Yasser Arafat, le type qui se baladait toujours avec une
nappe provençale sur la tête est quasiment mort. Il vient se faire soigner en
France, avec la même dignité que Pinochet se faisant soigner en Angleterre (je
pensais avoir du mal à placer le mot « dignité » dans un post sur Arafat, j’ai réussi !). Pour ça, il a troqué sa nappe
contre le bonnet de Pascal Obispo.
Le pauvre homme vit comme un reclus, et donne l’image d’un pauvre homme survivant dans une
grande misère financière (il n’a que deux
nappes : une noire à carreaux blancs, et une rouge à carreaux blancs, idéale pour
les barbecue entre amis).
Mais qui était vraiment ce saint homme ?
D’abord, difficile de savoir où il est né. Sa légende personnelle veut qu’il
soit né à Jérusalem (c’est vrai
que côté
symbolique, c’est sympa) alors qu’il n’a jamais pu prouver ce lieu de
naissance, et que ses papiers d’étudiant
affirmaient que Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini (vous pouvez
maintenant respirer) était né au Caire, en Egypte (et là, côté symbole, ça le
fait moins, forcément).
Mais c’est vrai que, dans sa famille, on
a une bonne connaissance de Jérusalem,
puisque son grand oncle, Amin Al Husseini, a été grand mufti de la mosquée
de Jérusalem dans les années 20 et 30. C’est
à ce titre qu’il
a rencontré un certain Adolf Hitler, devenu
un ami et un collaborateur. Tous les deux partageaient une certaine haine des
juifs, ce qui a contribué à
les rapprocher. Une haine que partage l’ingénieur Yasser Arafat, puisqu’il
déclare, à la
fin des années 60 : «
Nous devons lancer une campagne soutenue de terrorisme qui minera la vie des
citoyens, empêchera une immigration vers Israël et obligera les Israéliens à quitter Israël
détruira le tourisme
affaiblira l’économie en
obligeant les israéliens à
consacrer la majeure partie de leurs ressources à la
sécurité du
pays
» Un saint homme, comme on le voit.
En 1944, Amin A Husseini fonde la ligue arabe. Son petit
neveu Yasser le rejoint à Jérusalem en 1946. Il est l’un
de ses disciples les plus fervents. Il est chargé
par tonton de se procurer et d'expédier des armes aux forces non régulières du Mufti, qui ont pour but d’éliminer
toute présence non musulmane en Palestine.
En 1959, il décide de voler de ses propres mains et fonde le
Fath, mouvement nationaliste, qui fusionne avec d'autres organes en 1964 dans
l'Organisation pour la Libération de la Palestine.
L’OLP est née.
Mais ses méthodes terroristes ne la rendent
pas particulièrement amicale : elle est chassée de Jordanie lors du « septembre
noir » puis du Liban. Côté paisible, on repassera.
On repassera aussi pour le côté pauvre. Un rapport du Fond
Monétaire International estime à 800.000.000 $ (800 millions de dollars) le
montant des sommes qu’Arafat a détourné (sa fortune personnelle étant
évaluée,
par Forbes, à 300.000.000 $). Sa femme Souha,
qui vit à Paris, dépenserait
100.000 dollars par mois. En fait, la plupart des sommes détournées sert à
financer les activités militaires des activistes palestiniens, et à maintenir
ses réseaux.
Lors de la guerre du Golfe (la première, celle du père
Bush), le leader palestinien (bon, on peut dire palestinien, Hitler était bien
autrichien) a déclaré : « je suis dans la tranchée avec Saddam Hussein, les Palestiniens entreront à Jérusalem grâce aux
missiles irakiens».
On se rappellera que Arafat avait été donner son sang aux
victimes des attentats du 11 septembre (pour effacer l’image
désastreuse de son peuple dansant dans la
rue et brûlant des drapeaux américains et israéliens). Si,
ce jour là, il s’était
lavé les mains, les américains
auraient reçu beaucoup plus de sang.
Enfin, Arafat souffrirait d'une « anomalie sanguine ». Pour
un type qui a autant de sang sur les mains, c’est
pas une maladie, c’est un programme.
Massada : Yasser Arafat était un meurtrier, génocidaire, diabolique, déviant sexuel, qui est décédé à l’âge de 75 ans.
Il était méprisé par les Arabes et les Israéliens confondus. Le Syrien Hafez El-Assad a tenté de l’emprisonner.
Le roi Hussein de Jordanie le détestait.
Et l’Egyptien Hosni Moubarak le considérait comme un chien.
Il commandait les brigades de terroristes qui ont fauché ou fait exploser des milliers de civils innocents en Israël et à travers l’Europe.
Il a ordonné l’assassinat des athlètes olympiques israéliens en 1972. En 1973, il a donné les ordres d’exécution de trois diplomates (deux Américains, un Belge) à Khartoum, au Soudan.
Il a ordonné les massacres de Chrétiens au Liban.
Il s’est moqué des Nations unies quand il s’est présenté avec un pistolet sur la hanche en 1974.
Il embrassa l’ayatollah Khomeiny et la révolution iranienne en 1979. Et il était derrière la tentative de contrebande massive d’armes à bord du Karine A en 2002.
En bon communiste vous devriez nous expliquez aussi comment le KGB fut à l’origine du concept d’un peuple palestinien !
Le concept d’un peuple palestinien qui a droit à l’autodétermination fut mitonnéen 1964 par les services russes maîtres en désinformation ,au moment où ils ont créé l’Organisation de libération de la Palestine.
L’expression « peuple palestinien » pour désigner les arabes de PALESTINE est apparue pour la première fois en 1964 dans le préambule de la charte de l’OLP rédigée à Moscou.
Le texte approuvé par 422 membres de l’organisation était l’œuvre du KGB. Spécialisé à l’époque dans la création de mouvements de libération aux quatre coins de la planète.
Pendant une quarantaine d’année l’Organisation de libération de la Palestine sous la houlette de Yasser Arafat a été l’organisation terroriste la plus riche et la plus influente du monde…
Le responsable palestinien n’était pas un acteur indépendant de la politique du proche orient , loin s’en faut ,il dépendait totalement du KGB et des organes du pacte de Varsovie que ce soit pour les armes ,le soutien logistique, l’entrainement de ses hommes ,l’argent et les directives.
X : Les historiens israéliens ( officiel) nie que les palestiniens ont été chassé de façon violente de leur terres et donc que l’état d’Israël s’est accaparé de 78/ du territoire d’une palestine inoccupé. 700000 palestiniens au total auront été chassés hors de chez eux. Israel se comporte en colonialiste et vol des terres.Aujourd’hui hui encore ils refusent le retour de ces palestiniens et continus dans l’illégalité à voler des terres et construire des murs de séparations.
Les arabes palestiniens sont les descendants des judéens.La population locale a toujours été présente du 10 ème siècle AV J-C à aujourd’hui, c’est le peuple palestinien.
Massada : Par la perte des valeurs humanistes et relativisme moral beaucoup de français aiment bien entretenir un floue artistique entre la notion de résistance et de terrorisme.
Non ! le terrorisme palestinien n’est pas la Résistance
C’est le courage et la dignité du résistant versus la lâcheté et la barbarie du terroriste.
Jamais les résistants français, malgré leurs moyens extrêmement limités par rapport à la Wehrmacht, ont utilisé l’attentat suicide pour tuer des civils.
Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l’effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.
Comparer les crime barbares palestiniens à un acte de Résistance c’est mentir effrontément, c’est déformer la vérité à des fins partisanes.
C’est surtout insulter la mémoire de ceux qui ne se salirent jamais les mains dans le crime de civils et d’enfants.
C’est volontairement mettre sur le même pied d’égalité des criminels de guerre sanguinaires et des hommes et des femmes organisés en groupes d’auto défense dirigés exclusivement contre les militaires allemands dans le cas de la résistance française.
Honte à vous, vous êtes lâches et indignes de vos pères.
X : C’est justement lié au comportement que peut avoir la population juive qui est malheureusement maintenue dans une peur permanente par le sionisme.
Et qui en font une cible.
Et qui en font une cible.
Mais Massada, si vous nous parliez un peu de vos crimes, je veux dire ceux que vous défendez.
D’autre part, les résistants n’ont jamais eu en face d’eux une population civile allemande puisqu’ils étaient sur le territoire Français.Il ont été confronté à une occupation par l’armée allemande et à la répression nazis.
Armée allemande et répression nazis...mais si un troisième élément était venu s’ajouter ? Des civils allemand ?
A votre avis ?
Je pense qu’ils se seraient retrouvé eux aussi comme victime d’un système pourri depuis le début.
Massada : Un minable escroc présenté en héro par l’auteur
Mais qu’ils sont naïfs ces français
Arafat disposait à sa mort d’un « trésor » que l’on peut chiffrer entre 1 et 3 milliards de dollars .
Suivant la thèse des uns ou des autres, il s’agissait soit « de son argent »,produit de ses rapines,soit d’une « façon de gérer les finances de la cause palestinienne » à la mode des potentats orientaux,cad sans grand souçis de la comptabilité,mais sans nécessairement y avoir là matière à suspicion de détournements de fonds .
Sources de cet argent :
a) La contribution des états arabes jusqu’à la guerre du Golfe : 200 millions de dollars par an .
b) Le « return » des travailleurs palestiniens expatriés .
c) La Communauté Internationale .
d) Les ristournes israéliennes en matière de droits de douanes .
Dans son palmarès 2003, la revue économique américaine Forbes situait Yasser Arafat au sixième rang pour leur fortune des « rois, reines et despotes », après des personnalités comme la reine d’Angleterre ou le sultan de Brunei. Forbes estimait à 300 millions de dollars la somme contrôlée par le président palestinien. Mais d’autres sources placent l’estimation à 800 millions, voire 1,3 milliard de dollars.
Lâche et incapable
A Genève, Bill Clinton est revenu longuement sur ce qu’il considère être la cause de la poursuite des violences israélo-palestiniennes. Pour Clinton, excluant en cela catégoriquement les thèses du Rêve Brisé, toute la responsabilité de l’échec des négociations de Camp David et partant, la culpabilité du bain de sang dans lequel le Proche Orient a replongé, est imputable au « déficit de leadership de Yasser Arafat » !
Usant de termes très précis, monsieur Clinton a directement accusé le raïs palestinien d’être à l’origine du décès des 600 Israéliens et des 1800 Palestiniens de l’Intifada.
Pour l’instigateur du sommet de Camp David,, « Arafat a refusé l’instauration d’un véritable Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza ». Camp David offrait une opportunité historique unique aux Palestiniens afin d’accéder à leur indépendance et cette occasion a été rejetée par Arafat, qui commettait ainsi « une erreur stupide et colossale » !
Y : "A Genève, Bill Clinton est revenu longuement sur ce qu’il considère être la cause de la poursuite des violences israélo-palestiniennes.«
Les USA comme référence du bien et du mal , c’est connu que seul les usa sont en mesure de diriger le monde , de faire des guerres pour la paix , la démocratie et un beaucoup pour le pétrole .....et pour soutenir le dollar.
En image , l’expansion depuis 1947 des »gentils" israeliens soutenus par les usa
http://www.kadaitcha.com/2009/01/02/land-appropriations-by-israel-since-1947/
http://www.kadaitcha.com/2009/01/02/land-appropriations-by-israel-since-1947/
Et pour mieux comprendre l’avancée d’israel , n’oublions pas la présence de gaz en Méditerranée proche de la bande de gaza
Philippe
X : « Camp David offrait une opportunité historique unique aux Palestiniens afin d’accéder à leur indépendance et cette occasion a été rejetée par Arafat »
Cela a consister a proposer quatre enclaves morcelés avec des routes de contournement.Pour ainsi dire, pas de véritable état palestinien viable indépendant et d’un seul tenant.Et pendant ce temps là, Israël continuait son expansion.
Arafat devait aussi renoncer au droit de retour des palestinien chassés de chez eux.
Arafat devait aussi renoncer au droit de retour des palestinien chassés de chez eux.
Juste après Camp David, Barak a refusé une offre généreuse d’Arafat, la préservation de l’équilibre démographique d’israel entre juif et arabes et une sécuité garantie par une présence internationale.
Z : Yasser Arafat de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseiniétait en fait un juif palestinien, un descendant de lignée royale (il descendrait du roi Salomon et des pharaons).
Arafat fréquentait les Macchabées, des clubs sportifs juifs et des penseurs sionistes comme Theodor Herzl et Vladimir Jabotinsky.
Très tôt remarqué par le Mossad (les services secrets israélien) par son intelligence aigue et son esprit comploteur il fut envoyé chez les palestiniens pour les infiltrer.
Benyamin Netanmiaou reconnait Arafat comme le plus grand serviteur de la cause du sionisme et a réclamé qu’il soit enterré avec des honneurs nationaux devant le mur des lamentations à Jérusalem
Massada : Mon Dieu avez vous encore des cours d’histoire en France ?
Vu l’état de l’enseignement français on comprends les imbécillités qui fleurissent sur ce site.
Yasser Arafat est né le 24 août 1929 dans la ville du Caire en Égypte.
Arafat a ensuite vécu au Caire jusqu’à l’âge de 28 ans, identifié comme Egyptien.
Sa première affiliation politique fut à une organisation étudiante égyptienne interdite aux Palestiniens.
Il s’est battu pour un groupe égyptien contre Israël en 1948-49 et par la suite a servi dans l’armée égyptienne.
Il s’est d’abord rendu à Moscou, en 1968, avec un passeport égyptien.
Arafat toute sa vie a parlé l’arabe comme un Egyptien, ce qui a parfois entravé sa carrière ; le rencontrant pour la première fois en 1967, un biographe raconte, « Les Cisjordaniens n’aimaient pas son accent égyptien et ses manières et les trouvaient étrangers. »
Comment se fait-il que cet homme ai décidé de devenir un « Palestinien » ?
La réponse réside probablement dans le fait que pour un militant ambitieux politiquement, la politique palestinienne a beaucoup plus à offrir que celle de l’Egypte.
Si Arafat avait fait de l’Egypte l’œuvre de sa vie, il aurait pu être un député à la retraite, sans plus.
Milliardaire à la fin de sa vie, être palestinien fut un bon plan de carrière.
LE MASSACRE ET LA DESTRUCTION DE DAMOUR (1976)
En janvier 1976, au Liban, sous le haut patronage de Yasser Arafat, 600 civils de Damour ont été massacrés, avec viols, émasculations, mutilations. L'église St Elias fut transformée en garage pour le Fatah.
Damour s'étend à travers la route de Sidon à Beyrouth à environ 20 kilomètres au sud de Beyrouth sur les pentes de la chaîne du Liban. C'était une ville d'environ 25.000 personnes, comprenant cinq églises, trois chapelles, sept hôpitaux , écoles privées et publiques, et une population de musulmans et de chrétiens proches les uns des autres.
Le 9 janvier 1976, trois jours après l'Epiphanie, le prêtre Mansour Labaky de Damour, effectuait, selon une coutume Maronite, la bénédiction des maisons. Pendant qu'il se tenait devant une maison du côté de la ville à côté du village musulman de Harat Naami, une balle a sifflé à ses oreilles et a frappé la maison, suivi du crépitement d'armes automatiques. Il est allé à l'intérieur de la maison, et a bientôt appris que la ville était cernée.
Plus tard, il a découvert par qui et combien d'hommes : Les forces de la Saiqua, composées de 16.000 Palestiniens et Syriens, d'unités du Mourabitoun et d'environ quinze autres milices, renforcées par des mercenaires d'Iran, d'Afghanistan, du Pakistan et un contingent de Libyens.
Le Père Labaky a téléphoné au cheik musulman de la zone et lui a demandé, en tant que chef religieux ami, ce qu'il pourrait faire pour aider les habitants de la ville. Ce dernier répondit qu'il ne pouvait rien faire contre " eux "
- Qui " Eux " ?
- Les Palestiniens. Je ne puis pas les arrêter.
Tandis que le tir continuait, toute la journée, le père Labaky a téléphoné à une longue liste de personnes, politiciens de gauche et de droite, demandant de l'aide. Ils ont tous répondu, par des excuses et des mots de compassion, qu'ils ne pourraient rien faire.
Alors il a téléphoné à Kamal Jumblatt, du collège électoral parlementaire de Damour . Jumblatt répondit " je ne peux rien faire pour vous, cela dépend de Yasser Arafat ! Il a donné le numéro de téléphone d'Arafat au prêtre.
Le père Labaky eut un aide de camp d'Arafat : " Je puis vous assurer qu'en tant que chef religieux, nous ne voulons pas la guerre, nous ne croyons pas à la violence". Il a ajouté : "presque la moitié des habitants de Damour a voté pour Kamal Jumblatt, qui est votre soutien"
La réponse fut : " Père, pas de souci, nous ne voulons pas vous nuire. Si nous attaquons, c'est uniquement pour des raisons stratégiques ".
Le père Labaky a insisté en demandant à Arafat de rappeler ses combattants. À la fin, l'aide de camp lui a dit qu'ils (OLP) cesseraient de tirer.
A onze heures du soir, les tirs continuaient toujours. Le Père Labaky appela encore Jumblatt au téléphone et lui rapporta les paroles de l'aide de camp d'Arafat.
Jumblatt conseilla au prêtre de continuer à essayer d'établir le contact avec Arafat, et d'appeler d'autres relations à lui, car il ne faisait pas grande confiance au précédent.
À onze heures trente, le téléphone, l'eau et l'électricité ont été coupés. La première invasion de la ville est survenue à une heure du matin. Les hommes de la Saiqua prirent d'assaut les maisons. Ils massacrèrent environ cinquante personnes en une nuit. Le père Labaky, en entendant les cris, est sorti dans la rue. Les femmes sont venues en courant à lui dans leurs chemises de nuit. Les survivants, abandonnant cette extrémité de la ville, sont entrés dans le secteur autour de l'église. Les envahisseurs ont alors occupé la partie de la ville qu'ils avaient prise.
Le père Labaky décrit la scène: " Le matin où je suis parvenu à l'une des maisons, en évidence des cadavres. Je me rappelle quelque chose qui m'effraye toujours. Une famille entière avait été tuée, la famille de Canâan, quatre enfants la mère, le père, et le grand-père. La mère étreignait toujours un des enfants. Et elle était enceinte. Les yeux des enfants ont été crevés et leurs membres ont été découpés. Aucune jambe et aucun bras. C'était terrible. Nous les avons chargés dans un camion de banane. Et qui a porté les cadavres avec moi ? Le seul survivant; son nom est Samir Canâan. Il a porté avec moi les restes de son frère, de son père, de sa belle-soeur et des pauvres enfants. Nous les avons enterrés dans le cimetière, sous les tirs de l'OLP. Tandis que je les enterrais, davantage de cadavres ont été trouvés dans la rue.
La ville a essayé de se défendre. Deux cents vingt-cinq jeunes hommes, la plupart d'entre eux âgés de seize ans environ, étaient armés de pistolets de chasse et aucun n'avait de formation militaire. Les citoyens se sont blottis dans les sous-sols, avec des sacs de sable empilés devant leurs portes et fenêtres de rez-de-chaussée.
Le père Labaky se déplaçait d'abri en abri pour rendre visite aux familles et pour leur porter le pain et le lait. Il est allé encourager les jeunes hommes défendant la ville. Le pilonnage implacable de la ville a provoqué des dommages massifs.
Durant le siège qui a commençé le 9 janvier, les approvisionnements de nourriture et en eau ont été refusé par les Palestiniens. Ils ont interdit à la Croix Rouge de sortir les blessés. Les enfants en bas âge et des enfants sont morts de déshydratation. Trois habitants supplémentaires ont été tués en raison du feu de l'OLP entre le 9 et le dernier jour, le 23 janvier.
Mais ce jour là, quand l'assaut final est advenu, des centaines de chrétiens ont été tués.
Le père Labaky continue: " L'attaque est partie de la montagne . C'était une apocalypse. Ils venaient, par milliers aux cris d'Allahu Akbar ! Dieu est grand! Attaquons-les pour les Arabes, offrons un holocauste à Mohammad ! Ils abattaient sur place, hommes, femmes et enfants".
Des familles entières ont été tuées dans leurs maisons. Beaucoup de femmes ont été violées, et peu d' entre elles ont survécu. Une femme a sauvé sa fille adolescente du viol en enduisant son visage de bleu de lavage pour la rendre repoussante. Pendant que les atrocités étaient perpétrées, les envahisseurs eux-mêmes ont pris des photographies et plus tard ont offert les images à vendre aux journaux européens".
Les survivants témoignent de ce qui s'est produit. Une jeune fille de seize ans, Soumavya Ghanimeh, était témoin de la mise à mort de son père et de son frère par deux des envahisseurs, et vu sa propre maison et les autres maisons de sa rue pillées et brûlées. Elle a expliqué: " Dans la rue, les maisons brûlaient tout autour de moi. Dix camions au moins se tenaient devant les maisons où s'empilait le produit du pillage des maisons . Je me rappelle à quel point j'étais effrayée du feu. Je criais. Autour de moi, je ne supporte plus d'entendre craquer une allumette".
Elle et sa mère Mariam, un plus jeune frère et une sœur, un enfant en bas âge, ont été sauvés dans leur maison : elle s'est cachée derrière un Palestinien pour se protéger du pistolet de l'autre, et a pleuré " Ne le laissez pas nous tuer! "
Et l'homme a accepté le rôle de protecteur que la fille lui avait soudainement assigné. " Si vous les tuez, vous devrez me tuer aussi " a-t-il dit à son camarade.
Ainsi, les quatre ont été épargnés, ils ont vécu en groupe le long des rues entre les maisons incendiées, puis mis dans un camion, et transportés au camp de Sabra à Beyrouth.
Là, ils ont été maintenus dans une prison. Ils ont dû dormir sur la terre, et il faisait très froid.
Par la suite quand le père Labaky a trouvé les corps carbonisés du père et du frère dans les ruines de la maison des Ghanimeh, il ne pouvait pas dire si c'étaient des hommes ou des femmes. C'était une frénésie pour détruire leurs ennemis proche de l'absolu. Rien ne pouvait les arrêter.
Les envahisseurs ont enfoncé les tombeaux ouverts et ont jeté les os des morts dans les rues. Ceux qui ont échappé à la première attaque ont essayé de se sauver par tous les moyens possibles, avec des voitures, des chariots, des bicyclettes et des motocyclettes.
Certains sont allés à pied au bord de la mer pour essayer de fuir dans des bateaux. Mais la mer était déchaînée et l'attente de la délivrance était longue, alors qu'ils savaient que leurs ennemis pourraient tomber sur eux à tout moment.
Quelques 500 personnes ont été recueillies dans l'église de la rue Elias. Le père Labaky a prêché sur la signification de l'assassinat des innocents. Et il leur a dit qu'il ne savait que dire et que faire. "Si je vous dis de se sauver par la mer, vous pouvez être tués. Si je vous dis de rester ici, vous pouvez être tués !"
Un vieil homme a proposé qu'ils soulèvent un drapeau blanc : "Peut être, si nous nous rendons peuvent-ils nous épargner". Le père Labaky lui a donné son accord. Il a mis le drapeau sur la croix et l'a placé devant l'église.
Dix minutes plus tard, il y eut des coups à la porte, trois coups rapides, puis trois coups de trois. Ils étaient pétrifiés. Le père Labaky dit qu'il allait voir qui était là. "Si c'est l'ennemi, il pourrait nous épargner. S'ils nous tuent, au moins devrons-nous mourir tous ensemble et Dieu accueillera d'un seul coup une gentille paroisse dans le ciel, 500 personnes, et aucun problème".
Ils ont ri, et le prêtre est allé à la porte. Ce n'était pas l'ennemi, mais deux hommes de Damour qui étaient hors de la ville et avaient vu le drapeau blanc du bord de la mer. Ils étaient revenus pour les avertir que de soulever un drapeau blanc, cela ne les aiderait pas : ils vont vous voir et vont tirer sur vous.
Ils ont encore discuté sur ce qui pourrait être fait. Le prêtre leur a dit qu'ils devaient faire une chose, bien qu'elle ait été impossible, c'était de prier pour le pardon de ceux qui venaient pour les tuer. Après qu'ils aient prié, les deux jeunes défenseurs de la ville qui avaient vu le drapeau leur ont dit " courez au bord de la mer maintenant, et nous vous couvrirons. "
Les deux jeunes se sont tenus devant l'église et ont tiré dans la direction de laquelle les fedayins tiraient. Cela a pris dix minutes à tous les occupants de l'église, pour partir de la ville. Les 500 sont partis excepté un vieil homme qui a dit qu'il ne pourrait pas marcher et préférait mourir devant sa propre maison. Il n'a pas été tué.
Le père Labaky l'a trouvé des semaines plus tard dans une prison de l'OLP de Yasser Arafat, et a entendu ce qui s'était produit après qu'ils soient partis. Quelques minutes après qu'ils aient disparu, lles partisans d'Arafat sont venus bombarder l'église sans y entrer. Ils ont donné un coup de pied, ouvert la porte et y ont jeté des grenades. Ils auraient tous été tué s'ils étaient restés.
Le prêtre a mené son groupe le long du rivage au palais de Camille Chamoun. Mais quand ils y sont arrivés, ils l' avaient déjà saccagé et en partie brûlé. Ils ont trouvé abri, cependant, dans le palais d'un musulman, qui a dit ne pas être d'accord avec les Palestiniens.
Ils sont alors montés dans de petites embarcations qui les ont conduits à un bateau plus grand dans lequel ils ont navigué jusqu'à Jounieh. Une pauvre femme a dû donner naissance à son bébé dans le bateau ouvert sur la mer déchaînée par une nuit glaciale de cet hiver 1976.
Le père Labaky a appris plus tard que son église avait été transformée en garage pour les véhicules d'Arafat.
Traduit par Josiane Sberro
in PRIMO EUROPE
[Vidéo] Massacre de Damour, les Palestiniens massacrent les Chrétiens, violent, désacralisent les églises au Liban
–
Le massacre de Damour a eu lieu le 20 janvier 1976 pendant la guerre civile libanaise de 1975-1990. Ce massacre a été commis par les milices palestiniennes contre les habitants chrétiens de Damour (Liban).
Le 9 janvier 1976, les Palestiniens assiègent la ville en coupant l’eau, l’approvisionnement, l’électricité et interdisent la Croix-Rouge d’entrer dans la ville pour évacuer les blessés.
Pendant plusieurs jours les Palestiniens vont massacrer, violer, désacraliser les églises et les cimetières. Personne dans le monde ne réagira à la mort de 582 civils Chrétiens, pas même l’Eglise…
Comble du cynisme, Yasser Arafat déclarera au Père Labaki à Damour en 1976 « N’ayez crainte nous ne voulons pas vous faire de mal. Si nous vous détruisons, c’est seulement pour des questions stratégiques.«
Brigitte Gabriel, Libanaise chrétienne, raconte comment les islamistes ont détruit le Liban : « Les musulmans voulaient nous massacrer. Israël est venu nous sauver »
Brigitte Gabriel est une Libanaise chrétienne devenue américaine. Elle raconte comment les chrétiens ont fait du Liban une société ouverte et démocratique. Puis comment les musulmans et les palestiniens devenus majoritaires ont peu à peu détruit le Liban et ont massacré les chrétiens libanais.
Brigitte Gabriel est née et a vécu presque toute sa vie au Liban et a passé son adolescence dans les abris anti-bombes. Elle est la Fondatrice de American Congress for Truth.
Les musulmans et les palestiniens ont massacré les chrétiens du Liban dans l’indifférence totale des médias qui ne se préoccupaient que du sort des palestiniens.
Les médias occidentaux ont longuement parlé des massacres de Sabra et Chatila, deux camps palestiniens, mais ont été totalement silencieux sur les massacres horribles perpétrés par les Arabes et les palestiniens dans les villages chrétiens du Liban.
« Nous sommes chrétiens et les musulmans, arabes et palestiniens, nous considèrent comme infidèles et ils veulent nous tuer »
« Les islamistes veulent détruire la civilisation judéo-chrétienne. » « Ils vont rentrer dans nos églises et vont commencer à nous tuer comme ils le font en Irak ou en Syrie »
« Dans mon village chrétien, nous savions que les palestiniens allaient venir pour nous massacrer puis s’attaquer à Israël. Mais nous savions que derrière nous il y avait Israël, les Juifs ! Bien que nous étions ennemis (le Liban n’avait pas de relations diplomatiques avec Israël). En tant que chrétienne, si nous allions demander de l’aide à Israël, ils ne nous tueraient pas car nous partageons plus de valeurs avec eux qu’avec les musulmans palestiniens. »
« Alors certains d’entre nous sont allés voir les patrouilles israéliennes et ont demandé de l’aide et ont dit: « Écoutez, nous avons à peine 48 heures à vivre. Si vous ne nous aidez pas nous mourrons. Donc aidez-nous et nous serons votre zone tampon »… Israël est venu en pleine nuit, apportant des vivres, des munitions, du réconfort, des abris. Ils ont demandé aux chrétiens entre 15 et 40 ans, qui pouvaient se battre, de venir s’entraîner en Israël… »
« Donc Israël est venu nous aider ! »
« Israël s’est introduit au Liban, a chassé les forces musulmanes et palestiniennes… » « Israël a travaillé avec les chrétiens du sud Liban et de Beyrouth, aidant les chrétiens à reprendre leur démocratie et à virer les intégristes du pays ».
« Et la triste réalité, c’est que pendant que le sang juif coulait à Jérusalem et le sang chrétien à Beyrouth, personne ne s’en inquiétait ! »