruire Mahomet qui n’avait aucune connaissance.
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Il y avait un nazaréen qui avait embrassé l’islam et récitait la sourate al-Baqara et al-‘Imrân, et écrivait pour le Prophète. Plus tard, il retourna au nazaréisme et disait : « Mohammed ne sait rien sauf ce que je lui ai écris ». Puis Dieu le fit mourir, et les gens l’enterrèrent, mais au matin, ils virent que la terre avait rejeté son corps. Ils dirent : « c’est un acte de Mohammed et de ses compagnons. Ils ont creusé la tombe de notre compagnon et enlevé son corps parce qu’il leur a échappé ». Ils creusèrent à nouveau la tombe plus profondément, mais le matin, ils virent encore que la terre l’avait rejeté. Ils dirent : « c’est un acte de Mohammad et de ses compagnons. Ils ont creusé la tombe de notre compagnon et jeté son corps dehors, car il leur a échappé ». Ils creusèrent la tombe aussi profondément qu’ils le purent, mais au matin, ils virent encore que la terre avait rejeté son corps. Alors, ils pensèrent que ce qui lui était arrivé ne fut pas le fait d’êtres humains et ils le laissèrent là (sur le sol).14 |
C’est peut-être lui l’instructeur de Mahomet dont il est question dans le verset 16.103 : « et Nous savons parfaitement qu'ils disent : « ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne ». Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère, et celle-ci est une langue arabe bien claire ». Le Coran conteste l’identité de la personne et non le fondement de l’accusation. Les ahadith suggèrent plusieurs esclaves que les païens suspectaient : Yasser et Khayr, tout deux originaires de ‘Ayn at-Tamer, l’esclave chrétien Ibn Qammata, Jabr qui était un chrétien de Banou al-Hadrami, et Bal’am, un esclave mecquois, mais jamais un homme de Bani an-Najjar. Cette tribu médinoise était de confession juive, elle est mentionnée dans la constitution de Yathrib et curieusement, la tradition confère à cet homme une foi nazaréenne. Était-il le judéo-nazaréen qui enseignait à Mahomet15 ? Les listes de scribes dressées par Tabari et Ibn Kathîr manquent de citer cet inconnu bien que son souvenir figure dans les deux sahih et le Mosnad Ahmad, les commentateurs de ahadith restent tout aussi silencieux à son sujet.
L’histoire de cet homme fut réécrite car elle établissait un lien entre le judéo-nazaréisme et le proto-islam, entre le maître et son disciple Mahomet. Les savants musulmans remanièrent le passé de ce scribe et lui attribuèrent l’identité d’Abdullah bin Sa’d bin Abi Sarh dont les antécédents ne sont connus qu’à travers les historiens mahométans.
1 Twenty Three Years : A Study of the Prophetic Career of Mohammad, by Ali Dashti, p.75, translated by F.R. Bagley, Mazda Publishers, 1994. Consulter également le Tafsir de Tabari 6.93.
2 Tafsir at-Tabari 6.93
3 Les passages révisés par ‘Abdullah sont les terminaisons des versets (concernant ceux qui furent révélés à la Mecque selon les ‘oulemâ’) : 6.145 ; 6.165 ; 7.153 ; 7.167 ; 10.107 ; 11.41 ; 12.98 ; 15.49 ; 16.18 ; 16.110 ; 16.115 ; 16.119 ; 25.6 ; 25.70 ; 27.11 ; 28.16 ; 39.53 ; 41.32 ; 42.5 ; 46.8 et 73.20.
4 Tafsir at-Tabari 6.93
5 ‘alîman, hakîman : 4.11 ; 4.17 ; 4.24 ; 4.92 ; 4.104 ; 4.111 ; 4.170 ; 33.1 ; 48.4 ; 76.30.
samî’an, ‘alîman : 4.148.
Les théologiens musulmans rattachent ces versets à la période médinoise bien qu’ils fussent rédigés par Ibn Abi Sarh avant l’hégire.
6 The life of Muhammad : al-Wâqidi’s kitâb al-maghâzi, Muhammad bin ‘Omar al-Wâqidi, p.38, translated by Rizwi Faizer, Amal Ismail and AbdulKader Tayob, Routledge, 2011
7 Les causes de la révélation du saint Coran, al-Wahidi al-Naisabouri, p.244, traduction de Mohammad Ismaïl révisé par Fadi Mohammad Hassan, Dar al-Kotob al-Ilmiyah, 2007. Le hadith est accepté par les exégètes.
8 Ibid.
9 Tafsir at-Tabari 6.93
10 La vie du Prophète Muhammad, Ibn ‘Ishaq, Tome II, p.346, traduction d’Abdurrahmân Badawî, Éditions Albouraq, 2001
11 Sunan Abi Dâwoud 4359
12 Histoire des prophètes et des rois, Mohammed ibn Jarir al-Tabari, p.566, traduction de Hermann Zotemberg, Éditions de la Ruche, 2006
13 Sunan Abi Dâwoud 4359
14 Sahih al-Boukhâri 3421. Voir aussi Sahih Moslim 2781 et Mosnad Ahmad 12911.
15 Cf. Le messie et son prophète, Édouard-Marie Gallez, Éditions de Paris, 2005
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les riches qui possèdent le savoir ont les vies des pauvres entre les doigts.
http://www.coranix.free.fr/200rem/batailles.htm -->
Les batailles fondatrices de l'islam « pacifique et tolérant »
Cette miniature ottomane (turque) de la fin du XVIe siècle (extraite du « Siyer-i Nebi » - 1594) montre le calife Ali – voilé et nimbé de flammes – prêt à partir en guerre (Bibliothèque de Top Kapi – Istambul).
L’histoire de la naissance de l'islam au VIIe siècle, et de son extension jusqu'à nos jours, n’est qu’une longue suite d’assassinats et de guerres.
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Le « prophète » prie Allah pour que la tribu des Beni Selim remporte la victoire lors d’une bataille (« Siyer-i Nebi » - 1594 - Bibliothèque de Top Kapi – Istambul).
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Les historiens musulmans ont dressé une liste précise des batailles et crimes de Mahomet et de ses sbires qu'ils décrivent avec infiniment de complaisance.
618~ : Massacre des ennemis à la bataille de Bu'ath
620~ : Bagarre à coup de pierre et d'os de chameaux entre musulmans et infidèles
622~ : Mahomet reçoit le verset:"tuez les infidèles où vous les trouverez, faites les prisonniers..."
622~ : Sad fils d'Abou Waqqash lance la première flèche tirée par un musulman
623~ : Combat de Nakhla; premières morts violentes; quatre bédouins tués par huit musulmans
623~ : Mahomet aurait construit une mosquée à Médine en coupant des arbres et en exhumant les sépultures d'infidèles
623~ : Meurtre d'Amrou ben Al Hadhrami chef de caravane, contre l'avis de Mahomet. Premier notable tué par les musulmans
623~ : Avis de Mahomet: "ce sont des infidèles, envers lesquels il n'y a pas lieu d'observer une interdiction sacrée"
624~ : Bataille de Badr; première victoire sur les infidèles
620~ : Bagarre à coup de pierre et d'os de chameaux entre musulmans et infidèles
622~ : Mahomet reçoit le verset:"tuez les infidèles où vous les trouverez, faites les prisonniers..."
622~ : Sad fils d'Abou Waqqash lance la première flèche tirée par un musulman
623~ : Combat de Nakhla; premières morts violentes; quatre bédouins tués par huit musulmans
623~ : Mahomet aurait construit une mosquée à Médine en coupant des arbres et en exhumant les sépultures d'infidèles
623~ : Meurtre d'Amrou ben Al Hadhrami chef de caravane, contre l'avis de Mahomet. Premier notable tué par les musulmans
623~ : Avis de Mahomet: "ce sont des infidèles, envers lesquels il n'y a pas lieu d'observer une interdiction sacrée"
624~ : Bataille de Badr; première victoire sur les infidèles
Des dignitaires musulmans tiennent conseil avant la bataille de Badr contre les « mécréants » de la Mekke.
Histoire universelle de Rashid al-Din – Iran –1314.
624~ : Razzia sur la Mecque, pillage et prise de captifs
624~ : Après la victoire de Badr, début de l'élimination des juifs
624~ : Décapitation du poète Kab been Al Ashraf à Médine, opposant à Mahomet
624~ : Bataille de Badr, Mahomet à oqba: "je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête".
624~ : Bataille de Badr, Abou Bakr à Mahomet: "l'infidélité sera exterminée dans le monde".
624~ : Bataille de Badr, défaite des infidèles: "les musulmans les tuèrent à coup de sabres et firent des prisonniers"
624~ : Bataille de Badr, Mahomet à ses hommes: "quiconque d'entre vous rencontrera Djahl, tranchez lui la tête et apportez la moi".
624~ : Révélation de Mahomet: "il n'a pas été donné à un prophète d'avoir des prisonniers sans faire de grands massacres sur la terre".
624~ : Décapitation de Kab ben Asraf, poête critique
624~ : Décapitation de deux poêtes anonymes après la bataille de Badr
624~ : Après la bataille de Badr, Mahomet à oqba: "ta place et celle des tes enfants est en enfer. s'ils ne deviennent pas croyants, je les ferai tuer..."
624~ : Décapitation du poète Abu Afak en Arabie pour avoir critiqué l'islam
624~ : Exécution d'Asma Bint Marwan femme ayant critiqué Mahomet
625~ : Expulsion du clan juif des Al Nadir
624~ : Après la victoire de Badr, début de l'élimination des juifs
624~ : Décapitation du poète Kab been Al Ashraf à Médine, opposant à Mahomet
624~ : Bataille de Badr, Mahomet à oqba: "je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête".
624~ : Bataille de Badr, Abou Bakr à Mahomet: "l'infidélité sera exterminée dans le monde".
624~ : Bataille de Badr, défaite des infidèles: "les musulmans les tuèrent à coup de sabres et firent des prisonniers"
624~ : Bataille de Badr, Mahomet à ses hommes: "quiconque d'entre vous rencontrera Djahl, tranchez lui la tête et apportez la moi".
624~ : Révélation de Mahomet: "il n'a pas été donné à un prophète d'avoir des prisonniers sans faire de grands massacres sur la terre".
624~ : Décapitation de Kab ben Asraf, poête critique
624~ : Décapitation de deux poêtes anonymes après la bataille de Badr
624~ : Après la bataille de Badr, Mahomet à oqba: "ta place et celle des tes enfants est en enfer. s'ils ne deviennent pas croyants, je les ferai tuer..."
624~ : Décapitation du poète Abu Afak en Arabie pour avoir critiqué l'islam
624~ : Exécution d'Asma Bint Marwan femme ayant critiqué Mahomet
625~ : Expulsion du clan juif des Al Nadir
Soumission d’une tribu juive, celle des Banu’l-Nadir, aux troupes mahométanes.
Histoire universelle de Rashid al-Din – Iran –1314.
625~ : Destruction de l'idole Oubal
626~ : Massacre des juifs Beni Khazradj, partage du butin et des familles réduites en esclavage
626~ : Expédition contre les juifs Beni Qoraizha,insultés par Mahomet: "O vous, singes et cochons..."
626~ : Massacre des 700 juifs Beni Qoraïzha, liés pendant trois jours, puis égorgés au dessus d'un fossé, avec les jeunes garçons
626~ : Meurtre du poête satiriste juif Kab chef des Beni nadhir, et de sa femme qui s'était moqué de Mahomet
626~ : Expédition contre les juifs de Kaihbar
626~ : Meurtredu juif Sallam abou rafi sur ordre de Mahomet
626~ : Tentative de meurtre d'Abou Sofyan ordonné par Mahomet
626~ : Mahomet fait couper les palmiers de l'oasis des juifs Beni Nadhir
626~ : Mahomet prend parmi les Beni Qoraizha une jeune fille très belle comme part du butin
627~ : Massacre du clan juif des Qurayza à Médine
627~ : Massacre des juifs de Médine; partage des familles réduites en esclavage et des biens
627~ : Début de la politique d'agression systématique envers les autres tribus
627~ : Agression de la tribu des Bani Moustalik
628~ : Attaque par Mahomet de l'oasis de Khaybar
628~ : Caravane d'infidèles pillée par Mahomet
628~ : Mahomet aux juifs beni Qainoqa: "si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre"
628~ : Rapt des femmes et enfants de la tribu des Moshjarik
628~ : Attaque des juifs de Khaïbar, et torture des prisonniers
628~ : Prise de l'oasis juive de Fadak comme bien personnel de Mahomet
628~ : Soumission des juifs de Wadil Qora
629~ : Destruction des idoles d'Allat, Manat et Al Uzza en Arabie
630~ : Prise de la Mecque; 30 exécutions
630~ : Première agression contre la Perse à Tabuk
630~ : Bataille de Honaïn contre les Bédouins païens
630~ : Soumission des juifs et chrétiens de Makna, Eilat, Jarba
630~ : Décapitation à la Mecque de l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr
630~ : Décapitation à la Mecque du poête satiriste Abdallah ibn Khatal
630~ : Décapitation à la Mecque de Howairith ibn Noqaïd
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Ikrima, en fuite
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Cafwan ibn Ommayya, en fuite
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Hind femme d'Abou Sofyan, en fuite
630~ : Exécution à la Mecque de Sara, esclave affranchie
630~ : Exécution à la Mecque de Qariba, chanteuse
630~ : Exécution à la Mecque de Fartana, chanteuse qui s'était moquée de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole d'Hubal située dans la Kaaba
630~ : Mahomet à son ennemi Cafwan: "tu n'as qu'à choisir entre le sabre [qui te coupe la tête] et l'islam"
630~ : Massacre de la tribu des beni Djadsimaa
630~ : Arrachage des vignes en Arabie
630~ : Destruction de 360 idoles à la Mecque
630~ : Prise de Taif par les musulmans
630~ : Bataille de Houynan contre les tribus hawazites
630~ : Destruction de l'idole d'Al Uzza dans le temple de batn nakhla
630~ : Destruction du sanctuaire de Manah par Ali sur les ordres de Mahomet
630~ : Destruction du sanctuaire d'AlFals, idole des Tayyi, par Ali sur les ordres de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole d'Allat par Ibn Suba sur les ordres de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole Al Uzza dans la vallée de Nahla
630~ : Meurtre de Dubayya prêtre d'Al Uzza
630~ : Destruction du démon femelle Al Uzza par Halid "femme noire dévêtue"
630~ : Destruction de l'idole d'Isaf
630~ : Destruction de l'idole de Naila
630~ : Destruction de l'idole de Ruda par Al Mustawgir
630~ : Destruction de l'idole Du Al Halasa, du temple; 200 morts dans l'attaque
630~ : Incendie de l'idole Dul Kafayn, dieu des Daws
630~ : Destruction de l'idole Dus Sara des Banu Al Harit
630~ : Destruction de l'idole Al Uqaysir
630~ : Destruction de l'idole A'im des Azd as Sarah
630~ : Destruction de l'idole Su'ayr des Anaza
630~ : Destruction de l'idole Umyanis des hawlan
630~ : Destruction de l'idole Wadd dieu des Qura par Ibn Al Walid
630~ : Destruction de l'idole Suwa à Ruhat
630~ : Destruction de l'idole Yagut au Yémen, dieu des Madhig
630~ : Destruction de l'idole Yauq dieu des Hamdan
630~ : Destruction de l'idole nasr dieu des Himyarites sur ordre de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole Ad Daggal
630~ : Destruction de l'idole Al fals des Tayyi et sacrilèges
630~ : Destruction de l'idole
631~ : Attaque de la ville byzantine de Tabouk
631~ : Soumission de Tabouk; tribut pour les chrétiens
631~ : Attaque contre le chrétien Adi et rapt de sa soeur
631~ : Destruction par Mahomet de l'idole des Beni Tay
631~ : Interdiction du pélerinage de la Mecque pour les infidèles
631~ : Pour les Mecquois, "ceux qui restent, qu'ils deviennent musulmans, sinon, que le sabre ou la guerre décident"
631~ : Apostasie de la tribu des chrétiens Abdul Qaïs, soumission ou élimination
631~ : Soumission des chrétiens de Nadjran
632~ : Hérésie d'Al Asuad au Yémen
632~ : Traité de soumission de la tribu chrétienne des Taghlibites
632~ : Traité de soumission de la tribu chrétienne du Nadjran
632~ : Soumission d'Al Aswad chef yéménite apostat
632~ : A sa mort, le pacifique Mahomet possède 7 sabres, 3 lances, 3 cuirasses, un bouclier
632~ : Appel au meurtre de Tolaïha, comme faux prophète
632~ : Appel au meurtre de Aswad, magicien au yémen
632~ : A la mort de Mahomet, colère d'Omar: "que la langue de ceux qui disent qu'il est mort soit arrachée"
632~ : Décompte par Al Tabari de 62 expéditions guerrières pour Mahomet
626~ : Massacre des juifs Beni Khazradj, partage du butin et des familles réduites en esclavage
626~ : Expédition contre les juifs Beni Qoraizha,insultés par Mahomet: "O vous, singes et cochons..."
626~ : Massacre des 700 juifs Beni Qoraïzha, liés pendant trois jours, puis égorgés au dessus d'un fossé, avec les jeunes garçons
626~ : Meurtre du poête satiriste juif Kab chef des Beni nadhir, et de sa femme qui s'était moqué de Mahomet
626~ : Expédition contre les juifs de Kaihbar
626~ : Meurtredu juif Sallam abou rafi sur ordre de Mahomet
626~ : Tentative de meurtre d'Abou Sofyan ordonné par Mahomet
626~ : Mahomet fait couper les palmiers de l'oasis des juifs Beni Nadhir
626~ : Mahomet prend parmi les Beni Qoraizha une jeune fille très belle comme part du butin
627~ : Massacre du clan juif des Qurayza à Médine
627~ : Massacre des juifs de Médine; partage des familles réduites en esclavage et des biens
627~ : Début de la politique d'agression systématique envers les autres tribus
627~ : Agression de la tribu des Bani Moustalik
628~ : Attaque par Mahomet de l'oasis de Khaybar
628~ : Caravane d'infidèles pillée par Mahomet
628~ : Mahomet aux juifs beni Qainoqa: "si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre"
628~ : Rapt des femmes et enfants de la tribu des Moshjarik
628~ : Attaque des juifs de Khaïbar, et torture des prisonniers
628~ : Prise de l'oasis juive de Fadak comme bien personnel de Mahomet
628~ : Soumission des juifs de Wadil Qora
629~ : Destruction des idoles d'Allat, Manat et Al Uzza en Arabie
630~ : Prise de la Mecque; 30 exécutions
630~ : Première agression contre la Perse à Tabuk
630~ : Bataille de Honaïn contre les Bédouins païens
630~ : Soumission des juifs et chrétiens de Makna, Eilat, Jarba
630~ : Décapitation à la Mecque de l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr
630~ : Décapitation à la Mecque du poête satiriste Abdallah ibn Khatal
630~ : Décapitation à la Mecque de Howairith ibn Noqaïd
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Ikrima, en fuite
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Cafwan ibn Ommayya, en fuite
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Hind femme d'Abou Sofyan, en fuite
630~ : Exécution à la Mecque de Sara, esclave affranchie
630~ : Exécution à la Mecque de Qariba, chanteuse
630~ : Exécution à la Mecque de Fartana, chanteuse qui s'était moquée de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole d'Hubal située dans la Kaaba
630~ : Mahomet à son ennemi Cafwan: "tu n'as qu'à choisir entre le sabre [qui te coupe la tête] et l'islam"
630~ : Massacre de la tribu des beni Djadsimaa
630~ : Arrachage des vignes en Arabie
630~ : Destruction de 360 idoles à la Mecque
630~ : Prise de Taif par les musulmans
630~ : Bataille de Houynan contre les tribus hawazites
630~ : Destruction de l'idole d'Al Uzza dans le temple de batn nakhla
630~ : Destruction du sanctuaire de Manah par Ali sur les ordres de Mahomet
630~ : Destruction du sanctuaire d'AlFals, idole des Tayyi, par Ali sur les ordres de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole d'Allat par Ibn Suba sur les ordres de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole Al Uzza dans la vallée de Nahla
630~ : Meurtre de Dubayya prêtre d'Al Uzza
630~ : Destruction du démon femelle Al Uzza par Halid "femme noire dévêtue"
630~ : Destruction de l'idole d'Isaf
630~ : Destruction de l'idole de Naila
630~ : Destruction de l'idole de Ruda par Al Mustawgir
630~ : Destruction de l'idole Du Al Halasa, du temple; 200 morts dans l'attaque
630~ : Incendie de l'idole Dul Kafayn, dieu des Daws
630~ : Destruction de l'idole Dus Sara des Banu Al Harit
630~ : Destruction de l'idole Al Uqaysir
630~ : Destruction de l'idole A'im des Azd as Sarah
630~ : Destruction de l'idole Su'ayr des Anaza
630~ : Destruction de l'idole Umyanis des hawlan
630~ : Destruction de l'idole Wadd dieu des Qura par Ibn Al Walid
630~ : Destruction de l'idole Suwa à Ruhat
630~ : Destruction de l'idole Yagut au Yémen, dieu des Madhig
630~ : Destruction de l'idole Yauq dieu des Hamdan
630~ : Destruction de l'idole nasr dieu des Himyarites sur ordre de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole Ad Daggal
630~ : Destruction de l'idole Al fals des Tayyi et sacrilèges
630~ : Destruction de l'idole
631~ : Attaque de la ville byzantine de Tabouk
631~ : Soumission de Tabouk; tribut pour les chrétiens
631~ : Attaque contre le chrétien Adi et rapt de sa soeur
631~ : Destruction par Mahomet de l'idole des Beni Tay
631~ : Interdiction du pélerinage de la Mecque pour les infidèles
631~ : Pour les Mecquois, "ceux qui restent, qu'ils deviennent musulmans, sinon, que le sabre ou la guerre décident"
631~ : Apostasie de la tribu des chrétiens Abdul Qaïs, soumission ou élimination
631~ : Soumission des chrétiens de Nadjran
632~ : Hérésie d'Al Asuad au Yémen
632~ : Traité de soumission de la tribu chrétienne des Taghlibites
632~ : Traité de soumission de la tribu chrétienne du Nadjran
632~ : Soumission d'Al Aswad chef yéménite apostat
632~ : A sa mort, le pacifique Mahomet possède 7 sabres, 3 lances, 3 cuirasses, un bouclier
632~ : Appel au meurtre de Tolaïha, comme faux prophète
632~ : Appel au meurtre de Aswad, magicien au yémen
632~ : A la mort de Mahomet, colère d'Omar: "que la langue de ceux qui disent qu'il est mort soit arrachée"
632~ : Décompte par Al Tabari de 62 expéditions guerrières pour Mahomet
Les campagnes mahométanes firent des milliers de victimes dans une région pourtant assez peu peuplée. Les tribus juives installées en Arabie furentmassacrées ou forcées de se soumettre au nouveau maître. Il en fut de même pour les chrétiens. On enregistra de nombreuses conversions chez les juifs et les chrétiens qui n’avaient pas pu prendre la fuite et qui ne tenaient pas à être massacrés ou réduits en esclavage par les musulmans.
Depuis la fondation de l'islam par Mahomet jusqu'à nos jours,
- conformément à la méthode consignée dans le Coran,
- conformément à la méthode appliquée par le « beau modèle » pour tous les musulmans, Mahomet,
- conformément à l'enseignement de cette méthode dans toutes les « écoles » coraniques et toutes les mosquées de la planète,
l'islam « de paix et de tolérance » s'est répandu par « Effort sur la voie de Dieu », comme en témoigne la liste de ces « Efforts » au cours des siècles...
- conformément à la méthode consignée dans le Coran,
- conformément à la méthode appliquée par le « beau modèle » pour tous les musulmans, Mahomet,
- conformément à l'enseignement de cette méthode dans toutes les « écoles » coraniques et toutes les mosquées de la planète,
l'islam « de paix et de tolérance » s'est répandu par « Effort sur la voie de Dieu », comme en témoigne la liste de ces « Efforts » au cours des siècles...
Liste des « pacifiques et tolérants » "Efforts" musulmans
au cours des siècles :
au cours des siècles :
- version courte, 376 Ko ( ±2.500 faits ) - version longue, 2.3 Mo ( ±15.000 faits ) |
L'histoire de Mahomet
Source : http://www.encyclomancie.com/index.php?ext=page&inc=368&dossier=77http://www.coranix.free.fr/biblio/mahomet_encyclomancie.htm
Avant toute chose, il faut préciser que la vie de Mahomet ne nous est connue que par quelques allusions dans le Coran et surtout par la "Sira" (ou vie de Mahomet). Mais cette "Sira" comprend une bonne part de légendes et d'enjolivements ; elle n'a été rédigée qu'un siècle après la mort du Prophète.
Mahomet serait né vers 570 ou 571 après JC en Arabie, à La Mecque dans le clan des Hashim, tribu de Quraysh (Quoraïchites). Son clan était spécialisé dans le commerce des caravanes. Mais peu après sa naissance, il perdit son influence.
Le père de Mahomet était un marchand du nom d'Abdallah. Il meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme Amina en 570. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet n'a que six ans.
L'orphelin est élevé par son grand-père, le chef du clan des Bani Hachem (les Hachémites), puis par son grand-oncle, Abou Talib (père de son futur gendre, Ali).
Bien que ne sachant ni lire ni écrire, il assure sa fortune en épousant à 25 ans une riche veuve de quinze ans plus âgée que lui : Khadidja.
Waraqa, le cousin de cette Khadidja, était un ancien prêtre chrétien Nazaréen. (La Sira dit "...Elle se leva alors, s'habilla et alla chez son cousin Waraqa b. Nawfal b. Asad b. 'Abd al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti au christianisme, avait lu l'Ecriture et avait appris maintes choses des Gens de la Tora et de l'Evangile....) Il est trés probable qu'il ait influencé les idées religieuses de Mahomet.
Devenu un notable, Mahomet organise des caravanes vers la Syrie et peut-être s'y rend-il lui-même.
Vers l'âge de 40 ans, en 610, le futur Prophète prend l'habitude de se retirer dans une grotte du désert, sur le mont Hira, à cinq kilomètres de La Mecque.
C'est là que, selon ses dires, l'ange Jebrail (Gabriel) lui apporte pour la 1ère fois la parole de Dieu.
A son retour à La Mecque, l’apôtre Mahomet (il ne se dit pas encore Prophète) se présente comme l'envoyé de Allah, le Dieu unique, et il commence à révéler ses visions dans les 90 sourates Mecquoises.
Mais les riches marchands de la ville s’opposent à lui à cause de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Ils craignent pour leurs revenus, liés aux pèlerinages à la kaaba, et le pourchassent, le traitant de fou, et battent ses disciples.
Pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet alors publiquement (dans la sourate Nadjm, dite de l'Étoile) que les divinités païennes de La Mecque (Al-Lât, Al-Uzza et Manât, les trois "filles d'Allah") existent bien et peuvent intercéder auprès de Dieu.
Tabari écrit à ce sujet :
Puisque le Prophète de l'islam s'était aperçu que la tribu Quoraïchite était réticente à son égard et puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vînt de la part de Dieu pour les rapprocher à lui ; lorsque cette idée a émergé dans son esprit, Dieu a révélé ces versets :
"Ce sont les déesses éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)
Lorsque les Quoraïchites ont entendu la vénération de leurs dieux (par Mahomet), ils s'en sont réjouis et lorsque Mahomet est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait prosterner, il a fait la prosternation et les autres qui étaient dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux par Mahomet, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat s'est prosterné... et quand les Quoraïchites sont sortis de la mosquée, ils furent joyeux et disaient : Mahomet a rappelé nos dieux en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession est approuvée... (Ces faits ont été relatés par Al Tabari et Ibn Sad).
Les relations s'apaisent aussitôt avec les Mecquois Quoraïchites mais, chez ses disciples de la première heure, c'est la consternation. Ils se demandent à quoi rime ce polythéisme déguisé et cet opportunisme religieux envers les idolatres.
Par chance (!), l'ange Gabriel apporte alors à Mahomet une sourate dite de Youssouf par laquelle il est dit que les deux versets incriminés (les fameux "versets sataniques") avaient été inspirés par Satan et donc qu'il fallait les effacer (rapporté par At Tabari et Ibn Sad).
Et dans la sourate Hadj (le pèlerinage de La Mecque),verset 52, Allah explique alors :
"Avant lui aussi, les prophètes avaient des souhaits et Satan a fait venir leurs souhaits dans leur énonciation ..."
Et selon le Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880, Allah aurait dit aussi :
"...Avant toi, nous n'avons chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y fasse des suggestions. Mais Dieu abroge ce que le Satan a suggéré."
Cette rétractation déclencha une sévère persécution contre les pauvres de La Mecque, qui avaient suivi le Prophète.
En 619, l'horizon s'obscurcit encore plus avec la mort de l'épouse dévouée, Khadidja, ainsi que du puissant Abou Talib. Se sentant menacé, Mahomet essaie de partir pour l'oasis de Taïf, à une centaine de kilomètres, mais il en est chassé par les habitants.
Il épouse alors une veuve du nom de Saïda puis la très jeune fille de son disciple Abou Bakr. Elle s'appelle Aïsha et n'a que six ans alors que lui en a cinquante. Elle devint l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes. (Ces faits sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39).
Le hadith, Sahih Bukhari 7,62-64 dit :
"Le Prophète a épousé Aisha quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."
Le hadith, Sahih Bukhari 1,4-229 dit
Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de laver les traces de sperme des vêtements du Prophète et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
Le hadith, Volume 8, livre 73, N° 151dit :
Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du Prophète, et mes jeunes amies avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
Le hadith, Volume 7, livre 62, N° 17 dit :
Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah m'a dit : "A quel type de dame t'es tu marié ?" J'ai répondu : "J'ai épousé une matrone". Il a dit : "Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser?" Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : "Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?"
Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib (Médine), une oasis à 350 km au Nord-Est, signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois, au total 70 personnes. Mahomet quitta alors finalement La Mecque en septembre pour s'installer à Médine. Cette période correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique.
Médine était la proie de rivalités entre deux tribus arabes (Les Aws et les Khazraj) ; trois tribus juives y arbitraient ce conflit au gré de leurs intérêts. Mahomet y fut accueilli comme un médiateur et un législateur. Pour lui c'est le début d’un radicalisme politique qui ira crescendo : Désormais, dans ses 24 sourates de la période Médinoise, il ne se dit plus "apôtre" mais "Prophète" et son ton est bien plus dur.
Les Juifs jouent alors un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Mahomet n'avait pas encore la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait, est surtout une association politique : Le chef des musulmans se comporte en guerrier et il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.
Ayant alors surpris Zaynab bint Khuzaima (30 ans), épouse de son fils adoptif Ali, en petite tenue, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et eut envie d'elle. Pour se justifier contre toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable : Une opportune (!) révélation d’Allah l’autorisa à transgresser l’interdit social et à épouser sa belle-fille :
"O prophète ! Il t'es permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants. " (Sourate 30, 49-51) (il y a aussi la sourate 33, 2-37).
Bien évidemment son fils Zaid accepta de divorcer pour répondre au désir légitime de son père et aux ordres d'Allah.
Les hadiths de Boukhari Vol. 7,48 disent à ce sujet :
Lorsque fut révélé le verset coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha lui dit ironiquement: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Dieu s'est vite empressé de t'exaucer. »
La sourate 66, 1-5 fut également révélée inopinément (!) pour permettre au Prophète de délaisser ses épouses s'il le voulait afin de coucher avec Marya Qibtiya bint shamun appelée aussi maria la copte (une esclave sexuelle qu'on lui avait donné en cadeau).
A partir de Médine, Mahomet organisa alors avec ses partisans trois razzias infructueuses contre les caravanes mecquoises.
Mais en janvier 624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples de Mahomet attaquent par surprise une caravane de La Mecque, tuent un homme d'une flèche et font deuxprisonniers. L'affaire cause un grand scandale car elle s'est produite pendant le mois de rajab. Il s'agit d'une période sacrée où toute hostilité et tout meurtre étaient proscrits.
Mais opportunément (!), Allah dicta à ce moment une sourate l’autorisant à rompre la trêve (sourate 2, 217). Allah accorda en plus une large part à son Prophète (il pu s'approprier un 5ème du butin !).
A cette époque Mahomet garde les juifs de Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le récit biblique.
Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et non plus de Moïse.
Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture avec les juifs avait commencé.
Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient critiqué
Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé: "Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.
Puis la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)
En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le Ramadan.
Parmi les prisonniers se trouvait le conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à La Mecque et en disant que les sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter.
Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de La Mecque, je te ferai couper la tête !".
Les textes disent ensuite :
Deux jours après, à mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. «En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet. «Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !» s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !» continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de Mahomet)
Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.
Mahomet ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn al-Ashraf, parcequ'il avait récité à La Mecque un ode funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes). Abû Nâïla, assassina alors le poète durant la nuit, près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Il était pourtant son frère adoptif. Quand Abû Nâïla jeta la tête coupée de Ka'b aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.
Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».
Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).
Peu après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des bataillesentre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et ses biens confisqués.
En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils voulaient assassiner son Prophète) et durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille. Mahomet fit couper et brûler leurs palmeraies sur l'ordre d'Allah : «Ce que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants.»
Ilt fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de lui.
Mahomet était devenu le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar. La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux caravanes. Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoiresdevaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son message.
Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les Mecquois durent lever le siège.
Le Prophète en profita pour accuser et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous décapités et jetés dans des fosses communes creusées prés de la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des suppliciés.
Le hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :
"Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"
Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah ::
"Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."
Lz hadith 669 dit :
Quelques gens de la tribu d'Uraina sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien mais alors ils se sont battus sur les bergers et les ont tués, ont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs yeux éteints [traduction : leurs yeux crevés] et les avait jeté sur la terre rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.
Le hadith, Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :
Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupéesne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)
Abu Dawud 38A357 a écrit :
Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la crucifixion."
A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression systématique des autres tribus.
Il attaqua les tribus des Bani Moustalik et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"
Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en cour de route.
Dans la "Vie de Mahomet", page 515, il est écrit :
"Il a attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des chefs juifs et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranchée."
Dans cette ville il fit torturer et tuer l'oncle, le père, et le mari de Safia bint Hayi bin Akhtab (17 ans). Puis il fit de celle-ci son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa couche. Safia elle même déclarait, selon les hadiths, que "Personne ne lui paraissait plus détestable que Mahomet.
Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)
Un autre texte donne la version suivante :
Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant quelle était la partie que le prophète préférait, et comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans la bouche.
Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui, répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".
On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit tuer.
Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites de La Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à faire la paix.
En mars 628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules".
En 629, le traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à La Mecque et, le 11 janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.
Les idoles de La Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.
Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerrecontre les tribus hawazites.
En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent payer le tribut.
Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont soumises.
Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.
En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pèlerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pèlerinage sera désormais interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pèlerinageseront cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.
Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit son visage et dit :
"Qu'Allah maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et 'Abdullah bin 'Abbas).
A propos de la maladie du prophète : On rapporte ce hadith de Aicha :
Au cours de la maladie à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce poison"
Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.
Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
Voilà :
C'était l'histoire de ce grand prophète, infiniment sage, infiniment généreux, gentil, dévoué et compatissant, et dont la haute spiritualité est évidente aux yeux de tous...
Mahomet serait né vers 570 ou 571 après JC en Arabie, à La Mecque dans le clan des Hashim, tribu de Quraysh (Quoraïchites). Son clan était spécialisé dans le commerce des caravanes. Mais peu après sa naissance, il perdit son influence.
Le père de Mahomet était un marchand du nom d'Abdallah. Il meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme Amina en 570. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet n'a que six ans.
L'orphelin est élevé par son grand-père, le chef du clan des Bani Hachem (les Hachémites), puis par son grand-oncle, Abou Talib (père de son futur gendre, Ali).
Bien que ne sachant ni lire ni écrire, il assure sa fortune en épousant à 25 ans une riche veuve de quinze ans plus âgée que lui : Khadidja.
Waraqa, le cousin de cette Khadidja, était un ancien prêtre chrétien Nazaréen. (La Sira dit "...Elle se leva alors, s'habilla et alla chez son cousin Waraqa b. Nawfal b. Asad b. 'Abd al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti au christianisme, avait lu l'Ecriture et avait appris maintes choses des Gens de la Tora et de l'Evangile....) Il est trés probable qu'il ait influencé les idées religieuses de Mahomet.
Devenu un notable, Mahomet organise des caravanes vers la Syrie et peut-être s'y rend-il lui-même.
Vers l'âge de 40 ans, en 610, le futur Prophète prend l'habitude de se retirer dans une grotte du désert, sur le mont Hira, à cinq kilomètres de La Mecque.
C'est là que, selon ses dires, l'ange Jebrail (Gabriel) lui apporte pour la 1ère fois la parole de Dieu.
A son retour à La Mecque, l’apôtre Mahomet (il ne se dit pas encore Prophète) se présente comme l'envoyé de Allah, le Dieu unique, et il commence à révéler ses visions dans les 90 sourates Mecquoises.
Mais les riches marchands de la ville s’opposent à lui à cause de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Ils craignent pour leurs revenus, liés aux pèlerinages à la kaaba, et le pourchassent, le traitant de fou, et battent ses disciples.
Pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet alors publiquement (dans la sourate Nadjm, dite de l'Étoile) que les divinités païennes de La Mecque (Al-Lât, Al-Uzza et Manât, les trois "filles d'Allah") existent bien et peuvent intercéder auprès de Dieu.
Tabari écrit à ce sujet :
Puisque le Prophète de l'islam s'était aperçu que la tribu Quoraïchite était réticente à son égard et puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vînt de la part de Dieu pour les rapprocher à lui ; lorsque cette idée a émergé dans son esprit, Dieu a révélé ces versets :
"Ce sont les déesses éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)
Lorsque les Quoraïchites ont entendu la vénération de leurs dieux (par Mahomet), ils s'en sont réjouis et lorsque Mahomet est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait prosterner, il a fait la prosternation et les autres qui étaient dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux par Mahomet, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat s'est prosterné... et quand les Quoraïchites sont sortis de la mosquée, ils furent joyeux et disaient : Mahomet a rappelé nos dieux en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession est approuvée... (Ces faits ont été relatés par Al Tabari et Ibn Sad).
Les relations s'apaisent aussitôt avec les Mecquois Quoraïchites mais, chez ses disciples de la première heure, c'est la consternation. Ils se demandent à quoi rime ce polythéisme déguisé et cet opportunisme religieux envers les idolatres.
Par chance (!), l'ange Gabriel apporte alors à Mahomet une sourate dite de Youssouf par laquelle il est dit que les deux versets incriminés (les fameux "versets sataniques") avaient été inspirés par Satan et donc qu'il fallait les effacer (rapporté par At Tabari et Ibn Sad).
Et dans la sourate Hadj (le pèlerinage de La Mecque),verset 52, Allah explique alors :
"Avant lui aussi, les prophètes avaient des souhaits et Satan a fait venir leurs souhaits dans leur énonciation ..."
Et selon le Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880, Allah aurait dit aussi :
"...Avant toi, nous n'avons chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y fasse des suggestions. Mais Dieu abroge ce que le Satan a suggéré."
Cette rétractation déclencha une sévère persécution contre les pauvres de La Mecque, qui avaient suivi le Prophète.
En 619, l'horizon s'obscurcit encore plus avec la mort de l'épouse dévouée, Khadidja, ainsi que du puissant Abou Talib. Se sentant menacé, Mahomet essaie de partir pour l'oasis de Taïf, à une centaine de kilomètres, mais il en est chassé par les habitants.
Il épouse alors une veuve du nom de Saïda puis la très jeune fille de son disciple Abou Bakr. Elle s'appelle Aïsha et n'a que six ans alors que lui en a cinquante. Elle devint l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes. (Ces faits sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39).
Le hadith, Sahih Bukhari 7,62-64 dit :
"Le Prophète a épousé Aisha quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."
Le hadith, Sahih Bukhari 1,4-229 dit
Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de laver les traces de sperme des vêtements du Prophète et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
Le hadith, Volume 8, livre 73, N° 151dit :
Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du Prophète, et mes jeunes amies avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"
Le hadith, Volume 7, livre 62, N° 17 dit :
Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah m'a dit : "A quel type de dame t'es tu marié ?" J'ai répondu : "J'ai épousé une matrone". Il a dit : "Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser?" Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : "Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?"
Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib (Médine), une oasis à 350 km au Nord-Est, signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois, au total 70 personnes. Mahomet quitta alors finalement La Mecque en septembre pour s'installer à Médine. Cette période correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique.
Médine était la proie de rivalités entre deux tribus arabes (Les Aws et les Khazraj) ; trois tribus juives y arbitraient ce conflit au gré de leurs intérêts. Mahomet y fut accueilli comme un médiateur et un législateur. Pour lui c'est le début d’un radicalisme politique qui ira crescendo : Désormais, dans ses 24 sourates de la période Médinoise, il ne se dit plus "apôtre" mais "Prophète" et son ton est bien plus dur.
Les Juifs jouent alors un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Mahomet n'avait pas encore la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait, est surtout une association politique : Le chef des musulmans se comporte en guerrier et il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.
Ayant alors surpris Zaynab bint Khuzaima (30 ans), épouse de son fils adoptif Ali, en petite tenue, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et eut envie d'elle. Pour se justifier contre toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable : Une opportune (!) révélation d’Allah l’autorisa à transgresser l’interdit social et à épouser sa belle-fille :
"O prophète ! Il t'es permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants. " (Sourate 30, 49-51) (il y a aussi la sourate 33, 2-37).
Bien évidemment son fils Zaid accepta de divorcer pour répondre au désir légitime de son père et aux ordres d'Allah.
Les hadiths de Boukhari Vol. 7,48 disent à ce sujet :
Lorsque fut révélé le verset coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha lui dit ironiquement: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Dieu s'est vite empressé de t'exaucer. »
La sourate 66, 1-5 fut également révélée inopinément (!) pour permettre au Prophète de délaisser ses épouses s'il le voulait afin de coucher avec Marya Qibtiya bint shamun appelée aussi maria la copte (une esclave sexuelle qu'on lui avait donné en cadeau).
A partir de Médine, Mahomet organisa alors avec ses partisans trois razzias infructueuses contre les caravanes mecquoises.
Mais en janvier 624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples de Mahomet attaquent par surprise une caravane de La Mecque, tuent un homme d'une flèche et font deuxprisonniers. L'affaire cause un grand scandale car elle s'est produite pendant le mois de rajab. Il s'agit d'une période sacrée où toute hostilité et tout meurtre étaient proscrits.
Mais opportunément (!), Allah dicta à ce moment une sourate l’autorisant à rompre la trêve (sourate 2, 217). Allah accorda en plus une large part à son Prophète (il pu s'approprier un 5ème du butin !).
A cette époque Mahomet garde les juifs de Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le récit biblique.
Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et non plus de Moïse.
Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture avec les juifs avait commencé.
Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient critiqué
Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé: "Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.
Puis la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)
En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le Ramadan.
Parmi les prisonniers se trouvait le conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à La Mecque et en disant que les sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter.
Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de La Mecque, je te ferai couper la tête !".
Les textes disent ensuite :
Deux jours après, à mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. «En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet. «Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !» s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !» continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de Mahomet)
Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.
Mahomet ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn al-Ashraf, parcequ'il avait récité à La Mecque un ode funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes). Abû Nâïla, assassina alors le poète durant la nuit, près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Il était pourtant son frère adoptif. Quand Abû Nâïla jeta la tête coupée de Ka'b aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.
Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».
Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).
Peu après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des bataillesentre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et ses biens confisqués.
En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils voulaient assassiner son Prophète) et durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille. Mahomet fit couper et brûler leurs palmeraies sur l'ordre d'Allah : «Ce que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants.»
Ilt fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de lui.
Mahomet était devenu le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar. La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux caravanes. Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoiresdevaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son message.
Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les Mecquois durent lever le siège.
Le Prophète en profita pour accuser et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous décapités et jetés dans des fosses communes creusées prés de la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des suppliciés.
Le hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :
"Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"
Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah ::
"Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."
Lz hadith 669 dit :
Quelques gens de la tribu d'Uraina sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien mais alors ils se sont battus sur les bergers et les ont tués, ont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs yeux éteints [traduction : leurs yeux crevés] et les avait jeté sur la terre rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.
Le hadith, Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :
Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupéesne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)
Abu Dawud 38A357 a écrit :
Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la crucifixion."
A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression systématique des autres tribus.
Il attaqua les tribus des Bani Moustalik et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"
Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en cour de route.
Dans la "Vie de Mahomet", page 515, il est écrit :
"Il a attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des chefs juifs et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranchée."
Dans cette ville il fit torturer et tuer l'oncle, le père, et le mari de Safia bint Hayi bin Akhtab (17 ans). Puis il fit de celle-ci son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa couche. Safia elle même déclarait, selon les hadiths, que "Personne ne lui paraissait plus détestable que Mahomet.
Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)
Un autre texte donne la version suivante :
Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant quelle était la partie que le prophète préférait, et comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans la bouche.
Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui, répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".
On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit tuer.
Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites de La Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à faire la paix.
En mars 628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules".
En 629, le traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à La Mecque et, le 11 janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.
Les idoles de La Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.
Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerrecontre les tribus hawazites.
En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent payer le tribut.
Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont soumises.
Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.
En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pèlerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pèlerinage sera désormais interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pèlerinageseront cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.
Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit son visage et dit :
"Qu'Allah maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et 'Abdullah bin 'Abbas).
A propos de la maladie du prophète : On rapporte ce hadith de Aicha :
Au cours de la maladie à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce poison"
Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.
Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
Voilà :
C'était l'histoire de ce grand prophète, infiniment sage, infiniment généreux, gentil, dévoué et compatissant, et dont la haute spiritualité est évidente aux yeux de tous...
The original article:
Sources of the Qur'an
Contributions by `Abdullah ibn Sa`d Ibn Abi Sarh
Muhammad had scribes write his revelations down for him. One scribe was `Abdullah Ibn Sa'd Ibn Abi Sarh. As Sarh wrote these revelations down, he frequently made suggestions on improving their wording. Muhammad often agreed and allowed the changes to be made. Eventually, Sarh left Islam, knowing it could not be from God if a mere scribe were allowed to change God's word. Later, after the conquest of Mecca, Muhammad ordered Sarh's death.Introduction
During Muhammad's 23 years of prophetic ministry, Muhammad claimed to receive revelations from God, given to him by an angel. Muhammad used many men, functioning as scribes, to write down these assumed revelations. Different scribes wrote down different revelations. `Abdullah Sarh was one of Muhammad's scribes. Evidently, Sarh had some literary skills, sometimes suggesting improvements to Muhammad in the wording of the recited Qur'an. Muhammad often agreed with Sarh's improvements, and allowed the changes to be made.
Sarh eventually left Islam because he knew that no mere scribe should be allowed to change something that was proclaimed to be the word of God. The changes were frequent enough that it caused Sarh to realize that something was amiss. Upon leaving Islam, Sarh became a threat to the credibility of the Qur'an. It would no longer be believed to be the word of God if a man had been allowed to edit and change it. Sarh's threat to the credibility of the Qur'an was also a threat to Muhammad's credibility. No real prophet would allow the word of God to be changed.
Sarh left Islam and lived in Mecca. Some time later, Muhammad and his army moved on Mecca and took it without a fight. On that day, Muhammad ordered the murder of 10 people living in Mecca. Muhammad said "God forbid killing in Mecca, except for this one day." Sarh was one of the people Muhammad ordered to be murdered. His crime? He had left Islam, and he constituted a threat to the credibility of the Qur'an and the prophethood of Muhammad. No wonder then that Muhammad wanted him dead.
PRESENTATION OF ISLAMIC SOURCES
#1 SIRAT RASUL ALLAH
Quoting from "The Life of Muhammad", A Guillaume's a translation of Ibn Hisham's "Sirat Rasul Allah", from page 550: [words in brackets [ ] are mine]
The apostle had instructed his commanders when they entered Mecca only to fight those who resisted them except a small number who were to be killed even if they were found beneath the curtains of the Ka`ba. Among them was `Abdullah b. Sa`d, brother of the B. `Amir b. Lu'ayy. The reason he ordered him to be killed was that he had been a Muslim and used to write down revelation; then he apostatized and returned to Qurahysh [Mecca] and fled to `Uthman b. `Affan whose foster brother he was. [`Uthman was one of Muhammad's closest friends, and later became the Caliph of Islam]. The latter hid him until he brought him to the apostle after the situation in Mecca was tranquil, and asked that he might be granted immunity. They allege that the apostle remained silent for a long time till finally he said yes, [granting `Abdullah immunity from the execution order]. When `Uthman had left he [Muhammad] said to his companions who were sitting around him, "I kept silent so that one of you might get up and strike off his head!" One of the Ansar [Muhammad's helpers from Medina] said, then why didn't you give me a sign, O apostle of God?" He [Muhammad] answered that a prophet does not kill by pointing.NOTE: the Sirat Rasul Allah is the earliest and most authentic biography of Muhammad. It was even written before the Hadith were compiled.
#2 KITAB AL-TABAQAT AL-KABIR
[Note: words in [ ] brackets are mine]. I have also added ( ) brackets to associate numbers with the people in the list.
Muhammad ordered the execution of 10 people when he took Mecca. Here is the list of names found in Ibn Sa`d "Tabaqat", Vol 2, page 168.
The apostle of Allah entered through Adhakhir, [into Mecca], and prohibited fighting. He ordered six men and four women to be killed, they were (1) Ikrimah Ibn Abi Jahl, (2) Habbar Ibn al-Aswad, (3) Abd Allah Ibn Sa`d Ibn Abi Sarh, (4) Miqyas Ibn Sababah al-Laythi, (5) al-Huwayrith Ibn Nuqaydh, (6) Abd Abbah Ibn Hilal Ibn Khatal al-Adrami, (7) Hind Bint Utbah, (8) Sarah, the mawlat (enfranchised girl) of Amr Ibn Hashim, (9) Fartana and (10) Qaribah.Occasionally, the Sirat, and the Tabaqat use a different name for the same person. #3 in the list given above is such a case. The differences in the name is due to the amount of family lineage given for the man's name, and the english translation.
Ibn Sa`d corroborates Ibn Ishaq and says on page 174:
A person of al-Ansar had taken a vow to kill Ibn Abi Sarh [the already mentioned Abdallah] if he saw him. `Uthman whose foster brother he (Ibn Abi Sarh) was, came and interceded for him with the prophet. The Ansari was waiting for the signal of the prophet to kill him. `Uthman interceded and he [Muhammad] let him go. The the apostle of Allah said to the Ansari, "Why did you not fulfil your vow?" He said, "O apostle of Allah! I had my hand on the hilt of the sword waiting for your signal to kill him." The prophet said signalling would have been a breach of faith. "It does not behave the prophet to make signal."NOTE ON THE TABAQAT:
The Tabaqat was translated into English by Moinul Haq, a Pakistani. His work was published by the Pakistan Historical Society. It is published in English in two volumes. The title means "Book of the Major Classes". It is basically a biography of Muhammad.
#3 From Al-Sira by al-'Iraqi
The scribes of Muhammad were 42 in number. `Abdallah Ibn Sarh al-`Amiri was one of them, and he was the first Quraishite among those who wrote in Mecca before he turned away from Islam. He started saying, "I used to direct Muhammad wherever I willed. He would dictate to me 'Most High, All-Wise', and I would write down 'All-Wise' only. Then he would say, 'Yes it is all the same'. On a certain occasion he said, 'Write such and such', but I wrote 'Write' only, and he said, 'Write whatever you like.'" So when this scribe exposed Muhammad, he wrote in the Qur'an, "And who does greater evil than he who forges against God a lie, or says, 'To me it has been revealed', when naught has been revealed to him." So on the day Muhammad conquered Mecca, he commanded his scribe to be killed. But the scribe fled to `Uthman Ibn `Affan, because `Uthman was his foster brother (his mother suckled `Uthman). `Uthman, therefore, kept him away from Muhammad. After the people calmed down, `Uthman brought the scribe to Muhammad and sought protection for him. Muhammad kept silent for a long time, after which he said yes. When `Uthman had left, Muhammad said "I only kept silent so that you (the people) should kill him."
Al-Iraqi refers to Sura 6:93 above. From Dawud's translation Sura 6:93 reads:
Who is more wicked than the man who invents a falsehood about God, or says: "This was revealed to me", when nothing was revealed to him? Or the man who says, "I can reveal the like of what God has revealed"?
#4 Al-Baidawi commenting on the Qur'an, Sura al-An`am 6:93
"'To me it has been revealed', when naught has been revealed to him" refers to `Abdallah Ibn Sa`d Ibn Abi Sarh, who used to write for God's messenger. The verse (23:12) that says, "We created man of an extraction of clay" was revealed, and when Muhammad reached the part that says, "... thereafter We produced him as another creature (23:14), `Abdallah said, "So blessed be God the fairest of creators!" in amazement at the details of man's creation. The prophet said, "Write it down; for thus it has been revealed." `Abdallah doubted and said, "If Muhammad is truthful then I receive the revelation as much as he does, and if he is a liar, what I said is a good as what he said."Quoted from the famous Tafsir Anwar al-Tanzil wa Asrar al-Ta'wil by `Abdallah Ibn `Umar al-Baidawi.
DISCUSSION
Above I presented the details and the context behind the order to murder `Abdullah ibn Sarh. He was a threat to the credibility of the Qur'an. He was a Muslim, worked with Muhammad in writing down the Qur'an, and, from time to time he suggested some minor changes, or made deliberate omissions or additions. `Abdullah eventually realized that if this Qur'an were truly from God, no changes would be made at his suggestion. Sarh realized Islam and the Qur'an were false and went back to Mecca.
After Muhammad took Mecca, and issued the order to kill him, he hid out with `Uthman who was one of Muhammad's closest companions. Later Sarh pled for amnesty. Muhammad wanted one of his men to kill him on the spot, but they didn't know if they should, because they couldn't read Muhammad's mind. So, finally, Muhammad gave him amnesty.
We see here that Muhammad really wanted Sarh dead. But Muhammad handled this in a very irrational way. Muhammad issues an edict to have a man executed, but fails to have it carried out because he doesn't want to make a signal with his hand, or wink with his eye??? Why didn't Muhammad kill him himself? If this man had committed such a crime as to cost him his life, why didn't Muhammad see that his death sentence be carried out? What kind of law is that? "You committed a major crime, punishable by death, but I'm going to let you live because I am too proud to signal with my hand."???
Note here that the Qur'an itself, revealed in regard to Sarh in 6:93, calls Sarh extremely wicked.
This shows that Muhammad gave orders willy-nilly. This man committed no major crime, he just exposed Muhammad and the Qur'an. Muhammad just wanted this man killed for personal reasons. People lived or died based on Muhammad's frame of mind, not based on law and justice.
Many Muslims today proclaim that,
"the Qur'an is the speech from Allah, revealed in its precise meaning and wording through the angel Gabriel, transmitted by many, inimitable, unique and protected by Allah Himself against any corruption".Yet we find that the Qur'an has suffered corruption. Remember, all of the sources I presented are from early, sincere, dedicated, Muslim writers. There were devout Muslims, not moderates or liberals who would change real Islam for their own ease.
Ahmad von Deffer "Ulum al-Qur'an", p21.
So, even in the historical writings of Islam, we find proof of the Qur'an's corruption. Note: These additions by `Abdullah ibn Sarh are still part of the Qur'an today.
QUESTIONS
1) Why did Muhammad so readily accept Sarh's fragrant addition to his "revelations"?
2) If Muhammad so easily accepted the input of Sarh, could he not have accepted the input of his other scribes and spliced them into the Qur'an?
Modern scholars have shown that the Qur'an's style has been broken, and re-combined together, (see Bell's "Introduction to the Qur'an" for additional details on textual and stylistic flaws within the Qur'an).
3) Since Muhammad liked Sarh's addition, could he not have also added other stories to embellish the Qur'an? Examining the composition of the Qur'an, we find that there are many stories borrowed from other religious sources: the Old Testament, the New Testament, other works of Judaism (the Mishnah, midrashic commentaries like they are found in Rabbi Pirke Eliezer, etc., pre-Islamic religious stories, Sabeanism, other pagan religion, etc.. Could these also have been borrowed?
4) If this story about Sarh were a fabrication, why did so many early Muslim writers document it? Certainly devout Muslims would not document a lie that serves to undermine their faith.
CONCLUSION
Proof has been presented that the Qur'an has been tainted. Early Muslim writers have showed that there is corruption in the Qur'an. They have also displayed Muhammad's real motives. Sarh did add to the Qur'an; he realized that and left Islam. Muhammad then knew another threat to his credibility existed. After Muhammad took Mecca he ordered Sarh's death to erase the threat. Because of his vanity Muhammad did not have Sarh murdered but had to pardon him. To this day, this corruption in the Qur'an exists. Further, we have seen upon what principles Muhammad really operated on; principles of mood, not of law.
(Copied and slightly adapted from the original at Islam Unveiled with the author's permission.)
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